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431. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

Aussi manquerait-il quelque chose à notre littérature dramatique si la comédie de Marivaux n’existait pas. […] Mais enfin Molière, je le répète, est là-haut, sur les sommets, au point où cette comédie prend sa source. […] Mais, si toutes ses bonnes comédies peuvent être appelées des surprises de l’amour, ce n’est nullement à dire quelles se ressemblent toutes. […] Les types de la comédie de Marivaux sont à portée de notre œil ou de notre main. […] M. de Sartine, un jour, le chargea de lire précisément une comédie de ce même Palissot, intitulée le Satirique.

432. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 207

On l’a comparé à Roscius pour le naturel & la noblesse de son jeu, car il faut toujours des comparaisons ; mais personne n’a songé à le mettre à côté de Plaute ni de Térence, pour les Comédies qu’il a faites.

433. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 438

Il a donné une édition des Poésies d’Anacréon, des Comédies de Plaute, & des Commentaires de César, Ouvrages qui lui assurent l’estime des Amateurs de la Littérature ancienne.

434. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »

Dans un tout autre genre, on connaît et l’on estime les comédies de Larivey. […] Grosley avait noté le fait pour la comédie des Tromperies, littéralement traduite des Inganni de Nicolo Secchi. […] Les Jaloux encore sont traduits de i Gelosi, comédie de Vincenzo Gabiani, gentilhomme de Brescia. […] C’est dans les comédies de Laurent de Médicis, de François Grazzini, de Jérôme Razzi, de Louis Dolce, dont les noms se trouvent mentionnés dans la dédicace de Larivey à M. d’Amboise, qu’on aurait le plus de chances de rencontrer les imitations et traductions qui restent encore à déterminer.

435. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre III »

Quant à moi, j’écrirais demain une comédie si j’en avais le talent, et, si l’on me mettait un peu en colère, je la jouerais. » Et, de fait, « le vicomte de Ségur, fils du ministre de la guerre, joue le rôle d’amant dans Nina sur le théâtre de Mlle Guimard, avec tous les acteurs de la comédie italienne574 ». […] Ils colportent de salon en salon leurs tragédies, comédies, romans, églogues, dissertations et considérations de toute espèce. […] Par les Éloges de Thomas, par les pastorales de Bernardin de Saint-Pierre, par la compilation de Raynal, par les comédies de Beaumarchais, même par le Jeune Anacharsis et par la vogue nouvelle de l’antiquité grecque et romaine, les dogmes d’égalité et de liberté filtrent et pénètrent dans toute la classe qui sait lire585. « Ces jours derniers, dit Métra586, il y avait un dîner de quarante ecclésiastiques de campagne chez le curé d’Orangis, à cinq lieues de Paris.

436. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Octave Feuillet »

Quoique ignorant comme un carpillon des choses de l’Église, Octave Feuillet, ce jeune homme pauvre… en théologie, a eu l’extrême bonté de recommander le catholicisme aux petites dames dont il est le favori et pour lesquelles il fait de petites comédies, et de l’excuser, et de l’arranger, et de l’attifer, ce vieux colosse de catholicisme, de manière à le faire recevoir sur le pied d’une chose de très bonne compagnie dans les plus élégants salons du xixe  siècle… Or, voilà ce que George Sand, cette prêcheuse de la Libre Pensée, qui ne veut pas, elle ! […] dans les horizons de l’esprit de Feuillet, cette idée qu’il n’a su étreindre ni même atteindre, il l’aurait prise avec la force souveraine qu’elle exigeait qu’il n’aurait pas eu de succès, d’abord dans son roman, dont tout le monde a parlé, et ensuite dans la comédie qu’il tirera sans doute de son roman et qui obtiendra au Gymnase, ce premier théâtre français, ou au Théâtre-Français, ce second Gymnase, la centaine de représentations devant laquelle les plus courageux sont à genoux. […] Drame, roman, comédie, ils ne sont pas ce qu’ils pourraient être, ils ne sont que des idées, heureuses parfois, qui ont toujours du malheur à l’exécution. […] Cette scène de tous les pères nobles contrariés par de jeunes premiers dans toutes les comédies, cette scène décrépite, usée comme une pantoufle sur tous les théâtres, mais prise au sérieux par Feuillet, aurait presque de la grandeur s’il avait appuyé sur la fibre qu’elle a encore.

437. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 313

Argillan, ou le Fanatisme des Croisades, Tragédie en cinq actes, le Gouverneur, Drame en prose, le Cadet de Famille, Comédie en un acte & en vers, n’ont eu, jusqu’à présent, que les honneurs de l’impression, & ne méritent tout au plus de figurer que sur les Théatres de Société, où l’on accueille tout ce qui est nouveau.

438. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » p. 416

Presque toutes les parties des Belles-Lettres ont été de son ressort ; l’Histoire, la Politique, la Morale, la Religion, l’Art de traduire en Vers & en Prose, le genre romanesque, la Comédie, la Poésie légere, exercerent tour à tour sa plume, & ses Ouvrages eurent le plus grand débit.

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