Je viens de voir passer une portion de mon cœur détachée de ma poitrine. […] Et puis le cœur s’amollit avec l’âge, vous aimerez un père, une mère, une amante, une femme, des enfants. […] Brisez aux pieds du Christ ce cœur doux et fragile. […] Le vers se rabaisse en descendant du ciel ou du cœur aux misères fugitives du moment. […] tous ces baisers, je les sens dans mon cœur.
Après les éléments, après les astres et les mondes, vient l’homme, un autre atome devant Dieu, mais un atome sentant ; après le soupir de la nature, le soupir du cœur humain : Et moi, ne sais-tu pas ce que mon cœur désire ? […] Leurs cœurs ont naufragé sur la mer où je nage. […] A sa vivante artère ils ont saigné mon cœur, Ne viens pas voir couler mon sang… pardonne-leur ! […] Souvent aussi la main qu’on aime, Effleurant le cœur, le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt. […] L’intelligence dit au cœur : « Le monde n’a pas un bon père, « Vois, le mal est partout vainqueur. » Le cœur dit : « Je crois et j’espère ; « Espère, ô ma sœur !
Que peuvent-ils contre ton cœur dont le témoignage consolant te récompense d’avoir suivi ce qui étoit juste & grand ? […] Le don de la parole devient pour eux le lien de leurs cœurs, ils s’entendent, se préviennent & se perfectionnent l’un par l’autre. […] Il épanche sa douleur dans ses vers éloquens ; il se plaît dans ses plaintes, le succès de son esprit trompe son cœur, & il rend vaine la vengeance de son Tyran. Amour des beaux Arts, que n’enflammes-tu tous les cœurs ? […] Je prouverois par les écrits & les actions de ces hommes immortels combien leur cœur étoit pénétré de cette vertu douce dont ils se sont efforcés d’étendre l’empire.
Comment se fait-il que tout ce peuple offre ses bras en masse pour porter cette dépouille au tombeau plus près de son cœur ? […] quand ses chansons grondaient comme la foudre des cœurs entre les dents des soldats et du peuple ? […] Le malheur aigrit le cœur, et le cœur aigri fausse l’esprit. […] Ce cœur, véritablement collectif, était le cœur d’un pays plus encore que le cœur d’un homme ; tout y vibrait d’une émotion plus universelle que personnelle. […] Mornand, dans une série d’articles à cœur ouvert, le juge avec autant d’amour et plus de liberté.
Il fait au cœur et à l’esprit, — plus au cœur qu’à l’esprit encore, — une impression profonde qui y reste et qu’on y retrouvera, quand les livres à tapage seront oubliés. […] Plus haut que jamais à cette heure où nous vivons bas, les mains, le cœur, le front, occupés et plongés dans les plus viles poussières. […] Le grand cœur qui seul est évident ici, le grand cœur à, qui la douleur de la vie mortelle a expliqué la vie d’après la mort, n’a pas plus voulu être poëte que la tête qui a déduit de telles espérances des faits et des paroles de l’Évangile ne veut être théologienne. […] Il rallumerait la foudre éteinte — avec son cœur — qu’elle aurait frappé. […] J’en connais les bords, et de ces bords émergent tant de clartés ardentes, que mon cœur brûle en moi.
Parlant des siens et de sa race : On ne peut, dans ma famille, nous définir autrement que ce qui suit : Le cœur excellent, l’esprit moins bon que le cœur, et la langue plus mauvaise que tout cela. […] C’est l’esprit joint au cœur qui forme l’héroïsme, le courage, le sublime, et d’où résulte le génie. […] Certes les sens appâtent la beauté ; la débauche, ce faux amour, règne plus que jamais ; ce ne sont que liaisons apparentes ; mais je ne vois plus, surtout dans notre jeunesse, qu’on fasse usage de son cœur ; nuls amis, peu d’amants ; dureté de cœur, ou simulation partout… Où cela va-t-il ? […] Qu’on sente donc son cœur, qu’on l’écoute, ne fût-ce que quelques moments ; c’est toujours cela. […] Tous les hommes de sensibilité et de cœur désiraient, appelaient vaguement un Rousseau quand il parut.
C’est donc le cœur qu’il faut demander chez Arthur et que nous y louerons sans réserve comme plein d’aspirations adorables. […] … » Et je suis tenté de tomber à genoux à toutes les places ; et mon cœur n’est qu’une prière continuelle. Un chant de reconnaissance arrive de mon cœur à mes lèvres. […] Je ne sais rendre ce que j’éprouve que par ce cri sublime de saint François de Sales : « Mon cœur, mon cœur ! […] Allusion à Agnès Sorel, dont le cœur était conservé à Jumiéges. — Une romance de M.
Chaque jour agrandit ta perte, agrandit mon cœur pour les regrets. […] Consolante parole que je viens de méditer, qui me revêt le cœur d’espérance, ce pauvre cœur dépouillé. […] Vous êtes mon frère d’adoption, mon frère de cœur. […] J’ai des liens de cœur, plus aucun de bonheur, de fête. […] et que le saint a raison qui a dit : “Jetons nos cœurs à l’éternité !