/ 1797
519. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IV. »

Tel est le caractère de l’hymne homérique à la Terre, à cette déité matérielle que, sous le beau ciel de l’Inde, célébraient les poëtes, et qu’ils montrent dans leurs vers féconde et inépuisable, ruisselante de fleuves et pavée de montagnes . […] Salut, mère des dieux, épouse du ciel étoilé !

520. (1925) Les écrivains. Première série (1884-1894)

Nous appelons le rêve, le rêve aux ailes d’or, qui nous emporte, en nous laissant des ressources d’humanité, dans les paysages chimériques, dans le bleu du ciel, et réchauffe aux beaux soleils d’apothéose nos membres glacés et nos âmes endolories. […] » et enfin, comme apothéose, l’épouse montant au ciel, soutenue par l’Espérance et la Résignation, aux ailes déployées… Personne ne s’étonna, ni ne s’indigna. […] Au-dessus, le ciel est lourd, l’air pesant et malsain ; des miasmes, de partout, s’exhalent. […] C’est un fleuve dont les eaux sont profondes et claires, et qui coule lentement, reflétant le vaste ciel entre des rives fleuries, toutes couvertes de belles moissons. […] J’ai retenu ce vers : Ce ciel était couleur de fiancée.

521. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Désaugiers, Marc-Antoine-Madeleine (1772-1827) »

Charles Nodier Le ciel, qui lui avait donné le génie d’Anacréon, lui en devait peut-être aussi les cheveux blancs… Désaugiers, si heureusement inspiré par le plaisir, avait aussi des chants pour la sagesse.

522. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rouquès, Amédée (1873-1935) »

Il casse avec plaisir les ailes du vieil alexandrin, et il savoure je ne sais quelle volupté néronienne à voir sa victime panteler au ras du sol comme un oiseau blessé : Des voix confuses passent à travers la brume… ……………………………………………………… Ce pendant qu’au ciel tranquille un soleil pâlot Sommeillait, qui parfois laissait errer sa bouche À la cime fuyante et sonore du flot.

523. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Trarieux, Gabriel (1870-1940) »

Dans ce poème, car le volume n’en contient qu’un, l’auteur a fait un adieu au monde social pour se retirer dans la nature, pour vivre loin des humains et laisser errer ses rêves des cimes des montagnes aux profondeurs des mers, des abîmes du ciel à ceux de la terre.

524. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Dumont le Romain  » pp. 115-116

À gauche de celui qui regarde, la Paix qui descend du ciel et qui présente au monarque une branche d’olivier qu’il reçoit et qu’il remet à la femme symbolique de la ville de Paris ; d’un côté la générosité qui verse des dons ; de l’autre un génie armé d’un glaive qui menace la Discorde terrassée sous les pieds du monarque ; les rivières de Seine et de Marne étonnées et satisfaites.

525. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

Ces vastes mains tendues vers le ciel, qui gesticulent dans la tempête, avaient l’air de prier le silence. […] Le ciel n’était qu’ombre et silence ; aux avant-postes, pas un coup de fusil, pas un appel, pas un cri. […] Et bonne promenade (Il regarde le ciel.) […] les cataractes du ciel s’ouvrent pendant toute la semaine, jours et nuits. […] Le ciel, ou plutôt la voûte brumeuse d’un brouillard intense ; j’avais les habits transpercés d’humidité.

526. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Des Essarts, Emmanuel (1839-1909) »

Le beau antique corrige à propos le joli et l’empêche de tourner au coquet… Dans les Élévations, l’auteur peut laisser ouvrir à son lyrisme des ailes qui se seraient brûlées aux bougies d’un salon ; il vole à plein ciel, chassant devant lui l’essaim de strophes et ne redescend que sur les cimes.

/ 1797