Edmond Rocher, il est en Les Édens (et lire la jolie inspiration Les Saules) de délicieuses motilités, des évolutions choisies et délicates.
Le plus connu & le plus estimé est son Journal littéraire, qui parut d’abord sous le titre de Bibliotheque universelle, puis sous celui de Bibliotheque choisie, enfin sous le nom de Bibliotheque ancienne et moderne, & qui forme en tout 82 volumes.
Laquelle faut-il choisir ? […] Il choisit les œuvres intéressantes, il ne parle que de celles-là. […] Il choisit et lut les vers les plus ridicules. […] Donc choisissez un juge. C’est de toute nécessité, Mais qui choisir ?
Le Public cesseroit de se plaindre des négligences, des bévues & des erreurs de toute espece qu’on rencontre dans ce vaste Recueil, si ceux qui ont présidé à sa confection eussent toujours choisi des Coopérateurs aussi sages, aussi méthodiques & aussi instruits que celui-ci, chacun dans sa partie.
La République de 1848 lui donna la joie de voir la France libre de se choisir un gouvernement ; il ne se fit pas les illusions des partis pressés de nouvelles chutes ; il ne participa ni aux illusions, ni aux fusions, ni aux conspirations ; il comprit que la fin du siècle était au tâtonnement, aux essais, aux déviations du peuple en tout sens. […] Après avoir vu Jérusalem, Damas et Palmyre, elle choisit le Liban pour sa résidence. […] « Je me déclarai très pressé de partir, et je choisis la dernière alternative que m’offrait lady Stanhope ; je me mis aussitôt en route avec l’Arabe qu’elle m’avait envoyé. […] J’en choisis une au milieu des musulmans, en face de la grande mosquée, et j’y séjournai pendant quelques mois. […] Comment choisir dans ce mélange de mille sectes ?
Madame, A près avoir eu l’honneur d’être choisi pour tracer le Tableau historique des actions de Votre Majesté Impériale, mon premier empressement doit être de le lui présenter. […] Si j’étois assez heureux que d’être choisi, parmi nos Gens de Lettres, pour peindre à la Postérité tant de qualités précieuses, j’aurois alors un nouveau sujet de m’applaudir de n’avoir consacré ma plume qu’à louer des Princes vraiment estimables, après l’avoir exercée jusqu’à présent à la seule défense de la Religion & de la saine Littérature. […] Quoiqu’il ait choisi, pour les rédiger, un Littérateur* dont la plume est aussi peu propre à accréditer le mensonge, qu’à faire goûter la vérité, je crois devoir cependant m’inscrire en faux & contre les faits allégués dans le Libelle, & contre la plupart des Lettres qu’on y rapporte. […] Et moi, je prouverai incontestablement à la personne qu'on aura choisie pour m'entendre : 1°. […] Ses ennemis diront qu'il n'eût pas dû raisonner sur ce qu'il ne connoissoit pas à fond, ou du moins qu'il eût dû mieux choisir ses Faiseurs d'extraits ; mais je leur répondrai que Jupiter a eu ses foiblesses, & que si, pour s’être fait Taureau, il n’a point cessé d’être le Maître des Dieux, M. de Voltaire, pour s’être quelquefois oublié, n'a point cessé d’être Voltaire, c’est-à-dire, le Maître des Beaux-Esprits, des Savans, des Philosophes, des Poëtes, des Historiens, & des Littérateurs de toutes les especes.
Depuis l’effort vaincu de la Tour de Babel jusqu’à la mélancolie prévue de la Dernière Aurore, je choisirai, parmi les races, des types divers de l’être humain.
Son Ovide en belle humeur ne trouve plus des gens d’assez mauvais goût pour le lire ; aussi ce Poëte, si on peut l’appeler ainsi, avoit-il choisi le plus pitoyable de tous les genres, sans avoir les mêmes talens que Scarron, pour se le faire pardonner.