Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
Les clochettes fêlées de métal mêlé d’argent qui chantent au cou des reines du troupeau dans les pâturages sonores, sous la voûte des sapins, dans le haut Jura, ne vibrent pas plus mélodieusement aux oreilles que cette voix plus musicale que la musique.
Chez elle, tous les soirs, la salle se remplissait d’une société composée des plus chauds et des plus dévoués Cruchotins du pays, qui s’efforçaient de chanter les louanges de la maîtresse du logis sur tous les tons.
On chante encore au pied du Capitole.
Un tel livre était l’hymne du spiritualisme chanté par une voix émue sur les débris de la littérature matérialiste qui venait d’apostasier Dieu, l’âme, l’immortalité, la liberté, et de se ravaler au service et à la glorification de la tyrannie.
Des spéculations de l’ordre de Kant et de Schelling ont coexisté dans des têtes brahmaniques avec des fables plus extravagantes que celles qu’Ovide a chantées.
Beethoven, dans le cours de sa Neuvième symphonie, est, simplement, revenu au formel Choral avec Chœurs et Orchestre : et cela ne nous a point trompé, dans notre jugement de cette mémorable évolution musicale : nous avons mesuré la signification de cette partie chorale de la symphonie, et nous avons reconnu qu’elle appartenait, exclusivement, au champ de la Musique ; sauf cet anoblissement — déjà exposé — de la Mélodie, l’œuvre de Beethoven ne nous offre, ici, nulle nouveauté formelle : elle est une Cantate avec un texte de paroles, et son rapport à la musique est le même que celui de tout autre texte chanté.
» Gibert, avec une langue technique, qui donne les plus grandes jouissances aux amateurs de l’expression, une langue juste, précise, peinte, parle de cette voix artificielle, de cette voix de tête ou de nez, que certains chanteurs se font : voix métallique à résistance indéfinie, tandis que les voix naturelles des gens qui chantent avec l’émotion de leur poitrine, est plus vite cassée.