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1010. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — I. » pp. 19-35

En un mot, il a surtout les qualités qui devaient agir de près quand il entretenait quelque âme en peine et tourmentée de scrupules dans le petit entresol de la duchesse de Beauvilliers, ou, comme il le dit, « auprès de la petite cheminée de marbre blanc ».

1011. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — II. (Fin.) » pp. 427-443

C’est si blanc et si clair que de loin on ne verra rien… Le dessin est tout à fait de convention et sans naïveté, et pourra plaire cependant à ceux qui ne s’y connaissent pas.

1012. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — I. » pp. 446-462

Dans son trajet de l’abbaye d’Engelberg au Dittlisberg, Ramond rencontre bien des difficultés, des dangers, mais aussi de ces jouissances sans nom qu’il décrit de la sorte : Du haut de notre rocher, nous avions une de ces vues dont on ne jouit que dans les Alpes les plus élevées : devant nous fuyait une longue et profonde vallée, couverte dans toutes ses parties d’une neige dont la blancheur était sans tache ; çà et là perçaient quelques roches de granit, qui semblaient autant d’îles jetées sur la face d’un océan ; les sommets épouvantables qui bordaient cette vallée, couverts comme elle de neiges et de glaciers, réfléchissaient les rayons du soleil sous toutes les nuances qui sont entre le blanc et l’azur ; ces sommets descendaient par degrés en s’éloignant de nous, et formaient un longue suite d’échelons dont les derniers étaient de la couleur du ciel, dans lequel ils se perdaient.

1013. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — III » pp. 476-491

mais elle avait eu une très jolie taille, la peau très blanche et des yeux très éclatants, qui avaient conservé leur vivacité jusque dans ses derniers jours ; avec ces avantages, c’est trop de dire qu’elle était laide.

1014. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Guillaume Favre de Genève ou l’étude pour l’étude » pp. 231-248

De Brosses, visitant, de compagnie avec son ami Sainte-Palaye, la Bibliothèque de Modène sur la fin de l’hiver de 1740, y avait rencontré le docte Muratori : Nous trouvâmes ce bon vieillard, dit-il, avec ses quatre cheveux blancs et sa tête chauve, travaillant, malgré le froid extrême, sans feu et nu-tête dans cette galerie glaciale, au milieu d’un tas d’antiquités ou plutôt de vieilleries italiennes ; car, en vérité, je ne puis me résoudre à donner le nom d’antiquité à tout ce qui concerne ces vilains siècles d’ignorance.

1015. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance de Buffon, publiée par M. Nadault de Buffon » pp. 320-337

Le père de famille antique et presque romain se lève ici de toute sa hauteur et commande avec l’autorité de ses cheveux blancs.

1016. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française à l’étranger pendant le xviiie  siècle, par M. A. Sayous » pp. 130-145

On les loue comme on tire au blanc ; on les crible de louanges.

1017. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Souvenirs de soixante années, par M. Etienne-Jean Delécluze »

Ce rouge et ce cou blanc frappèrent tout à coup l’imagination d’Étienne, excitée déjà par les réflexions que la visite de David lui avait suggérées, et il lui sembla voir tomber la jolie tête de cette jeune femme.

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