Elle me peint l’avenir de la France et de l’humanité en beau. […] C’est une situation que j’ai évitée par suite de la position où j’ai toujours vécu, n’ayant ni présent ni avenir de fortune quelconque.
Au lieu de cela, il répondit au maréchal avec des paroles d’honnête condoléance pour son échec qualifié simplement de victoire manquée, avec des félicitations pour la valeur des jeunes seigneurs et des officiers, et par des regrets au sujet des morts ; puis il ajoutait : « Je ne suis pas moins fâché que vous de ce que vous me dites de ma Maison, et surtout de celle à cheval ; trop de complaisance doit en être la seule cause ; tenons-nous-le pour dit pour l’avenir. […] Dans l’hiver, nous verrons ce qu’il y aura à faire pour l’année prochaine, et à la paix pour l’avenir, laquelle il ne faut pas faire honteuse qu’on n’y soit contraint par la très grande force, et j’y suis bien déterminé au péril même de ma vie. » Les derniers mots au péril de ma vie raccommodent assez mal la chose, une paix honteuse !
C’est un contre-poids dans l’avenir. […] L’observateur, qui paraît être un politique, se préoccupe de l’avenir et essaye de le prévoir : « Malgré l’extrême légèreté de la reine, son goût pour l’amusement et son très-grand éloignement pour toute application, il viendra néanmoins un temps où elle s’ennuiera de sa dissipation actuelle, et vraisemblablement l’ambition s’éveillera en même temps.
Une jeune fille qui sort pour la première fois du couvent où elle a passé toute son enfance ; un beau lord élégant et sentimental, comme il s’en trouvait vers 1780 à Paris, qui la rencontre dans un léger embarras et lui apparaît d’abord comme un sauveur ; un très-vieux mari, bon, sensible, paternel, jamais ridicule, qui n’épouse la jeune tille que pour l’affranchir d’une mère égoïste et lui assurer fortune et avenir ; tous les événements les plus simples de chaque jour entre ces trois êtres qui, par un concours naturel de circonstances, ne vont plus se séparer jusqu’à la mort du vieillard ; des scènes de parc, de jardin, des promenades sur l’eau, des causeries autour d’un fauteuil ; des retours au couvent et des visites aux anciennes compagnes ; un babil innocent, varié, railleur ou tendre, traversé d’éclairs passionnés ; la bienfaisance se mêlant, comme pour le bénir, aux progrès de l’amour ; puis, de peur de trop d’uniformes douceurs, le monde au fond, saisi de profil, les ridicules ou les noirceurs indiqués, plus d’un original ou d’un sot marqué d’un trait divertissant au passage ; la vie réelle, en un mot, embrassée dans un cercle de choix ; une passion croissante qui se dérobe, comme ces eaux de Neuilly, sous des rideaux de verdure, et se replie en délicieuses lenteurs ; des orages passagers, sans ravages, semblables à des pluies d’avril ; la plus difficile des situations honnêtes menée à fin jusque dans ses moindres alternatives, avec une aisance qui ne penche jamais vers l’abandon, avec une noblesse de ton qui ne force jamais la nature, avec une mesure indulgente pour tout ce qui n’est pas indélicat : tels sont les mérites principaux d’un livre où pas un mot ne rompt l’harmonie. […] vos fils dans l’enfance absorbent toutes vos pensées, embrassent tout votre avenir ; et lorsque vous croyez obtenir la récompense de tant d’années en les voyant heureux, ils vous échappent.
écoutez, répondez toutes alors en vous souvenant de moi : — C’est l’homme aveugle qui habite dans la montagneuse Chio ; ses chants l’emporteront éternellement dans l’avenir sur tous les autres chants ! […] Puis vint Alexandre le Grand, qui, passionné pour l’immortalité de sa renommée, et sachant que la clef de l’avenir est dans la main des poètes, fit faire une cassette d’une richesse merveilleuse pour y enfermer les chants d’Homère, et qui les plaçait toujours sous son chevet pour avoir des songes divins.
C’est le résumé d’une longue vie publique dans une haute intelligence touchant aux limites de la vie, et jugeant le passé, le présent, l’avenir, avec le calme du soir et le sublime désintéressement du lendemain. […] Pison, son fils adoptif, veut opposer sa popularité d’estime à la popularité démagogique d’Othon ; il rassemble les troupes de garde au palais et les harangue : « Camarades, leur dit Pison, il n’y a pas encore six jours qu’ignorant ce que nous dérobe l’avenir, et ne sachant s’il fallait désirer ou redouter davantage ce nom d’héritier de Galba, j’ai été adjoint par lui à l’empire.
Ce sont des symboles véritables, une vision réelle, une prédiction obscure de l’avenir : c’est l’allégorie même. […] Ces deux îles jetées aux deux extrémités de la terre, L’une aux mers d’Annibal, l’autre aux mers de Vasco, ces deux îles que le poète décrit si sombres et si terribles, où Napoléon a pu naître et mourir, où son ombre revient régner dans les tempêtes, et où viendront, à l’appel de son ombre, tous les peuples de l’avenir, ces deux îles sont le symbole de la fortune de Napoléon.
. — La loi d’intégration sociale croissante peut donc amplifier les masses sociales et élargir les courants sociaux ; elle peut amener la formation de vastes groupements d’hommes tels que les États-Unis d’Amérique ou peut-être dans un avenir plus ou moins prochain, les États-Unis d’Europe ; elle peut favoriser la formation de tel grand courant social ou religieux : provoquer peut-être l’avènement du socialisme universel ; tout cela n’augmentera pas nécessairement la somme de liberté ni la somme de bonheur des individus. […] Renan, L’Avenir de la science, préface, p. xvi.