Espagnols et Anglais, longtemps avant nous, l’ont formulée non moins expressément que Boileau lui-même. […] Les libres penseurs anglais du commencement du xviiie siècle, Collius ou Toland, sont-ils les maîtres de Voltaire ? […] Mais ce qui n’est pas douteux, c’est que Bayle est le maître des libres penseurs anglais. […] Voltaire, en vantant les Anglais, n’apprenait rien à ses compatriotes. […] La nation anglaise, la plus illustre des nations germaniques, aime la poésie romantique et se glorifie des chefs-d’œuvre qu’elle possède en ce genre.
C’est un jeune écrivain anglais qui a publié un volume de contes, très remarquable, paraît-il, un peu dans le goût de Maupassant, et intitulé : Wreckage. […] Autres allures mystérieuses : ce petit livre, aux apparences anglaises, est imprimé à Orthez, dans les Basses-Pyrénées.
Ces vers, qui d’ailleurs ne manquent point d’abandon et de mollesse, ne sont point de l’auteur anglais. […] L’anglais, prompt.
Que penser maintenant de la critique de Voltaire, qui n’a pas su, ou qui a feint d’ignorer que la mort, death en anglais, pouvait être à volonté du genre masculin, féminin ou neutre ? […] Harris) ; tout ce qui est de nature à contenir se met en anglais au féminin, et cela par une logique simple, et même touchante, car elle découle de la maternité ; tout ce qui implique faiblesse ou séduction suit la même loi.
Elle donne des poignées de main à l’anglaise à tous les commis, et laisse tomber de sa bouche, appuyée sur le manche de son parapluie : « J’ai besoin d’un costume… pour danser… c’est forcé… il faut quelque chose de tout à fait bien. » Et s’affalant sur le canapé à côté d’elle, elle ajoute : « Au fait je suis fichue ! […] Samedi 21 avril Le poète anglais Wilde me disait, ce soir, que le seul Anglais qui avait lu Balzac, à l’heure actuelle, était Swinburne. […] l’accent anglais, et que je prends pour un Anglais. […] Il y avait aussi beaucoup de femmes russes, de femmes allemandes, de femmes anglaises, de pieuses et fidèles lectrices venant rendre hommage au grand et délicat romancier.
… Et il entrait dans quelques brèves explications sur le débarquement de l’armée anglaise, qu’il n’avait pu empêcher. Bonaparte lui répondit : J’ai connu, citoyen général, les efforts que vous avez faits pour empêcher le débarquement des Anglais. […] En 1815, à Waterloo, blessé à la tête de la Garde dans cet effort suprême où elle s’avançait sur les lignes anglaises à la Haie Sainte, Friant ne vit point les dernières et lugubres heures où le drapeau recula.
Jules Lefèvre, méditant ses poëmes du Parricide et du Clocher de Saint-Marc, s’appliquait aux langues, aux littératures étrangères ; tout ce qu’il y a de poëtes anglais, allemands, italiens et espagnols, lui devenait familier ; il ne s’en tenait pas aux illustres, il s’inquiétait même des plus obscurs et des plus oubliés, comme M. […] Jules Lefèvre écrirait probablement mieux en anglais qu’en français. […] Il avait fait ce vers, traduit, je crois, de l’anglais, et qui exprimait bien sa propre nature : La rose a des poisons qu’on finit par trouver !
Un Anglais est bien un type dans l’ensemble de l’humanité. […] La Prusse, où l’on ne parle plus qu’allemand, parlait slave il y a quelques siècles ; le pays de Galles parle anglais ; la Gaule et l’Espagne parlent l’idiome primitif d’Albe la Longue ; l’Égypte parle arabe ; les exemples sont innombrables. […] Il n’y a plus de religion d’État ; on peut être Français, Anglais, Allemand, en étant catholique, protestant, israélite, en ne pratiquant aucun culte.