À mon ami M. Grimm Voici, mon ami, les idées qui m’ont passé par la tête à la vue des tableaux qu’on a exposés cette année au Salon.
La bagarre de la fuite du roi me fit retourner de Lunéville à Strasbourg, où je passai encore quinze jours avec mon amie ; mais il fallut en venir à la séparation. […] L’année suivante, à Pâques, tout était arrangé pour retourner près de mon amie ; une nouvelle maladie de mon père vient encore comme à point nommé arrêter tous mes projets. […] Les dernières années de Saint-Martin se passèrent tantôt à Paris, tantôt à la campagne, à méditer, à écrire, à traduire Boehm, à revoir ses amis de l’émigration et de la haute société qui rentraient peu à peu et se ralliaient après l’orage. […] Nous avons dîné ensemble chez nos bonnes amies Maisonneuve. […] Il mourut subitement dans le joli pays d’Aulnay, chez son ami le sénateur Lenoir-Laroche, le 13 octobre 1803. — Dans ce souvenir rapide que je viens de lui consacrer et dont j’ai cru qu’il était digne, je ne vais point jusqu’à conseiller de relire aucun ouvrage de lui : « Ceux qui ont de l’âme, disait-il, prêtent à mes ouvrages ce qui leur manque : ceux qui ne les lisent point avec leur âme leur refusent même ce qu’ils ont. » S’il disait cela en son temps et à l’heure de la publication, que sera-ce à plus de cinquante ans de distance ?
Notre ami et voisin Nestor Roqueplan aurait là tout un spirituel chapitre de mœurs à écrire ; je ne l’entrevois que de loin et fort en raccourci. […] Un ami du savant Tillemont, M. Vuillart, souhaitant une bonne fin d’année à l’un de ses amis le jeudi, dernier jour de l’an 1699, écrivait : « Il y en a qui prennent ce nouvel an pour le premier d’un siècle nouveau ; mais il me paraît bien plus naturel de le prendre pour le dernier de celui-ci. […] Et ce sera conséquemment 1701 qui sera la première année du xviiie siècle de l’Église. » Mais encore un coup, cela est bon pour un ami du savant chronologiste Tillemont. […] Un catalogue complet de Gavarni est à faire ; un premier essai, et très-utile, se trouve à la fin de l’agréable volume intitulé Masques et Visages (1857), dû à l’un de ses meilleurs amis, M.
En quittant l’hôpital, il semblait que nous fussions déjà de vieux amis. […] Voici ce que j’appris de Baju, moins de lui-même, toujours silencieux sur son propre compte, que des amis présents. […] Les critiques du Décadent n’auront que l’art pour critérium ; ils sont trop indépendants pour que des souvenirs hostiles ou amis puissent influer sur leur tempérament : leurs verdicts seront donc définitifs et sans appel ! […] Tous les noms d’amis, même les plus étrangers à la littérature, y passaient, à leur grand étonnement. […] Son père, qui était poète, ami de Lamartine et de George Sand, fit sa première éducation et l’envoya ensuite achever ses études au collège de Confolens.
Au premier acte, nous sommes dans l’atelier du peintre Spiegel et du musicien Frantz Wagner, deux amis qui ont mis leur vie et leur avenir en commun. […] Il le célèbre et il l’entretient ; il l’adore et il le dessert ; il lui sacrifie tout, son temps, sa renommée, son talent, qu’il dépense, pour le nourrir, en travaux vulgaires, tout, jusqu’à son amour pour Frédérique, une jeune et belle orpheline recueillie dans l’atelier fraternel, qu’il fiance lui-même à son ami, dès qu’il s’aperçoit qu’elle en est aimée. […] A l’acte suivant, nous assistons à la lecture du testament par-devant les trois amis, et le baron et la margrave, tout étonnés de la rencontre. […] Pour un nom d’emprunt, pour des armoiries de pacotille, pour une alliance véreuse et vénale, il reniera sa famille, ses amis, sa maîtresse et sa musique ! […] Il aurait pu mettre sa maîtresse à la porte et jeter son ami par la fenêtre, mais il aurait fait imprimer sa partition en lettres d’or sur du velin vierge ; il aurait engagé un orchestre d’Amati et de Stradivarius, et, tous les jours, il se serait fait jouer sa symphonie pour lui tout seul, trônant, dans sa gloire, sous un dais de pourpre, un archet d’or à la main.
Elle eut une maison et reçut ses amis. […] Elle y vécut à demi retirée du monde, voyant ses amis et le duc de Villeroi jusqu’à la fin ; ayant souvent auprès d’elle son fils le comte de Caylus, original et philosophe, donnant à souper à des gens du monde et à des savants, et mêlant ensemble la dévotion, les bienséances, la liberté d’esprit et les grâces de la société, dans cette parfaite et un peu confuse mesure qui était celle du siècle précédent. […] disaient ses parents et ses amis, même les plus vertueux (tels que M. de Montausier). […] C’est ainsi qu’il faut entendre cet autre passage de l’éloge, où il est dit : « Dès qu’on avait fait connaissance avec elle, on quittait sans y penser ses maîtresses, parce qu’elles commençaient à plaire moins ; et il était difficile de vivre dans sa société sans devenir son ami et son amant. » Ces expressions vives du peintre platonique ne sont que pour mieux rendre cette joie de l’esprit et cette pure ivresse de la grâce qu’on ressentait insensiblement près d’elle. […] Mme des Ursins avait toujours pris parti pour Mme de Caylus, pour cette jolie amie qu’elle appelle « une des plus charmantes personnes du monde ».
Ce fut Mirabeau qui, le premier, s’approcha de lui, en lui disant : « Ne reconnaissez-vous plus vos anciens amis ? […] Malouet : J’ai désiré, lui avait-il dit, une explication avec vous, parce qu’au travers de votre modération je vous reconnais ami de la liberté, et je suis peut-être plus effrayé que vous de la fermentation que je vois dans les esprits et des malheurs qui peuvent en résulter. […] Il commença par l’aider directement lui-même et en ami délicat. […] Je désire, pour vous, que celui de votre ami y parvienne de même. […] Le comte de La Marck, qui était en Belgique depuis quelques mois, fut rappelé à Paris vers le 15 mars 1790 par un mot du comte de Mercy-Argenteau, ambassadeur d’Autriche et ami de la reine.
Carrel sentait si vivement l’esprit et la grandeur de cette époque et de l’homme qui la personnifiait, il en parlait sans cesse avec tant d’intérêt et d’éloquence, que ses amis Sautelet et Paulin l’avaient engagé à écrire une Histoire de l’Empire. […] Des circonstances de sa vie intérieure que chacun savait alors, et que ses amis arrivés au pouvoir auraient dû apprécier, le détournaient impérieusement d’accepter des fonctions publiques en province. […] On m’indique un autre démêlé avec le Journal du commerce, dont le rédacteur en chef était des amis de Carrel. […] Ce qu’il exigeait particulièrement de ses amis, de ceux surtout qui pouvaient avoir quelques prétentions politiques, me dit un de ceux qui l’ont le mieux connu, c’était du courage personnel. […] Se promenant dans les rues de Paris pendant ces mouvements de décembre avec un ami, il lui disait : « Je voudrais être préfet de Police vingt-quatre heures pour mettre tout ce monde à la raison. » L’excitation pourtant le gagnait malgré lui.