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2157. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

Et si l’on me reproche de citer les « têtes », il n’y a qu’à se rappeler le grand nombre d’oratoriens ayant jeté leur froc par-dessus la guillotine qui, à la Convention et en mission, se donnaient des airs de proconsuls.

2158. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

Qu’est-ce autre chose que cet esprit français déjà antique, dont nous avons vu les traits dans Jean de Meung, dans les Fabliaux, dans Villon, et, au commencement de ce siècle, dans Marot ; esprit vivace comme le sol, qui recevra la forte éducation de l’antiquité sans perdre de son naturel et de son air gaulois, et qui se perfectionnera avec les mœurs, son objet et sa matière ?

2159. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

Il est vrai que le doute du xvie  siècle, particulièrement dans les écrits de Montaigne, n’affecte jamais l’air dogmatique.

2160. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

§ 4 Mais tout cela reste pour ainsi dire en l’air.

2161. (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200

Mabillon, Muratori, Baluze, du Cange n’étaient pas de grands philosophes, et pourtant ils ont plus fait pour la vraie philosophie que tant d’esprits creux et systématiques qui ont voulu bâtir en l’air l’édifice des choses, et dont pas une syllabe ne restera parmi les acquisitions définitives.

2162. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

Toute comparaison est impossible entre les théâtres ordinaires et celui de Bayreuth ; le caractère particulier de Bayreuth, l’emplacement du théâtre, l’air de sérénité qu’on y respire, l’imposant mystère de la salle, tout cela s’ajoute en cette communion qui nécessairement unit les assistants … Ainsi apparaît Tristan, transfiguré de ce que nous l’avions vu à Munich ou ailleurs.

2163. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »

Nous entendons le tonnerre : notre sensation n’est pas une copie du phénomène ; elle exprime simplement un effet produit en nous par une certaine vibration de l’air.

2164. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512

Dès qu’il trouve la moindre trace de superstition, il étale un air de triomphe ; il proscrit les abus avec un ton de confiance propre à persuader qu’il est le seul à ignorer, ou à feindre d’ignorer qu’on les a condamnés avant lui.

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