C’est encore l’instant où les attaques des écrivains, jusque-là dirigées contre l’Eglise, vont se tourner contre l’Etat, où la préoccupation des affaires publiques va primer toutes les autres, où les théories politiques, réalistes et modérément réformistes avec Montesquieu, vont devenir dualistes et révolutionnaires avec l’auteur du Discours sur l’origine de l’inégalité. […] Ce n’est point notre intention ni notre affaire d’énumérer ici toutes les périodes secondaires entre lesquelles doit se morceler l’histoire de la littérature française ; il nous suffit d’avoir indiqué les moyens d’en reconnaître les limites.
Il est vrai que les Allemands sont des Allemands, — un peuple de rêveurs, — tandis que nous sommes des hommes d’affaires. Par suite donc d’affaires, comme dit le vieux Turnpenny dans Walter Scott, nos réimpressions n’ont été jusqu’à ce jour que des réimpressions purement ou impurement mercantiles, s’adressant à l’esprit de parti et aux passions les moins littéraires du public.
Légiste d’abord, homme d’administration et d’affaires, conseiller d’État, député, il s’est détourné des plus graves et des plus studieuses fonctions de sa vie pour se jeter à corps perdu dans, la voie retentissante du pamphlet. […] On s’imagine avoir affaire à de la vie, et on se cogne à de la rhétorique !
Ce fut un embarquement plus humble et moins intéressant, Rembarquement par suite d’affaires du vieux Turpenny, dans Walter Scott. Il fut un moment, en effet, dans l’histoire de Madame Sand, où, par suite d’affaires, elle ne se trouva plus assez riche.
Nous n’avons plus affaire seulement à l’homme qui ressuscite comme l’historien, mais à l’homme qui crée comme le poète. […] Chez Ranc, au contraire, excepté un mufle assez drôle d’espion, qui voudrait avoir aussi sa petite conspiration pour faire croc-en-jambe à la police, — fantoche d’espion, qui est aux terribles et impérissables figures de Contenson et de Corentin (dans Une ténébreuse affaire) ce que le Brididi du vaudeville serait aux plus glaçantes figures de Shakespeare ; — excepté ce marmouset d’une originalité comique, dont l’idée était heureuse, mais qu’il fallait creuser davantage, il n’y a pas un personnage vraiment individuel dans ce Roman d’une conspiration.
La dispensatrice du juste parmi les hommes, c’est la justice divine, qui, appliquée aux affaires du monde par la Providence, conserve la société humaine. […] Ainsi la Science nouvelle procède précisément comme la géométrie, qui crée et contemple en même temps le monde idéal des grandeurs ; mais la Science nouvelle a d’autant plus de réalité que les lois qui régissent les affaires humaines en ont plus que les points, les lignes, les superficies et les figures.
De deux célebres antagonistes qui occupent la scene relativement aux affaires des finances. […] L’avocat n’a-t-il pas les affaires les plus compliquées à débrouiller ? […] Rien n’étonne ici, dit le commandeur, quand c’est l’astuce qui conduit une affaire. […] Je me jettai sur des lieux communs, mais j’avois affaire à un homme opiniâtrement orgueilleux. […] Je comprends ; mais, comment arrangez-vous l’affaire de nos élégantes ?
Ils ont des gouverneurs à qui on parle de leurs affaires ; ci eux rien, et ceux-là disposent de leurs affaires. […] Ce n’est pas tant varier qu’accommoder bien le rythme à la pensée, qui est utile en cette affaire. […] Il vieillissait dans le tumulte des affaires et la solitude domestique, les deux choses qui tuent le plus vite. […] Cela nous inclinerait à nous croire libres dans les affaires d’importance. […] Inutile d’ajouter qu’en pareille affaire le caractère est toujours pour beaucoup plus que les circonstances.