La religion et la monarchie, ces deux principes d’autorité absolue, l’un sur les âmes, l’autre sur les esprits, s’étaient embrassées dans une indissoluble étreinte. […] Cette profonde habileté de conduite leur avait valu, à la fin, la confiance absolue d’un roi qui avait besoin de foi pour son esprit et de tolérance pour ses faiblesses.
Les auteurs théoriciens sont seuls à en suspecter la valeur absolue. […] Mais un tel argument n’a rien d’absolu, on le conçoit, quand on voit, à l’état sauvage, tant d’autres oiseaux huppés et même pattus, et d’autres qui revêtent les caractères les plus étranges et les plus inexplicables, sauf peut-être par les caprices de la sélection sexuelle, caractères qui parfois semblent, en une certaine mesure, mal adaptés, sinon complétement incompatibles, avec les habitudes de ces espèces.
Et puis je demanderai : à qui ces langues anciennes sontelles d’une utilité absolue ? […] Il importe donc que les préceptes de l’art oratoire et de la poésie aient été précédés : 1° D’un traité du vrai, du vraisemblable et de la fiction, du vrai absolu et du vrai de convenance ; 2° D’un traité de l’imitation de la nature ; 3° D’une exposition de ce que c’est que la belle nature et de son choix, d’après la convenance ; Surtout appuyer ces principes de beaucoup d’exemples.
. — Autre qualité énorme et qui fait les hommes, les vrais hommes, cette peinture a la foi — elle a la foi de sa beauté, — c’est de la peinture absolue, convaincue, qui crie : je veux, je veux être belle, et belle comme je l’entends, et je sais que je ne manquerai pas de gens à qui plaire. […] Haussoullier, et qu’il voie tout ce que l’on gagne ici-bas, en art, en littérature, en politique, à être radical et absolu, et à ne jamais faire de concessions.
Dans cette nouvelle et dernière forme, Renart est pris pour synonyme de mal, de vice et de péché dans le sens le plus absolu du mot ; c’est Satan en personne usurpant le règne de la terre.
Il me semble, à lire ces éloges qu’ont donnés au grand mécanicien Watt les meilleurs critiques littéraires de son pays, qu’il y avait là occasion tout naturellement de montrer par cet exemple qu’aucune incompatibilité absolue n’existe entre les dons du génie industriel et les qualités de culture classique excellente.
Telle était la manière à la fois modérée et victorieuse par laquelle Vicq d’Azyr répondait aux requêtes et représentations de la faculté de Paris, qui demandait purement et simplement au roi le monopole absolu de l’enseignement et de l’examen médical, et qui disait : « Ordonnez qu’il n’y ait plus, comme il n’y a jamais eu, qu’un corps de médecine enseignant dans votre capitale ; et ce corps, jouissant de son institution, redoublera de zèle et méritera de plus en plus la protection et les bontés de son roi. » L’Ancien Régime se réformait de lui-même et se rajeunissait par parties ; bon gré mal gré, de bonne composition ou par la force, l’ère des corporations allait finir.
Il voulait qu’on fît deux citadelles à Paris, une au haut et une au bas de la rivière, et dit qu’un roi, pourvu qu’il en use bien, ne saurait être trop absolu, comme si ce pourvu était une chose infaillible.