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20. (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159

Racine, selon lui, faisait partie de la dynastie de Louis XIV ; en popularisant Racine il repopularisait son ancêtre. […] Racine ici fait parler Machiavel dans la langue de Tacite. […] Racine ne protesta pas ; à quoi bon ? […] Ils sont des poètes profanes, mais Racine ici est un poète sacré. […] Il est la grandeur, mais Racine est la beauté.

21. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Racine. […] ô Racine !  […] M. Racine a fait sa tragédie !  […] Racine en eut plusieurs. […] De Racine à Voltaire.

22. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II

Où sont ces sophistes qui disaient que Racine n’était pas théâtral ? […] Il y en avait bien moins encore du temps de Racine. […] Racine a traité un sujet de l’histoire juive. […] Qu’on juge du supplice de Racine par son extrême sensibilité ! […] monsieur, quel homme que Racine !

23. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197

. — Concours de Molière, La Fontaine, Boileau et Racine, pour exalter les brillantes qualités du roi. — Ils favorisent le règne naissant de la galanterie. […] Cet exemple reçut encore un accroissement de force par le concert des éloges que donnèrent au roi quatre poètes à jamais célèbres : Molière et La Fontaine, Racine et Boileau. […] Bientôt il conduit Racine, son ami, chez la duchesse, et Racine, qui d’un autre côté s’était lié avec Boileau, l’y amena aussi. […] En 1661, Molière était âgé de 41 ans, La Fontaine de 40, Boileau de 25, Racine de 22. […] Colbert, d’après le rapport de Chapelain, avait fait donner cent louis à Racine, pour récompense de son ode.

24. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre X. Suite du Prêtre. — La Sibylle. — Joad. — Parallèle de Virgile et de Racine. »

. — Parallèle de Virgile et de Racine. […] Puisque Virgile et Racine reviennent si souvent dans notre critique, tâchons de nous faire une idée juste de leur talent et de leur génie. […] Voilà peut-être en quoi Virgile et Racine se ressemblent ; voici peut-être en quoi ils diffèrent. […] Dans les caractères de femmes, Racine reprend la supériorité : Agrippine est plus ambitieuse qu’Amate, Phèdre plus passionnée que Didon. […] Racine est peut-être au-dessus du poète latin, parce qu’il a fait Athalie ; mais le dernier a quelque chose qui remue plus doucement le cœur.

25. (1874) Premiers lundis. Tome II « Loève-Veimars. Le Népenthès, contes, nouvelles et critiques »

Dans le même moment un autre critique très spirituel, parlant de Racine, avançait que le vrai, le spécial et principal talent de ce poëte était pour le comique, témoin les Plaideurs, et que Racine, en abordant la tragédie, avait fait fausse route. […] Mais cette dernière erreur, si erreur il y a, ne me paraît pas comparable en témérité et en déviation à l’idée de faire de Racine un Molière ou un Aristophane manqué. […] J’ai relu les Mémoires de la vie de Racine par son fils ; on me dira que Racine fils n’avait pas connu son père, qu’il n’en parlait que par ouï-dire, par tradition, d’après M. de Valincour ou tel autre : c’est trop vrai, et je regrette qu’il n’y ait pas de Mémoires plus directs sur cette vie illustre ; mais nous en savons encore moins là-dessus, ce me semble, que Racine fils ou que ceux d’alors dont aucun n’a tenu un tel langage, Oh ! […] Je m’en tiens, moi, en fait de médisance sur Racine, à ce qu’a dit l’ingénieux et circonspect M. Daunou dans son commentaire sur Boileau ; le tendre et dévot Racine avait quelquefois ses susceptibilités et ses aigreurs plus que le brusque et franc Despréaux.

26. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35

Dangeau lit si bien que Corneille se mit à cette pièce de Bérénice, sans soupçonner la concurrence de Racine, et qu’il tomba dans le piège : aussi était-ce bien le bonhomme Corneille. […] Racine directeur fit un fort beau discours pour cette séance solennelle où furent reçus Thomas Corneille et M.  […] Racine la récita dans le cabinet du roi. […] Racine et Despréaux en ont fait tous les discours et y ont joint un éloge historique de Sa Majesté. […] Dangeau n’en omet aucune, et il nous dit aussi quel jour Racine eut la faveur si recherchée d’un Marly : « Le roi a fait venir ici M. 

27. (1910) Propos de théâtre. Cinquième série

Dès lors, si le sujet est de Racine, oh ! […] Racine s’est dit : « A la bonne heure ! […] Le principal mérite de Racine est d’être beau. […] Sainte-Beuve n’est pas entré dans Racine. […] Ce que Sainte-Beuve a écrit de plus complet sur Racine, c’est l’article de Taine sur Racine.

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