Claude-Ignace Brugière (ou Breugière) de Barante, bisaïeul de notre contemporain, était venu jeune à Paris, y avait connu Valincourt, l’ami de Boileau, et aussi Le Sage et Fuzelier, cette arrière-garde légère du grand siècle, ce qui ne l’empêcha pas de retourner vivre chez lui en excellent avocat. […] Le fils de Claude-Ignace allait également à Paris dans sa jeunesse, y était recommandé à son compatriote Danchet, et faisait même quelque préface à je ne sais quelle tragédie de cet illustre d’un jour. […] Même lorsqu’il fut retourné et fixé à Riom comme lieutenant-criminel du bailliage, il continua d’entretenir avec Paris des rapports fréquents, que son mariage multiplia encore8. […] Le Paris politique, alors en pleine bigarrure, offrait un curieux spectacle ; il en ressentit d’abord l’intérêt. […] Il en est sur les premières années de Mme de Lescure avant son mariage, sur Versailles au 5 octobre, et sur Paris au 10 août.
Aussi la poésie de Boileau est-elle précisément dans la partie de son œuvre qu’on a coutume de négliger comme « vulgaire et insignifiante » ; dans le Repas ridicule, dans les Embarras de Paris, dans le Lutrin, dans quelques morceaux de la Satire X. […] Figurez-vous donc en Boileau un bourgeois do Paris, bon vivant, habitué des cabarets à la mode, élevé dans un monde de greffiers et de procureurs. […] Même précision serrée et crue dans les Embarras de Paris. […] Sainte-Beuve s’applaudit quelque part de l’heureuse influence exercée par Louis XIV sur les écrivains de son temps : sans Louis XIV, Boileau, pour ne parler que de lui, eût fait plus de Repas ridicules et d’Embarras de Paris. […] Pour rendre la physionomie de Paris, le mouvement de ses rues et de sa foule, ce Parisien, qui ne perdit presque jamais de vue les tours de Notre-Dame, prit le ton dolent d’un provincial réveillé trop tôt, qui regrette le silence morne de sa petite ville : cela, c’était l’idée, et une idée morale, qui faisait de l’impression une démonstration.
Sa fantaisie effrénée anime toutes les formes inertes ; Paris, une mine, un grand magasin, une locomotive, deviennent des êtres effrayants qui veulent, qui menacent, qui dévorent, qui souffrent ; tout cela danse devant nos yeux comme dans un cauchemar. […] Ayant vécu à Lyon et à Paris, dans les quartiers populeux, parmi la petite bourgeoisie, ayant peiné, et longtemps coudoyé les gens qui peinent, commerçants, employés, ouvrières, il a représenté les vieilles maisons, les rues bruyantes de Lyon et de Paris, la vie laborieuse et tumultueuse des fabriques, les durs combats pour arriver aux échéances ou atteindre le jour de paye, l’effort journalier, épuisant, contre la misère : le Petit Chose, Jack, Fromont jeune et Risler aîné, des coins du Nabab et de l’Évangéliste sont d’exquises et fortes peintures de la vie bourgeoise et presque populaire. […] Pour le principe de ce procédé descriptif, voir la « personne » de la cathédrale dans Notre-Dame de Paris. […] Les gens et les maigres, du Ventre de Paris. […] Daudet, Trente Ans de Paris (1880), Souvenirs d’un homme de lettres (1888), Coll.
Hatzfeld et Darmesteter, le xvie siècle en France, Paris, 5e éd., 1889 ; A. Benoist, la Syntaxe fraçnaise entre Palsgrave et Vaugelas, Paris, 1877, in-8 ; Livet, la Grammaire et les Grammairiens au xvie siècle, Paris, 1859 ; De Blignières, Essai sur Amyot, Paris, 1851 ; Thurot, Histoire de la prononciation, 2 vol. in-8, 1881-84 ; Henri Estienne, les Dialogues et Traités sur la langue française ; E.
Préface des « Feuilles d’automne » (1831) Paris, 24 novembre 1831. […] Poésie, tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1909, p. 5-12. […] Au dehors, çà et là, sur la face de l’Europe, des peuples tout entiers qu’on assassine, qu’on déporte en masse ou qu’on met aux fers, l’Irlande dont on fait un cimetière, l’Italie dont on fait un bagne, la Sibérie qu’on peuple avec la Pologne ; partout d’ailleurs, dans les états même les plus paisibles, quelque chose de vermoulu qui se disloque, et, pour les oreilles attentives, le bruit sourd que font les révolutions, encore enfouies dans la sape, en poussant sous tous les royaumes de l’Europe leurs galeries souterraines, ramifications de la grande révolution centrale dont le cratère est Paris. […] qui bégayent des formules, mauvaises d’un côté, bonnes de l’autre ; les vieilles religions qui font peau neuve ; Rome, la cité de la foi, qui va se redresser peut-être à la hauteur de Paris, la cité de l’intelligence ; les théories, les imaginations et les systèmes aux prises de toutes parts avec le vrai ; la question de l’avenir déjà explorée et sondée comme celle du passé.
Théâtre, tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1908, p. 5-9. […] Après l’admirable révolution de 1830, le théâtre ayant conquis sa liberté dans la liberté générale, les pièces que la censure de la restauration avait inhumées toutes vives brisèrent du crâne, comme dit Job, la pierre de leur tombeau, et s’éparpillèrent en foule et à grand bruit sur les théâtres de Paris, où le public vint les applaudir, encore toutes haletantes de joie et de colère. […] Théâtre, tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1908, p. 10-11. […] Émile Perrin ; et il accomplit un devoir en offrant sa triple reconnaissance à Madame Favart, qui fut avec tant de puissance et de grâce doña Sol avant d’être Marion, et qui, il y a deux ans, vaillante et charmante dans les ténèbres sublimes de Paris assiégé, faisait redire à toutes les bouches ce mot qui est son nom, Stella.
Il quittait Paris pour la première fois. […] D’ailleurs, qu’aurait-il fait à Paris passé le Directoire ? […] Mais Paris cessa vite d’être une autre Corinthe pour devenir une nouvelle Rome. […] Tome 1 (1828-1848), Paris, Gallimard, 1959, p. 18). […] Tome 1 (1828-1848), Paris, Gallimard, 1959, p. 18-26 ou Œuvres complètes XVI, Paris, Flammarion, 1980, pp. 571-572).
Départ pour Paris avec Auguste de Staël. […] Je retourne à Paris, 28 mars. […] Retour à Paris.