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196. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »

La poésie de Boileau : impressions d’un bourgeois de Paris. […] C’est un bourgeois de Paris, de vieille bourgeoisie parisienne, né et élevé entre la Sainte-Chapelle et le Palais, mort au Cloitre-Notre-Dame, et qui dans ses soixante-dix ans de vie n’a guère quitté Paris que pour Auteuil ; quelques séjours à Bâville, chez Lamoignon, ou à Hautisle, chez Dongois, deux voyages à la suite du roi, une saison à Bourbon, épuisent la liste des déplacements de ce Parisien renforcé. […] Sa poésie sera donc une peinture réaliste des choses extérieures qui sont situées dans le cercle de son expérience : les sensations qu’il rendra seront celles d’un bourgeois de Paris, à qui Paris est familier dès l’enfance, avec ses rues, son Palais, ses Eglises, ses bruits, son peuple, ses modes, toutes les particularités de sa physionomie et de sa vie. […] De Grouchy dans le Bull. de la Soc. de l’hist. de Paris, 1889, p. 103-115, 130-146. […] Conjectures académiques, ouvrage posthume, Paris, 1715.

197. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1881 » pp. 132-169

Mercredi 8 juin La circulation dans Paris, a maintenant quelque chose de la bousculade et de l’effarement d’une fourmilière, sur laquelle on a mis le pied. […] Paris me fait l’effet aujourd’hui de ces Babylones de l’antiquité, dans les dernières années de leur existence. […] Vendredi 12 août Paris. […] * * * — Quelqu’un qui avait été ces jours-ci, aux Folies-Bergère, s’étonnait de la beauté des dents de toutes les putes qui étaient là, et attribuait, avec raison, cette beauté générale de la dentition féminine de maintenant, à la grande place prise par les dentistes américains dans le Paris contemporain. Jeudi 13 octobre Visite de l’administrateur du journal Le Voltaire, m’annonçant qu’il va couvrir Paris d’affiches, et le jour de l’apparition du premier feuilleton de La Faustin, faire délivrer dans les rues de Paris, une chromolithographie de la Faustin, tirée à cent mille exemplaires.

198. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314

La Grammaire du premier parut à Paris en 1706. […] in-8°. , à Paris, chez Vincent 1768. […] in-12., imprimé à Paris en 1738. […] C’est un petit volume in-12. imprimé à Paris en 1739., quoique le titre porte à Avignon. […] Lacombe d’Avignon, a donné à Paris en 1766.

199. (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France

Pourquoi enfin Paris, ville si peu centrale, est-elle la capitale de la France ? […] L’antipathie qu’elle témoigne contre Paris n’est pas seulement la juste indignation contre les attentats d’une minorité factieuse ; ce n’est pas seulement le Paris révolutionnaire, c’est le Paris gouvernant que la France n’aime pas. Paris est pour la France synonyme d’exigences gênantes. […] Non seulement il faut que Paris renonce à ses attentats sur la représentation de la France ; Paris, étant constitué pas la résidence des autorités centrales à l’état de ville à part, ne peut avoir les droits d’une ville ordinaire. Paris ne saurait avoir ni maire, ni conseil élu dans les conditions ordinaires, ni garde civique.

200. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 479-480

HALDE, [Jean-Baptiste du] Jésuite, né à Paris en 1674, mort dans la même ville en 1743. […] HALLÉ, [Pierre] Professeur en Droit Canonique dans l’Université de Paris, né à Bayeux en 1611, mort à Paris en 1689, mérite d’être plus connu des Jurisconsultes que des Littérateurs.

201. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 359

MONTMAUR, [Pierre de] Professeur Royal en Langue Grecque au Collége de Cambrai, à Paris, né dans le Limousin, d’autres* disent dans la Marche, mort à Paris en 1648. […] Savant en ce métier, si cher aux Beaux-Esprits, Dont Montmaur autrefois fit leçon dans Paris.

202. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Nous avons vu Molière arriver à Paris et s’y fixer. […] Ce n’était pas assez d’être établi à Paris, il y était applaudi. […] Ce portrait date de l’arrivée de Molière à Paris. […] Publié d’après l’édition de Paris, 1670. […] Essais sur Paris, tome III.

203. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette (suite et fin.) »

Écoutez plutôt : je donnerai toute la dernière partie ; on est sur la route de Versailles ; on a passé Sèvres, on approche de Paris : « … Au Point-du-Jour, les cris les plus continus de Vive le Roi ! […] À la porte de Paris, M. Bailly avait présenté au roi les clefs de la ville, en lui faisant un petit discours très respectueux, fort bon, auquel le roi répondit qu’il se verrait toujours avec plaisir et confiance dans sa bonne ville de Paris. […] Il n’y a à Paris que le roi, la reine, Monsieur, Madame, les enfants et moi. […] Tout cela, mon cœur, ne me déplaît point ; vous savez que je suis aisée à m’accommoder de tout… « Dis à ton mari, de ma part, de se tranquilliser ; que l’on ne pouvait pas prendre un meilleur parti que de venir habiter Paris ; que nous y serons mieux que partout ailleurs.

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