C’est que l’esquisse est l’ouvrage de la chaleur et du génie, et le tableau l’ouvrage du travail, de la patience, des longues études et d’une expérience consommée de l’art.
XI Il était d’une ancienne famille, alliée à de grandes maisons, ami de Sidney et de Raleigh, les deux chevaliers les plus accomplis du siècle, chevalier lui-même, du moins de cœur, ayant trouvé dans sa parenté, dans ses amitiés, dans ses études et dans sa vie toutes les circonstances qui pouvaient l’élever jusqu’à la poésie idéale. […] Consulter Milsand, étude sur sir Thomas Browne, Revue des Deux-Mondes, 1858. […] Ce point a été mis en évidence par l’admirable Étude de lord Macaulay. — Critical and historical Essays, tome III.
Racine avait prévu ces objections, et les avait amplement réfutées ; ses réponses, écrites de sa main, sont consignées à la bibliothèque Royale : elles sont un monument du soin qu’il mettait à la composition d’une tragédie, des études et des méditations profondes qu’il faisait pour se pénétrer de son sujet et le bien approfondir. […] Ésope à la cour I 12 juillet 1807 Boursault, auteur de cette pièce, était un homme d’esprit, sans être homme de lettres ; n’ayant point fait d’études, il suivit son naturel, qui le guida quelquefois heureusement, surtout dans le genre le plus facile et qui demande le moins d’art : telle est la comédie épisodique, la seule où il ait réussi. […] Il n’a qu’un rang médiocre parmi les comiques : ce n’est qu’un faiseur de pièces à tiroirs, parce qu’il était sans goût, sans études, et qu’il vint à Paris, n’ayant pour toute littérature que le patois bourguignon.
Paul Il ne s’est pas spécialement acharné sur Taine, dont il juge pourtant l’étude sur Balzac inférieure à je ne sais quelle notice du genre Larousse.
Le comte de Clermont tient les rôles « à manteaux sérieux » ; le duc d’Orléans représente avec rondeur et naturel les paysans et les financiers ; M. de Miromesnil, garde des sceaux, est le Scapin le plus fin et le plus délié ; M. de Vaudreuil semble un rival de Molé ; le comte de Pons joue le Misanthrope avec une perfection rare292. « Plus de dix de nos femmes du grand monde, écrit le prince de Ligne, jouent et chantent mieux que tout ce que j’ai vu de mieux sur tous nos théâtres. » — Par leur talent, jugez de leurs études, de leur assiduité et de leur zèle ; il est évident que, pour beaucoup d’entre eux, cette occupation était la principale.
Homme charmant, réunissant toutes les qualités, estimé de tous, aimant l’étude et fort instruit.
Il avait le loisir du poète dans les longues soirées de l’étable, après les bœufs rattachés à la crèche ou sous l’ombre des maigres buissons de chênes verts, en gardant de l’œil les taureaux et les chèvres ; il était de plus encouragé à chanter je ne sais quoi, dans cette langue adorée de Provence, par quelques amis plus lettrés que lui, qui l’avaient connu et pressenti à Aix ou à Avignon pendant ses études, et qui venaient quelquefois le visiter chez sa mère pendant la vendange des raisins ou des olives.
Par Molière vous chercherez le comique à sa source la plus féconde, les caractères ; par l’étude des caractères, vous connaîtrez et développerez votre fond ; par votre fond seulement vous aurez un style, et vous vous élèverez aux créations qui ne périssent pas.