/ 3846
1870. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 544-546

IVETEAUX, [Nicolas Vauquelin des] Abbé, fils du Poëte la Fresnaye, né dans un Château près de Falaise, mort en 1649 ; est plus connu par son goût pour les plaisirs, que par ses Ouvrages, quoiqu’il écrivît dit-on, purement en Latin, en Italien & en François, soit en Prose, soit en Vers. […] L’Abbe des Iveteaux fut plus singulier dans ses mœurs, qu’il ne l’est dans ses Ecrits.

1871. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 412-415

C’est donc un nouveau degré de gloire pour les Héros du Parnasse Latin & François, d’avoir exercé les talens d’un homme dont les Ecrits seuls immortaliseroient le nom, si ses lumieres supérieures, ses vertus sociales ne le destinoient déjà à l’immortalité. […] Il est vrai qu’il a composé des Epigrammes où la malignité & la licence lui font oublier les égards ; mais ces sortes de Productions ne peuvent-elles pas être regardées comme des éclipses de la raison & de l’honnêteté, réparées par tant d’Ecrits postérieurs aux égaremens de sa plume ?

1872. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 207-209

Après avoir prouvé, par des raisons convaincantes, que l'Ouvrage étoit de lui, il se récrie avec force contre les qualifications que Voltaire a coutume de donner à tous les Ecrits qui ne lui plaisent pas. […] La Piece peut être mal imaginée, mal exécutée, mal écrite ; mais cela ne s'appellera jamais une infame Brochure par quelqu'un qui sait le François, à moins que quelque passion ne lui fasse outrer la signification des termes ».

1873. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 266-268

Tes Ecrits, il est vrai, sans art & languissans, Semblent être formés en dépit du bon sens : Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un Marchand pour les vendre, & des sots pour les lire. Il méritoit ces traits de satire par l'abus qu'il fit de sa facilité pour écrire, soit en Vers, soit en Prose.

1874. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 441-443

Les relations qu’il a eues avec feu M. de Voltaire, lui ont donné une espece de célébrité dans la République des Lettres, qu’il n’a point acquise par ses Ecrits. […] L’Abbé de Villiers étoit bien différent, en cela, de nos Auteurs modernes, qui esperent toujours effacer ceux qui les ont précédés, & croient écrire pour la postérité, sans s’appercevoir que leur Siecle commence déjà à rougir des suffrages qu’une premiere surprise lui avoit arrachés.

1875. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Errata Du Tome second. » pp. -

& quoiqu’en Hollande ; lisez & quoiqu’il écrivît dans un Pays libre. […] Pag. 365. lig. 21. après ces mots, bagatelles morales ; ajoutez, & les autres écrits de M. l’Abbé Coyer.

1876. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Avis du traducteur » pp. -

Le jour n’est pas loin sans doute où, le nom de Vico ayant pris enfin la place qui lui est due, un intérêt historique s’étendra sur tout ce qu’il a écrit, et où ses erreurs ne pourront faire tort à sa gloire ; mais ce temps n’est pas encore venu. […] Le mémoire qu’il a lui-même écrit sur sa vie ne va que jusqu’à la publication de son grand ouvrage.

1877. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »

Il écrivit beaucoup de vers français et ébaucha une multitude de poëmes, tragédies, comédies, sans compter les chansons, madrigaux, charades, etc. […] Si Euler ou Haller ont aimé, s’ils avaient écrit dans un registre leurs journées d’alors, n’auraient-ils pas souvent dit ainsi ? […] Il s’en exprime avec charme : « Ma chimie, écrit-il, a commencé aujourd’hui : de superbes expériences ont inspiré une espèce d’enthousiasme. […] Il écrit régulièrement par chaque voyage du messager, la poste étant trop coûteuse. […] il faut avoir ton âme pour écrire des choses qui vont si bien au cœur, sans le vouloir, à ce qu’il semble.

/ 3846