Henri Barbusse, jusqu’ici, n’a publié que cet unique volume de vers : Pleureuses, dont M.
Il exposait depuis plus de trente ans, lorsqu’il publia son premier recueil de vers.
[Les Poètes français, recueil publié par Eug.
[Les Poètes français, recueil publié par Eug.
[Les Poètes français, recueil publié par Eug.
Le volume des Convictions est remarquable par un accent de sincérité et de fière indépendance, qui relève bien l’homme, un abrupt civilisé qui prétend n’appartenir à aucune classe, à aucune coterie, et qui n’a publié ses vers qu’à rares intervalles, au gré de sa libre fantaisie, dans sa vie errante et active à la fois.
Charles Fuster qualifie : roman lyrique, l’ouvrage qu’il vient de publier sous le titre de Louise.
Enfin, en 1898, il réunit divers poèmes épars dans des revues et les publia sous ce titre : La Chanson des hommes.
Toutes les autres pièces de vers se trouvaient dans l’édicion précédente, depuis longtemps épuisée, dont la préface se terminait par les lignes suivantes : “Je publie ce volume de vers qui ne sera suivi d’aucun autre, comme on éleverait un cénotafe à sa jeunesse.
Armand Renaud, qui venait de publier, chez Dentu, chez Sartorius et chez Hachette, des Poèmes de l’amour, des Caprices de boudoir et des Pensées tristes.
Rien ne peut tenir lieu de quelques écrits excellents, publiés de nos jours, sur des points particuliers de l’histoire de notre littérature, les uns plus curieux de détails de biographie intime, les autres plus occupés des applications morales.
M. de la Beaumelle a publié un Livre intitulé Mes Pensées.
M. l’Abbé Bergier vient de publier un Ouvrage dans le même genre, mais plus étendu & beaucoup plus intéressant encore que la Certitude des Preuves du Christianisme : c’est un Traité historique & dogmatique de la vraie Religion, où l’on trouve tout ce qui est capable de raffermir la Foi des Fideles, & tout ce qui peut contribuer à faire triompher le Christianisme des attaques multipliées du mensonge & de l’incrédulité.
Les Ouvrages qu’il a publiés ont été fort loués par les Journalistes, & sont encore très-vantés dans l’Université de Paris.
Sans doute, ils sont implicitement contenus dans le livre que nous avons récemment publié sur La Division du travail social.
D’après un fragment qu’en publie M. […] Émile Faguet d’avoir publié ces nouvelles études. […] Émile Faguet est ce qu’on a publié de plus pénétrant, de plus digne du sujet, depuis celui de Taine. […] Le Livre d’amour a été publié, en 1904, par M. […] Il est singulier qu’on ait attendu si longtemps pour publier un ouvrage posthume de cette importance.
Ferdinand Brunetière Comme ses amis, je pourrais croire à ce respect, à cet amour, à cette religion de l’idéal, si cet idéaliste, se renfermant en lui-même ou seulement dans son Journal, n’avait rien écrit, rien publié, ni jamais essayé de conquérir, à défaut d’un peu de gloire, cette notoriété qui fuyait devant lui… En réalité, il mettait dans ses Grains de mil des fragments de ce Journal, tissé, comme on nous dit, de sa propre substance.
[Les Poètes français, recueil publié par Eugène Crépet (1861-1863).]
Reuss, publié sous le nom de Jean Lahor (1885). — L’Illusion, poésies complètes sous le nom de Jean Lahor (1888). — Les Grands Poèmes religieux et philosophiques (1888). — Les Quatrains d’Al-Ghazali (1896). — La Gloire du Néant (1896). — Poésies (1897). — William Morris, étude (1897).
Michaud Frédéric Soulié avait consacré ses loisirs à la composition de quelques essais poétiques qu’il publia à Paris sous le titre d’Amours françaises.
Un autre Ouvrage de Charron, qui ne laisse aucun doute sur la sincérité de sa foi, c’est son Livre des trois Vérités, publié en 1594.
Malgré cette précaution, la Muse cessa d’être inspirée dès qu’elle eut perdu son Apollon, c’est-à-dire qu’après la mort de Colletet, Claudine né publia que les Vers suivans, pour se dispenser d’en produire d’autres.
Daquin a fait aussi des Contes en Vers, qu’il a publiés sous le nom d’un Petit Cousin de Rabelais.
Depuis la derniere, il a publié différentes Pieces de Poésie, qui prouvent que ses talens ont fait des progrès sensibles vers la perfection.
Ce n’est pas qu’il en ignore les préceptes : les Réflexions qu’il a publiées à la tête de ses Discours choisis, prouvent qu’il les connoît & qu’il en sent la nécessité ; mais les Discours qui les suivent & les Sermons que nous lui avons entendu prêcher, ne prouvent pas qu’il possede les qualités & qu’il ait rempli les devoirs d’un Orateur Chrétien véritablement éloquent.
Il étoit en Hollande lorsqu’il publia son Homme-Machine, Production qui l’auroit conduit sur l’échafaud, sans une prompte fuite, qui le déroba aux perquisitions des Magistrats.
La vie du grand Condé, & celle du Maréchal de Choiseul, publiées pour faire suite aux Vies des Hommes illustres de France, sont écrites de maniere à faire regretter qu’il n’ait pas continué de suivre cette carriere, dans laquelle il est véritablement supérieur.
ajoutez à la fin de l’alinea; que les principaux défauts du Dictionnaire de Trevoux ont disparu dans la nouvelle édition qu’on publie actuellement en 8. vol.
La Chimie de Lavoisier, publiée depuis quelques années, mais de doctrine si récente, saisissait vivement tous les jeunes esprits savants ; et pendant que Davy, comme son frère nous le raconte, la lisait en Angleterre avec grande émulation et ardent désir d’y ajouter, M. […] Maine de Biran lui-même, le métaphysicien profond près de qui il se place, n’a laissé qu’un témoignage imparfait de sa pensée dans son ancien traité de l’Habitude et dans le récent volume publié par M. […] En attendant que la seconde partie de sa classification, qui embrasse les sciences noologiques, soit publiée, et dans l’espérance surtout qu’un fils, seul capable de débrouiller ces précieux papiers, s’y appliquera un jour, nous ne dirons ici que très-peu, occupé surtout à ne pas être infidèle. […] En 1816, il publiait dans les Annales de Chimie et de Physique sa classification naturelle des corps simples, y donnant le premier essai de l’application à la chimie des méthodes qui ont tant profité aux sciences naturelles. […] Naville, de Genève, dépositaire des manuscrits de Maine de Biran, en a publié, depuis, des portions considérables.
Cependant, Richard Wagner achevait Parsîfal : le texte littéraire avait été publié, en décembre 1877, et la partition était terminée, au printemps de 1879 : les deux représentations de Parsîfal auxquelles les membres du Patronat avaient le droit d’assister, gratuitement, furent annoncées, pour l’été de 1882. […] Victor Wilder, viennent d’être publiés, séparément, pour chant et piano, en deux tons. […] Cet article est l’Epilogue d’un ouvrage sur Richard Wagner, que doit, prochainement, publier M. […] La vue intérieure du Théâtre de Bayreuth, qui est ici publiée, a été faite d’après la gravure publiée par M.
Emerich Kastner en a publié la bibliographie ; comme la plupart d’entre elles ont été imprimées en des journaux ou en des revues, il est facile, maintenant, avec l’aide de cette bibliographie, de les retrouver : c’était, d’ailleurs, un indispensable travail qu’il ne fallait point reculer, sous peine de perdre avec le temps quelques-uns des renseignements que nous avons encore aujourd’hui. […] Kastner ; le savant musicologue Wagnérien publiera incessamment une série de travaux bibliographiques sur l’œuvre de Richard Wagner. […] L’analyse de la Revue de Bayreuth (Bayreuther-Blætter) sera publiée dans le numéro suivant. […] Religion et Art (1880) est un essai publié en 1880 dans la troisième livraison des Bayreuther Blätter, puis repris dans le volume 10 des Gesammelte Schriften und Dichtungen. Il est accompagné d’un appendice : À quoi sert cette connaissance et de deux compléments Connais-toi toi-même et Héroïsme et Christianisme tous les trois publiés en 1881.
En 1735, le Père du Halde publiait un ouvrage de premier ordre : la Description de l’Empire de Chine et de Tartarie. […] André Maurois a publié chez Bernard Grasset Ariel ou La Vie de Shelley. […] Mais nous pourrions citer des romanciers qui en ont publié vingt et dont un seul a quelque chance de leur survivre quelque temps. […] Fromentin ne publia plus rien pendant quatorze ans. […] mercredi prochain. » Les dix conférences de Poincaré furent publiées et servirent de base à de nombreux travaux.
Valère Gille vient de publier pour la grande joie des lettrés.
Alphonse Lemerre Après avoir publié ses poésies dans plusieurs journaux, M.
On en connut déjà un de ce nom, Jean Tisseur, dont les vers furent publiés en ce même Lyon, l’an 1885.
[Lettre publiée par La République des lettres du 11 février 1877.]
. — Vers inédits, publiés par Paul Alexis (1882). — Le Capitaine Burle (1882). — Au Bonheur des Dames (1883). — Pot-Bouille (1883). — Naïs Micoulin (1883). — La Joie de vivre (1884). — Germinal (1885). — L’Œuvre (1886). — La Terre (1887). — Renée, pièce en cinq actes (1887). — Le Rêve (1888). — La Bête humaine (1890). — L’Argent (1891). — La Débâcle (1898). — Le Docteur Pascal (1893)
Il a publié depuis une espece de Poétique de la Comédie, dont les principes sont justes, les observations fines ; mais où les citations sont trop multipliées, trop abondantes, & le style trop négligé.
Mais ses Sermons, qu’on vient de publier en deux volumes in-12, sont bien loin de justifier & la brillante réputation qu’ils lui ont faite dans le débit, & les éloges que leur ont prodigués les Journalistes depuis qu’ils sont imprimés.
Victor Hugo vient de publier.
Cette science est l’œil de l’Histoire ; mais cet œil est assez trouble dans les fatras chronologiques qu’on a publiés avant le milieu du dernier siécle.
En vérité, je vous le dis, les temps sont proches où les acteurs se borneront à débiter des scénarios sur le théâtre, et les journaux à publier des canevas de romans : ce qui dispensera M.
Fonctionnaire de l’administration des douanes, il s’occupait de littérature et avait publié d’intéressantes études de musicographie. […] Elémir Bourges, en effet, avait publié sous ce titre un nouveau roman. […] A cette époque, il avait déjà publié une grande partie de son œuvre historique et rassemblé les innombrables pièces de ses collections napoléoniennes. […] D’ailleurs le charmant et séduisant génie du Maître de Salzbourg ne cessa jamais de l’occuper et il publia sur lui, en collaboration avec M. de Sainte-Foy, un important ouvrage. […] Une fois son roman Valbert publié, il allait trouver sa véritable voie.
Léon Feugère, qui s’est fait si honorablement connaître par ses publications sur le xvie siècle, a donné en 1845 une Étude sur la vie et les ouvrages de La Boétie ; l’année suivante il publiait les Œuvres complètes de La Boétie (traités, traductions, poésies latines et françaises), recueillies et réunies pour la première fois36, et il mettait ainsi à la portée de tous ce qui n’était jusque-là que la curiosité et le partage de quelques-uns. […] Montaigne était sur le point de le publier innocemment dans ses Essais, pour donner une idée du talent précoce de son ami, lorsqu’il s’aperçut qu’il avait été devancé par les violents et les irrités du temps, qui, dans un recueil imprimé au lendemain de la Saint-Barthélemy, avaient mis le traité de La Boétie avec d’autres discours du même genre, à cette fin de remuer et renverser l’État. […] Baudrillart a publié sur Bodin, et je ne puis mieux faire que d’y renvoyer… J’ai hâte d’en venir chez La Boétie au jeune homme mûr, guéri de sa première fièvre, au bon citoyen, ami et gardien des lois de son pays, et au frère d’alliance de Montaigne.
Voici un homme des plus singuliers dans la littérature et la philosophie du xviiie siècle ; il a publié ses ouvrages sans nom d’auteur ou sous le seul titre de Philosophe inconnu, d’Amateur des choses sacrées ; ses livres ont été peu lus, mais sa personne et sa parole ont été fort goûtées de quelques-uns ; il a eu son influence vers la fin : pour nous aujourd’hui il a surtout une signification de contraste, d’opposition, de protestation dans le courant d’idées alors régnantes. […] Dans l’intervalle, il fit imprimer plusieurs ouvrages dont le premier, composé à Lyon, fut publié en 1775, sous le titre Des erreurs et de la vérité, ou les Hommes rappelés au principe universel de la science. […] De tous les livres que Saint-Martin composa et publia en ces années du règne de Louis XVI, il n’en est qu’un seul, L’Homme de désir, imprimé en 1790, qui appelle l’attention des profanes et à la fois des sincères par des beautés vives jaillissant au sein des obscurités et par des espèces d’effusion ou d’hymnes affectifs annonçant un précurseur.
Et pourtant il est heureux pour Sophocle et Euripide, et pour l’honneur entier de leurs tragédies, que la légende ait régné dans l’antiquité sans partage, et nous ne pouvons savoir toute la gravité de l’échec qu’auraient subi leurs héros si l’on avait retrouvé au temps d’Aristote la correspondance d’Oreste et si l’on avait publié les papiers de Simancas de la famille d’Agamemnon. […] Gachard, ce savant et modeste archiviste de Bruxelles, qui s’est borné longtemps à publier des pièces capitales, fondement de l’histoire, et qui n’a lui-même abordé qu’assez tard ces fonctions et ce ministère d’historien dont il est si digne. Un jeune écrivain français, de ceux qui s’occupent d’études sérieuses, M. de Mouy, venait de publier sur ce même épisode un volume très consciencieux, très estimable, puisé en partie aux mêmes sources et arrivant à très peu près aux mêmes résultats.
Ces copies, incomplètement imprimées, arrivaient ainsi peu à peu, et par bribes, dans le public lettré ; un extrait venait, tant bien que mal, s’ajouter à l’autre, jusqu’à ce que Brunck, à Strasbourg, en 1772, avec l’initiative et la décision qui le caractérisent, publia un texte complet, un peu travaillé à sa manière, et dans un cadre arbitrairement distribué ; mais enfin, on put jouir, grâce à lui, de cette récolte exquise de tous les miels de la Grèce. […] Ce manuscrit, dès lors accessible à tous, permit et provoqua de nouvelles études, et un savant allemand, Jacobs, qui s’était dès longtemps appliqué à entourer l’Anthologie de Céphalas, telle que Brunck l’avait publiée, de toutes les lumières de l’érudition et du goût, put lui-même en donner une édition plus exacte et définitive, en 1813. […] Les savants vivaient donc, ils vivront longtemps et toujours sur l’Anthologie publiée et commentée par Jacobs ; mais les profanes étaient exclus.
Villemain a publiés l’année dernière (les volumes contenant le Tableau du XVIIIe siècle) ; il les dévora, et cette lecture fit sur lui un effet extraordinaire. […] Ce sont de bonnes et utiles notices qu’on distribue ; on peut chercher dans les divers volumes publiés par M. […] Deschanel a publiés pendant son séjour en Belgique, ce qui est resté très-amusant à parcourir, c’est cette suite de jolies anthologies dans la collection Hetzel : les Courtisanes grecques ; — l’Histoire de la Conversation ; — le Bien qu’on a dit des Femmes ; — le Mal qu’on a dit des Femmes ; — le Bien qu’on a dit de l’Amour ; — le Mal qu’on a dit de l’Amour ; — le Bien et le Mal qu’on a dits des Enfants.
Lettres et documents inédits des archives de Dresde, publiés par M. le comte Vitzthum d’Eckstaedt6. […] III, pape 182, du Recueil des Lettres et Mémoires publiés par Grimoard ; il parle de nous dans le même sens avec une part d’éloges, mais très librement sur les défauts. — Dans les Mémoires de Rochambeau (tome I, pages 53, 121, on voit que les armées françaises, à cette époque, étaient fort peu manœuvrières : aussi le maréchal de Saxe « aimait-il à réduire les batailles rangées à des attaques de postes, auxquelles il croyait notre infanterie plus propre qu’à des mouvements réguliers en plaine. » 15. […] Saint-René Taillandier (page 350): elle avait été donnée primitivement dans cet excellent et copieux Recueil où tout le monde a puisé, Lettres et Mémoires du maréchal de Saxe (cinq volumes, publiés à Paris en 1791, par le général de Grimoard, un éditeur modeste éclairé, utile, et qui en tout ceci l’on doit beaucoup sans peut-être assez le dire.
Il a publié en divers temps plusieurs recueils de vers. […] Publiez-les vos vers, et qu’on n’en parle plus123 ! […] Guttinguer avait publié vers 1828, Amour et Opinion, les mœurs de l’époque impériale, celles de 1815, étaient déjà bien exprimées : élégie de fin d’Empire, écrite par un ex-garde d’honneur, où les personnages sont de beaux colonels et des généraux de vingt-neuf ans, de jeunes et belles comtesses de vingt-cinq ; où la scène se passe dans des châteaux, et le long des parcs bordés d’arbres de Judée et de Sainte-Lucie : en tout très-peu de Waterloo. — Mais Arthur est le vrai, le seul roman de M.
Un peu plus étendues que le Lépreux et aussi excellentes à leur manière, les deux autres anecdotes, les Prisonniers du Caucase et la Jeune Sibérienne, furent écrites vers 1820, à la demande de quelques amis, et en faveur d’une proche parente à qui l’auteur en avait promis la propriété ; il les leur livra pour être publiés à Paris. […] Il a traduit ou imité en vers des fables du poëte russe Kriloff : on trouve une de ces imitations imprimée dans l’Anthologie russe qu’a publiée M. […] (La Bibliothèque universelle de Genève a publié, à la date du 22 octobre 1841, un petit mémoire de M. de Maistre, intitulé Méthode pour observer les taches que l’on peut avoir dans le cristallin.
L’Histoire des Ducs de Bourgogne, publiée de 1824 à 1827, obtint un succès prodigieux qui s’est depuis soutenu, et elle portait avec elle un système qui a été controversé dès l’origine. […] Il a également traduit l’Hamlet dans le Shakspeare publié par M. […] La nouvelle édition complète, publiée par les soins de M.
Une sorte d’impatience l’a saisi : d’autres se contentent encore de publier leur pensée, il veut réaliser la sienne, et voilà pourquoi il fait une propagande effrénée. […] Ces affaires lui ont révélé les vices de la procédure judiciaire, l’abus absurde et féroce de la question550 : elles le mènent à réclamer la réforme de l’administration de la justice, et il écrit (1766) Je commentaire du livre des Délits et des peines que l’Italien Beccaria avait publié. […] Le chev. de Chastellux avait publié en 1772 un livre de la Félicité publique (2e éd., 1776).
Leconte de Lisle vieilli ne publie plus guère. […] J’attire votre attention sur ces recueils appelés les Chauves-souris et le Chef des odeurs suaves parce que, quoique publiés postérieurement, ils représentent assez bien l’état d’esprit des raffinés de 1885. […] Van Bever et Léautaud viennent de publier et dont elle se trouve être le commentaire.
Galiani, vers ce temps, se livrait aux études les plus sérieuses : il publiait à vingt et un ans un livre sur la monnaie ; il rendait à un savant illustre, alors très vieux et presque aveugle, à l’abbé Intieri, le service de décrire en son nom, dans un petit traité substantiel et tout positif, un procédé nouveau pour la conservation des grains. […] Son vrai titre littéraire aujourd’hui pour nous, sa Correspondance avec Mme d’Épinay, a été publiée en deux volumes, et les deux éditions de cette Correspondance qui parurent à la fois et concurremment en 1818, l’une d’après une copie, l’autre d’après les originaux, sont également défectueuses, au point de compromettre l’agrément de la lecture. […] Paul Ristelhuber, a eu l’idée, quinze ans après (1866), de faire un choix dans Galiani, de découper un certain nombre de passages dans sa Correspondance et ailleurs, et il a publié ce petit travail qui ne lui a pas donné grand-peine, qui ne lui a coûté que quelques coups de ciseaux, sous ce titre un peu prétentieux : Un Napolitain du dernier siècle.
Or, tout cela est inexact et contraire à la vérité, puisque c’est Vauvenargues lui-même qui, dans la première édition faite sous ses yeux et publiée de son vivant, fit insérer ces deux morceaux. […] La Révolution ne le porta point d’abord à l’Assemblée constituante, et il resta sur le second plan, en se contentant d’écrire et de publier ses idées sur tous les sujets à l’ordre du jour. […] Pastoret à Condorcet, lettre des plus vives, et qui prouve du moins que les analyses que ce dernier publiait des séances de l’Assemblée n’étaient pas faites pour y entretenir l’union.
Et, en effet, le volume d’Œuvres posthumes de Marmontel, publié en 1820, fait voir qu’en décrivant ses pétulances de jeunesse dans sa prose, il les a beaucoup adoucies. […] Vie de Grosley écrite par lui-même, continuée et publiée par l’abbé Maydieu (1787) ; on y trouve, p. 95-99, quelques détails à ajouter à ceux que donne Marmontel sur Mlle Navarre. […] Il y eut, le 8 mai 1789, dans l’Assemblée générale des électeurs du tiers état de Paris, une dénonciation au sujet d’un arrêt du Conseil qui supprimait le Journal des États généraux publié par Mirabeau-Target qui, pour se populariser, faisait cette dénonciation, demandait la liberté illimitée de la presse.
À Paris, on n’en était pas dupe : « En vain les trompettes de la Renommée ont proclamé telle prose ou tels vers ; il y a toujours dans cette capitale, disait Rivarol, trente ou quarante têtes incorruptibles qui se taisent ; ce silence des gens de goût sert de conscience aux mauvais écrivains et les tourmente le reste de leur vie. » Mais, en province, on était dupe : « Il serait temps enfin, conseillait-il, que plus d’un journal changeât de maxime : il faudrait mettre dans la louange la sobriété que la nature observe dans la production des grands talents, et cesser de tendre des pièges à l’innocence des provinces. » C’est cette pensée de haute police qui fit que Rivarol, un matin, s’avisa de publier son Petit almanach de nos grands hommes pour l’année 1788, où tous les auteurs éphémères et imperceptibles sont rangés par ordre alphabétique, avec accompagnement d’un éloge ironique. […] Necker avait publié en 1787 son livre sur l’Importance des idées religieuses. […] Dès avant le 14 Juillet, il avait dénoncé la guerre dans le Journal dit politique-national, publié par l’abbé Sabatier.
On en eut la preuve lorsqu’en 1804 on le vit publier les quatre volumes de la Correspondance secrète qu’il avait entretenue autrefois avec la cour de Russie, du temps de ce qu’il appelait ses erreurs. […] Palissot publia pour le 1er janvier 1802 un petit pamphlet intitulé : étrennes à m. de la harpe, à l’occasion de sa brillante rentrée dans le sein de la philosophie. […] Marie-Joseph Chénier, vers ce temps aussi, publia sa satire, Les Nouveaux Saints, dans laquelle La Harpe joue un grand rôle, et où on lui fait dire : Avant Dieu, j’ai jugé les vivants et les morts.
Cette correspondance de Voltaire avec d’Alembert est essentielle pour avoir la clef de sa vie ; il faut la lire à part et dans toute sa suite, telle qu’elle a été donnée dans les anciennes éditions, et non pas telle qu’elle a été publiée dans l’édition Beuchot où elle est fondue dans la Correspondance générale. […] La correspondance de tous deux, publiée par M. […] Lorsqu’il avait publié son mémoire sur le culte idolâtrique des Fétiches, Voltaire, se hâtant d’y voir plus que le président n’avait prétendu y laisser paraître, lui avait écrit : « Je trouve que les anti-fétichiers devraient être unis comme l’étaient autrefois les initiés ; mais ils se mangent les uns les autres. » Le mot était jeté à propos d’une affaire très secondaire et comme en courant ; on n’a l’air que de plaisanter, et, en attendant, l’on tâte son monde.
Le problème de la connaissance, le problème cosmologique, le problème anthropologique, l’origine de la morale et de la religion dû au pasteur, théologien et homme politique Edmond de Pressensé (1824-1892), publié chez Fischbacher en 1883 (p. 335-340). […] Tout ce passage est largement tributaire de la théorie psychosociale de Tarde, fondée sur l’imitation, et non sur la contrainte comme chez son grand rival Durkheim, exposée dans une série d’articles publiés dans La Revue philosophique entre 1882 et 1885, qui constitueront le noyau des Lois de l’imitation de 1890. […] C’est en 1884 que l’idée de suggestion apparaît dans son système, au moment même où Bernheim publie ses travaux, qu’il connaît (voir « Qu’est-ce qu’une société ?
Le nouveau groupe publiait les Documents sur le Naturisme (11 nos), puis la Revue Naturiste (2 séries). […] Le 15 avril 1903, La Renaissance latine publiait sous le titre « La Renaissance classique » la préface que M. […] La Revue bleue et la Revue de Paris ont publié vers le même temps, l’une, les lettres de Boufflers, l’autre, les lettres de Flaubert.
L’heure est proche où les éditeurs se contenteront d’annoncer le titre ou de publier une sèche analyse de leurs ouvrages. […] Il a publié des morceaux choisis des conteurs libertins, les œuvres galantes des conteurs italiens. […] Achille Segard : Il avait publié deux volumes d’études à la fois sévères et fines, avait l’un des premiers remis à la mode les analyses biographiques et critiques.
Enfin, parmi les cent mille titres de livres sans idées qu’on publie, en voici un qui révèle une forte pensée et qui annonce un grand dessein : Des causes de la Révolution française 5. […] Pour mieux montrer que la Révolution ne fut point la fille de la philosophie du xviiie siècle, Cassagnac publie un exposé de l’organisation de la censure, un état de la librairie et un relevé d’arrêts du Parlement qui démontrent, avec la netteté d’une statistique, que les livres des philosophes n’avaient été lus au xviiie siècle que dans les hauteurs de la société, et qu’ils n’étaient jamais descendus assez dans les masses pour s’y propager et les incendier. […] Cassagnac n’a pas voulu que l’immensité des fléaux qu’ils ont déchaînés sur la France grandît les incendiaires de la Révolution, et après l’histoire qu’il a publiée je tiens cela pour impossible.
Amédée Pommier, l’auteur des Crâneries, des Assassins, du Livre de sang, des Océanides, un des grands poètes à outrance de ce temps, ne pouvait manquer d’attirer le regard quand il publiait un nouvel ouvrage, et un ouvrage intitulé L’Enfer ! […] Pommier a publié, en ces derniers temps, les Colifichets ou Jeux de rimes. […] Elle était avant lui, avant qu’il publiât son très curieux livre des Colifichets.
Il lui donna dix mille écus comptant, pour rengager à publier ses poésies. […] C’est en 1554 que le docte Henri Estienne publia les poésies d’Anacréon, qu’il venait de découvrir. […] L’ouvrage fut publié en 1673 ; il était dédié au cardinal de Bouillon, celui qui avait porté le nom d’abbé duc d’Albret. […] Le jour du mariage fut fixé ; mais il fallait que les bans fussent publiés en France, ce qui fit que les papiers n’arrivèrent qu’à la fin de mai 1790. […] Maurice Albert a publié un livre intitulé : Les Théâtres du boulevard de 1789 à 1848.
Quinet et Michelet viennent de réunir en un volume et de publier leurs dernières leçons sous ce titre Des Jésuites.
Barchou, puisque nous l’avons nommé, nous prépare en ce moment une série d’articles sur les systèmes métaphysiques de l’Allemagne, dont ceux qu’il a publiés déjà sur M.
Auguste Angellier vient de publier sous ce titre : À l’Amie perdue, et avec cette jolie épigraphe latine, dans le goût ancien : Amissæ Amicæ .
Maurice de Faramond publiait Quintessences.
Albert Samain a publié un autre volume, Aux flancs du vase, suite de poèmes qui offrent l’aspect imagé d’habiles modelages selon le goût antique.
Sa Collection dramatique n’en est pas moins une des plus intéressantes qu’on ait publiées de notre temps, où l’on a perdu totalement de vue les grands modeles qui regardoient le style, le dialogue & le naturel, comme les premieres parties de l’art théatral.
Le Tableau historique des Gens de Lettres, dont il a déjà publié plusieurs volumes, fait désirer qu’il puisse donner à cet Ouvrage toute son étendue.
Cet Auteur a publié récemment des Mémoires politiques & militaires, pour servir à l’Histoire de Louis XIV & de Louis XV, qu’il a composés sur les Pieces originales, recueillies par un Duc de Noailles, qui fut Maréchal de France & Ministre d’Etat.
C’est là qu’elle élève la voix vers le firmament, au milieu des concerts de la nature : la nature publie sans cesse les louanges du Créateur, et il n’y a rien de plus religieux que les cantiques que chantent, avec les vents, les chênes et les roseaux du désert.
Préface de la troisième édition Ce n’est pas sans quelque hésitation que j’ai consenti à la réimpression de ce petit ouvrage, publié il y a dix ans.
Le dessein de leur être utile, est même un des motifs qui m’engagent à publier ces reflexions que je donne comme les répresentations d’un simple citoïen qui fait usage des exemples tirez des tems passez, dans le dessein de porter sa republique à pourvoir encore mieux à l’avenir.
Mais, au xiie siècle, l’épopée est réduite à être l’amusement des loisirs et l’ornement des fêtes : en temps de paix, aux noces, aux festins, après boire, c’est alors, pour s’amuser, qu’on appelle le « jongleur » : il est l’histrion qui récite, l’éditeur qui publie les chansons de geste. […] C’est le Fragment de la Haye, publié par Pertz qui n’en avait pas reconnu le caractère, réédité et expliqué par G. […] Éditions : la Chanson de Roland, ou Roncevaux du xiie siècle, publiée pour la première fois en français, d’après de ms. […] Jehan le Flagy, rédacteur de Garin le Loherain, xiie siècle. — Édition : le Roman de Garin le Loherain, publié pour la première fois, par P.