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2434. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »

Rien ne semblait autoriser cette haine des Pazzi contre Laurent et Julien, si ce n’est quelques vieux démêlés de justice entre les deux familles, unies en apparence cependant par des bienfaits et des alliances.

2435. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

Nul ne les égalant en zèle, nul ne pouvait les égaler en moyens ; leurs navires couvraient toutes les mers pour opérer le sauvetage du vieux monde et le rapporter à l’ancien monde italien.

2436. (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120

Il estimait ses descriptions réalistes de fort bons morceaux ; il ne s’est jamais repenti de ses marmitons crasseux, et sur ses vieux jours, nous étalait ingénument les loques d’une avare et le linge sale d’une coquette.

2437. (1895) La musique et les lettres pp. 1-84

    Alors, on possède, avec justesse, les moyens réciproques du Mystère — oublions la vieille distinction, entre la Musique et les Lettres, n’étant que le partage, voulu, pour sa rencontre ultérieure, du cas premier : l’une évocatoire de prestiges situés à ce point de l’ouïe et presque de la vision abstrait, devenu l’entendement ; qui, spacieux, accorde au feuillet d’imprimerie une portée égale.

2438. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »

Je reconnais là le logicien de la prédestination, le Caïn du parti de la vieille Genève, lequel, en se qualifiant de chiens de Calvin, témoignait par là une haine si forte, qu’elle ne prenait aucun souci de s’ennoblir.

2439. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »

La vieille monarchie, qui représentait tous les intérêts respectables et tous les abus du présent, n’adopta pas Montesquieu ; la révolution, dans ses premiers hommages à ceux qui l’avaient préparée, ne pensa pas d’abord à lui.

2440. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Mme de Montespan, expiant sa faveur et ses fautes par les macérations, les ceintures à pointes de fer, et, ce qui est moins mêlé d’imagination, par la douceur et la bienfaisance ; travaillant, de ses mains restées si belles, à des ouvrages grossiers pour les pauvres ; si humble après tant de hauteur ; « mourant, dit Saint-Simon, sans regret et uniquement occupée à rendre son sacrifice plus agréable à Dieu » ; une vaincue si résignée n’est pour Voltaire qu’« une vieille maîtresse disgraciée qui s’amuse à doter des jeunes filles » ; et si elle ne va pas, comme la Vallière, aux Carmélites, « c’est, dit-il, qu’elle n’est plus dans l’âge où l’imagination y envoie. » Cette impossibilité de voir le bien où il faudrait en faire honneur au christianisme, ôte toute autorité aux chapitres sur les affaires ecclésiastiques et les querelles religieuses au dix-septième siècle.

2441. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre douzième »

En perdant la mélancolie de René, il perdrait cette paix qui s’y mêle à la fin, et ce repos au terme de la lutte, plus doux que celui du vieux soldat qui se délasse des fatigues des longues guerres au foyer du pays natal.

2442. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271

Faut-il rappeler combien de fois les mésaventures conjugales et les méfaits des belles-mères ont fourni un thème à plaisanteries vieilles comme le monde et cependant toujours goûtées de nos ancêtres aussi bien que de leurs descendants ?

2443. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106

Un vieux Radoteur, qui m’a adressé, par la voie commode de l’impression, un gros volume in-8°. de Lettres * dont je n’ai pu lire plus de vingt pages, assure très-sérieusement que l’Auteur des Trois Siecles est un Vicaire de Paroisse avec lequel j’ai été lié.

2444. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511

Il tenait cette sournoiserie de sa première éducation sous le vieux cardinal de Fleury. — Enfin, elle s’écrie avec un sentiment secret de sa misère et une expression qui ne laisse pas d’étonner : « Ah !

2445. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Bussy-Rabutin. » pp. 360-383

« Tout ce que vous connaissez de vieux et de jeunes courtisans, lui écrit-on, vont à la guerre. » Bussy veut faire comme les autres ; il écrit au duc de Noailles : « Est-il possible que je la voie sans y être ! 

2446. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « André Chénier, homme politique. » pp. 144-169

A repondue quil entendoit par attaque lorsque le mal est un (peu) plus violent et enpeche dagire A lui demandée a quelle époque il apris le médecin donc il vien de nous parllee et à quelle epoque il a quitté sommé de nous endonné des certificats A repondue que sa famille le certifira que cettoit de tout temps le medecin de la maison A lui demandé sy il montoit sa garde le dix aoust mil sept cents quatre vingt douze A repondue quil la montoit lorsque sa senté le permetoit A lui demandee sy lors du dix oust quatre vingt douze lorsquil à enttandue battre la générale sy il apris les armes pour vollaire au secours de ses concitoyent et pour sauvé la patrie A repondue que non quil étoit en core trop foible A lui demandée quelle est le motife qui lui en a empechée A répondue la faiblesse de sa santée dans ce moment A lui demandée de nous en donnée les preuves par les certificat signiée du cherugien et de la section vus qu’il n’est pas juste dans ses reponce A répondue quil na nent point A lui demandee que veux dire cemot a nous est comme17 quil nen a point A répondue quil na point de certificat cy dessus énoncés A lui représentés quil est un mauvais citoyent de navoir point concourue à la defense de sa patrie vue que les boiteux et infirme on prie les armes et se sont unie sur la place avec tout les bons citoyent pour y défendre contre les courtisans du cidevant Capet et royalliste A repondue quil navoit point assée de force de corp pour le pouvoir A lui demandee sy lord de ceste epoque ses frere et son pere sy etoit rendue avec les citoyent de leur section sur les places defansifs contre les tirand de la Republique sommé de nous dire la vérité A repondue que son pere etoit vieux et étoit employée a sa section et que son frere etoit vice-consulte en Espagne les auttres ne demeurant point a la maison il y gnoroit ou ils étoits A lui demandée ou etoit le domestique quil les servoit ou etoit il le dix oust A repondue quil lignoroit.

2447. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Études sur Saint-Just, par M. Édouard Fleury. (2 vol. — Didier, 1851.) » pp. 334-358

Il y a de jeunes fous et de vieux philosophes qui ont mis dans leur oratoire, au nombre de leurs saints, ce jeune homme atroce et théâtral, auquel on est même embarrassé, quand on embrasse sa courte et sinistre carrière, d’appliquer une seule fois le mot humain de pitié.

2448. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »

Le vieux roi a changé de demeure, mais il vit toujours dans l’esprit de son fils et dans l’esprit de sa tribu.

2449. (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30

Qu’à l’exemple de notre vieux et immortel Corneille, il attache le pathétique au sublime, et enivre nos âmes de ces fières émotions qui l’agrandissent.

2450. (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »

D’abord pour des raisons littéraires : La Fontaine a une langue très difficile, et croyez-en un vieux professeur, il n’y a pas d’auteur où l’on fasse plus de contre-sens que dans La Fontaine.

2451. (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes

C’est comme si on disait : un étranger très médiocrement versé dans la langue française, s’apercevra aisément que le style de nos vieux et mauvais poètes n’est pas celui de Racine ; donc cet étranger sera en état de bien écrire en français.

2452. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

Descartes rencontra devant lui le scepticisme répandu de tous côtés à la suite de tant de révolutions, des hypothèses ambitieuses, nées du premier usage d’une liberté mal réglée, et les vieilles formules échappées à la ruine de la scolastique. […] Heureux ceux qui, à Rome, au Vatican120, dans les solennités du culte catholique, ont entendu les mélodies de Leo, de Durante, de Pergolèse sur le vieux texte consacré ! […] Il sauva la pension du vieux tragique en offrant le sacrifice de la sienne. […] Ce mot de liberté est aussi vieux que l’homme même. […] Mais la gloire, dira-t-on, la passion de la gloire, voilà ce qui a inspiré Régulus ; c’est donc encore l’intérêt qui explique l’apparent héroïsme du vieux Romain.

2453. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série

Les anachronismes d’opinion multiplient les vieillards outre mesure, et font les vieillards beaucoup plus vieux qu’ils ne sont. […] Il change à tout moment selon les découvertes de la science, et, par exemple, rien ne nous dit si les Égyptiens sont l’humanité en son enfance ou l’humanité déjà vieille, et si « le peuple bâtisseur » bâtissait parce que c’est amusement de l’enfance ou parce que c’est manie de la vieillesse. […] Certains chants scandinaves font l’éloge de la figue, et « il ne faut pas trop mépriser cette petite induction ; l’on sait combien les Athéniens furent jaloux des figues que produisait l’Attique. »— De vues quelquefois ingénieuses, encore que toujours aventureuses, à de véritables puérilités, il va ainsi, guettant les vieilles fables et les interprétant à sa guise, prenant à la pipée les vieux mots et leur attribuant des sens inattendus, symbolisant à outrance, entrelaçant et brochant mythes sur symboles et symboles sur mythes, et prodigieusement à l’aise, et souverainement convaincu au milieu de tout cela. […] L’un traduit en beaux vers des tableaux peints ; l’autre, ou le même, des pages de musique ; l’autre de vieilles légendes déjà rédigées par quelque naïf chroniqueur ancien ; l’autre des livres de zoologie. […] Le vieux Buffon, avec la ligne de démarcation très forte qu’il trace et qu’il maintient entre le règne animal et le règne humain, reste encore le plus raisonnable.

2454. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »

La première fois que Molière et sa troupe jouèrent devant la cour la tragédie de Nicomède, ce fut sur un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre. […] Enfin, le vieux français, qui s’est fait sa part dans La Fontaine et qui s’y est perpétué, n’aurait-il pas paru suranné à celui que l’abbé de Choisy qualifie de Roi de la langue ?

2455. (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections

« Les religions, — lit-on dans un livre récent, — sont les résidus épurés des superstitions… La valeur d’une civilisation est en raison inverse de la ferveur religieuse… Tout progrès intellectuel correspond à une diminution du surnaturel dans le monde… L’avenir est à la science. » Ces lignes sont datées de 1892, mais l’esprit qui les a dictées est de vingt ou trente ans plus vieux qu’elles3. […] Berthelot lui-même, d’en être ainsi réduit à se mettre sous la protection d’un vieux politicien tel que M. 

2456. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Vous avez retrouvé comme par enchantement toutes les souplesses, toutes les naïvetés dont notre langue semblait déshabituée depuis deux siècles ; vous avez rendu à la période française l’ampleur flottante et majestueuse qu’elle avait perdue depuis la Renaissance ; vous avez sculpté notre idiome, vous l’avez découpé en trèfles et en dentelles ; vous avez gravé dans la parole les merveilleux dessins qui nous ravissent dans les tours moresques, dans les palais vénitiens, dans les vieilles cathédrales chrétiennes. […] …………………………………………………………………………………… « Sérieusement, il faut que l’improvisation se montre bien rétive ou bien épuisée pour qu’un romancier ait recours à de pareils expédients ; que George Sand y prenne garde, on rencontre encore dans ses productions quelques détails charmants, quelques scènes vivement senties ; mais sa pensée a perdu la vieille et noble habitude de la clarté et de la distinction.

2457. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Werther. Correspondance de Goethe et de Kestner, traduite par M. L. Poley » pp. 289-315

Attendez, laissez passer la saison, allez vous figurer qu’ainsi, selon le vieux précepte, vous les laisserez mieux mûrir et que vous saurez les perfectionner en les retardant : erreur et oubli de la fuite rapide des heures, de ces heures qui s’appellent aussi les grâces !

2458. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Toute petite, dans la vallée de la Scarpe, ayant aperçu à la haute tourelle d’un donjon un vieux prisonnier qui lui avait tendu les bras, elle était partie à pied le jour même avec son frère pour aller à Paris chercher la liberté qu’on lui avait dit résider là-bas pour ce captif.

2459. (1875) Premiers lundis. Tome III « De la loi sur la presse »

Par quantité de règlements qui ne sont pas tous mauvais ni inutiles, et qui sont même, quelques-uns, d’une bonne police, la France, la nouvelle France, s’est vue réduite et rangée à un régime quotidien où ne s’était jamais vue la vieille France, celle de nos grands-pères ; à bien des égards elle a été mise en classe, et il n’est pas impossible qu’elle s’accoutume à y rester.

2460. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65

Quand je pense à la vieille pendule qui est dans l’autre chambre, quand, au moyen de paroles mentales, je suis dans ma tête un long raisonnement, quand je me développe ce qui pourrait bien arriver si je faisais telle démarche, non seulement j’ai dans l’esprit l’image de la pendule, l’image des sons et des mouvements vocaux que comporterait mon raisonnement prononcé à haute voix, l’image des gestes, émotions, événements que provoquerait en moi et hors de moi ma démarche, mais encore je sais que toutes ces images sont de simples images actuelles.

2461. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

Dans le plan d’études que Gargantua propose à son fils Pantagruel, il lui recommande « la langue hébraïque, pour les sainctes lettres. » Plus loin, il lui conseille de commencer les heures du jour « parvisiterlessainctes lettres premièrement, le Nouveau Testament en grec ; puis, en hébreu, le Vieux Testament. » A Thélème, il y a une bibliothèque hébraïque ; il est vrai que Rabelais la met, ainsi que la grecque, au rez-de-chaussée pour qu’on n’ait pas à chercher très-haut les livres sérieux.

2462. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »

De stances du même : « Toute cette pièce est si niaise et si écolière qu’elle ne vaut pas la peine de la censure. » D’une phrase du même : « Cette phrase est latine ; il faut dire, pour parler françois… » D’une autre : « Phrase excellentissime. » Le vieux tyran des syllabes fait de l’ironie.

2463. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

Balzac est animé contre les huguenots de 1631 du même enthousiasme que le vieux Malherbe contre ceux de 16275.

2464. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

et ma verdeur Te doit rendre, ô vieux Drame !

2465. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

Gurnemanz, le vieux chevalier, conduit Parsifal vers la grande salle du Graal.

2466. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

L’écho du vieux torrent trouble-t-il son sommeil ?

2467. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216

Si timide, si fier et si ombrageux qu’il fût, le jeune abbé cherchait à se faire sa place dans ce vieux monde si mal ordonné.

2468. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86

On peut comparer son livre à une vieille Dame, respectable par sa vertu & par son grand âge, & qui avec cela se coëffe en cheveux, met des mouches, du rouge, & porte un mantelet blanc sur une robe couleur de rose.

2469. (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »

Donnay a inséré dans le rôle de Corneille vieux des vers précisément du Martian de Pulchérie, d’une façon d’autant plus légitime du reste qu’il est parfaitement certain que Corneille s’était peint lui-même dans le vieillard Martian.

2470. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462

Ce n’est pas, comme celui du vieux Siméon, le nunc dimittis de l’espérance, c’est le nunc dimittis du regret sur des femmes comme l’œil des hommes n’en reverra plus.

2471. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

On a aussi prétendu que notre vieux Roman d’U-l’Espiegle étoit traduit de l’Allemand.

2472. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »

Dans l’arrière-saison de la poésie grecque, contemporain de Callimaque et de Lycophron, venu de la monarchie modérée de Syracuse dans cette cour d’Alexandrie tout infectée des intrigues et des crimes de la succession d’Alexandre, Théocrite a retracé, sous cette impure atmosphère, les plus naïves images de la vie pastorale et les plus brûlantes peintures de l’amour, à peu près comme Bernardin de Saint-Pierre et André Chénier ont écrit leurs pages délicieuses et leurs beaux vers, entre les corruptions sceptiques de la vieille royauté mourante et les crimes de la révolution.

2473. (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète

Les images se construisent au hasard, comme les figures que forment les nuages dans le ciel, ou le lichen sur les vieux murs : on remarque celles qui ont un semblant de composition ; en général elles sont assez insignifiantes. […] Et cette nymphe qui fuit épouvantée dans les vagues, ce centaure marin qui la poursuit, ce vieux triton jovial et cynique qui lui offre sa protection ? […] C’est une vieille idée d’Aristote. […] Voici une métamorphose caractéristique : « Son beau corps, à la forme élancée, s’était séparé en mille et mille brillantes pierreries ; la vieille, en voulant prendre sa corbeille, l’avait heurté par mégarde, et l’on ne voyait plus rien de la forme du serpent, mais seulement un beau cercle de pierres étincelantes, semées sur le gazon. » De telles images, quel que puisse être leur sens symbolique, ont été évidemment inspirées de ces phosphènes que la circulation du sang sur la rétine fait spontanément apparaître.

2474. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LOUISE LABÉ. » pp. 1-38

. — Mercure a donc mis dans tout son jour la vieille ligue qui existe entre Folie et Amour, bien que celui-ci n’en ait rien su jusqu’ici.

2475. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »

On sait le joli fragment : Fille du vieux pasteur, qui, d’une main agile, Le soir remplis de lait trente vases d’argile.

2476. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184

Le vieux roi de Rome, Tarquin, avait consacré ce temple pour obtenir la protection des Dieux dans la guerre contre les Sabins ; il en avait jeté les fondements, plutôt dans la vue de notre future grandeur, que dans les proportions encore si modiques du peuple romain ; ensuite Servius Tullius, avec le concours de nos alliés, et Tarquin le Superbe, avec les dépouilles de Suessa, avaient construit ses murailles ; mais la gloire d’élever ce chef-d’œuvre était réservée à la liberté. » XXI Les Vitelliens, vainqueurs au Capitole, égorgent les partisans de Vespasien, surpris dans le temple.

2477. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430

La nature semblait avoir créé exprès, et les différents ordres de la société avoir mis en réserve pour cette œuvre, les génies, les caractères et même les vices les plus propres à donner à ce foyer des lumières du temps la grandeur, l’éclat et le mouvement d’un incendie destiné à consumer les débris d’une vieille société, et à en éclairer une nouvelle.

2478. (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448

Ainsi nos salons tout blancs, sans glace ni trace de luxe aucun ; la salle à manger avec un buffet et des chaises, deux fenêtres donnant sur le bois du nord ; l’autre salon à côté avec un grand et large canapé ; au milieu une table ronde, des chaises de paille, un vieux fauteuil en tapisserie où s’asseyait mon frère, deux portes vitrées sur la terrasse ; cette terrasse sur un vallon vert où coule le ruisseau ! 

2479. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427

« Le libre et mâle langage de Copernic, témoignage d’une conviction profonde, contredit assez cette vieille assertion, qu’il aurait donné le système auquel est attaché son nom immortel, comme une hypothèse propre à faciliter les calculs de l’astronomie mathématique, mais qui pouvait bien être sans fondement.

2480. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »

Il y a d’ailleurs de frappantes analogies entre les deux époques de grandes choses qui finissent, la religion et la société politique dans l’empire romain, le catholicisme du moyen âge, et la féodalité dans la France du xvie  siècle ; de grands bouleversements, des révolutions, le règne de la force, qui détache les esprits méditatifs d’une société où personne n’a protection, et les ramène sur eux-mêmes ; le même doute aux deux époques par des causes différentes ; dans Rome en décadence, parce que les vieilles croyances y sont éteintes et laissent l’homme en proie à lui-même ; dans la France du seizième siècle, parce qu’on est placé entre d’anciennes formes qui disparaissent et un avenir qu’on ignore.

2481. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »

Le vieux langage, si précis et si minutieux, des musiciens classiques fut dangereusement compromis : vulgarisé, détourné de son but essentiel, pollué par les colossales passions faciles où on l’asservit.

2482. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »

Quand le vieux Merlin des légendes traverse les forêts armoricaines, triste, désolé, voyant la science bardique déchoir et les anciennes croyances s’effacer devant une foi nouvelle, c’est l’oiseau qui lui crie, perdu en la profondeur des feuillages : « Merlin, Merlin, il n’y a d’autre dieu que Dieu. » S’inspirant du symbole, Wagner a fait de l’oiseau une « voix de la nature » : il lui a donné pour cela, légèrement modifiée, la mélodie que chantait Woglinde, la première fille du Rhin, su début de Rheingold.

2483. (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216

Les proscriptions de Rome sous les Marius et sous les Sylla sont atroces, mais ces proscriptions mêmes font partie de l’histoire de Rome et défient la mémoire d’oublier le nom de cette tragédienne du vieux monde.

2484. (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »

Laissant à ce qu’elle appelle la vieille psychologie la contemplation de l’âme elle-même et la solution des problèmes métaphysiques qui s’y rattachent, elle ns regarde, ne voit l’homme que dans les faits, dans les actes, dans les œuvres de sa vie intellectuelle et morale, l’étudié par conséquent dans son histoire, sans chercher à sonder les mystères de sa nature intime.

2485. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série

Sorte de stoïcien résigné le plus souvent, quelquefois nerveux et irrité, il ne savait, aux heures de sagesse, que conseiller, comme il les pratiquait, l’abstention et l’endurance de la vieille maxime du Portique, en y ajoutant, ce qui est stoïcien encore, le souci scrupuleux de la dignité et de l’honneur personnels. […] Et pendant ce temps-là les vieilles forces intellectuelles et morales qui se trouvaient en présence dans toute l’Europe au xviiie  siècle, catholicisme contre protestantisme, se sont retrouvées face à face et se partagent les esprits que la philosophie indépendante a comme laissé échapper ; et ce phénomène qui étonne quelques-uns, n’a rien qui puisse beaucoup surprendre, après l’avortement du nouveau « Pouvoir spirituel » rêvé par les chimériques tant raillés de 1840. […] Une statistique des suicides, des mariages jeunes, des mariages vieux, des mariages sans dot, des enfants naturels, voilà qui est sérieux, non les confidences amoureuses que Stendhal a pu recevoir en Italie, fussent-elles au nombre de deux ou trois cents.

2486. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « L’abbé Fléchier » pp. 383-416

. — C’est dans les conversations de ce M. de Caumartin devenu vieux, et pendant un voyage qu’il fit chez lui au château de Saint-Ange, que Voltaire jeune se prit d’un goût vif pour Henri IV et pour Sully, dont le vieillard ne parlait qu’avec passion ; il en rapporta l’idée et même des parties commencées de sa Henriade.

2487. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90

Soumet, Alfred, Victor, Parseval, vous enfin Qui dans ces jours heureux vous teniez par la main, Rappelez-vous comment au fauteuil de mon père Vous veniez le matin, sur les pas de mon frère, Du feu de poésie échauffer ses vieux ans, Et sous les fleurs de mai cacher ses cheveux blancs.

2488. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

Ce bas monde est une vieille courtisane, mais qui ne cesse d’avoir de jeunes amants.

2489. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »

Il dit que du labeur des champs Pour nous seuls il portait les soins les plus pesants, Parcourant sans cesser ce long cercle de peines Qui, revenant sur soi, ramène dans nos plaines Ce que Cérès nous donne et vend aux animaux ; Que cette suite de travaux Pour récompense avait, de tous tant que nous sommes, Force coups, peu de gré ; puis, quand il était vieux, On croyait l’honorer chaque fois que les hommes Achetaient de son sang l’indulgence des dieux.

2490. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500

Michel-Ange, déjà vieux, pendant qu’il méditait d’élever jusqu’à cinq cents pieds dans les airs la coupole du temple du christianisme, fut trouvé seul, errant, pensif, dans les ruines du Colisée.

2491. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre II. Le quinzième siècle (1420-1515) »

Que sa maîtresse l’eût fait battre, il se peut ; mais il n’ajoute pas deux autres motifs qu’il a de voyager : la peur de la justice, et la mission qu’il avait reçue de sa bande d’étudier un coup à faire à Angers sur un vieux moine fourni d’argent comptant.

2492. (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)

Nous ne sommes pas plus naturels en France, mais comme nous sommes moins beaux que les citoyennes du Sud, nous avons tous l’air de vieux comiques jouant les jeunes premiers.

2493. (1772) Éloge de Racine pp. -

Qu’on y reconnaît le vieux guerrier, qui voudrait, s’il était possible, n’employer que les armes pour la révolution qu’il médite, mais qui, réduit à descendre jusqu’à l’intrigue, se sert habilement des passions mêmes qu’il méprise !

2494. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

Ils semblent avoir plus besoin que les autres du cœur maternel ; les Benjamins sont une vieille histoire, ils sont aussi vrais dans la civilisation qu’au désert.

2495. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »

La règle is pater est quem justae nuptiae declarant est matériellement restée dans notre code ce qu’elle était dans le vieux droit romain.

2496. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242

Remarquons en même temps qu’à cette époque sinistre, où, pour me servir d’une expression énergique employée par nos vieux traducteurs de la Bible en parlant du déluge, remarquons, dis-je, qu’à cette époque où le génie antisocial avait résolu de racler toutes les institutions humaines, la voix des traditions anciennes se faisait encore entendre.

2497. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »

» VI10 Il y a des années qu’on parlait de La Tentation de saint Antoine, ce vieux nouveau livre de Gustave Flaubert, lequel n’a point, comme on le sait, la production facile, et à qui il faut du temps pour accoucher.

2498. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -

L’université se trouva insensiblement cartésienne : ses vieux suppôts frémirent. […] On célébra sa pauvreté, son galetas, son vieux habit, ses chemises sans manchettes, son usage d’aller sans épée, son mépris pour l’argent & sa constance à faire & à vendre de la musique. […] Il apperçoit, dans sa chambre, une vieille & crasseuse tunique : il la prend ; il y joint un capuchon long & pointu, se revêt de cet accoutrement, se serre ensuite d’une grosse corde, gagne, le plus doucement qu’il peut, les murs de son couvent de Monte-Falcone, & les franchit d’un saut. […] Outre que le sens de Jansénius avoit une forte d’évidence, l’analogie apparente de ses opinions avec le pur calvinisme, eut dû les empêcher de se répandre ; mais elles furent bientôt accréditées, graces à l’amour de la nouveauté, à la haine pour les jésuites, aux intrigues de quelques jeunes abbés & de certaines vieilles dévotes, à l’envie de se distinguer & d’être quelque chose.

2499. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328

Le choix tomba sur le vieux Soanen, évêque de la petite ville de Sénès : il avoit été de l’oratoire. […] L’observateur & quelques personnes ausquelles il fit part de son secret, l’employèrent avec succès : mais de vieux médecins qui eussent été trop humiliés de changer leur marche, & de paroître avoir ignoré quelque chose, n’en jugèrent pas la découverte meilleure. […] Son titre étoit ainsi conçu : Dictionnaire universel, contenant tous les mots de la langue, tant vieux que nouveaux, des arts & des sciences. […] Lorsque sa fameuse rétractation vint à la connoissance du vieux archevêque de Cantorberi, Wake ; celui-ci qui l’avoit toujours estimé, ne put s’empêcher de verser des larmes & de s’écrier, en faisant un retour humiliant sur lui-même : Il est affreux de vieillir & de se survivre.

2500. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Guizot, dans un intervalle de ses mâles et fermes histoires, s’est dit qu’il y avait lieu d’intéresser sans tant d’aventures et de beaux crimes : il a retracé et buriné à la manière hollandaise la figure de lady Russell, ce modèle des grandes veuves, de celles qui restent fidèles à un noble sang généreusement versé et à une vieille cause.

2501. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248

Le surlendemain, il faut que le fiancé parte en toute hâte pour assister une vieille tante qui se meurt.

2502. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303

Seulement, dans les services qu’on réclame, on a égard à la faiblesse des femelles et à la force des mâles. » Il veut que les femmes, jeunes et vieilles, soient exercées à la gymnastique, devant le peuple, dans la nudité des athlètes.

2503. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

Il publie à présent que les Articles que vous avez ajoutés à votre Ouvrage depuis la mort de l'Abbé Martin, sont d'un vieux Médecin de Franche-Comté : il n'est point d'absurdité que l'excès de sa haine ne lui fasse débiter contre vous.

2504. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »

C’est là ce qu’il y avait de vrai dans la vieille thèse du sensualisme, que confirme sur ce point la psychologie physiologique.

2505. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Je voudrois seulement qu’on ôtât une vieille qui vient pour faire rire, & qu’on avoit traitée de bavarde chez la marquise Hagard.

2506. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »

C’est une croyance bien vieille et bien universelle, fondée, à ce que je crois, sur un ensemble considérable de preuves, que de légers changements dans les conditions de vie sont avantageux à tous les êtres vivants.

2507. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »

Une vieille châtelaine, qui ne veut pas que ses bonnes œuvres lui causent trop de dérangement, fait installer à proximité de sa demeure des athées à convertir qu’on lui a fabriqués tout exprès, de braves gens dont on a fait des ivrognes pour qu’elle pût les guérir de leur vice, etc.

2508. (1805) Mélanges littéraires [posth.]

Elle s’assemble trois fois la semaine au vieux Louvre pendant toute l’année ; le lundi, le jeudi et le samedi1. […] La lecture des livres anciens qu’on ne réimprimerait pas, deviendrait un travail ; et dans ceux même qu’on réimprimerait, il serait presque aussi nécessaire de conserver l’orthographe que le style, comme on conserve encore l’orthographe surannée des vieux livres, pour montrer à ceux qui les lisent, les changements arrivés dans cette orthographe et dans notre prononciation.

2509. (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349

Vers le milieu du siècle dernier, La Condamine racontait que la cuisson du poison était confiée à une vieille femme : si cette femme mourait, le curare était jugé de bonne qualité ; si elle ne mourait pas, on la battait de verges. […] Par une cruelle ironie, un brave et vieux général ne pouvait marcher qu’en reculant. […] Cette lutte, déjà si vieille, n’est donc pas encore finie ; mais comment devra-t-elle finir ?

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