L’une a dû son titre au roi de France, et a montré au plus haut degré les défauts et les qualités ordinaires de la noblesse française ; l’autre était d’origine celtique et vraiment bretonne.
Le premier numéro de la Revue de Bayreuth (1886) contient, sous le titre de l’œuvre de Bayreuth, une série de lettres et de documents de Richard Wagner se rapportant à l’établissement du théâtre de Bayreuth (1871-1876) ; la Revue Wagnérienne en fera dans un prochain numéro une étude spéciale.
En un mot, l’objet conçu par l’entendement ne peut être pris par lui pour fin que s’il est conçu comme un bien, que s’il est primitivement discerné comme bon, senti bon, c’est-à-dire s’il plaît, et si, à ce titre, il est immédiatement voulu d’une volonté spontanée, antérieure à toute réflexion de l’entendement.
Il dit donc simplement Balzac : « … un nom si célèbre, si glorieux enfin qu’il m’autorisât… à p… dans le monde, et que le monde trouvât ça tout naturel. » * * * — Idée pour une nouvelle humoristique, d’un garçon n’ayant pour tout titre de noblesse, que le nom de son grand-père dans l’état des malades, qui ont été traités des maladies vénériennes, sous les yeux et par la méthode de M. de Keyser, depuis le 30 mai 1765 jusqu’au 1er septembre 1866, état inséré dans le Mercure de France, du mois d’avril 1767.
Tout le monde connaît le titre du petit roman écrit au dernier siècle, Angola, histoire indienne.
Mais encore une fois, dans tous ces différens ouvrages, je pense qu’on n’a eu communément d’autre dessein que de plaire, et que s’il s’y trouve quelque instruction, elle n’y est qu’à titre d’ornement.
Cette loi est sans exception ; car quelle que soit la supériorité relative des hommes élus à titre d’intelligence dans un corps intellectuel, c’est une loi de la nature que l’empire y appartient toujours à la médiocrité.
Mais les faits n’interviennent alors que secondairement, à titre d’exemples ou de preuves confirmatoires ; ils ne sont pas l’objet de la science.
Cependant en voici quelques-uns que vous pouvez comme épingler à ce titre de Galatée : Le silence en amour est une erreur extrême : Souffrez, mais déclarez vos maux ; Car qui les sait mieux que vous-même ?
Ferrari un mot juste qu’il répète beaucoup et qui devrait être le titre même de son livre, les ondulations d’une interminable anarchie !
Zola, ni son éditeur, ni ses amis, ne doutent du sien… XI L’Assommoir va l’affirmer encore… L’Assommoir, ce titre singulier, n’est que l’enseigne d’un des mille abominables cabarets de ce splendide Paris que Victor Hugo appelle la Cité-Lumière, et le théâtre que M.
Tout au contraire, la notion sous laquelle l’esprit ou le sens commun conçoit toujours nécessairement l’existence de quelque cause ou force productrice qui fait commencer les phénomènes, s’éloigne, s’obscurcit et se dénature de plus en plus par les procédés mêmes qui tendent à dissimuler son titre et sa valeur réelle.
Chez les Français, du mot loi vient aloi, titre de la monnaie.
Je vous cite le titre complet. […] », mais alors exhibez vos titres, génie ou vertu. […] Les titres du capitaine Gerhart sont assez pauvres. […] Marcel Prévost, amusante et raccrocheuse comme son titre, me paraît souffrir, — oh ! […] François a le titre de prince-époux.
Point de cheval, point de canot… Toute la journée, d’une voix tonitruante, et avec des coups de gueule de théâtre de boulevard, il nous a lu son premier roman, écrit en 1842, et qui n’a d’autre titre sur la couverture que : Fragments de style quelconque. […] Et nous plongeant dans les abîmes de ces cruelles vérités, nous nous disons la belle publication à faire pour des philosophes et des moralistes, d’un choix de documents pareils, avec pour titre : Archives secrètes de l’humanité.
La bibliothèque du grand-père était toujours fermée à clef et il ne m’était permis que de regarder, à travers la vitre, les rangées de dos et les titres. […] — Toi qui fais tant de questions sur nos ancêtres, regarde cela, me dit-elle, ce sont les titres et les armes des Gautier. […] Un jour, cependant, après avoir longtemps considéré les titres, je m’emparai d’un volume : c’était Le Rouge et le Noir, de Stendhal. Je n’avais pas choisi sans réflexion, ce titre me semblait devoir annoncer l’histoire de deux diablotins, l’un rouge et l’autre noir, et cela promettait d’être amusant.
Ce manuel porte un titre redoutable, tout pareil à ceux que l’on épelait avec effroi jadis sur les grimoires et les clavicules, ou naguère au front chauve des traités d’économie politique. […] Ce n’est pas là un titre de gloire ; c’est un fait de psychologie, et rien de plus. […] Voyez quelle idée il avait du naturel : dans la lettre même qu’à titre d’exemple on nous donne il vante l’ingénuité de Mme de Sévigné, cette précieuse charmante qui n’a jamais exprimé un sentiment qu’enjolivé de mignardises. […] Albalat, qui ne désarme jamais, veut que l’on tente de s’assimiler jusqu’à l’absence du style voltairien. « About, dit-il avec le plus grand sérieux, a pu mériter parfois le titre de petit-fils de Voltaire. » Il a en effet réalisé le singe qui s’agitait en Voltaire, et c’était bien inutile.
Mais alors c’est à titre d’exception. […] Évidemment cet amour qu’elle édifie et qu’elle couronne sur les ruines de l’infâme est son utopie ; cet amour est grand, noble, beau, volontaire, éternel ; mais cet amour, « c’est le mariage tel que l’a fait Jésus, tel que l’a expliqué saint Paul, tel encore, si vous voulez, que le chapitre VI du titre V du Code civil en exprime les devoirs réciproques ». […] Il se fait accepter, à ce titre, par une foule d’esprits secondaires qui prennent le mot d’ordre et se mettent à la suite, exagérant la manière de l’initiateur et dociles au succès, qui révèle souvent un goût changeant de l’opinion. […] Plus libéral que ne le furent plus tard ses disciples, il admettait au même titre la tendance contraire et félicitait Mme Sand d’y rester fidèle.
Réintégré par Napoléon dans les cadres de l’état-major français avec le titre d’inspecteur principal des vivres de la Grande Armée (7 février 1804). […] L’article de Bonaparte parut d’abord dans le Courrier d’Avignon, sous ce titre : Souper de Beaucaire ou Dialogue entre un militaire de l’armée de Carteaux, un Marseillais, un Nîmois et un fabricant de Montpellier… Le Marseillais, qui se disait Girondin et qui était surtout séparatiste, disait : « On est bien fort, lorsqu’on est résolu à mourir, et nous le sommes, plutôt que de reprendre le joug de ces hommes de sang qui gouvernent l’État… Un homme qui se noie s’accroche à toutes les branches. […] Et puis, quand la réaction du 9 Thermidor eut ouvert les portes des geôles parisiennes, Joséphine de Beauharnais, fort liée avec le vicomte de Barras, qui était alors pourvu du titre de « directeur de la République française », avec 150 000 francs d’appointements, attira par sa séduction, par ses câlineries, par son esprit, par tous ses attraits de femme experte, parfumée et rieuse, le jeune officier corse, de petite naissance, pâle et maigre, portant, sur ses épaules étriquées, une paire d’épaulettes de général, qui semblaient mal affermies et qui ne tenaient que par un fil. […] Napoléon inventa des titres inouïs, des fonctions surprenantes, pour récompenser le loyalisme de ses fidèles Hollandais. […] On songe parfois en parcourant les catalogues de nos librairies et les programmes de nos « bouis-bouis », à ces titres suggestifs que Tertullien lisait sur les affiches des théâtres de Rome, au temps où l’empire romain se décomposait dans les cirques… Des aventures immondes, des « élégances » répugnantes, toutes les variétés de l’éréthisme abêtissant, de l’amour égrillard et de l’adultère bourgeois, voilà ce que nous avons vu, revu à satiété, dans les boudoirs, alcôves, « garçonnières » et cabinets de toilette, sempiternellement décrits par nos romanciers mondains.
C’est un beau titre devant Dieu. » « (12 janvier 1848)… Ondine est toujours esclave dans un pensionnat.
» Ainsi Méléagre était de Gadare en Célésyrie ; il fut disciple de Ménippe le cynique, son compatriote, et fit même à son exemple (sans doute avant Varron) des satires ménippées, dont Athénée nous a conservé les titres.
Je ne puis, après tant de collaborateurs autorisés et curieux qui ont tout dit, qui ont dit plus et même autrement que je n’aurais su trouver pour mon compte sur chaque sujet en particulier, je ne puis faire ici qu’une chose : présenter une vue générale et, en me tenant au point de vue du goût, qui doit se combiner avec le point de vue historique et non s’y confondre, indiquer les belles saisons, les bons siècles, les vraiment heureux moments de cette poésie française qui a si souvent brisé avec son passé, qui s’est si peu souvenue d’elle-même, et à qui il était bon d’offrir une fois ses titres au complet, pour lui rendre tout son orgueil et son courage.
Il n’y avait jamais eu, de père en fils, d’oncle en neveu, dans la famille, ni de titre de propriété, ni division, ni partage ; nous croyions que le domaine était à nous comme la terre est aux racines du châtaignier qui nous avait vus naître, ombragés et nourris depuis le premier jour ; l’habitude de vivre et de mourir là était notre seul acte de propriété.
Sa fille, protégée par son titre d’ambassadrice, ne tarda pas à revenir à Paris où la rappelaient ses opinions, ses attachements et son ardeur politique.
Ce n’est point par la grandeur des États ou des titres, mais par la vertu seule que s’acquiert cet honneur, qu’il est glorieux de laisser à ses descendants.
» XXX C’est ainsi que, de descriptions en descriptions magnifiques, l’auteur arrive à la fin de son livre où la poésie occupe plus d’espace que la religion, et dont le vrai titre serait le Christianisme poétique.
Trop souvent même, les intérêts personnels passèrent au premier plan ; et les orateurs de l’orléanisme nous apparaissent comme occupés surtout de saisir ou de retenir le pouvoir, divisés par leur ambition seule, et montant à l’assaut du ministère, sans s’inquiéter de discréditer la bourgeoisie qu’ils représentent tous au même titre, ou d’ébranler la dynastie dont ils sont tous également serviteurs.
Ainsi, tandis qu’ailleurs il voit dans le romantisme l’originalité suprême et l’exalte à ce titre, il le prend ici pour une des formes du théâtre au XIXe siècle et n’en fait pas grand état.
Si « l’indifférence mystique » où l’on nous dit que Bézouchof et Tolstoï lui-même (pour un temps) finissent par se réfugier, présuppose la douleur et la compassion, l’ataraxie philosophique où aspire Flaubert les implique tout justement au même titre.
… » — L’étonnement méprisant que l’homme de l’Europe éprouve, lorsqu’il lit, dans une relation de voyage, les litanies de titres serviles prodiguées aux Shahs de la Perse moderne, les Grecs devaient le ressentir plus vivement encore en entendant ces adulations emphatiques.
Alexandre Dumas a conquis, en un soir, ses titres de majorité littéraire.
Retranchez le titre de chevalier qui est une frivolité qui ne convient point à ma fortune, puisque je n’ai aucun ordre de chevalerie.
XVII Ce fut dans ces heureuses années qu’elle composa la plupart de ses poèmes, recueillis depuis sous l’humble titre d’essais poétiques.
Ce n’est pas sans raison qu’on a pu dire du moi qu’il était lui-même une société, au même titre que l’organisme, quoique d’une autre manière, et il y a longtemps que les psychologues ont montré toute l’importance du facteur association pour l’explication de la vie de l’esprit.
D’autre part, avaient-ils de commun l’inconduite, comme Tallemant des Réaux, non seulement nous le donne à entendre, mais nous l’assure presque, et Mlle de La Fontaine comme on disait alors ; les bourgeoises n’ayant pas droit au titre de madame — et Mlle de La Fontaine, en un mot, se conduisit-elle mal ?
Ne pourrait-on pas dire aussi que chaque race humaine ayant été affectée de prérogatives différentes, il y a eu, dans le genre humain, un droit d’aînesse, comme tout paraît le prouver, et que ce sont les races aînées qui sont restées dépositaires des titres de famille ?
Cette mémoire visuelle s’était développée à tel point qu’après quelques instants passés devant une bibliothèque l’enfant retenait un assez grand nombre de titres, avec la place exacte des volumes correspondants.
Que tout Nietzsche soit dans Goethe, il ne faudrait peut-être pas en être sur jusqu’à le dire ; mais à coup sûr on trouve Goethe à tous les tournants de la marche de Nietzsche, aux principaux points de son évolution, et l’ombre lumineuse plane éternellement sur le moderne lutteur. « Le voyageur et son ombre », c’est un des titres de Nietzsche. […] Il y a cette différence, à sa honte et à sa condamnation, entre ce qui l’a préparé et lui-même, que le socratisme subordonnait l’art à la morale, considérait l’art, ainsi que tout travail humain, comme devant tendre à la morale comme à sa dernière fin ; à ce titre l’admettait donc encore ou croyait l’admettre, l’énervait, mais ne le proscrivait point, ou croyait ne pas le proscrire, tandis que le Christianisme le proscrit, et, très intelligent, en a peur, comme de son ennemi mortel, c’est-à dire vivant. […] Ce n’est certainement pas une raison pour la proscrire ; mais encore ce ne lui est pas un titre de gloire et ce n’est pas une raison pour la vénérer. […] Mais, en réalité, les mauvais instincts sont opportuns, conservateurs de l’espèce et rénovateurs au même titre que les bons. […] Les autres sont les excréments de l’humanité, ou peut-être ils en sont le terreau et, à ce titre, ont leur utilité ; mais pour celui qui vise la civilisation et l’histoire de la civilisation, il n’importe.
Beau titre et propre à faire fracas. […] Je vois, dès le titre de la pièce, pourquoi Dryden a amolli Shakspeare ; Tout pour l’amour, ou le Monde bien perdu.
En tout cas, nul n’a raison qu’après le chef-d’œuvre et, pour ma part, je ne donne ma pensée qu’à seul titre de document personnel et, hélas ! […] (Et, fort brillamment, M. de La Tailhède fait l’historique des écoles poétiques, de Ronsard au parnassisme et au symbolisme, gardant toute son admiration pour la véritable école de bonne poésie, celle qui avait pour disciples La Fontaine, Boileau, Molière et Racine.) … Ainsi donc, en art comme d’ailleurs en philosophie et en tout le reste, il n’y a qu’École ; et quant à ceux qui se donnent le titre d’individualiste, ils ne prouvent rien, sinon peut-être la crainte qu’ils ont de ne pas être le premier de la leur.
Il ne s’ensuit pas que le souvenir soit impossible sans les mots : le mot n’est jamais qu’un élément du souvenir, remémoré au même titre et suivant les mêmes lois que ses associés. […] La psychologie ne justifiera son titre de science que si elle présente un ensemble riche et coordonné de faits et de lois capables de s’expliquer les uns par les autres, et, pour cela, il faut qu’elle admette, par exemple, que les états remémorés sont conservés en dehors de la succession consciente dans l’intervalle de deux apparitions à la conscience.
Lamartine, en faisant lire et relire à son Jocelyn le livre de Paul et Virginie, a proclamé cette influence première sur les jeunes cœurs qui, depuis l’apparition des Études, s’est prolongée en pâlissant jusqu’à nous ; il n’y a pas rendu un moindre hommage dans le titre et dans maint retentissement de ses Harmonies, mais nulle part d’un instinct plus filial, selon moi, que par cette pièce du Soir des premières Méditations, qui est comme la poésie même de Bernardin, recueillie et vaporisée en son intime essence.
” » « L’orpheline comprend ce qu’il semble hésiter à lui dire ; elle accepte le titre de servante dans la maison de la mère d’Herman.
Qui a jamais plaint Charles Ier d’Angleterre, ou Marie Stuart d’Écosse, ou les enfants d’Édouard, ou Louis XVI décapité, ou Marie-Antoinette immolée, ou sa jeune et pure belle-sœur, madame Élisabeth, sacrifiée malgré son innocence ; qui est-ce qui les a jamais plaints de la pitié qu’on doit, au même titre charnel, à tous les meurtres commis par tous les meurtriers religieux, royaux ou révolutionnaires de la terre ?
À quel titre et sous quel prétexte me présenter aux portes de son château, et dans quel costume ?
Apollon n’a qu’une pythie, Bacchus en a mille. « Fou des femmes », Τυναιμανης, c’est un de ses titres. — « Sois propice !
L’œuvre qu’ils ont édifiée et qui, sous le titre d’Une Époque, comprend le Désastre, les Tronçons du Glaive, les Braves Gens, la Commune, demeurera le monument comme moratif, grave et triste, d’une épopée entre toutes inoubliable.
Il énumérait aussi les mystiques du gouvernement, ce qui me fait m’écrier : Il y aurait un joli titre pour les baptiser : Brancroches et mystiques.
« Parcourons la table des Balcons sur la Mer : chaque titre évoque une couleur ou une forme nettes.
À titre d’expérience, placez en regard de son étude sur Flaubert l’article de Sainte-Beuve sur Madame Bovary, et vous sentirez entre les deux manières l’abîme. », Fernand Vandérem, Le Miroir des lettres, 1re série (1918), Paris, Flammarion, 1919, p. 115.
Ce rejaillissement ne tient-il point aux sujets que le plan de son poème a imposés au poète ; et dans les poèmes qui vont suivre et qui doivent parachever le plan, dont il nous a parlé dans sa préface, ce poème de Dieu et cette fin de Satan, dont le titre m’inquiète, ne sont-ils pas la preuve qu’au fond, les idées n’ont pas bougé en M.
C’était un titre faux.
Je ne me dissimule pas que ce dernier titre n’est pas ce qui lui fait le plus d’honneur auprès de beaucoup d’esprits excellents. […] La conduite de la pièce ne diffère presque pas de celle du roman, que vous avez lu sans doute, à moins que le titre n’ait effarouché votre pudeur. […] Le titre même du roman, qui devrait être aussi celui de la pièce, on est tout inquiet quand il faut l’écrire. […] J’espérais, sur la foi du titre, voir le vieil Anacréon et l’enfant Éros, et quelque petite Phryné, et peut-être même Bathylle, dont Anacréon nous dit si singulièrement, en s’adressant au peintre qui fait le portrait du bel Éphèbe (ode XXIX) : « Mais que ton art est jaloux ! […] Un autre groupe de chansons modernes, un des plus considérables, pourrait avoir pour titre général : « La Rue ».
En 1745 il entre en rapports avec Voltaire, et il retouche pour lui la Princesse de Navarre qui reparaît à Versailles sous le titre de Fêtes de Ramire. — En 1747, son père meurt ; cela lui vaut un peu d’argent, dont il envoie une partie à madame de Warens. — La même année, il présente inutilement sa comédie de Narcisse aux Italiens. […] Mais le Discours de Rousseau est simplement intitulé : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. — Ce titre même indique qu’il ne répond pas méthodiquement aux deux questions de l’Académie de Dijon. […] Jugeant qu’un homme doit croire en Dieu et, pour le reste, suivre la religion de sa patrie, il s’en va à Genève pour y rentrer publiquement dans la religion protestante et y reprendre son titre de citoyen ; et il a la joie de revenir en triomphateur dans cette ville d’où il s’était échappé, vagabond de seize ans, vingt-six années auparavant. […] Les relations de Rousseau avec Voltaire remontaient au temps (vous vous en souvenez) où Rousseau arrangeait la Princesse de Navarre sous le titre de Fêtes de Ramire. […] Après quoi (et ici je copie simplement les titres de quelques chapitres) « elle exige que son amant s’absente pour un temps, et lui fait tenir de l’argent pour aller dans sa patrie vaquer à ses affaires. — L’amant obéit, et, par un motif de fierté lui renvoie son argent. — Indignation de Julie sur le refus de son amant.
Dans un livre paru en 1919 sous le titre de L’Énergie spirituelle nous avions réuni des « essais et conférences » portant sur les résultats de quelques-uns de nos travaux. […] Nous ne sommes tout à fait assurés que de ce que l’expérience nous donne ; mais nous devons accepter l’expérience intégralement, et nos sentiments en font partie au même titre que nos perceptions, au même titre par conséquent que les « choses ». […] Elle porte un titre modeste : De l’habitude.
Notez encore qu’à la manière dont M. de Vigny se nommait, le titre de comte se cumulait certainement sur sa lèvre avec l’amour-propre du poète. […] Dans l’ouvrage, d’ailleurs exact et bienveillant, qui a pour titre : Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie, il est dit : En octobre 1826, M.
Il faut qu’Ariane soit princesse ; tant nous sommes destinés à être toujours éblouis par les titres ! […] S’il choisit le premier parti, l’intérêt qu’on prend à ces épisodes, ne sert qu’à mieux faire sentir la froideur de l’action principale, et il a mal rempli son titre.
On parle bien de la faculté qu’ont les grands écrivains d’évoquer d’une phrase tout un tableau ; il serait plus exact de dire qu’ils nous fournissent le titre du tableau à faire, un simple programme que nous devons remplir à nos frais. […] Écartons d’abord les appréhensions, et peut-être aussi les secrètes espérances que le seul titre de cette étude a pu suggérer. […] L’art d’invention a les mêmes droits, la même raison d’être, il existe absolument au même titre que l’art d’imitation. […] Il indiquera le relief par des traits enveloppants ; mais si ces traits sont expressifs de la forme et à ce titre peuvent être employés, ils sont plus artificiels encore qu’une ligne de contour. […] Qui n’a sous les yeux qu’un modèle, surtout si ce modèle est remarquable à quelque titre, aura peine à imaginer autre chose.
Qu’on en fasse un reproche à Musset, ou qu’on y voie au contraire son principal titre de gloire, il n’importe : parler de lui, c’est parler des multitudes qu’il avait subjuguées, pour leur bien ou pour leur mal. […] Sans remonter jusqu’à Colin de Musset, ménestrel de profession au xiiie siècle, qui ne s’appelait peut-être que Colin Muset, un grand oncle du poète, le marquis de Musset, avait eu un vif succès, en 1778, avec un roman par lettres, « dicté par l’amour de la vertu », disait la préface, et portant ce titre assorti à la préface : Correspondance d’un jeune militaire, ou Mémoires de Luzigny et d’Hortense de Saint-Just. […] Son nouveau volume parut tout à la fin de 1832, sous ce titre : Un spectacle dans un fauteuil.
C’est là une des phases fatales, à la fois acte et entracte, de ce drame dont le pivot est un damné social, et dont le titre véritable est : le Progrès.
Je suis le Lépreux ; voilà le seul titre que j’ai à la bienveillance des hommes.
Un de ses meilleurs et derniers biographes, le baron Walckenaer raconte en ces termes un acte de charité de Montesquieu, devenu célèbre, et que le théâtre a même reproduit, d’après Fréron, sous le titre de : le Bienfait anonyme. » « Il allait souvent à Marseille, dit le baron Walckenaer dans la Biographie universelle, visiter madame d’Héricourt.
Bourdaloue Bossuet étant descendu des chaires de Paris dans toute la force de l’âge et du talent, le souvenir de sa prédication, que ne soutenait pas l’impression, se perdit vite au milieu de tant de titres de gloire que son activité paisible lui acquérait incessamment.
Elle ne peut souffrir que ce jeune homme très fort change le nom de son père contre un titre acheté, afin de faire un riche mariage ; elle découvre en outre qu’il a eu pour maîtresse la mère de la jeune fille qu’il doit épouser.
Il parle haut, il interdit de vérifier ses titres, parce que la discussion lui serait fatale.
Jeudi 16 février Aujourd’hui, au milieu du malaise de la grippe, j’ai écrit le titre du premier chapitre de mon roman de « Tony Freneuse » (Chérie).
Francisque Sarcey (1827-1899), Normalien, puis journaliste et conférencier, fut une grande figure de la critique théâtrale des débuts de la Troisième République, avec ses chroniques du Temps, très attendues, qui furent recueillies entre 1900 et 1902 sous le titre « Quarante ans de théâtre ».
Elle espérait y retrouver, avec son titre d’épouse, l’amour du héros devenu roi : tout présageait à Sacountala une réception triomphale et la suprême félicité.
Science nouvelle est bien le titre qui convient au grand ouvrage de Vico31 ; car nul n’a mieux compris le but, l’objet et la méthode de l’histoire, ainsi que l’ont traitée les historiens modernes.
Sans renoncer à demander à la musique son concours allégeant ou aggravant suivant le cas, mais à titre d’accompagnement, de divertissement ou d’intermède, il reste que ce qui nous concerne est plus spécialement le drame littéraire dans la forme que nous ont transmise les siècles et tel qu’il est pratiqué de nos jours : je veux dire le drame parlé. […] Savez-vous quel est, à mon sens, le titre principal de l’Œuvre à la reconnaissance des amis de l’art dramatique ?
Un de ses articles a pour titre : une rencontre de M. […] Mais cette poésie dans l’art sera d’autant plus forte qu’elle n’empruntera rien à l’idée verbale, que l’œuvre sera « ineffable » par le langage qui lui est propre. à ce titre, l’expression d’un potier, d’un verrier, d’un ferronnier, peut être d’une évocation aussi prenante et d’une étendue aussi mystérieuse que celle d’un peintre, d’un statuaire, d’un musicien, — tous poètes.
À ce titre, le lieutenant Saint-Arnaud est un de ceux dont la signature se lit au bas de l’acte de naissance de la petite princesse venue au jour à Blaye.
Ne cherchez pas d’autre titre à l’intérêt qui s’attache au nom de Juliette dans ce siècle et qui la suivra plus loin que son siècle ; elle fut la beauté !
Vous aurez soin de proclamer hautement que vous n’avez à intervenir à aucun titre dans les dissentiments qui séparent aujourd’hui le saint-père du peuple qu’il gouverne.
XIV Arrivé à Venise, il dénigre ouvertement son ambassadeur, il travestit en titre de secrétaire d’ambassade de France les fonctions équivoques et domestiques de secrétaire salarié de l’ambassadeur.
XXXV Vivement frappé de cette perte, l’idée me vint, idée en général malheureuse, de payer un tribut de deuil et de gloire à ce roi des poètes contemporains, en continuant ce poème sous le titre de Cinquième chant de Childe Harold.