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1183. (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »

« Monsieur le Président, « Le respect que j’ai pour vous et, laissez-moi ajouter, l’affection que m’inspire votre personne ne m’interdisent point cependant de vous faire remarquer que lorsque, hier, M. de Ségur d’Aguesseau a parlé d’une nomination scandaleuse, il n’a parlé et pu parler que de M.  […] Mais vous avez vengé devant le Sénat la liberté de pensée avec trop de courage, ai-je besoin d’ajouter avec trop de talent, pour que ce ne soit pas un devoir à tout esprit libéral de vous en témoigner sa reconnaissance. […] La vérité de l’émotion ne prévient pas en lui l’effort du langage ; mais il a de l’âme et du talent ; il peint de traits énergiques, sans être assez simples, le chancelier de L’Hôpital, et il ajoute encore à l’admiration pour Henri IV. » Si quelque chose peut servir à marquer l’esprit et l’intention qui ont dicté la pétition de Saint-Étienne, c’est la proscription d’un tel livre, tout en l’honneur de la tolérance.

1184. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »

. — Encore faut-il ajouter que ces personnages ne sont réels qu’à demi. […] Maury ajoutait avec sa brutalité habituelle : « À l’Académie française, nous regardions les membres de celle des Sciences comme nos valets » […] Ce sont là les propres paroles de Siéyès  Ailleurs il ajoute : « Les prétendues vérités historiques n’ont pas plus de réalité que les prétendues vérités religieuses. » (Papiers de Siéyès, année 1772, d’après Sainte-Beuve, Causeries du lundi, V, 194.) — Descartes et Malebranche avaient déjà ce mépris pour l’histoire.

1185. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31

Tout aussitôt il ajouta foi à cette suggestion et agit exactement comme ferait une personne piquée. […] Quand je me souviens que le soleil s’est levé hier à tel point de l’horizon, et quand je prévois que demain il se lèvera à tel autre endroit du ciel, j’ai intérieurement l’image distincte ou vague de la sensation visuelle que j’ai eue hier et de la sensation visuelle que j’aurai demain. — Pareillement, toutes les perceptions associées que le souvenir et la prévision ajoutent à la sensation brute pour constituer la perception externe ordinaire, tous les jugements, croyances et conjectures qu’une sensation simple provoque sur la distance, la forme, l’espèce et les propriétés d’un objet, contiennent aussi des images. […] « Mon convalescent, dit Esquirol, s’en distrait par le plus court entretien, par la plus courte lecture ; mais alors il juge ces symptômes comme je les jugeais moi-même ; il les regarde comme un phénomène nerveux et exprime sa surprise d’en avoir été dupe si longtemps. » — « Rien de plus fréquent, ajoute M. 

1186. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre I. Les mondains : La Rochefoucauld, Retz, Madame de Sévigné »

Mais il s’y ajoute alors une raison nouvelle, la curiosité de démêler les variétés des sentiments et des mobiles, la curiosité de l’homme en soi : et tous les mémoires — ou les meilleurs — prennent alors tout naturellement la couleur d’un document psychologique. […] Aux narrations s’ajoutent deux éléments que Retz a su employer avec une rare maîtrise : les raisonnements politiques, et les portraits. […] J’y ajouterai, pour son intérêt chronologique, le Journal de Dangeau.

1187. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »

Les 23 volumes de pièces de théâtre qui s’y ajoutent, ont vieilli aussi : c’est pourtant par eux que Dumas mérite une place dans la littérature. […] Aux moyens de tragédie s’ajoutent tous les trucs du mélodrame : portes secrètes, caveaux, poisons, les six cercueils de Lucrèce Borgia, tout un matériel d’effets pathétiques pour les nerfs et pour les yeux. […] Aux trois héros des combats de 1830, à Dumas, Hugo, Vigny, nous devons ajouter ici Alfred de Musset.

1188. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »

Les gens qui ajoutent foi à ces lourdes calomnies ignorent ce qu’est l’éducation des prêtres et quelle empreinte elle leur enfonce au plus profond de l’âme. […] Fabre met communément dans leur bouche les formules de la phraséologie religieuse, auxquelles s’ajoutent, dès que la situation devient dramatique, toutes celles de la rhétorique profane. […] Ajoutez que, par un hasard heureux, M. 

1189. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »

Il mourut le 27 mai 1564, « ayant vécu dit Théodore de Bèze, quant à cette vie mortelle, l’espace de cinquante-six ans moins un mois et treize jours, desquels il en avoit passé justement la moitié au saint ministère ; parlant et écrivant sans avoir rien changé, diminué ni ajouté à la doctrine qu’il avait annoncée dès le premier jour de son ministère, avec telle force de l’esprit de Dieu, que jamais méchant ne le put ouïr sans trembler, ni homme de bien sans l’aimer et l’honorer68. » § V. […] Les additions ne contredisent pas la louange que lui a donnée Théodore de Bèze, de n’avoir rien changé ni ajouté à sa doctrine, si ce n’est plutôt marque de médiocrité que titre de gloire pour un homme, d’avoir été immuable, en tout ce qui ne regarde pas la conduite morale. […] Ce jour-là le logis de Castalion s’égayait, et il ajoutait quelques pages à sa traduction des livres saints.

1190. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre douzième »

Mais je raconte l’histoire des ouvrages durables ; et ni d’Alembert ni Diderot n’en ont ajouté un seul à la liste glorieuse. […] Il n’a pas seulement ajouté à la langue de Fénelon, de J. […] Un nouveau style vient ajouter aux plaisirs qui nous viennent des choses de l’esprit.

1191. (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461

Avec elle, on traverse les mauvais jours, sans en sentir le poids, on se fait à soi-même sa destinée, on use noblement sa vie 190  Voilà ce que j’ai fait, ajoutait le noble martyre de la science à qui j’emprunte cette page, et ce que je ferais encore ; si j’avais à recommencer ma route, je prendrais celle qui m’a conduit où je suis. […] Ceux qui parlent de doctrines dangereuses devraient toujours ajouter dangereuses pour moi. […] « Quand il croit avoir avancé quelque chose d’exagéré, dit Gœthe en parlant d’Albert, de trop général ou de douteux, il ne cesse de limiter, de modifier, d’ajouter ou de retrancher jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de sa proposition. » Plusieurs fausseront sans doute ma pensée, parce que je n’ai pas suivi cette sotte manière-là.

1192. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »

Et je n’ai, ajoute-t-il, qu’à ouvrir l’histoire des sciences pour justifier mon assertion. […] Il y a ajouté à titre de principe régulateur une distinction entre les plaisirs supérieurs et les plaisirs inférieurs : en d’autres termes, il faut distinguer dans les plaisirs non-seulement leur quantité, mais leur qualité. […] Il y a eu, ajoute Herbert Spencer (et ceci s’expliquera plus tard par sa doctrine générale), et il y a encore dans la race certaines intuitions fondamentales, qui sont le résultat d’expériences graduellement organisées et héritées, mais qui sont devenues inconscientes.

1193. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538

« La preuve de l’effet qu’a fait cette brochure, ajoutait-il avec insistance, est dans la douleur des auteurs offensés, de la part de qui j’ai reçu dix fois plus de plaintes que je n’en ai reçu contre eux des gens de bien. » Les gens de bien, c’est-à-dire les gens du bord de la reine et du Dauphin ; et, en effet, ils s’intitulaient eux-mêmes de la sorte ; mais j’ai regret, ici, je l’avoue, de voir Malesherbes essayer de leur donner le change, en leur accordant ce nom qui n’avait pas tout à fait pour lui le même sens. […] Dans un endroit des Cacouacs, il est parlé de la géométrie : Fréron, en rapportant cet endroit, a ajouté une note dans laquelle il cite un de mes ouvrages, pour faire connaître que l’auteur a voulu me désigner en cet endroit, quoique la phrase qu’il rapporte ne se trouve dans aucun de mes ouvrages. […] Fréron aurait en tout ceci un trop beau rôle, si je n’ajoutais que, vers la fin de sa lettre, son amour-propre prenait le dessus et s’exaltait jusqu’à dire : Je crois que je m’y connais un peu, monsieur ; je sais ce qu’ils valent, et je sens ce que je vaux.

1194. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chateaubriand homme d’État et politique. » pp. 539-564

il ne montrera point sur la fin de ses jours un front sillonné par les longs travaux, les graves pensées, et souvent par ces mâles douleurs qui ajoutent à la grandeur de l’homme ! […] Et il ajoute, parlant toujours des femmes et de l’amour : Quand vous vous desséchez sur le cœur qui vous aime, Ou que ce cœur flétri se dessèche lui-même ; Quand le foyer divin qui brûle encore en nous Ne peut plus rallumer la flamme éteinte en vous, Que nul sein ne bat plus quand le nôtre soupire, ………………………………………………… Alors, comme un esprit exilé de sa sphère Se résigne en pleurant aux ombres de la terre, Détachant de vos pas nos yeux voilés de pleurs, Aux faux biens d’ici-bas nous dévouons nos cœurs. […] Chez M. de Chateaubriand, l’homme de lettres, remarquez-le bien, tient prodigieusement à cette détestable brochure : « Louis XVIII déclara, je l’ai déjà plusieurs fois mentionné, que ma brochure lui avait plus profité qu’une armée de cent mille hommes ; il aurait pu ajouter qu’elle avait été pour lui un certificat de vie. » Car on ne savait plus seulement qu’il existât.

1195. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1879 » pp. 55-96

Il ajoute qu’il a vraiment souffert d’accepter cet argent, et que du reste, il a déjà pris des dispositions, pour qu’il soit un jour remboursé à l’État. […] l’imagination de la peur… celle-là, je l’ai, oui, je l’ai… C’est malheureux, ajoute-t-il sur un ton léger, que cela ne puisse servir dans les romans. […] Il me dit n’avoir plus au monde qu’un seul plaisir, la causerie. « Et encore, ajoute-t-il, je n’ai pas le charme humain de cette si bonne chose, je n’ai pas le sourire de ceux avec lesquels je m’entretiens, et dans la nuit où je vis, la causerie avec des vivants a quelque chose d’une conversation avec de purs esprits.

1196. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vi »

J’ajoute que socialiste, il connaissait parfaitement les ouvriers socialistes. […] En 1903, à vingt ans, Thierry, s’était déjà voué à l’établissement de la paix par un code, ou mieux une religion du travail ; mais, se hâtait-il d’ajouter, ne vous méprenez pas : « Il y a un amour de la paix optimiste, conservateur et lâche ; je le redoute. […] Dans les papiers de Sainte-Beuve, on a trouvé une note, qui demeure juste et qu’il semble qu’Albert Thierry ait méditée : « La bourgeoisie se corrompant si aisément par sa tête (et aujourd’hui, en 1917, j’ajoute : la France étant si fort décimée), le recours est dans le bon sens et la vigueur des masses qu’il faut éclairer le plus possible et animer d’un souffle à elles (c’est tout le programme de Thierry) en tâchant de corriger la brutalité sans attiédir la force ».‌

1197. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

Et il ajoute, pour que nous continuions d’observer Cosette et d’être heureux avec elle, ce couplet demeuré célèbre : « La poupée est un des plus impérieux besoins et en même temps un des plus charmants instincts de l’enfance féminine. […] J’ajoute enfin que leur façon de composer n’est pas identique à la nôtre. […] « On n’a pas apprécié à sa valeur, disait-il très justement, l’instrument d’influence que peut être le roman-feuilleton, au point de vue de l’éducation intellectuelle et littéraire, et de la formation morale. » Et il ajoutait ces lignes, que je cite parce qu’elles indiquent bien un des caractères du roman populaire, qui doit être approprié au génie de la nation.

1198. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — I » pp. 248-262

S’il y a dans ces volumes quelques questions accessoires, étrangères à ce qui en doit faire le principal intérêt, je les laisserai de côté pour ne m’attacher qu’à la personne et au caractère de Bossuet même, et je tâcherai de marquer en quoi la publication présente ajoute à l’idée de ce grand homme et augmente ou modifie sur quelques points les notions qu’on a de lui. […] — Puis quand il avait fini, et comme pour se mettre à l’abri de l’applaudissement, il rentrait aussitôt chez lui et s’y tenait caché, « rendant gloire à Dieu lui-même de ses dons et de ses miséricordes, sans dire seulement le moindre mot, ni de son action ni du succès quelle avait eu ; et la remarque qu’on fait à ce propos, ajoute Le Dieu, est un caractère vrai et certain, car il en usait de même dans toutes les autres occasions. » Il ne se considérait que comme un organe et un canal de la parole, heureux s’il en profitait tout le premier et aussi bien que les autres, mais ne devant surtout point s’en enorgueillir !

1199. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Variétés littéraires, morales et historiques, par M. S. de Sacy, de l’Académie française. » pp. 179-194

Toutes les fois cependant que la démangeaison me revenait (et elle me revenait de temps en temps), quand j’étais tenté d’entamer la série, d’ouvrir la tranchée à tout hasard, c’était par M. de Sacy que j’étais bien résolu de commencer : sur celui-là, l’opinion me semblait faite ; j’allais, me disais-je, à coup sûr ; il n’y avait ni à ajouter ni à rabattre, il n’y avait pas de péril. […] La lecture très bien faite, — trop bien faite — par un académicien poète41 qui sait le prix du moindre vers et qui caresse tout ce qu’il touche, ajoutait à la souffrance en étalant complaisamment les défauts comme on eût fait des qualités et en les mettant dans leur plus beau jour.

1200. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Quatre moments religieux au XIXe siècle. »

C’est de l’excellente, de l’éloquente rhétorique à l’usage de l’école de Sorèze ; mais j’ajouterai qu’on sent à chaque ligne que ce n’est que de la rhétorique. […] Mais je me hâte d’ajouter, en ce qui est des Lettres présentes que, sauf cette veine d’enthousiasme, d’inspiration quand même, de chevalerie monastique à outrance, qu’il est impossible d’en retrancher ou d’en abstraire, et qui en fait la perpétuelle singularité, il y a quantité de vues morales, fines, délicates, exprimées à ravir, et bien des conseils appropriés, — les conditions toujours étant admises et le cadre accordé ; positis ponendis, comme on disait dans l’École.

1201. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »

Ajoutez les veillées de famille, les cérémonies sévères du culte luthérien, vous avez les seules diversions que puisse trouver le mineur du Hartz au milieu de ses travaux assidus et durs : et cependant il ne désire rien de mieux, il vit content ; il a le patriotisme local ; il a su résister dans les années difficiles à l’appât des salaires élevés et aux excitations de tout genre qui attiraient vers les travaux des chemins de fer les ouvriers du nord de l’Allemagne. […] Lui aussi, il est un ouvrier parisien par excellence, généreux, vif, amusant, malin, indiscret, aimable, — généralement imprévoyant/et pourquoi n’ajouterai-je pas ?

1202. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MADAME TASTU (Poésies nouvelles.) » pp. 158-176

En publiant, il y a trois ans (1833), la cinquième édition de ses premières poésies, Mme Tastu y ajoutait une préface en vers qui est une de ses meilleures pièces. […] (Mon désir d’être exact me fait ajouter un seul mot : ce portrait, jugé par des personnes qui voient de près l’auteur, leur a paru présenter l’idée d’une personne plus agitée ou plus résignée que ne l’est, que n’a besoin de l’être une âme si calme, si réglée, si bien établie dans les affections douces et dans les études solides.

1203. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »

Elle est toute de convention, et elle n’a assurément pas plus de vérité que celle de l’Allemand naïf, à la tête carrée, aux grands pieds et à la longue pipe, buvant des chopes et dissertant sur l’idéal et l’infini, se gavant de choucroute et volant des pendules, pour être, en fin de compte, roué de coups par un sous-officier imberbe4. » On se tiendra donc en garde contre de pareilles tentations, et avant de faire aucune induction, avant de poser une loi ou une règle, avant de rien généraliser, on s’assurera qu’on travaille bien sur une réalité, et non sur un fantôme, que les faits d’abord existent ; on aura soin ensuite de ne rien négliger dans les faits qu’on aura reconnus, de tenir compte de tous les éléments qui les composent, de n’y rien ajouter ni retrancher arbitrairement. […] Taine, et j’ajoute sans perdre un instant de vue la réalité et les faits) à une conception de l’art de plus en plus élevée, partant de plus en plus exacte… Aucune de ces définitions ne détruit la précédente, mais chacune d’elles corrige et précise la précédente, et nous pouvons, en les réunissant toutes et en subordonnant les inférieures aux précédentes, résumer ainsi qu’il suit tout notre travail : L’œuvre d’art a pour but de manifester quelque caractère essentiel ou saillant, partant quelque idée importante, plus clairement et plus complètement que ne font les objets réels.

1204. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre I. Les théories de la Pléiade »

Mais quand il veut s’expliquer, il ordonne au poète « d’imiter, inventer ou représenter les choses qui sont ou qui peuvent être » : voilà qui va bien, mais il ajoute : « ou que les anciens ont estimées comme véritables ». […] Car bien qu’il n’ajoute cela que pour justifier l’emploi de la mythologie, je sens là une erreur générale : Ronsard pose les anciens à côté de la nature, non comme offrant déjà la nature, mais comme égaux à la nature dans les choses même où nous n’y trouvons ni raison ni vérité, où leur nature enfin n’est pas la nôtre.

1205. (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Premiere partie. » pp. 12-34

Aussitôt il se sent un homme nouveau, sa vue plane, il ne se laisse pas surcharger de ces Loix inutiles que la sottise ajoute aux Loix nécessaires à la société ; il ne se prépare pas des remords en se créant des devoirs arbitraires(a). […] Vos lumieres dirigées par le sentiment apporteront à l’homme une félicité nouvelle, & peut être ajouteront à l’éclat de vos charmes.

1206. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18

Certes, l’impressionniste a raison quand il dit : « Ce qu’il y a de plus certain, c’est mon sentiment ; il a tort quand il ajoute : « Qu’un autre juge, s’il est judicieux. » Car c’est celui qui ressent le plus profondément dont le jugement excite ou émeut. […] On ajoute : « Que m’importent les logiques ?

1207. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129

Après avoir constaté le développement considérable que prend le rôle de cette dernière dans les civilisations plus avancées, il ajoute : « Il faut reconnaître que l’individu n’aurait pu prendre cette place dans le développement de la poésie s’il n’avait joué quelque rôle dès l’origine et si la masse avait eu, comme le voulait Grimm, une sorte de faculté créatrice42. » M.  […] Ajoutons à cela, dans l’idée de beauté, un élément de subjectivisme et d’illusion par où elle alarme les croyants en une vérité morale objective et impérative.

1208. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VI. Jean-Baptiste  Voyage de Jésus vers Jean et son séjour au désert de Judée  Il adopte le baptême de Jean. »

Un grief tout personnel vint, d’ailleurs, s’ajouter à ces motifs d’État et rendit inévitable la perte de l’austère censeur. […] La parenthèse du verset 2 paraît être une glose ajoutée, ou peut-être un scrupule tardif de Jean se corrigeant lui-même.

1209. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XI »

Ajoutons encore à cette addition la ronde et brave figure du notaire Aristide Fressart, un type de bourgeois bourgeoisant, fin comme l’ambre, sous son écorce vulgaire, mêlant, à la plus juste dose, les habiletés professionnelles aux vertus domestiques. […] Ajoutez à l’impression que produit cette scène si touchante l’attendrissement du père qui va se battre tout à l’heure, à deux pas de là, et qui ne sait trop s’il reverra son enfant ; puis le désespoir d’André apprenant que le comte se bat à sa place, et la rentrée fêtée du père converti dans sa jeune famille.

1210. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Chefs-d’œuvre de la littérature française (Collection Didot). Hamilton. » pp. 92-107

Les envieux (et Bussy l’était), tout en reconnaissant au comte de Grammont l’esprit galant et délicat, ajoutaient que « ses mines et son accent faisaient bien souvent valoir ce qu’il disait, qui devenait rien dans la bouche d’un autre ». […] Ajouterai-je que, jusque dans le portrait de sa sœur, cette plume malicieuse ne s’épargne pas une insinuation sur des beautés cachées, qui prouve qu’au besoin son indiscrétion ne respecte rien ?

1211. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Journal de la campagne de Russie en 1812, par M. de Fezensac, lieutenant général. (1849.) » pp. 260-274

Je suis persuadé, ajoute M. de Fezensac, que la belle tenue de notre armée au milieu des plus grandes misères a contribué à l’obstination de l’Empereur, en lui persuadant qu’avec de pareils hommes rien n’était impossible. […] Le colonel du 4e régiment fut des derniers à défendre un des faubourgs de la ville qu’on évacuait ; il en chassa une dernière fois l’ennemi, qui se pressait trop de l’occuper : « Le maréchal Ney me fit dire alors, ajoute le narrateur, de ne point trop m’avancer, recommandation bien rare de sa part. » Les éloges du maréchal, le soir même de cette action, furent rapportés aux officiers par le colonel et leur réjouirent le cœur.

1212. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bossuet, et Fénélon. » pp. 265-289

Il se chargea de diriger madame Guyon : Cette femme, déjà célèbre, pouvoit ajouter à la gloire de ce grand homme, s’il étoit assez heureux pour qu’on la vît ramenée. […] Elle consentir à ne point se prévaloit de ses droits ; & l’on ajoute qu’elle n’abusa jamais d’un secret dangereux.

1213. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »

Le moi l’occupait tout entier, et la pensée de l’absolu et du divin semblait dormir dans les profondeurs de sa conscience : une note mystérieuse ajoutée aux Rapports du physique et du moral était la seule indication d’une tendance religieuse et déjà mystique qui devait se développer plus tard dans sa dernière phase philosophique. […] On arrive ainsi à s’écrier avec Fénelon : « Dieu n’est pas plus esprit que corps ; il est tout ce qu’il y a de réel et d’effectif dans les corps et dans les esprits. » Dieu ainsi entendu n’est plus que l’être, l’être tout court, dit Malebranche, l’être sans rien ajouter, dit Fénelon.

1214. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Ce que tout le monde sait sur l’expression, et quelque chose que tout le monde ne sait pas » pp. 39-53

Puis lui repoussant les genoux avec les siens, et le relevant par-dessous les bras, il ajouterait : on dirait que vous êtes de cire, et que vous allez fondre. […] Les cheveux noirs ajoutent de l’éclat à la blancheur, et de la vivacité aux regards.

1215. (1912) L’art de lire « Chapitre IX. La lecture des critiques »

Ajoutez qu’une certaine paresse aidant, ou, si vous voulez, la loi du moindre effort, je me contenterai bientôt de savoir ce que pensent des auteurs les critiques les plus autorisés, sans jamais lire les auteurs eux-mêmes ; d’abord, parce que — si l’on sait choisir ses critiques — c’est plus court ; ensuite, parce que même les critiques prolixes ont débrouillé la matière et me donnent, par les citations qu’ils font de leur auteur, le meilleur, évidemment, de cet auteur-là, ce qui peut me suffire ; ensuite et surtout parce que, devant, quand je lirai l’auteur après le critique, subir l’influence de celui-ci et lire dans la disposition d’esprit où il m’aura mis ; si je dois, l’auteur lu après le critique, avoir la même impression que le critique seul étant lu, j’épargne du temps en lisant le critique seul. […] Mais remarquez : si à toutes leurs qualités ils avaient ajouté la faiblesse de lire les livres dont ils devaient parler, leurs décisions eussent été moins tranchantes et leurs considérations moins originales ; ils eussent été des critiques de moyen ordre ; mais leur influence sur moi eût été la même et même se serait prolongée plus longtemps ; j’aurais relu, après leurs conversations, avec un esprit nouveau.

1216. (1854) Préface à Antoine Furetière, Le Roman bourgeois pp. 5-22

Les attaques qu’il dirige contre ses adversaires sont, il est vrai, plus mordantes, mais aussi moins scandaleuses, et à part le seul La Fontaine, qu’il accuse de tirer profit des galanteries de sa femme, il est rare qu’il les poursuive dans le secret de la vie privée. « Je n’ai fait, dit-il, aucun reproche à mes parties qui regardât les mœurs ; je ne les accuse pas d’être faussaires, adultères, ni malhonnêtes gens…5 », quoique (ajoute-t-il) ce ne soit pas faute de matière, ni de preuves. […] Dès lors cet homme, cet ancien ami, ce poète inimitable, dont le style naïf et marotique fait tant d’honneur aux fables des anciens et ajoute de grandes beautés aux originaux 6, n’est plus qu’un misérable écrivain licencieux, auteur de contes infâmes, un Crétin mitigé, tout plein d’ordures et d’impiétés, un fauteur de débauche digne du bourreau ; Furetière pousse l’animosité jusqu’à reproduire à la suite de son libelle la sentence de police portant suppression de ses contes, et l’accuse, comme je l’ai déjà dit, de spéculer sur sa propre turpitude, en vivant de la prostitution de sa femme.

1217. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »

Jules Lemaître ajoute : « Il faudrait changer notre âme. […] « Une sorte d’inconscience funeste a égaré, a déprimé notre âme nationale »58, a-t-on dit chez nous. « Et nous ne nous apercevons pas, ajoute M. 

1218. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre premier : M. Laromiguière »

Ses gestes étaient rares, son ton doux et mesuré, et, pendant que ses yeux s’éclairaient de la lumière de l’intelligence, sa bouche, demi-souriante et parfois moqueuse, ajoutait les séductions de la grâce à l’ascendant de la vérité. […] La science n’a pas coutume d’avoir tant d’aisance, ni la psychologie tant de grâce ; et ce qui ajoute à leur prix, c’est qu’elles ne font point sortir le public du terrain où il a coutume de se tenir ; elles semblent le complément d’un cours de langue ou de littérature ; l’auteur décompose une fable de La Fontaine pour faire le catalogue des opérations de l’esprit ; une phrase de Buffon, pour prouver que tout raisonnement est un composé de propositions identiques.

1219. (1875) Premiers lundis. Tome III « M. de Latena : Étude de l’homme »

« Une amitié vraie et durable, ajoute-t-il, ne peut guère s’établir qu’entre deux femmes dont le cœur est calme et bon, dont les sentiments sont élevés, et dont l’esprit a du moins quelques côtés sérieux.

1220. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bouilhet, Louis (1821-1869) »

» ; j’ajoute : le seul poème scientifique de toute la littérature française qui soit cependant de la poésie… Sa forme est bien à lui, sans parti pris d’école, sans recherche de l’effet, souple et véhémente, pleine et imagée, musicale toujours.

1221. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mikhaël, Éphraïm (1866-1890) »

Un souffle de mort avait fauché à son tour le musicien, et ce souvenir funèbre ajouta, semble-t-il, à l’émotion poignante du drame… Poète né au pays du soleil, Éphraïm Mikhaël a la mélancolie des hommes du Nord ; sa prescience de la mort obsède parfois.

1222. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Montesquiou, Robert de (1855-1921) »

Ajoutons encore deux volumes de prose, Roseaux pensants et Autels privilégiés, où, par un goût très rare, l’auteur se plaît à évoquer des physionomies d’artistes oubliés ou méconnus.

1223. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre premier. Nécessité d’une histoire d’ensemble » pp. 9-11

Pensez au nombre de livres que chaque siècle ajoute à la masse des livres déjà imprimés !

1224. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 521-526

le Clerc de Montmercy, nous conviendrons qu’il auroit pu rendre ses Productions plus estimables, si, au lieu de peindre les écarts de l’imagination, il se fût attaché à réprimer la sienne ; si son excessive fécondité eût été resserrée dans les bornes d’une juste modération, & s’il se fût toujours souvenu que la quantité des vers ajoute au ridicule, parce qu’il n’y a que ceux qui sont bons, fussent-ils en petit nombre, qui puissent faire une bonne réputation.

1225. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 115-120

Et veux-tu de son cœur qu’étouffant le murmure, Il ajoute à l’impôt qu’il paye à la Nature ?

1226. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 387-391

Palissot a réparé depuis cette injustice, en convenant, dans la derniere édition de ses Œuvres, que M. l’Abbé Trublet ne manquoit ni d’esprit ni même d’une certaine finesse ; & que, si au lieu de marquer du respect pour la Religion & les mœurs, il se fût jeté dans le parti de la nouvelle Philosophie, il eût eu son Brevet de célébrité comme tant d’autres ; peut-être même, ajoute-t-il, en eût-on fait un homme de génie.

1227. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Homère, et le grammairien Thestorides. » pp. 2-6

Homère, ajoutent-ils, sentit cette disproportion étonnante.

1228. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre IV. Le Père. — Priam. »

D’abord il se garde bien de nommer le héros troyen ; il dit seulement, il y en avait un, et il ne nomme Hector à son vainqueur, qu’après lui avoir dit qu’il l’a tué combattant pour la patrie ; Τὸν σὺ πρώην κτεῖνα ; ἀμυνόμενον περὶ πάτρης : il ajoute alors le simple mot Hector, Ἔκτορα.

1229. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VII. Le Fils. — Gusman. »

Ajoutons tant de génie.

1230. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Pierre Mancel de Bacilly »

Et, en effet, si vous la séparez un instant des passions terribles qui s’en sont servies et qui sont prêtes à s’en servir encore, si, la regardant aux entrailles, vous lui demandez, comme aux autres spéculations de la pensée, ses titres réels à l’estime ou à l’admiration des hommes, vous serez bientôt convaincu de l’impuissance et de l’inanité de cette espèce de littérature, qui depuis le commencement du monde de la métaphysique pivote sur trois ou quatre idées dont l’esprit humain a cent fois fait le tour, qui tient toute, en ce qu’elle a de vrai, dans sept chapitres d’Aristote, sans que jamais personne en ait ajouté un de plus, et à laquelle Dieu a plusieurs fois envoyé des hommes de génie inutiles, comme s’il avait voulu par là en démontrer mieux le néant !

1231. (1888) Poètes et romanciers

On peut changer d’esprit, ajoute-t-il, on ne doit pas changer de cœur. […] La vraie liberté veut qu’on soit libre de n’être ni ministre, ni député, j’ajoute même de n’être pas académicien. […] ajoute-t-il, la chanson y a peut-être gagné quelque chose. […] J’ajoute que l’art aggrave encore la licence de ces pièces plus que légères. […] À l’intérêt du sujet les détails ajoutent la grâce.

1232. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

L’image complète n’est que chez nous ; c’est proprement ce que nous avons ajouté à l’héritage des anciens. […] Le succès qu’ils ont obtenu ou le bruit qui s’est fait autour d’eux, ajoute encore à cette gravité. […] Il s’ajoute à des choses banales pour les rendre prétentieuses. […] Flaubert y a ajouté les peintures licencieuses. […] « Nous fûmes contents d’elle » ; ajoute-t-il.

1233. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

L’homme ajouté à la nature, le mot de Bacon ? […] Qu’on l’ajoute au total des œuvres humaines ou qu’on l’en retranche, le total n’en varie pas d’une unité même infinitésimale. […] Taine et j’ajoute : tel qu’il nous apparaissait, hélas ! […] Taine, après avoir énuméré les réponses mauvaises que fait le passé aux pressantes questions de l’inquiétude moderne, ajoute : « Sont-ce là des réponses ? […] Lemaître : j’ajoute qu’ils valent un peu plus que le Sully-Prudhomme tendre qu’il imite, par ce qu’il imite aussi Théophile Gautier.

1234. (1910) Propos de théâtre. Cinquième série

Ajoutez encore que, puisqu’il s’agit de goût, Shakespeare n’a pas celui de la rapidité. […] Ajoutez qu’en 1670 Fontenelle avait quatorze ans et vivait à Rouen. […] Ajoutez qu’il ne peut guère les tenir de Corneille, n’étant venu à Paris qu’en 1680 ou 1681, alors que Corneille était très affaibli d’intelligence. […] « Du reste, ajoute-t-il, Bérénice vient d’arriver à Rome. […] Et que Joad traitât Athalie de prostituée, cela n’ajouterait rien du tout, pour moi, au réalisme de Joad.

1235. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Ce qu’il a ajouté, c’est ceci. […] Ils ont su ajouter avec grâce et ils ont su effacer avec jugement. […] Les dieux ont parlé ; il faut savoir ce qu’ils ont dit ; que voulez-vous qu’il ajoute de plus ? […] A Pixérécourt, Caignez et Guvélier, s’ajouta Ducange. […] Il y ajoute.

1236. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

. —  Ajoutez enfin les éclats d’imagination imprévus. […] Ajoutez un degré à votre imagination et à votre enthousiasme, vous direz que cet esprit, situé hors du temps et de l’espace, se manifeste par le temps et par l’espace, qu’il subsiste en toute chose, qu’il anime toute chose, que nous avons en lui le mouvement, l’être et la vie. […] Il faut que le critique à son âme naturelle et nationale ajoute cinq ou six âmes artificielles et acquises, et que sa sympathie flexible l’introduise en des sentiments éteints ou étrangers. […] Ce qu’il y avait de lumière éternelle dans un homme et dans sa vie, cela précisément est ajouté aux éternités, cela subsiste pour toujours comme une nouvelle et divine portion de la somme des choses1456. […] Un covenantaire qui aurait réuni des lettres, des morceaux de journal, et qui jour par jour y aurait ajouté des réflexions, des interprétations, des notes et des anecdotes, n’aurait point écrit un autre livre : Enfin nous voilà face à face avec Cromwell.

1237. (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »

Mais instinct et intelligence se détachent l’un et l’autre, ajoutions-nous, sur un fond unique, qu’on pourrait appeler, faute d’un meilleur mot, la Conscience en général, et qui doit être coextensif à la vie universelle. […] Le philosophe n’a plus le choix qu’entre un dogmatisme et un scepticisme métaphysiques qui reposent, au fond, sur le même postulat, et qui n’ajoutent rien à la science positive. […] Je n’ai rien à ajouter pour cela ; il suffit que je retranche quelque chose. […] Considérons toutes les lettres de l’alphabet qui entrent dans la composition de tout ce qui a jamais été écrit : nous ne concevons pas que d’autres lettres surgissent et viennent s’ajouter à celles-là pour faire un nouveau poème. […] Que des choses nouvelles puissent s’ajouter aux choses qui existent, cela est absurde, sans aucun doute, puisque la chose résulte d’une solidification opérée par notre entendement, et qu’il n’y a jamais d’autres choses que celles que l’entendement a constituées.

1238. (1881) Études sur la littérature française moderne et contemporaine

C’est là le correctif qu’il convient d’ajouter à l’éloge des belles manières et du ton exquis de céans. […] Ajoutons seulement que, si la reine de Carthage est plus belle, la gentille insulaire de Naxos a l’honneur de l’avoir précédée, et que l’art supérieur et parfait de Virgile doit beaucoup à l’ingénieux essai de son devancier. […] Glatigny est peut-être celui qui rappelle le mieux la définition de Platon : « Chose ailée et légère » ; seulement Platon ajoute « sacrée », et cette épithète ici serait de trop. […] L’exigence serait trop forte de vouloir que les poètes trouvassent des traits assez caractéristiques pour s’appliquer uniquement au maître dont ils déplorent la perte, et j’ajoute qu’une telle finesse d’analyse n’est pas même à souhaiter. […] Entre ce qu’on sent et ce qu’on exprime, ajoutait-il avec tristesse, il y a la même distance qu’entre l’âme et les vingt-quatre lettres de l’alphabet, c’est-à-dire l’infini.

1239. (1888) Impressions de théâtre. Première série

Sarcey nous donna tout du long la lettre abondante de Mlle Hadamard et il y ajouta quantité d’éloges. […] Elle ajoute, je ne sais comment, à leur beauté. […] Je me hâte d’ajouter que, si M.  […] » Mais l’horrible Matrena la rassure et la presse. « Une seule chose, ajoute-t-elle. […] » Et Nikita, ayant terminé sa confession, ajoute, voulant sauver sa femme et sa mère : « C’est moi qui ait tout fait.

1240. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-

Non seulement il n’y a point là-dessus de reproche à faire à l’auteur, mais (ajoute plus bas son défenseur) traitera-t-on de satire ce que dit Voltaire de la corruption de la cour de Rome ? […] L’emprunt du Tasse est le même, le talent de le mettre en valeur n’est pas moins grand que chez l’Arioste, et l’art de le déguiser, en se l’appropriant, y ajoute un sceau d’originalité. […] Que le style imite donc leur irrésistible artifice, il deviendra noblement épique si l’heureux emploi des tropes et des ellipses rapides ajoute à la force touchante du discours. […] Tous les deux alors peignent l’attendrissement d’Ascagne ; l’un ajoute : « Et les regrets d’un fils renouvellent les siens. […] Cette loi, que nous avons ajoutée en chaque genre aux lois fondamentales, n’est qu’une loi de perfection.

1241. (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire

Ce qui suit n’est pas une étude sur Montesquieu, suivie d’une étude sur Rousseau à laquelle s’ajoute une étude sur Voltaire. […] — Ajoutons que c’est un peu par politesse que Montesquieu établit une différence entre la Royauté française et le despotisme oriental. […] Ajoutez que, manquant d’indépendance du côté de la foule, les juges ainsi créés en manqueraient un peu même du côté du pouvoir, du moins en république. […] Qu’on dise que les magistrats jugent avec leurs passions, je le veux bien ; à la condition qu’on ajoute que les jurés jugent avec les leurs. — Voltaire, du reste, s’est très rarement prononcé pour le jury. […] De là sa terrible lettre CXVIII, où sont accumulés tous les griefs contre l’Église catholique, au point que Voltaire n’aura rien à y ajouter.

1242. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Mémoires du général La Fayette (1838.) »

J’ai fait beaucoup de fautes sans doute, parce que j’ai beaucoup agi, et c’est pour cela que je ne veux pas y ajouter ce qui me paraît fautif.. […] C’est cet homme qui jugeait si nettement l’état de la société en 1799, qui, dans son admirable lettre à M. de Maubourg, désormais acquise à l’histoire89, après un vigoureux tracé des partis, continuait ainsi : « Voilà, mon cher ami, le margouillis national au milieu duquel il faut pêcher la liberté dont personne ne s’embarrasse, parce qu’on n’y croit pas plus qu’à la pierre philosophale….. », et qui ajoutait : « Je suis persuadé que, s’il se fait en France quelque chose d’heureux, nous en serons….. […]  —  Elle m’a souvent exprimé, dans le cours de son délire, la pensée qu’elle irait au ciel ; et oserai-je ajouter que cette idée ne suffisait pas pour prendre son parti de me quitter ? […] La Fayette, qui raconte ce détail et qui rappelle les chevaleresques paroles sur ce sang fidèle d’où la monarchie renaîtrait un jour, ne peut s’empêcher d’ajouter : « Constant (Benjamin Constant qui était de la conférence) se mit à rire du dédommagement qu’on m’offrait. » Et, en effet, la position de La Fayette en ce moment, au pied du trône des Bourbons, paraît bien fausse, surtout lorsqu’on a lu le jugement qu’il portait d’eux pendant 1814. […] Après un tableau du règne de la Terreur, Sieyès ajoutait : « Que faire, encore une fois, dans une telle nuit ?

1243. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Le même amateur des anciens ajoute : « Il me serait facile de nommer beaucoup d’anciens, comme Aristophane, Plaute, Sénèque le tragique, Lucain et Ovide même, dont on se passe volontiers357. » Parmi les poètes français, il admire froidement Corneille, Molière, Racine même, sans les goûter. […] Mais, sans contredire La Harpe, sans troubler le plaisir de ses lecteurs, si je puis expliquer cette faute de goût si choquante du comique latin, peut-être aurai-je ajouté à la critique de l’écrivain une idée, et au plaisir de ceux qui le lisent quelque instruction. […] On dit : Corneille est sublime ; et l’on ajoute tristement : mais il est inégal. […] Si les grands courants qui forment l’esprit d’un peuple ou d’un siècle, ne suffisent pas à nous expliquer l’existence et la nature d’une œuvre, à l’histoire nous ajouterons la biographie, et nous finirons bien par éprouver dans tous les cas réels et possibles l’éternelle vérité de cet axiome nouveau, parce qu’il est méconnu : que tout phénomène a sa cause. […] À l’ethnologie et à l’histoire, il faut ajouter la biographie ; alors seulement nous comprendrons tout Molière.

1244. (1904) Zangwill pp. 7-90

Les humanités panthéistes et généralement théistes avaient, dans l’ordre de la divinité, excellemment, éminemment le sens de l’infini, de l’absolu, du tout ; mais justement parce qu’elles avaient le sens du tout comme tout, elles avaient le sens de la modeste humanité comme étant à sa place particulière dans ce tout ; elles connaissaient les limitations de l’humanité ; elles référaient, comparaient incessamment l’humanité au reste ; et au tout ; ajouterai-je que ces humanités étaient généralement profondes, et qu’elles ne vivaient point sur des contrariétés intérieures sans les avoir connues par les profondes voies de l’instinct ; dans ces humanités l’homme était reconnu partie et limité aux limites humaines ; l’historien demeurait un homme. Les humanités déistes et particulièrement chrétiennes, ces singulières humanités, qui ne nous paraissent ordinaires et communes que parce que nous y sommes habitués, ces singulières humanités, où l’homme occupe envers Dieu une si singulière situation de grandeur et de misère, si audacieuse au fond, et si surhumaine, — l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, — et Dieu fait homme, — avaient séparément le sens du parfait et de l’imparfait, du fini et de l’infini, du relatif et de l’absolu ; elles connaissaient donc les limitations de l’humanité ; ajouterai-je que généralement ces humanités étaient à la fois intelligentes et profondes, et que la constatation même des contrariétés intérieures, de la grandeur et de la misère, faisait peut-être le principal objet de leurs méditations ; dans ces humanités l’homme était reconnu créature et limité aux limites humaines ; l’historien demeurait un homme. […] Notre ami l’historien Pierre Deloire me disait, — car je n’ai pas besoin d’ajouter que je n’en ai pas aux historiens personnellement, et que les historiens sérieux sont les premiers à s’émouvoir de ces graves contrariétés, — l’historien Pierre Deloire me disait un jour au bureau des cahiers : Le bon temps des historiens est passé. — Il entendait railler ainsi, doucement, les historiens antérieurs. — Le bon temps des historiens, disait-il, c’était quand le professeur d’histoire, assis devant son bureau, refaisait à loisir toutes les opérations du monde ; il parlait de tout ; il écrivait de tout ; il était ministre, et refaisait l’administration de Colbert, qui, entre nous, n’était pas fort ; il était général ou amiral, et refaisait la bataille d’Actium ; ce Marc-Antoine, hein, quelle brute ; il refaisait les plans de campagne ; il était roi, il refaisait Versailles, Paris et Saint-Denis ; il était le roi, dans son bureau ; il était l’empereur, l’empereur premier ; il refaisait Waterloo ; ce Napoléon, quel imbécile, comme le disait récemment le général Mirbeau ; demandez les mémoires du général baron Mirbeau ; quand M.  […] Ajoutez que le climat n’est point propre à la durcir ni à la passionner. […] Ajoutons que si le mouvement a existé de toute éternité, on ne conçoit pas que le monde n’ait pas atteint le repos, l’uniformité et la perfection.

1245. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

disait-il, et il ajoutait se tournant vers le caporal infirmier : Allons ! […] Ajoutons que si nous trouvons un grand mérite au livre de M.  […] Ajoutons qu’il présente de plus un intérêt spécial pour les bibliophiles, en raison des soins qui ont été apportés à son exécution. […] Voilà ce que dit Alexandre Dumas : J’ajouterai quelques mots à cette préface. […] — Le comte ajouta ce propos qui circula le lendemain : « Ce n’était pas du vin bu ; c’était du vin cuvé ! 

1246. (1896) Écrivains étrangers. Première série

La gloire du maître de Bayreuth, — est-il besoin de l’ajouter ?  […] Et il ajoute « qu’on n’aurait pas eu de peine à en faire un usage plus fâcheux encore pour la mémoire de Poe ». […] Stead ajoute : « Ainsi nous savions déjà que M.  […] Il a ajouté des pages entières, il en a coupé d’autres, il a tout changé. […] Mais je dois ajouter, pour être franc, que le jeu des acteurs hollandais ne m’a pas laissé un très bon souvenir.

1247. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Ponsard » pp. 301-305

Ponsard me permettre aussi d’ajouter que sur Goethe et les Allemands, tout en ayant raison peut-être dans le cas particulier, il n’a pas été juste pour l’ensemble : Goethe est un si vaste esprit et un critique d’un ordre si élevé, qu’il est mieux de ne pas prononcer son nom dans une grande assemblée littéraire que de ne l'amener uniquement que pour y rattacher une raillerie et un sourire.

1248. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXIII » pp. 332-336

La Revue de Paris, par suite d’un arrangement ultérieur, va se confondre avec un journal d’art et de littérature intitulé l’Artiste, qui aura désormais le droit d’ajouter à son titre celui de Revue de Paris.

1249. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219

« Cette calomnie, dit le président Hénault, en parlant de la lettre glissée dans le lit de la reine, fit perdre au mari et à la femme leur emploi… La duchesse fut obligée de se défaire de sa charge de dame d’honneur de la reine en faveur de madame de Montausier, pour 150 000 liv. » Hénault ajoute que le duc et la duchesse de Navailles étaient les plus honnêtes gens de la cour.

1250. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 527-532

Alors le premier Président, du consentement de la Compagnie, ajouta : La Cour a trop d’intérêt à vous ménager, pour souffrir que vous plaidiez dans l’ètat où vous êtes.

1251. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 223-229

On peut ajouter que sa Poétique n’est nullement propre à servir de guide aux jeunes Auteurs qui voudront se former le goût.

1252. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 381-387

Ajoutons à ce passage ce que l’illustre Fénélon disoit de la Mothe, que son rang étoit réglé parmi les premiers des Modernes.

1253. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 51-56

Ce Journaliste ajoute encore, en parlant du même Poëme : « L’agrément des descriptions y fait disparoître la sécheresse des préceptes, & l’imagination du Poëte y sait délasser le Lecteur par des fables qui, quoique trop fréquentes, sont presque toujours riantes & bien choisies.

1254. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 240-246

Comme on voit quelquefois dans l'Ardenne fameuse, Et dans les prés herbus où le Rhin joint la Meuse, Deux furieux taureaux par l'amour courroucés, Se heurter fiérement de leurs fronts abaissés : Le troupeau plein d'effroi regarde avec silence ; Le nombre des Pasteurs cede à leur violence : Les deux vaillans rivaux se pressant rudement Des cornes l'un sur l'autre appuyés fortement, Redoublent, sans cesser leurs cruelles atteintes ; De longs ruisseaux de sang leurs épaules sont teintes ; Ils mugissent des coups d'un cri retentissant, Et toute la forêt répond en mugissant…… Ajoutons encore ce morceau sur la briéveté de la vie, & nous ne serons point étonnés que l'Auteur du Lutrin & celui de la Henriade n'aient pas dédaigné de s'approprier plusieurs traits de ce Poëte, injustement oublié.

1255. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Étienne Dolet, et François Floridus. » pp. 114-119

Jacques du Lorens, avocat au présidial de Chartres, fut mis à l’amende, pour avoir fait des satyres contre les juges. » On peut ajouter à cette liste le célèbre Vanini, qui, pressé, avant qu’on le jettât au feu, de demander pardon à dieu, au roi & à la justice, répondit : Je ne connois point de dieu, je n’ai jamais offensé le roi, & je donne la justice au diable, s’il y en a.

1256. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Le père Bouhours, et Barbier d’Aucour. » pp. 290-296

Elle ajouta même à la vogue des entretiens.

1257. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la comédie chez les Anciens. » pp. 25-29

Ce n’était d’abord qu’un personnage qui parlait dans les entr’actes ; on en ajouta successivement deux, puis trois, enfin tant de personnages, que ces comédies anciennes n’étaient presque qu’un chœur perpétuel, qui faisait aux spectateurs des leçons de vertu.

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