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1835. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

Il revint s’établir à son retour, à Weimar.

1836. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79

La tente et la maison établissent des modes d’administration et de gouvernement entièrement opposés.

1837. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

Tantôt Corneille commente en homme de génie les règles de la critique ancienne ; tantôt il en établit lui-même de nouvelles, tirées d’une connaissance encore plus profonde de l’homme.

1838. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »

L’auteur, du reste, en donnant comme pivot à son œuvre entière une phrase exquise et passionnée, sur laquelle est bâti le prélude, établit d’avance un courant secret qui échauffe ses auditeurs et les associe à la pensée génératrice du drame.

1839. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IV »

Il y aurait là toute une enquête à établir, d’un grave intérêt.

1840. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

Dans un Ouvrage, il écrit en faveur de la spiritualité & de l'immortalité de l'ame ; dans un autre, il établit que nous ne sommes que matiere, & que les ames finissent avec les corps.

1841. (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537

On doit laisser aux purs savants, géomètres, astronomes, physiciens, le soin d’établir les formules, d’énoncer dans un style approprié soit les rapports des quantités abstraites, soit les relations des phénomènes et les évaluations numériques qui les déterminent.

1842. (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits

Michel Sanouillet souligne l’importance historique de cet article malgré son schématisme : liant le dadaïsme à la régression infantile et à la démence précoce, il est le premier à tâcher d’interpréter le dadaïsme à la lumière des récentes découvertes de la psychanalyse (Michel Sanouillet, Dada à Paris, nouvelle édition revue et corrigée, établie par Anne Sanouillet, Paris, Flammarion, 1983, p. 420).

1843. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199

L’histoire de l’insurrection des Pays-Bas, racontée par Forneron sans déclamation d’aucune sorte et avec une précision de détails tirés des correspondances de Philippe II et cités en espagnol au bas des pages, établit dans les esprits la conviction de cette impossibilité.

1844. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »

Pour établir cette collaboration, il ouvre chez son éditeur Charpentier un petit bureau de bienfaisance et de confidences où il attendra patiemment les renseignements demandés, et, entre tous, il prend la peine de signaler ceux qui lui plairaient davantage, et ce sont les impressions des jeunes filles, et même des toutes petites filles, et « l’éveil simultané de leur intelligence et de leur coquetterie… ».

1845. (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »

Renouvier, n’a été qu’une conjuration contre la liberté et contre l’existence même. » Montrer d’abord, par une esquisse sommaire des principales conceptions métaphysiques, qu’entre toute spéculation de ce genre et les enseignements de la psychologie, il y a contradiction ; puis essayer d’établir que cette contradiction ne saurait, si l’on ne peut la résoudre, infirmer le témoignage de la conscience ; faire voir enfin le parti que toute spéculation philosophique peut tirer des lumières de cette conscience pour l’ordre de problèmes qu’elle poursuit : tel est le triple objet de notre recherche dans cette troisième et dernière étude.

1846. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

Boileau avait à établir des règles, à fixer des esprits incertains, à réparer la poésie, à relever la condition morale du poète ; il avait à remplir la tâche de législateur du Parnasse, titre qui lui fut déféré par son siècle, tant on y croyait une législation nécessaire pour régler et pour assurer l’art d’écrire en vers ! […] Ce sont les satires littéraires et quelques satires morales, fruits de cet âge où l’on a un sentiment si vif des défauts et des vices des hommes, et la prétention de les corriger ; l’Art poétique, et les épîtres, qui marquent, l’un, l’âge de la pleine maturité et le désir d’établir ses principes et de confesser sa foi ; les autres, l’expérience, qui croît à mesure que les jours s’écoulent, et qui nous rend plus faciles sur les défauts d’autrui et plus attentifs aux nôtres.

1847. (1896) Le livre des masques

Étudiant un écrivain, on aime (c’est une manie que Sainte-Beuve nous légua) à connaître sa famille spirituelle, à dénombrer ses ancêtres, à établir de savantes filiations, à noter, tout au moins, des souvenirs de longues lectures, des traces d’influence et le signe de la main mise un instant sur l’épaule. […] D’autres ont et avouent la tendance à tout simplifier, n’observent et ne comparent les faits que pour en extraire des résumés et des quintessences ; ils ont scrupule et comme pudeur à raconter des mécanismes si souvent décrits : ils établissent des portraits d’âmes, ne gardant de l’anatomie physique que la seule matérialité nécessaire à soutenir le jeu des couleurs.

1848. (1910) Rousseau contre Molière

Il y a à dire seulement qu’Alceste n’est pas établi encore dans son « caractère » de misanthrope et qu’il est un misanthrope qui commence. […] Le civisme, en un mot, est un des sentiments les plus profonds de Rousseau, et l’on ne s’étonnera que de ceci que je mette tant de lignes à établir cette vérité. […] Par quelles lois, par quels édits, par quels rescrits leura-t-on défendu d’ouvrir les yeux et de lire… Ne se sont-elles pas au contraire établies elles-mêmes dans cet usage de ne rien savoir… » De même Rousseau écrit : « Les femmes ne cessent de croire que nous les élevons pour être vaines et coquettes, que nous les amusons sans cesse à des puérilités pour rester plus facilement les maîtres. […] Ici, le couplet de Sganarelle et celui de Chrysale mis en belle prose : « J’aimerais cent fois mieux une fille simple et grossièrement élevée qu’une fille savante et bel esprit qui viendrait établir dans ma maison un tribunal de littérature dont elle se ferait la présidente.

1849. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Il a voulu expliquer comment la France victorieuse de Napoléon Ier avait pu, cinquante ans plus tard, malgré son héroïsme, tomber à deux doigts de sa perte, cherchant à bien établir les responsabilités, et à rendre à chacun la justice qui lui est due. […] Ce point établi, et sauf quelques scènes sur lesquelles M.  […] À l’entendre, ces changements de domiciles ont eu d’autres motifs plus aimables que le besoin de voir de nouveaux appartements, le besoin de changement fréquent pour son esprit et son cœur n’en est pas moins établi. […] Tous les parallèles sont très consciencieusement établis et c’est là le côté vraiment utile de ce livre. […] Puis vient son entrevue si curieuse avec Danton, où se trouvent ces singulières prédictions que le futur roi Louis-Philippe devait réaliser de point en point, jusques et y compris le projet de fortifier Paris : Mais l’ancien régime a fait son temps, on ne reviendra pas en arrière, et les conquêtes de la Révolution ne risquent rien ; elles subsisteront toujours ; une monarchie démocratique sera établie.

1850. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

Lui-même eût été heureux que ces copeaux tombés de l’établi eussent servi à quelque chose et donné un peu de lustre à quelqu’un. […] On regrettait surtout qu’il ne fît jamais rien pour diminuer la distance qu’il semblait avoir établie en principe entre lui et le reste du genre humain. […] Hervieu n’était pas encore de l’Académie et n’avait pas encore fait les sobres pièces de théâtre qui eussent suffi à établir sa réputation. […] Hervieu n’était pas encore de l’Académie et n’avait pas encore fait les sobres pièces de théâtre qui eussent suffi à établir sa réputation. […] Ce rapprochement établirait un lien durable entre ceux qui sont le passé et ceux qui seront l’avenir ; et cette union ne ferait qu’accroître la gloire et la dignité des Lettres Françaises.

1851. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »

Vous seul peut-être avez un génie assez souple, une science assez vaste, assez d’aisance à manier les idées générales pour tenter d’établir le bilan de nos gains et de nos pertes pendant cette période si intéressante de l’histoire du monde, et pour dire ce que nous avons fait et où nous en sommes. […] Puis, les parents, jadis, en voulaient pour leur argent ; ils s’occupaient du progrès des enfants, ils s’en informaient auprès du maître ; c’était quelquefois ennuyeux pour lui ; mais cela le stimulait, le tenait en haleine, et souvent aussi cela établissait entre lui et les familles des relations agréables et cordiales. […] Une vérité en ressort, que l’on soupçonnait sans doute, mais qui n’avait jamais été établie avec cette force : c’est qu’en effet les vrais meurtriers de Louis XVI et de Marie-Antoinette, ce sont les deux frères du roi et ce sont ses bons gentilshommes. « Caïn !

1852. (1860) Cours familier de littérature. IX « Le entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier (2e partie) » pp. 81-159

Il ajoute au mal, mais il ne l’invente jamais ; aussi je crois que l’on perd sa réputation par sa faute. » Cette circonstance établit entre Juliette et M. de Chateaubriand des rapports de société ; ces rapports devinrent promptement passion dans l’âme passionnée du poète, goût et orgueil dans l’âme platonique de madame Récamier.

1853. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

« C’est sans doute la raison pour laquelle Vitruve établit entre les proportions du corps humain et les lois de l’architecture une analogie, fausse peut-être au point de vue scientifique, réelle au point de vue esthétique.

1854. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79

Fantine la laisse en pleurant, s’engage à payer sa pension, s’établit seule dans sa ville natale, et y cherche de l’ouvrage.

1855. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224

Jusqu’à ce que l’ordre, qui n’est autre chose que la paix universelle, soit établi, jusqu’à ce que l’harmonie et l’unité règnent, le Progrès aura pour étapes les révolutions.

1856. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364

De même que dans le règne végétal, dans l’histoire naturelle des oiseaux et des poissons, il est plus sûr de grouper les individus en un grand nombre de familles, que de les réunir en un petit nombre de sections embrassant des masses considérables ; de même, dans la détermination des races, il me paraît préférable d’établir de petites familles de peuples.

1857. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »

Sans cela tout était parfait : j’étais entier comme le marbre, établi comme le roc, au large et libre de me répandre comme l’air qui m’environne ; mais maintenant je suis comprimé, resserré et emprisonné.

1858. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »

Ils s’évertuent à rendre leur style adéquat à leurs sentiments et à leurs sensations : ils trouvent que la langue ordinaire, telle qu’elle est établie par l’usage même de grands écrivains, y est impuissante : ils l’enrichissent audacieusement de vocables nouveaux et de tournures imprévues, troublent toutes ses habitudes, la tendent et la violentent à la faire crier.

1859. (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88

Et alors s’établit dans le monde une nouvelle harmonie : l’homme ne peut plus voir les colonnades des forêts et les autels des montagnes, sans que l’idée d’un temple à l’Éternel ne lui revienne en mémoire.

1860. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »

. — L’auteur, un jeune étudiant, et fondateur des associations wagnériennes universitaires de Munich et de Tübingen, décrit les impressions ressenties lors de cette représentation et établit une comparaison intéressante entre l’œuvre vivante du Maître et l’image inanimée que tracent les savants universitaires, de cette période si remplie de l’histoire allemande.

1861. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »

Le premier incident de cette période fut l’annonce, au mois de juillet, de la représentation de Lohengrin en italien au Théâtre-Italien que l’on projetait d’établir à l’Opéra.

1862. (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78

J’ai eu l’occasion d’observer souvent par moi-même, pendant le long dialogue que le hasard d’une révolution avait établi entre moi et la foule, que plus j’étais lettré dans mes harangues, plus le peuple m’écoutait ; que la vulgarité du langage n’attirait que son mépris, mais que les paroles portées à la hauteur de ses sentiments par ses orateurs obtenaient sur ce peuple un ascendant d’autant plus sûr que ces orateurs élevaient plus haut le diapason de leur éloquence.

1863. (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398

C’est ainsi que nous voyons l’abeille quitter le creux de l’arbre où elle a établi sa demeure, pour venir fêter la fleur du lotus, qui l’attire par son miel parfumé.

1864. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

Ainsi, par une analogie aussi morale que physique entre les impressions de l’œil et les impressions de l’esprit, analogie tout à fait conforme à l’harmonie que la nature a établie entre nos différents sens, et entre ces différents sens et notre âme, il y a dans cette littérature une gamme de style, comme une gamme de couleurs, et comme une gamme de sons ; en sorte que les genres de style adoptés par tel ou tel écrivain peuvent se caractériser d’un mot, en style bleu, style rouge, style rose, style jaune, style gris, comme nous caractérisons nous-mêmes, par une analogie d’une autre espèce, nos genres de style, en style élevé, style bas, style brûlant, style tempéré, tant l’esprit humain a besoin d’images pour se faire comprendre.

1865. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

Ce petit mot de métaphysique, jeté en passant et dont je demande pardon au lecteur, suffit à établir que le grand philosophe poète ou le grand poète philosophe prend nécessairement son caractère, ses idées, ses images, dans la scène de la nature qu’il habite ou qu’il a le plus habituellement sous les yeux.

1866. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Ces jeux d’esprit évoluent d’ailleurs vers le jeu de mots à mesure que les relations établies entre les idées deviennent plus superficielles : peu à peu nous arrivons à ne plus tenir compte du sens des mots entendus, mais seulement du son.

1867. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

Ne commande-t-il pas de respecter les hiérarchies établies, de vaincre ses instincts et ses passions pour s’adapter aux mœurs et aux usages de son époque, sans se révolter ? […] Deschamps de Gillette Vernoy, l’Inconstante de Mme d’Houville : « Elle ignore les clauses du contrat social par où l’humanité civilisée a essayé d’établir une différence entre les sentiments qui unissent l’homme à la femme, et les instincts qui font roucouler sous bois les tourterelles en l’honneur de divers tourtereaux.

1868. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

Au moment dont il est question, fin 1871, nos « assises » se tenaient au premier étage d’un marchand de vins établi au coin de la rue Bonaparte et de la place Saint-Sulpice, vis-à-vis d’un libraire d’occasion (rue Bonaparte) et (rue du Vieux-Colombier) d’un négociant en objets religieux. — « Au dîner du Bon Bock, dit donc M.  […] Je ne prétends pas établir par là que, pour être bon critique, il soit indispensable d’écrire comme messieurs tels ou tels.

1869. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452

Nous allons trouver sur le Danube un ennemi fortifié, bien établi dans un camp retranché, qui rend son armée, déjà forte, très mobilisable.

1870. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »

— Nous avons appris avec grand plaisir que vous venez vous établir à Paris auprès de ce cher fils ; et vous espérez, dites-vous, que l’occasion se présentera de venir jusqu’à nous.

1871. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51

Ballanche qui n’ont pas revêtu la forme poétique, la composition n’est pas très-distinctement établie.

1872. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

L’administration du village ne le regarde pas, il n’en a pas même la surveillance : répartir l’impôt et le contingent de la milice, réparer l’église, rassembler et présider l’assemblée de la paroisse, faire des routes, établir des ateliers de charité, tout cela est l’affaire de l’intendant ou des officiers communaux que l’intendant nomme ou dirige60.

1873. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236

« On constate par l’analyse prismatique que le gris est identique au blanc, le brun au jaune, le rouge brun au rouge, le vert olive au vert, quand le blanc, le jaune, le rouge, le vert sont faiblement lumineux. » Cela établi, on a tous les éléments nécessaires pour expliquer toutes les sensations de couleur, et l’on voit les éléments de la sensation former des composés qui, s’unissant entre eux, forment des composés plus complexes et ceux-ci de même, comme on voit les atomes physiques former les molécules chimiques, celles-ci les composés chimiques et ceux-ci enfin les minéraux ordinaires de la nature. — Au plus profond de l’analyse, on atteint trois sensations élémentaires qui toutes ensemble, mais chacune différemment, sont excitées par un rayon simple du prisme.

1874. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155

Gardez pour vous votre façon de penser et laissez-moi la mienne ; elle est établie sur des fondements solides que rien ne pourrait ébranler. » XI Cependant la mélancolie, cette maladie et cette muse des grandes imaginations, l’atteignit jusque dans cette retraite de Vaucluse.

1875. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431

Ainsi établissait-on sa fortune visible.

1876. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »

les paroles y chantées : vagues, sans précision littéraire, presque quelconques (discours des amants, discours de Mark), elles n’existent (hors deux ou trois explications de l’anecdote établie) que parce que le musicien voulait faire chanter à ses voix des paroles articulées.

1877. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

Les Francs, ces croisés de la conquête, s’en emparent et lui donnent son nom ; les Bretons, les Normands s’établissent sur ses côtes du nord ; les Lombards et les Germains inondent les rives de son Rhin et de sa Saône ; les Goths y débordent des Pyrénées sur ses versants français, les Liguriens et les Grecs sur ses Provences ; les Sarrasins eux-mêmes pénètrent jusqu’au cœur du pays, et y laissent, en refluant vers l’Espagne, des colonies, des mœurs, des langues, des imaginations orientales.

1878. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre premier. Le Moyen Âge (842-1498) » pp. 1-39

À cette différenciation des genres et des classes, nous voyons enfin se lier une différenciation des nationalités ; et quand il est bien établi que ni la Papauté ni l’Empire ne peuvent maintenir l’unité de l’Europe contre la diversité des intérêts qui la divisent, ce sont, après les genres ou les classes, les nations à leur tour qui prennent conscience d’elles-mêmes.

1879. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

C’est ainsi qu’on apprend les mots, la syntaxe, et qu’on saisit l’esprit d’une langue qui s’établit dans la mémoire par la lecture, et par l’écriture ; 3° Composer et traduire sur toutes sortes de matières et d’après tous les auteurs, sans quoi la connaissance de la langue restera toujours imparfaite.

1880. (1893) Impressions de théâtre. Septième série

Et il proscrit aussi ce que j’appellerai les réalités trompeuses, celles que le théâtre fausse nécessairement du moment qu’il nous les expose, celles dont la transcription, concertée par quelque dramaturge moraliste en vue d’un axiome social à établir, risque d’induire le public dans les plus fâcheuses erreurs, quand, d’un cas forcément particulier et dont il a lui-même choisi et combiné les éléments, l’auteur prétend tirer des conclusions générales… Les pièces morosement réalistes, et les pièces à thèse, voilà ce que Weiss ne peut souffrir. […] Elle n’en voudra pas trop à Fantasio d’avoir pu s’y méprendre… Et enfin, parce qu’ils ont conversé de l’amour en phrases énigmatiques et fuyantes, et parce qu’il lui a épargné le malheur de trahir l’amour en épousant celui qu’elle n’aimait pas, il s’établira, entre la petite princesse et l’étudiant, un lien singulier, mal défini, très doux, non pas amour, mais autre chose qu’amitié… Or, toutes ces nuances de sentiment ne pouvaient qu’être indiquées et comme suggérées, sous peine de se fausser, de perdre leur délicate vérité ; nos deux personnages ne pouvaient être mis sérieusement aux prises sans dire aussitôt plus qu’il ne convenait ; bref, je le répète, il n’y avait pas de « scènes à faire » ; et ce n’est peut-être pas du théâtre, mais cela m’est bien égal. […] Il établissait cette hiérarchie selon les convenances et aussi, sans peut-être s’en rendre compte ou du moins sans l’avoir prémédité, selon ses convenances. […] Là-dessus Réboval dit à sa fille : « Il est temps de songer à t’établir. […] Mais, tout de même, n’aurait-il pu choisir, pour établir ce point de départ, des moyens un peu plus « humains », et ne point nous présenter d’abord, dans la personne d’Anna de Grécourt, une créature aussi furieusement exceptionnelle ?

1881. (1920) Impressions de théâtre. Onzième série

Quant à la fameuse distinction établie au premier acte entre les vrais et les faux dévots, M.  […] Oui, il paraît établi que Molière eut un bon cœur. […] Ernest d’Hervilly célébrait particulièrement la bonté de Molière, soit dans sa vie, soit dans son théâtre, je disais que, sur le premier point, nous sommes tous d’accord et qu’il paraît établi que Molière eut un bon cœur ; puis, que la bonté est sans doute aussi dans son théâtre ou, du moins, qu’on l’y suppose sans trop de peine et qu’on l’en peut déduire, mais qu’il ne semble pas qu’elle en soit un des caractères éminents. […] Il serait si simple d’établir que les candidats ne doivent prendre leurs morceaux de concours que dans les auteurs défunts !

1882. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

À l’auberge, dans une sorte de kiosque aérien, établi sur quatre marronniers, je me suis fait servir un léger repas de fromage et de fruits, avec une cruche de vin suret. […] Les marchands forains venaient de s’établir dans l’avenue, sous de larges toiles qui allaient d’un arbre à l’autre. […] Il établit une distinction entre être sensible et sentir : l’un est une affaire d’âme et l’autre une affaire de jugement.

1883. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

Quand j’entrai à la Chambre des députés, j’y trouvai à l’état de tradition établie l’opinion que M.  […] c’est qu’un tel homme, peu s’en faut que ce ne soit un Dieu, « n’y ayant aucune chose au monde », dit admirablement Cicéron, « où la vertu de l’homme se rapproche plus de la divinité, que lorsqu’il fonde des sociétés nouvelles, ou qu’il conserve les sociétés établies ». […] La guerre fait partie de l’ordre établi par Dieu ; elle développe les plus nobles vertus de l’homme.

1884. (1802) Études sur Molière pp. -355

Molière, content des comédiens qu’il a formés, se rapproche de la capitale ; il passe le carnaval à Grenoble, l’été à Rouen ; de-là il fait de fréquents voyages à Paris, et, grâce à la protection du Prince de Conti, qui lui valut celle de Monsieur, il obtint la permission de s’y établir ; ce fut le 23 octobre, que sa troupe joua la tragédie de Nicomède devant la Cour, sur un théâtre élevé dans la salle des gardes du Vieux-Louvre10. […] « Onuphre, dit-il, ne parle pas de sa haire, de sa discipline ; au contraire, il passerait pour ce qu’il est, pour un hypocrite, et il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un homme dévot… Il se trouve bien d’un homme opulent à qui il a su imposer… ; il ne cajole pas sa femme… Il est encore plus éloigné d’employer, pour le flatter, le jargon de la dévotion ; ce n’est point par habitude qu’il le parle, mais avec dessein, et selon qu’il lui est utile, et jamais quand il ne servirait qu’à le rendre très ridicule… Il ne pense point à profiter de toute la succession de son ami, ni à s’attirer une donation générale de tous ses biens… Il ne se joue point à la ligne directe, et il ne s’insinue jamais dans une famille où se trouvent à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables… » Monsieur de la Bruyère, faites des portraits pour être lus, et ne critiquez pas ceux qui sont faits pour être mis en action ; vous ne savez pas les apprécier. […] C’est surtout au dénouement qu’ils établiront mieux l’un et l’autre la différence de leurs caractères.

1885. (1903) La vie et les livres. Sixième série pp. 1-297

Les gardes-magasins gaspillaient le matériel, Bonaparte leur imposa un commandant d’artillerie qui, « avec l’aide des sans culottes de Marseille » (ceci est établi dans un rapport officiel), remit de l’ordre dans cette confusion. […] Mlle Victoire de Poutet est la fille d’une Française, établie à la cour de Vienne. […] Le général de Gelder, lui aussi, malgré sa froideur néerlandaise, fut secoué par un frisson lorsqu’il vit cette invraisemblable « fête » : On ne se fait point d’idée du tableau imposant qu’offrit la réunion de soixante mille hommes groupés au pied de la colline sur laquelle Napoléon avait fait établir ses tentes. […] Et comme, après tout, Mmes Frisson-de-Bambou, Lotus-de-l’Étang-Sacré, Pamplemousse, etc., ne sont pas nécessairement stériles, le chiffre de la population, sur les bords de la mer de Chine, s’accroît, chaque année, d’un certain nombre de bébés franco-indo-chinois dont le « pourcentage » serait intéressant à établir.

1886. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »

Elle dirait presque d’un ton demi-sérieux, demi-badin, avec Voltaire, « que les dieux n’ont établi les rois que pour donner tous les jours des fêtes, pourvu qu’elles soient diversifiées ; que la vie est trop courte pour en user autrement ; que les procès, les intrigues, la guerre, les disputes des prêtres, qui consument la vie humaine, sont des choses absurdes et horribles, que l’homme n’est né que pour la joie », et que, parmi les choses nécessaires, il faut mettre au premier rang « le superflu ».

1887. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79

Ils finirent par s’établir à Avignon, où le pape Clément V venait de fixer sa résidence.

1888. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Un dialogue doublement infernal s’établit entre Faust et l’Apparition.

1889. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472

Présentez la maison de Savoie à tous les peuples d’Italie qui ont perdu leurs souverains ; tous lui prêteront serment avec joie si elle s’établit parmi eux ; mais, si elle devait toujours siéger à Turin, tous diraient non.

1890. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319

On voyait que le père de famille ne s’établissait pas d’une manière permanente dans le domicile où la mort était venue lui ravir la meilleure moitié de lui-même, mais qu’il se tenait prêt à partir aussitôt qu’il plairait à Dieu, et que ses enfants, dont il était tout à la fois le père et la mère, pourraient se passer de lui ; son vrai séjour était au cimetière d’Andillac, où il allait entendre la messe tous les matins, les genoux sur la pierre de sa femme.

1891. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314

Ces deux grandes puissances que je viens de nommer n’étaient pas des amis du fait établi ; leur ferme persuasion était bien plutôt qu’il fallait épurer le vieux levain, et que l’on ne pouvait continuer à marcher toujours dans la fausseté, l’injustice et l’imperfection. » * * * Mardi, 27 janvier 1824.

1892. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »

Là on le voit dans ce naturel qui se perfectionnera sans changer ; ennemi des préjugés, et vivant bien avec eux ; pénétrant les réalités derrière les apparences, et l’homme sous l’habit ; obéissant aux puissances ; à condition de n’en être pas dupe ; narguant toute classe qui profite de la simplicité populaire ; ami des innovations praticables, du progrès, et point de ce qui n’en a que l’air plus malin que méchant ; « cette certaine gaieté d’esprit, dont parle Rabelais, conficte en mespris des choses fortuites. » Le bon sens français a chassé le merveilleux romanesque ; la dissertation qui a pour objet d’établir quelques vérités pratiques, a remplacé les récits qui ne font qu’amuser.

1893. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »

Vainement la critique, à certaines époques, a voulu voir en eux, au lieu de types vrais, d’ingénieuses machines de destruction dans les mains d’un ennemi de toutes les choses établies.

1894. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »

Il tient les mystères pour établis, les difficultés de la religion pour résolues ; il craint de hérisser son discours de textes sacrés ; s’il cite les Pères, c’est pour ôter au discours l’air mondain plutôt que pour y mettre le nerf de la tradition.

1895. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »

L’utopiste ne trouve rien à conserver de la société établie : usages, traditions, principes, institutions, tout lui en semble hors de service ; à peine se résigne-t-il à n’y pas mettre le feu.

1896. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Gluck écrivait déjà : « La musique doit ajouter à la poésie ce que l’heureux accord de la lumière et des ombres, la vivacité des couleurs ajoutent à la correction et à la bonne tenue du dessin, en animant les figures sans en altérer les contours. » Seulement pour que l’accord et l’équilibre, difficiles à établir et faciles à déranger, se maintiennent, peut-être faut-il qu’il y ait fusion du poète et du musicien en une seule et même personne, et qu’en sus l’artiste doublement doué ait une égale maîtrise dans l’un et l’autre art.

1897. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Mais j’ai tenu à faire remarquer quel soin le maître a pris d’établir le lieu dramatique et de le rappeler sans cesse ; parce que ce souci prouve l’intention exclusivement poétique.

1898. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222

Un beau jour, demain peut-être, sera établi un grand livre de la dette de la toilette publique.

1899. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Pour cela, il irait s’établir, toute une année, dans la ville poétique, et Venise lui fournit le thème de paroles toujours peintes, de paroles toujours originales, mais un peu lentes à se formuler.

1900. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228

Elle dit que c’est presque une réunion de famille, que les cinq cents personnes, qu’on rencontre partout à Paris, se donnent rendez-vous là, et qu’entre ce monde, il s’établit des courants curieux sur les choses qui se disent, sur les jugements qui se produisent.

1901. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre onzième. La littérature des décadents et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. »

Les écrivains modernes ne sont pas seulement amenés a l’étude des vices ou des passions fortes, mais aussi à l’étude des monstruosités, et cela pour diverses raisons : la première est l’intérêt scientifique ; on éprouve une plus grande curiosité à l’égard de tout ce qui est dans l’espèce une anomalie, un « phénomène » ; en outre la science moderne, — physiologie ou psychologie, — attache une importance croissante à l’étude des états morbides, parce que ces états permettent de saisir sur le fait la dégradation de nos diverses facultés, de constater celles qui ont la plus grande force de résistance, d’établir ainsi des lois de la vie physique ou psychique valant même pour les êtres bien portants.

1902. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »

Les êtres passent et repassent ; ils vivent, changent, déploient peu à peu la trajectoire de leur carrière et de leur nature ; entre le dehors et leur dedans s’établit ce jeu d’actions et de réactions d’atteintes et de résistances qu’est la vie ; le lecteur assiste à l’essor graduel et au déclin de leur nature ; et si magistral est l’art avec lequel la diversité des phases altère et ménage la permanence indélébile des individus, ils sont À chaque tournant du récit montrés autres et mêmes avec une si incontestable évidence de réalité, que ce cours de variations de carrières diverses, d’âmes changeantes de visages nouveaux, d’événements successifs, finit d’entraîner mystérieusement le lecteur dans leur muet tourbillon d’apparences et d’ombres.

1903. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »

Arbre bleu, frapper, établissent des catégories génériques qui ne correspondent qu’à un aspect abstrait du monde ambiant.

1904. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

« Qui en a établi les mesures ?

1905. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

La beauté est absolue en elle-même ; elle résulte de quelques rapports mystérieux entre la forme et le fond dans toutes les choses morales ou matérielles, rapports qui ont été établis par Dieu lui-même, suprême type, suprême règle, suprême proportion, suprême mesure, suprême convenance de tout ce qui émane de lui.

1906. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408

Bien que ma philosophie ne fût plus la sienne, dans tous les articles de ce grand symbole qui unit les esprits à la base et qui les sépare quelquefois au sommet, ces différences également respectées, parce qu’elles étaient également sincères, n’établissaient aucune divergence d’âme et aucune froideur de sentiment entre nous.

1907. (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121

Si elle discerne des plans, elle ne les gradue ni ne les établit.

1908. (1903) La renaissance classique pp. -

Les personnages étant tous morts, ou mariés, ou établis, la morale étant satisfaite ou horriblement outragée, il n’y a plus rien à dire, l’auteur a rempli tout son rôle !

1909. (1884) La légende du Parnasse contemporain

Naturellement, entre ce groupe de tribuns futurs et notre groupe, à nous, purement littéraire, il était difficile qu’il s’établit une entente très profonde, et d’un commun accord, instinctif, ils avaient choisi l’un et l’autre des lieux d’action différents. […] Et à l’heure actuelle, après tant d’œuvres déjà que tant d’œuvres suivront, sa renommée rendue universelle par des triomphes de théâtre est une des gloires les plus solidement établies de la littérature actuelle. […] Tout d’abord, il importe d’établir une distinction.

/ 1986