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2595. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite.) »

A peine installé à Wootton, et sous la première impression encore, il avait commencé par écrire à Hume : « Si je vis dans cet agréable asile aussi heureux que je l’espère, une des douceurs de ma vie sera de penser que je vous les dois.

2596. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite et fin.) »

Je demandai à un gentilhomme qui était près de moi, si c’était la comtesse de La Marche : il commença par éclater de rire, et puis il me dit que c’était  Mlle Auguste, une danseuse. — Mais qui est ce qui était dans son  ort, je vous prie ? 

2597. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »

Saint-Réné Taillandier lui-même, citant d’elle une note écrite après la lecture du livre de Mme de Staël : De l’Influence des passions sur le bonheur, et qui commence par ces mots : « Ce livre est un ramassis d’idées prises un peu partout… », estime qu’il est difficile d’accumuler plus d’erreurs et d’injustices.

2598. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance »

Sismondi commençait, en ce temps, à connaître Mme de Staël, et, s’ouvrant à elle de son amour, il lui dit, en réponse aux offres de service qu’elle lui faisait, que déjà elle lui en rendait un très-grand auquel elle n’avait pas songé, par son roman de Delphine ; qu’il le ferait lire à sa mère, et que le livre plaiderait en sa faveur.

2599. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite.) »

Necker, et il se trouva en présence d’un ministre silencieux et glacé, qui commença par lui dire : « Monsieur, M. 

2600. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »

« Les bains de Mme de Dino ont été retardés par les pluies, ce qui fait qu’elle a passé quatre ou cinq jours fort inutilement dans le plus vilain endroit du monde : elle n’a pu commencer son traitement d’eaux qu’hier. — Vous ne me mandez point de nouvelles, et je suis tout près de vous en remercier.

2601. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »

Le 17 juin, à la première nouvelle des mouvements de l’armée, interrompant le traitement commencé, il s’était rendu en poste au quartier général de l’Empereur.

2602. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — M. de Sénancour, en 1832 »

Tout sentiment généreux vous était naturel ; tout le feu des passions était dans votre mâle intelligence ; l’amour lui était nécessaire, il devait l’alimenter ; il eût achevé de la former pour de grandes choses ; mais rien ne vous a été donné, et le silence de l’amour a commencé le néant où s’éteint votre vie. » Le génie du paysage se révèle à chaque pas dans les récits d’Oberman.

2603. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41

Mlle de Liron a donc aimé déjà : ce qui fait qu’elle est femme, qu’elle est forte, capable de retenue, de résolution, de bon conseil ; ce qui fait qu’elle ne donne pas dans de folles imaginations de jeune filie, et qu’elle sent à merveille qu’Ernest lui est de beaucoup trop inégal en âge, qu’il a sa carrière à commencer, et que si elle se livrait aveuglément à ce jeune homme, il ne l’aimerait ni toujours, ni même longtemps.

2604. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512

Commençons par examiner quels sont ces moyens, et nous serons conduits naturellement à quelques aperçus sur les ressources nouvelles qui peuvent encore se découvrir.

2605. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »

Quand on commence à embellir sa phrase, à chercher des alliances de mots, à mettre dans un sujet plus d’esprit, d’imagination et d’éloquence qu’il n’en peut porter, le mauvais goût arrive, et la littérature va déchoir.

2606. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Paul Bourget  »

Nisard commence par se former une idée générale, et comme purifiée, du génie français.

2607. (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49

Alors il y a équation constante du fond et de la forme, leur union est parfaite et n’apparaît pas artificielle : le poème ou le tableau doit être assimilé à une œuvre symbolique, bien qu’il ait été commencé selon le procédé ordinaire de l’allégorie.

2608. (1890) La fin d’un art. Conclusions esthétiques sur le théâtre pp. 7-26

Ils abusèrent de la pacotille ; et la rue Saint-Denis elle-même commence à s’apercevoir qu’on lui vendait de la camelote, et rechigne à accepter les drames brûlés et les vaudevilles mauvais teint.

2609. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XX. La fin du théâtre » pp. 241-268

Ils abusèrent de la pacotille ; et la rue Saint-Denis elle-même commence à s’apercevoir qu’on lui vendait de la camelote, et rechigne accepter les drames brûlés et les vaudevilles mauvais teint.

2610. (1890) L’avenir de la science « XIII »

Ils croient pouvoir combiner à leur façon les notions éparses et incomplètes qu’ils possèdent et multiplient ainsi l’inexactitude, qui, au bout de trois ou quatre siècles, devint telle que, quand au XIVe siècle la véritable antiquité grecque commença d’être immédiatement connue, il sembla que ce fût la révélation d’un autre monde.

2611. (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »

Vous avez commencé, Monsieur, par le vrai commencement de la nature.

2612. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »

Toute prière à un dieu, quel qu’il soit, doit commencer et finir par une prière au foyer.

2613. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »

Philippe commence par se récrier : jamais il n’exposera sa cousine et sa sœur à ce contact équivoque.

2614. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220

On disait tout haut qu’elle commençait par où les grandes comédiennes finissent.

2615. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Monsieur de Bonald, (Article Bonald, dans Les Prophètes du passé, par M. Barbey d’Aurevilly, 1851.) » pp. 427-449

La Révolution a commencé par la Déclaration des droits de l’homme, et elle ne finira que par la Déclaration des droits de Dieu.

2616. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le Brun-Pindare. » pp. 145-167

Le Brun, nommé secrétaire des commandements du prince de Conti et marié depuis un an, rencontra en 1760 une nièce de Corneille, réduite à la misère : on peut dire qu’il la découvrit, puisque ce fut lui qui la signala à Voltaire, et qui commença tout cet éclat dont on a vu les suites, et d’où sortit le Commentaire sur Corneille.

2617. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188

Elle commence par un abrégé de la vie de la reine, depuis son arrivée en France jusqu’à la mort de Louis XIII et à la régence.

2618. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237

Pour expliquer le succès et la vogue de ce petit livre, il faut se rappeler qu’on commençait à être las des monstrueux romans anglais dans le genre d’Anne Radcliffe, qui se succédaient depuis trois ou quatre ans, et où les souterrains, les spectres, les chaînes jouaient un grand rôle.

2619. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »

Or l’idée de commencement est due à la conscience, où nous voyons des choses qui paraissent commencer.

2620. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre quatrième. L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. »

Par sa puissance à briser les associations banales et communes, qui pour les autres hommes enserrent les phénomènes dans une quantité de moules tout faits, il ressemble à l’enfant qui commence la vie et qui éprouve la stupéfaction vague de l’existence fraîche éclose.

2621. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Émile Zola » pp. 70-104

Zola, sous lesquels les traits de sa physionomie morale commencent à affleurer.

2622. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329

Je commencerai la liste de leurs écrits par l’ouvrage que M.

2623. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »

Nous avions commencé cette série par les oiseaux insectivores, et nous l’avons terminée en revenant à eux ; mais qu’on ne croie pas que dans la nature tous les rapports mutuels soient toujours aussi simples.

2624. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191

On conçoit qu’un autre spectateur placé dans l’enfoncement du tableau, ferait le chemin opposé et qu’on ne commencerait à l’appercevoir qu’à l’endroit où sa hauteur surpasserait la hauteur verticale de l’escalier, qui va toujours en diminuant.

2625. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »

Si l’impression devient trop angoissante, un conte égrillard, une fable satirique dissipent la terreur qui commence à peser sur l’auditoire.

2626. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Innocent III et ses contemporains »

Innocent est placé, dans la dernière heure d’éclat de la puissance pontificale, au bord de l’ombre qui commence… Mais cette ombre, dont le contraste l’éclaire, devrait remonter jusqu’à lui.

2627. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre v »

Les documents que je possède sur l’élite morale des israélites ne me font connaître que des consciences qui paraissent vidées de leur tradition religieuse… ‌ Là-dessus, un jeune officier israélite, industriel lorrain, qui a été l’objet d’une belle citation à l’ordre de l’armée, m’écrit une lettre intéressante qui commence par ces mots : « Je suis juif, sincèrement croyant et attaché à ma religion… » J’en détache quelques fragments :‌ « Prenons comme exemple, me dit cet officier, un israélite de ce que l’on appelle la bonne bourgeoisie, c’est-à-dire le sous-lieutenant qui vous écrit… J’ai eu une instruction moyenne (études classiques à Carnot, puis commencement de droit).

2628. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »

Cela n’était pas possible, parce que, à l’aube des temps modernes, la science mathématique existait déjà, et qu’il fallait nécessairement commencer par tirer d’elle tout ce qu’elle pouvait donner pour la connaissance du monde où nous vivons : on ne lâche pas la proie pour ce qui n’est peut-être qu’une ombre.

2629. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »

Il commençait en philosophe et finissait en théologien.

2630. (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458

Cette histoire qu’un lecteur ne sauroit interrompre dès qu’il l’a commencée, se feroit suivre de même à la représentation ; et le spectacle mettroit sous les yeux d’une maniere frapante, ce que la tirannie des regles nous réduit à mettre en recit comme des parties essentielles de l’action. […] C’est par cette résolution qu’elle continuë l’action qui étoit prête à finir : on prétend au contraire qu’elle est finie, et que la résistance de Murena en commence une autre : mais en vérité cela est-il raisonnable ? […] On me dira peut-être que ce que je demande est excessif ; et qu’il n’est presque pas possible, si on commence par intéresser vivement, de suffire ensuite à l’accroissement nécessaire. […] Et s’il l’est, combien le seroit-il davantage, si on n’avoit pas commencé par l’avilir. […] C’est la découverte du meurtrier de Laïus : mais comme si vous aviez voulu imiter Corneille dans la duplicité d’intérêt, vous le faites tomber d’abord sur Philoctete qui m’occupe long-tems lui seul ; et quand son péril est passé, vous le faites partir de Thebes avec beaucoup de raison, ce me semble ; car la piece est finie pour lui : elle commence alors pour Oedipe ; et de là jusqu’au dénouëment, c’est à lui seul que je m’intéresse.

2631. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66

Vous me fîtes alors un plaisir infini… » Bernis n’est point fier du tout de ce rôle que Voltaire lui attribue : Nous parlerons quelque jour du grelot que vous dites que j’ai attaché… J’ai connu un architecte à qui on a dit : Vous ferez le plan de cette maison ; mais bien entendu que, l’ouvrage commencé, les piqueurs ni les maçons, ni les manœuvres, ne seront point sous votre direction, et s’écarteront de votre plan autant qu’il leur conviendra de le faire.

2632. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — III. (Fin.) » pp. 371-393

quand l’action commence, les acteurs sont en émoi ; au troisième acte, ils sont en sueur, tout en nage au dernier.

2633. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130

Cette position de ministre en expectative se prolongea assez longtemps pour M. d’Argenson, qui s’en accommodait fort bien ; on sentait autour de lui qu’il le deviendrait tôt ou tard : « Mes bonnes intentions, dit-il, et des méditations fort sérieuses que j’ai faites sur les affaires d’État, commencent à percer beaucoup dans le monde ; à quoi joignant de la retraite qui me donne de la rareté, cela me fait passer pour un homme singulier dans le bien, et bien des gens qui ne me connaissent que d’imagination me prônent et m’élèvent. » Il lui venait des offres de services ; on lui proposait de le pousser auprès du roi par les domesticités ; des financiers habiles et administrateurs émérites (un M. de Bercy, gendre de l’ancien contrôleur général Desmarets), lui proposaient de servir sous lui en second, de travailler sous ses ordres, ce qu’ils ne feraient avec personne autre, et qu’il se laissât porter au ministère des finances : « Voilà de l’intrigue, car il en faut, ajoute en toute bonhomie M. d’Argenson, et heureusement j’y suis passivement.

2634. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) «  Essais, lettres et pensées de Mme  de Tracy  » pp. 189-209

Ne pas savoir se créer une occupation sérieuse lorsque la vieillesse commence, c’est vouloir mourir d’une mort anticipée.

2635. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « François Villon, sa vie et ses œuvres, par M. Antoine Campaux » pp. 279-302

Plus d’un siècle après, Boileau lui faisait l’honneur de commencer par lui l’histoire, nécessairement très écourtée, qu’il donnait de notre ancienne poésie.

2636. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »

Pasquier, lorsqu’il commença sa carrière de député dans la Chambre de 1815, n’était connu encore que par son habileté administrative et par ses qualités d’homme du monde et de société ; il sortait tout récemment du ministère où la confiance du roi l’avait appelé dès la seconde rentrée, et il tint même, pendant toute la durée, fort courte d’ailleurs, de ce premier Cabinet présidé par M. de Talleyrand, le double portefeuille de la justice et de l’intérieur, ce dernier à titre provisoire seulement.

2637. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »

« Mais il est temps d’aller au consistoire, dit Jupiter ; nous deviserons une autre fois plus à loisir. » On est au tribunal, l’audience solennelle est ouverte ; Apollon commence sa plaidoirie en faveur d’Amour.

2638. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français et de la question des Anciens et des Modernes »

Il y en a aussi d’héroïques et de grandioses ; car le genre de l’épigramme, il faut bien le savoir, n’est pas un genre de décadence ; il a été perpétuel en Grèce et a commencé dès le jour où l’on a eu une inscription à tracer en l’honneur des dieux ou des héros.

2639. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »

Il en est des architectes du grand roi comme de ses ministres et de ses généraux : il a commencé par avoir près de lui des Colbert et des Louvois ; il a fini par des Chamillart et des Pontchartrain. » De même, il avait trouvé d’abord pour architectes des de Brosse, des Blondel, des François Mansart, et il a fini par le second des Mansart.

2640. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite et fin.) »

L’abbé Raynal accourut à Paris, et ici le second acte de la pièce commence.

2641. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. Joubert »

Joubert par les récits passionnés de Fontanes ; une grande liaison commença.

2642. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »

Quant au point de vue extérieur et européen, ce livre d’un diplomate instruit et qui avait tenu en main quelques-uns des premiers fils, commençait pour la première fois en France à tirer un coin du voile que les Mémoires d’un Homme d’État ont, bien plus tard, soulevé par l’autre côté.

2643. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »

Enfin, il a paru incliner vers les sujets fantastiques, vers le merveilleux physiologique et pathologique : son système nerveux qui commençait à se détraquer, lui imposait ces visions.

2644. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767

Il ne suffit pas de montrer à l’ame beaucoup de choses, il faut les lui montrer avec ordre ; car pour lors nous nous ressouvenons de ce que nous avons vu, & nous commençons à imaginer ce que nous verrons ; notre ame se félicite de son étendue & de sa pénétration : mais dans un ouvrage où il n’y a point d’ordre, l’ame sent à chaque instant troubler celui qu’elle y veut mettre.

2645. (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »

Le plus souvent ils commencent par définir les surfaces comme les limites des volumes, ou parties de l’espace, les lignes comme les limites des surfaces, les points comme limites des lignes, et ils affirment que le même processus ne peut être poussé plus loin.

2646. (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »

je commencerai par vous demander, s’il y a lieu, de préciser les conventions, par vous demander, en d’autres termes, quelle langue vous avez parlé ; puis une fois fixé sur ce point, j’interrogerai mes sens et je répondrai, oui ou non.

2647. (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »

Madame Gros lui fit promettre de ne se battre qu’une fois par jour, pour commencer.

2648. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XI. La littérature et la vie mondaine » pp. 273-292

. ; les hommes des siècles passés, qu’ils s’appelassent Achille ou Pharamond, dotés de cette majesté dont Louis XIV ne se départait pas, « même en jouant au billard » ; tel poète d’autrefois, à commencer par Homère, honni par les uns, parce qu’il a manqué aux convenances, en mettant aux prises des héros qui se traitent de cœur de cerf et d’œil de chien, défendu par les autres, au nombre desquels est Boileau, sous prétexte que le mot âne, trivial en français, est parfaitement noble en grec.

2649. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »

C’est au troisième acte que la comédie commence à craquer sous le poids des invraisemblances et des fautes.

2650. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires de Marmontel. » pp. 515-538

En troisième, Marmontel qui, en qualité de premier, se trouvait censeur de sa classe, et dès lors obligé de surveiller ses camarades, s’avise de vouloir capter leur faveur et d’aspirer à la popularité : Je me fis une loi, dit-il, de mitiger cette censure ; et, en l’absence du régent, pendant la demi-heure où je présidais seul, je commençai par accorder une liberté raisonnable : on causait, on riait, on s’amusait à petit bruit, et ma note n’en disait rien.

2651. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Mémoires de Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix. (2 vol. in 8º. — 1852.) » pp. 283-304

Il commença ses études à Périgueux, les continua à Paris au collège de Navarre, fut reçu bachelier en Sorbonne ; mais, trop jeune pour passer outre dans ses degrés, il songea à faire le voyage de Rome.

2652. (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »

Par sa puissance à briser les associations banales et communes, qui pour les antres hommes enserrent les phénomènes dans une quantité de moules tout faits, il ressemble à l’enfant qui commence la vie et qui éprouve la stupéfaction vague de l’existence fraîche éclose.

2653. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Henri Heine »

Le revenant s’avance tranquillement vers le lit, et avec ses gestes anguleux de cadavre, commence à démontrer qu’en toute raison, il ne saurait y avoir d’esprits ; puis, la preuve faite, met la main à son gousset, et au lieu de montre, en tire délicatement une pincée de vers.

2654. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »

Si d’ailleurs il y avait lieu d’espérer que l’on pût par quelque moyen empêcher les hommes de penser de telle ou telle manière, s’il y avait quelque procédé sûr de maintenir les esprits dans cet état d’obéissance que l’on regarde comme si souhaitable, je comprendrais à la rigueur qu’on l’essayât ; mais depuis que le flot du libre examen a fait irruption dans la science, dans la société, dans la religion, il a marché sans cesse de progrès en progrès : il a pénétré de couche en couche dans toutes les classes, il a gagné les contrées les plus rebelles à sa puissance ; il n’existe aucune force capable de le contenir et de le refouler ; les pouvoirs qui commencent par marcher contre lui se voient ensuite contraints de marcher avec lui.

2655. (1694) Des ouvrages de l’esprit

Ils conçoivent une période par le mot qui la commence, et par une période tout un chapitre : leur avez-vous lu un seul endroit de l’ouvrage, c’est assez, ils sont dans le fait et entendent l’ouvrage.

2656. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80

Henry Bérenger, la Proie, qu’ils déclarent un roman remarquable, et ils en donnent un extrait qui commence ainsi : « Lieutenant de dragons et vicomte, il monte à cheval et descend du xve  siècle. » Le lecteur avisé songe aussitôt que si M. 

2657. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89

Cela vient aussi et principalement de ce que les dieux et les saints ne font des miracles que dans des temps d’ignorance et de barbarie, et que leur empire est fini lorsque celui des arts commence.

2658. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220

L’homme le plus sujet aux accès de l’inspiration pourrait lui-même ne rien concevoir à ce que j’écris du travail de son esprit et de l’effort de son âme, s’il était de sens froid, j’entends ; car si son démon venait à le saisir subitement, peut-être trouverait-il les mêmes pensées que moi, peut-être les mêmes expressions, il dirait, pour ainsi dire, ce qu’il n’a jamais su ; et c’est de ce moment seulement qu’il commencerait à m’entendre.

2659. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274

Sur un troisième plan plus sur la gauche, et tout à fait sur le devant, c’était un homme accroupi, mais il commence à se lever et à jetter ses regards mêlés d’inquiétude et de curiosité vers la gauche et le devant de la scène ; il a entendu.

2660. (1860) Ceci n’est pas un livre « Hors barrières » pp. 241-298

Il faut qu’il prenne sa casquette de voyage pour que le Rhin commence à rouler dans le lit de phrases que lui creusent les journaliers de la chronique.

2661. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Nisard » pp. 81-110

. — Mais voici où le machiavélisme commence et peut admirablement se risquer : Comme lord Byron, malgré son dandysme, n’a jamais porté à ce qu’il paraît le bas de soie et la culotte aimés du prince de Galles, comme ses pantalons ressemblaient à des jupes et même, à ce qu’il paraît, ont donné l’idée des crinolines, comme il ne les a jamais ôtés ni à l’école de Harrow pour se coucher, ni pour nager dans l’Hellespont ou les autres mers qu’il a pratiquées à la nage, eh bien, nous dirons qu’il n’avait pas de mollets !

2662. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265

Il brusque la difficulté et il commence son histoire du pied d’un fait, et d’un fait politique : la Révolution de Juillet.

2663. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Pommier. L’Enfer, — Colifichets. Jeux de rimes. »

Voyez s’il y a beaucoup de poèmes dans la littérature moderne qui commencent avec ce nombre, cette vigueur de mouvement et cette majesté !

2664. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »

commence une époque nouvelle pour l’Espagne, malgré bien des espérances avortées, bien de monotones retours des mêmes violences interrompant les mêmes rêves de liberté ou les mêmes abus de pouvoir.

2665. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre I. Le Roman. Dickens. »

Comprendre ces exaltations soudaines, ces tristesses imprévues, ces incroyables soubresauts de la sensibilité pervertie ; reproduire ces arrêts de pensée, ces interruptions de raisonnement, cette intervention d’un mot, toujours le même, qui brise la phrase commencée et renverse la raison renaissante ; voir le sourire stupide, le regard vide, la physionomie niaise et inquiète de ces vieux enfants hagards qui tâtonnent douloureusement d’idées en idées, et se heurtent à chaque pas au seuil de la vérité qu’ils ne peuvent franchir, c’est là une faculté qu’Hoffmann seul eut au même degré que Dickens. […] Vous avez commencé par des essais, et vos grands romans ne sont que des essais cousus les uns au bout des autres.

2666. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »

On commencera par des inversions douces et à peine marquées. […] Fénelon commence par où les autres finissent.

2667. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »

Il commence par donner à une émotion très complexe la netteté et la simplicité d’une sensation presque brutale :  « La contemplation de cette femme l’énervait comme un parfum trop fort. » C’est net, mais beaucoup trop simpliste et, à cause de cela même, un peu banal. […] Tout commence en ce monde et tout finit ailleurs289.

2668. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

— L’un commence par le détail, l’autre par l’intelligence intime du sujet ; d’où il arrive que celui-ci n’en prend que la peau, et que l’autre en arrache les entrailles. […] Ils commencent par délimiter les formes d’une manière cruelle et absolue, et veulent ensuite remplir ces espaces. […] Le préjugé Vidal a commencé, je crois, il y a trois ou quatre ans.

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