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2446. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »

Tel est le résumé succinct des objections, auxquelles je suis heureux de répondre, parce qu’elles me fournissent l’occasion de préciser ma pensée.

2447. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »

Que toutes ces tendances répondent précisément aux idées que nous avons définies, il est aisé de le démontrer.

2448. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »

» À ces demandes le poëte répond comme un inspiré : « Le Seigneur a étendu sa main toute-puissante ; il a revêtu de nuées ta lumière ; il a donné sa voix à tes flots déchaînés, et paré de son arc ton front terrible. » Après ces grandeurs de la nature, après le soleil de Cuba, les forêts de la Virginie, ce qui possède l’âme d’Heredia, ce qui la fortifie et l’élève, c’est l’amour de la liberté, mais aussi de la justice, de la modération, de tout ce qui manquait aux révolutions du Mexique, tour à tour célébrées et maudites par le poëte.

2449. (1895) Le mal d’écrire et le roman contemporain

Il n’y mit pas d’idées préconçues, il n’entreprit pas cette transformation a priori : il découvrit cette voie parce qu’elle répondait à sa nature artistique. […] L’œuvre de Loti ne répond qu’un mot : Jamais. […] En proie au désordre d’âme où il vivait à Combourg, il semble impossible qu’il n’ait pas répondu à l’aveu de Lucile, si toutefois ce n’est pas lui qui a sollicité cet aveu. […] Elle répondit à son ingratitude par une fidélité qui dura toute sa vie et que la persistance de l’abandon ne parvint pas à décourager. […] Cette littérature sentimentale n’eût pas persisté, si elle n’eût répondu à quelque chose de très réel qui est eu nous.

2450. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Ne nous laissons pas de lui répondre qu’il est permis au poète d’inventer une fable aussi hardie, aussi fantastique qu’il lui plaît, de la rendre même folle et absurde54, pourvu que toutes les parties en soient d’accord et que chaque détail s’harmonise avec la donnée première. […] Percé du coup mortel dont vous m’assassinez, Mes sens par la raison ne sont plus gouvernés ; Je cède aux mouvements d’une juste colère, Et je ne réponds pas de ce que je puis faire102 !

2451. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

Je pourrais vous répondre simplement que je continue à me laisser apporter mes sujets par le hasard de mes curiosités ou de mes souvenirs… (Hélas ! […] Mais l’Encyclique du nouveau pape sur la question ouvrière eût répondu à ses plus chères pensées.

2452. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »

Dans la religion, par quelle pratique le royal élève répond-il à la doctrine du pur amour que lui a enseignée son précepteur ? […] En allongeant les discours, elle les affaiblit ; souvent on a recours à un vers inutile pour en amener un bon… Nos grands vers sont presque toujours languissants ou raboteux. » Et Lamotte, enchanté, répond à Fénelon : « Je défère absolument à tout ce que vous alléguez contre la versification française. » Je le crois bien.

2453. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

répond un grand garçon blond, à l’air bonasse. […] », répond l’ouvrier.

2454. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »

Les diverses esthétiques répondent à des tendances diverses de notre nature, qu’on ne peut pas sacrifier l’une à l’autre. […] », mais a-t-on répondu avec raison, il faut qu’il ait pleuré : il faut que son accent garde l’écho des sentiments éprouvés et disparus.

2455. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »

La théorie de sélection naturelle nous permet de répondre à toutes ces questions. […] Dans leur seconde phase qui répond à l’état de chrysalide chez le Papillon, elles ont six paires de pattes natatoires, admirablement construites, une magnifique paire d’yeux composés et des antennes extrêmement compliquées ; mais elles ont une bouche imparfaite hermétiquement close et ne peuvent manger.

2456. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

Vous répondrez peut-être qu’il se dispute avec son associé au sujet des profits, et l’empoigne à la gorge ? […] Il expliquait le mot εὐχαριστεῖν en chaire avec tous les agréments d’un dictionnaire, commentant, traduisant, divisant et subdivisant comme le plus hérissé des scoliastes829, ne se souciant pas plus du public que de lui-même, si bien qu’une fois ayant parlé trois heures et demie devant le lord-maire, il répondit à ceux qui lui demandaient s’il n’était pas fatigué : « Oui, en effet, je commençais à être las d’être debout si longtemps. » Mais le cœur et l’esprit étaient si pleins et si riches que ses défauts se tournaient en puissance. […] Chacun se dit qu’il est à l’abri de l’insolence privée, que l’arbitraire public n’arrivera pas jusqu’à lui, qu’il « a son corps », qu’il peut répondre à des coups par des coups, à des blessures par des blessures, qu’il sera jugé par un jury indépendant et d’après une loi commune à tous. « Quand un homme en Angleterre, dit Montesquieu, aurait autant d’ennemis qu’il a de cheveux sur la tête, il ne lui en arriverait rien.

2457. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

Eugène Delacroix, prodigieusement étonné de cette condition bizarre et de ces conseils ministériels, répondit avec une colère presque comique qu’apparemment s’il peignait ainsi, c’est qu’il le fallait et qu’il ne pouvait pas peindre autrement. […] « Il me répondit : — Leur belle renommée, qui retentit là-haut dans votre monde, trouve grâce dans le ciel, qui les distingue des autres. […] Comme je reprochais un jour à quelques Allemands leur goût pour Scribe et Horace Vernet, ils me répondirent : « Nous admirons profondément Horace Vernet comme le représentant le plus complet de son siècle. » — A la bonne heure !

2458. (1925) Proses datées

J’ai quelque peu connu ce dernier, qui répondait, comme l’on sait, au nom de Pol Masson. […] Puis, tout à coup, à ce bruit répond un autre bruit qui, d’abord perçu lointainement, peu à peu s’accentue, se rapproche et finit par se confondre avec celui de mon talon sur la dalle. […] Mais ce qui le surprit, ce fut qu’aux coups de sonnette personne ne répondît Après des appels réitérés, il fallut recourir à un serrurier, et quand M. et Mme de Balzac parvinrent à la salle à manger, quelle ne fut pas leur stupeur ! […] Elles forment, dites-vous assez plaisamment, « un corps vraiment respectable » sans que leur nombre vous ait paru répondre à ce que l’on s’imagine. […] Manson ne me répondant pas, je lui ai écrit une seconde lettre qu’il a reçue à Strasbourg et à laquelle il m’a fait la réponse que j’ai l’honneur de vous envoyer.

2459. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Vous avez cinq minutes pour répondre. […] A quoi les libéraux me répondent, timidement, par la parole de leurs orateurs et de leurs penseurs de néant : « Il y a du vrai, mais c’est exagéré. […] Mais quand donc le libéral a-t-il su répondre que le catholicisme enseigne, au contraire, à ne pas subir le mal, sous sa triple forme de l’ignorance, de l’oppression et du désordre ? […] Ne me dites pas : « Mais les explosifs sont indispensables à l’industrie moderne… » ni « un autre les aurait inventés plus tard. » Ce serait répondre à la question par la question. […] Je réponds que ces institutions charitables, abondantes en effet et souvent ingénieuses, ont été, au XIXe siècle, plus tolérées qu’encouragées (quand elles n’étaient pas entravées, ou combattues) par l’esprit démocratique et les pouvoirs politiques.

2460. (1892) Portraits d’écrivains. Première série pp. -328

On répond en citant l’Affaire Clémenceau. […] Sardou se concilie avec une tendance au lieu commun, je vous répondrai que rien n’est plus fréquent. […] dit Julia. — Non, lui est-il répondu, mais quelle malheureuse !  […] Et ces descriptions se répondent, s’opposent, se nuancent. […] Cette fois, on montrait l’envers de sa nature et les tristes dessous de sa fortune triomphante : des plaintes répondaient à ses plus joyeuses tartarinades.

2461. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Nouvelle correspondance inédite de M. de Tocqueville (suite et fin.) »

— Il y a, il est vrai, dans ce volume une partie (celle qui contient les lettres d’Amérique) dans laquelle doivent se trouver des incorrections : cependant je ne sais pas si cette Correspondance elle-même, adressée à ses plus proches et écrite dans l’abandon de la plus grande intimité, ne rachète pas ces négligences de style par la naïveté incomparable de ces premières et vives impressions… » Je répondis à M. 

2462. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — L'abbé de Lamennais en 1832 »

Déjà, plus jeune, il s’était amusé souvent, par pur instinct de controverse, à présenter des objections qu’il tirait de Rousseau ou même du Dictionnaire philosophique, et il voulait quelquefois qu’on lui répondît par écrit.

2463. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. VINET. » pp. 1-32

1837 Un ami qui habite le voisinage des montagnes, et à qui je demandais si la vue n’en était pas monotone à la longue, me répondait : « Non, elles ne le sont pas : elles ont, à leur manière, la diversité continuelle de l’Océan, et sans parler des couleurs changeantes, des reflets selon les heures et les saisons, et à n’y voir que les contours et les lignes, elles sont inépuisables à contempler.

2464. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357

Nisard, dans une lettre adressée à la Revue des Deux Mondes 15 novembre 1836), a pris le soin de relever quelques-unes de nos assertions : nous nous sommes d’autant plus aisément abstenu d’y répondre alors, qu’il nous a été impossible d’y voir, de sa part, autre chose qu’une démonstration développée de nos paroles.

2465. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « M. MIGNET. » pp. 225-256

S’il y eut des traces trop manifestes de système et comme des plis forcés à certains endroits, je répondrai : Que voulez-vous ?

2466. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « UNE RUELLE POÉTIQUE SOUS LOUIS XIV » pp. 358-381

Mlle Des Houlières, recevant le 4 juin 1711 la visite de Brossette, le dévot commentateur de Boileau et le curieux questionneur en matières littéraires, lui répondait, entre autres choses, sur cette animosité qui s’était déclarée entre sa mère et M.

2467. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Du génie critique et de Bayle »

Gaillard (qui s’entremettait pour lui) que je suis un philosophe sans entêtement, et qui regarde Aristote, Épicure, Descartes, comme des inventeurs de conjectures que l’on suit ou que l’on quitte, selon que l’on veut chercher plutôt un tel qu’un tel amusement d’esprit. » C’est ainsi qu’on le voit engager ses cousins à prendre le plus qu’ils pourront de philosophie péripatéticienne, sauf à s’en défaire ensuite quand ils auront goûté la nouvelle : « Ils garderont de celle-là la méthode de pousser vivement et subtilement une objection et de répondre nettement et précisément aux difficultés. » Ce mot que Bayle a lâché, de prendre telle ou telle philosophie selon l’amusement d’esprit qu’on cherche pour le moment, est significatif et trahit une disposition chez lui instinctive, le fort, ou, si l’on veut, le faible de son génie.

2468. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »

Je ne croyais pas alors que son motif fût la bassesse et l’envie de produire Mme Dubarry ; je n’y voyais que le projet de nous éconduire pour rester seul avec le roi, prétention de droits ; et quoique tout le monde à peu près fût déjà sorti, je tins bon et lui répondis : Que si le roi voulait que je sorte, il me l’ordonnerait, mais qu’en attendant j’allais rester.

2469. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70

Avant de répondre à cette question, qu’il me soit permis de transcrire ici une note de Rousseau, dans le second livre de son Émile.

2470. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »

. — On dira qu’en Angleterre il y a trois intérêts, et que cette combinaison plus savante, répond de la tranquillité publique.

2471. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »

répond : Je me rends, et qui crie à tour de rôle : « Vive France !

2472. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre II. La jeunesse de Voltaire, (1694-1755) »

Et, de plus, il y répondit de sa propre plume, sans ménagements pour Voltaire, qui se vit traité de menteur effronté.

2473. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »

C’est Dieu qui vous y appelle, et c’est répondre à ses desseins que d’y aspirer.

2474. (1868) Alexandre Pouchkine pp. 1-34

Il y a entre eux un peu de contrainte et de froid ; puis un mot piquant échappe, et on y répond.

2475. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »

Si l’on eût demandé à Montesquieu comment il avait fait l’Esprit des lois, il aurait pu répondre comme Newton : En y pensant toujours.

2476. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’expression de l’amour chez les poètes symbolistes » pp. 57-90

Parce qu’ils n’ont pas su répondre à l’Idéal spécial qui, selon lui, les appelait, M. 

2477. (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461

La méthode de ces sciences est ainsi devenue le critérium de certitude pratique des modernes ; cela leur paraît certain et scientifique, qui est acquis d’une manière analogue aux résultats des sciences physiques, et si les sciences morales leur paraissent fournir des résultats moins positifs, c’est qu’elles ne répondent pas à ce modèle de certitude scientifique qu’ils se sont formé.

2478. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »

Nous n’avons pas de vigoureux hommes, mais nous pourrions en avoir : cela ne fait rien à la vérité intrinsèque. » Je réponds : 1ºune bonne preuve, surtout en critique historique, est toujours bonne, de quelque manière qu’elle soit présentée ; 2º si la cause était absolument la vraie, elle aurait de meilleurs défenseurs.

2479. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511

lui répondait-elle, il faut qu’un roi ressuscite. » Elle le ressuscita en effet, et réussit pendant quelque temps à faire de Louis XV un prince sensible à l’honneur et qui n’était pas reconnaissable.

2480. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »

La recherche de l’agréable, qui diffère du bien, répond un groupe de moralistes.

2481. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300

» blague même outrageusement le sentiment filial, et cependant il a envoyé à sa mère la moitié du peu qu’il a gagné cette année ; et à la malédiction qu’elle vient de lui adresser pour n’être pas allé la voir à Saint-Germain, juste le premier jour de l’an, il a répondu par ce mot : « Je n’ai pas pu parce que… et je t’affranchis ma lettre, ce qui me prive toute la journée de fumer. » 27 janvier Ce matin, Scholl me disait un joli mot sur Barrière : « Oui, oui, il a du talent, mais il ne sait pas se le faire pardonner ! 

2482. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395

Lamartine a dit qu’il avait de grosses mains, ce n’est pas vrai, il avait des mains de femme. » Et la conversation va à l’esprit, aux bons mots, et Sainte-Beuve cite ce mot de Mme d’Osmont abîmant la duchesse de Berry, lors de son arrestation en Vendée, et à laquelle on demandait pourquoi elle était si dure pour la princesse et qui répondait : « Elle nous a fait toutes cocues ! 

2483. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »

On se demande à quel moment de ces heures dont voilà le compte, cette Marthe de l’Évangile était poëte, et l’on peut répondre qu’elle l’était toujours.

2484. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre premier. »

Même dans les détails d’érudition qu’il rassemble, il paraît ignorer ce qu’un hymne de Pindare aurait dû lui apprendre : s’indignant qu’on ait pu croire les chants du poëte grec un amas de chansons « cousues ensemble, et par là même nommées rapsodies », il répond avec autorité : « Ce mot ne vient point de ῥάπτειν, qui signifie joindre, coudre ensemble, mais de ῥάϐδος, qui veut dire une branche ; et les livres de l’Iliade et de l’Odyssée furent ainsi appelés, parce qu’il y « avait autrefois des gens qui les chantaient, une branche de laurier à la main, et qu’on appelait à cause de cela les Chantres de la branche. » À la bonne heure !

2485. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [1] Rapport pp. -218

Il ne s’abaissera pas à supplier la divinité qui ne veut point se livrer aux mortels ; si, absente ou féroce, elle persiste à se taire, c’est par le silence qu’il répondra à ce silence éternel. […] Armand de Pontmartin lui-même, bien qu’assez peu tendre à ce qu’on appelait encore la nouvelle école, a dit : « Je ne croyais pas à cette réaction néo-classique, qui ne répondait à aucun instinct, à aucun besoin de notre siècle, et qui me paraissait tout simplement un caprice de lettrés » ; et c’est une tristesse de se souvenir que le délicieux Alfred de Musset, dans les lettres de Dupuis et Cottonet, et dans son discours de réception à l’Académie, prêta l’appui d’une lamentable défection à un si vain attentat contre la poésie moderne. […] De sorte que, dans les littéraires Champs-Élysées entrevus par Renan, Linos, qui eut son tombeau dans Thèbes ou dans Chalcis, dit à Gavarni, rencontré sous l’ombre des hauts lauriers-roses après l’heure où les journaux et les livres sont arrivés de l’univers terrestre : “Il faut lire, mon cher collègue, le dernier conte de Théodore de Banville”, et que Gavarni lui répond : “J’allais vous le conseiller, mon cher collègue, précisément !” […] » La pierre répondit : « C’est qu’à travers l’énorme épaisseur de l’eau, sous les tempêtes ou la lourde accalmie, je considère éternellement, tout au haut du ciel, la plus lointaine des étoiles ! […] Un son nous fait désirer celui qui doit lui répondre, et, quand le second retentit, il nous rappelle celui qui vient de nous échapper. » La rime offre en outre cet avantage admirable, que le mot où elle se pose, devenant comme souligné par un son, plus remarqué, aide, chez tout bon poète, à l’expression plus intense d’une part de l’idée, de la part principale de l’idée s’il a bien su distribuer celle-ci ; et, enfin, les langues insuffisamment « accentuées » ne sauraient renoncer à la rime sans, renoncer au rythme lui-même qui, comme à des clous d’or, y suspend, y précise la ligne de son ondulation.

2486. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

Alors elle éclate, s’affaisse, et les cygnes de sa cour répondent à ses cris. […] Gunnar est lié, et l’on veut qu’il livre le trésor ; il répond avec l’étrange rire des barbares : « Je demande qu’on me mette dans la main —  le cœur de mon frère Högni,  —  le cœur sanglant, —  arraché de la poitrine du puissant cavalier, —  du fils de roi, —  avec un poignard émoussé. » —  Ils arrachèrent le cœur —  de la poitrine de l’esclave Hjalli. —  Ils le mirent sanglant sur un plat —  et le portèrent à Gunnar… —  Alors parla Gunnar, —  le chef des hommes : — « Ici est le cœur —  de Hjalli le lâche. —  Il ne ressemble pas au cœur de Högni le brave. —  Il tremble beaucoup — maintenant qu’il est sur le plat. —  Il tremblait davantage — quand il était dans sa poitrine. »  — …« Högni rit — lorsqu’on coupa jusqu’à son cœur,  — jusqu’au cœur vivant du guerrier qui savait arranger le panache des casques. —  Il ne pensa pas du tout à pleurer. —  Ils mirent le cœur sanglant dans un plat —  et le portèrent à Gunnar. —  Gunnar, d’un visage serein, parla ainsi, —  le vaillant Niflung !

2487. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »

n’est-il pas à craindre que l’acteur, au lieu de suivre son inspiration naturelle ne modifie son jeu pour répondre aux secrets désirs du spectateur ? […] Pour répondre, il faudrait savoir la raison mathématique des progressions croissantes et décroissantes de l’habitude.

2488. (1869) Philosophie de l’art en Grèce par H. Taine, leçons professées à l’école des beaux-arts

Il se renferme dans le cercle visible qu’à chaque génération retrouve l’expérience humaine ; il n’en sort pas ; ce monde lui suffit, il est seul important ; l’au-delà n’est que le séjour vague des ombres vaines ; lorsque Ulysse rencontrant Achille chez Hadès le félicite d’être encore le premier parmi les ombres, celui-ci lui répond : « Ne me parle pas de la mort, glorieux Ulysse. […] Celui des vieillards chantait : « Nous avons été jadis de jeunes hommes pleins de force » ; celui des hommes faits répondait : « Nous les sommes aujourd’hui ; viens en faire l’épreuve, si tu en as envie » ; celui des enfants ajoutait : « Et nous, nous serons un jour plus vaillants encore. » Tous avaient appris et répété le pas, les évolutions, le ton, l’action dès l’enfance ; nulle part la poésie chorale ne formait des ensembles plus vastes et mieux ordonnés. […] Personne, parmi les Égyptiens, n’a pu lui répondre quand il leur a demandé la cause des crues périodiques du Nil.

2489. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre III »

Jusqu’à la fin du règne, la désaffection va croissant. « En 1744, dit le libraire Hardy, pendant la maladie du roi à Metz, des particuliers font dire et payent à la sacristie de Notre-Dame six mille messes pour sa guérison ; en 1757, après l’attentat de Damiens, le nombre des messes demandées n’est plus que de six cents ; en 1774, pendant la maladie dont il meurt, ce nombre tombe à trois. » — Discrédit complet du gouvernement, succès immense de Rousseau, de ces deux événements simultanés on peut dater la conversion du Tiers à la philosophie579  Au commencement du règne de Louis XVI, un voyageur qui rentrait après quelques années d’absence, et à qui l’on demandait quel changement il remarquait dans la nation, répondit : « Rien autre chose, sinon que ce qui se disait dans les salons se répète dans les rues 580 »  Et ce qu’on répète dans les rues, c’est la doctrine de Rousseau, le Discours sur l’inégalité, le Contrat social amplifié, vulgarisé et répété par les disciples sur tous les tons et sous toutes les formes.

2490. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVe entretien. Chateaubriand, (suite) »

Nous avons répondu que le génie ne fut pas toujours honnête.

2491. (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155

De même que l’alexandrin s’est assoupli, diversifié, enrichi de toute sorte d’effets, depuis le xviie  siècle, sans perdre pour cela sa structure intime, de même les genres peuvent subsister dans leur essence, et la voiler d’apparences multiples pour répondre à des besoins nouveaux de l’esprit moderne.

2492. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre IV. Chateaubriand »

Ainsi le procédé qui consiste à éveiller par des tableaux pittoresques ou pathétiques toutes les vagues religiosités endormies dans nos âmes, à escompter rapidement ces émotions au profit du catholicisme, avant qu’on ait eu le temps de se reconnaître, ce procédé, au point de vue pratique, s’est trouvé souverain : il répondait exactement au besoin en ne visant qu’à créer de nouvelles associations dans les âmes.

2493. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »

Georges Courteline Du temps que j’étais écolier, cancre invétéré de rhétorique en ce petit collège de Meaux que déjà le poète Jacques Madeleine émerveillait de ses sonnets, si on était venu me dire qu’un jour je présenterais au public un livre de Catulle Mendès, j’eusse haussé les épaules et répondu « vous me faites rire », sans l’ombre d’une hésitation.

2494. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »

Ils répondent à ce besoin de perpétuité et de tradition qui est une vertu nationale ils témoignent du respect que doit avoir toute grande nation pour son passé.

2495. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »

A ces changements dans le fond même de la poésie, répondirent autant de changements dans la langue.

2496. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »

Chassez les soupirants, belles   ; souffrez mon livre   : Je réponds de vous corps pour corps.

2497. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

On me répond que les dogmes métaphysiques de l’école sont énoncés en toutes lettres.

2498. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »

Ainsi, aux questions d’Elsa, Lohengrin répond par cette strophe : « Ne respires-tu pas avec moi les suaves parfums de la nuit ?

2499. (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »

Du reste, je ne réponds de rien.

2500. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Sainte-Beuve » pp. 43-79

Quoique nous pliions sous l’influence de Goethe qui a replacé, prétend-on, les anciens dans leur vraie lumière, nous, c’est-à-dire tous, n’avons ni pour Virgile, ni pour aucun ancien, excepté Tacite qui se rapproche de nous par la haine éternelle du pouvoir chez l’homme et l’insultante manière de juger nos maîtres, l’intérêt animé et sincère qui répond par un frémissement ou une palpitation à chaque coup de scalpel porté dans l’œuvre du grand écrivain-Les raisons de cette indifférence sont nombreuses.

2501. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « II. M. Capefigue » pp. 9-45

Capefigue et nous ne les lui avons pas épargnés), il les entend toujours, il se débat contre eux, car il leur répond et il les discute.

2502. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147

Sa faiblesse répondait à la faiblesse de son siècle ; deux anémies également peintes !

2503. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Octave Feuillet »

» lui dit cette créature qui n’a pas résisté à ce monsieur, lequel lui répond franchement : « Ma foi !

2504. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »

III A qui nous reprocherait de n’envisager ici que la pensée générale de Zola, en laissant de côté son œuvre d’écrivain et d’artiste, nous pourrions répondre par une phrase du romancier lui-même : « Au fond des querelles littéraires, il y a toujours une question philosophique ».

2505. (1897) Un peintre écrivain : Fromentin pp. 1-37

Dominique s’imagine lutter contre son amour, et il épuise la série des faux semblants de courage, qui ne sont que des occasions de se faire plaindre, et s’éveiller la pitié dans un cœur bien féminin, qui s’indignerait peut-être si on disait : « Aimez-moi », et qui répondra tendrement si on dit : « Plaignez-moi ».

2506. (1879) L’esthétique naturaliste. Article de la Revue des deux mondes pp. 415-432

Mais à supposer même qu’en effet l’homme ne soit rien qu’un animal, et que nos sentiments, nos désirs, nos pensées mêmes et nos convictions soient uniquement les résultats nécessaires du jeu de nos organes, de notre constitution, je répondrai que la physiologie doit être laissée aux physiologistes ; méfions-nous de la physiologie littéraire autant que de la musique d’amateurs.

2507. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

Aux efforts passionnés du pape, à ses bulles triomphales, à ses ambassades, pour presser la guerre et pour étendre l’alliance, Philippe II répondit seulement par la promesse de laisser sa flotte hiverner en Italie, afin d’en protéger les rivages.

2508. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315

Dans d’autres cas, le malade répond aux questions qu’on lui adresse, puis il retombe aussitôt dans l’assoupissement ; la mémoire est perdue, tantôt complètement, tantôt incomplètement. […] Il suffit pour répondre de maintenir l’image pendant quelques secondes à ce poste privilégié.

2509. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464

. — Elles doivent répondre aux questions d’origine. — Portion historique dans toute science expérimentale. — Hypothèse de Laplace. — Recherches des minéralogistes et des géologues. — Idées de Darwin. — Vues des historiens. — Théorie générale de l’évolution. — Lacunes. — Progrès journalier qui les remplit. — La formation d’un composé s’explique par les propriétés de ses éléments et par les caractères des circonstances antécédentes. — L’intermédiaire explicatif est le même dans ce cas et dans les cas précédents. […] Que si on lui demande pourquoi, dans cet animal, telle pièce construite de telle façon entraîne telle autre pièce, il peut répondre ; depuis Galien jusqu’à Cuvier et Richard Owen, ses prédécesseurs ont dégagé un intermédiaire explicatif qui, commun à toutes ces pièces si diverses, est la raison principale de leur structure et de leurs rapports.

2510. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

Je lui demande ce qu’il fait dans le moment, il me répond qu’il écrit un roman, et un Traité de lapPrincesse, un livre donnant à la femme le moyen de garder ses captifs, un livre qui serait un traité de machiavélisme amoureux, à l’usage de la femme. […] » À quoi lord Raglan répondait : « Peut-être, peut-être, mais il est plus prudent d’attendre à demain matin. » Le lendemain, l’armée russe avait effectué sa retraite, et évité une extermination.

2511. (1907) Le romantisme français. Essai sur la révolution dans les sentiments et dans les idées au XIXe siècle

Ce principe répond pourtant à l’office primordial de l’éducation, si la sensibilité est un facteur capital des attitudes de l’intelligence, et, si, par conséquent, la qualité de celles-ci dépend, dans une grande mesure, de la qualité de celle-là. […] En fait, elle répond à une langueur de la sensibilité, à une sollicitation intempérante du cœur. […] Ce « monde meilleur », ce « monde idéal », cette « nature pressentie », où les transportait l’impression de certains paysages, Faust les cherche dans le sentiment du grand tout, dans cette espèce d’illuminisme débraillé. « Soumettre l’univers à sa pensée il écrivait significativement Senancour dans les Rêveries  » répond au besoin de sensations fortes. » Entendons que la sensation la plus « forte », c’est de perdre la conscience de soi-même. […] Le sacerdoce de la Femme « Madame, répondit l’officier on n’accorde d’ordinaire cette permission qu’au prêtre qui exhorte les condamnés avant de mourir. — Eh bien, reprit Delphine, je saurai remplir cet auguste ministère » Delphine, Ed. […] « Il me sembla que mes sens ne servaient que d’organes il des sentiments plus nobles et j’aimai dans vous moins ce que j’y voyais que ce que je croyais sentir en moi-même106. » A quoi Saint Preux eût pu dignement répondre par cette modeste demande de certificat que son pair moral Adolphe adresse à une dame adorée : « Je crois que vous y verrez partout (dans sa vie) que j’ai le sens du bien et du mal107 » Julie et Saint-Preux, c’est le prototype, qui, pour le rapport essentiel des personnalités, ne variera guère, du couple romantique.

2512. (1913) Poètes et critiques

Nous n’avons qu’à recommencer : ce n’est pas plus grave. » Kersti, consolée, répond par ces simples mots : « Nous nous reverrons donc dans six ans ici, à Vernamo ?  […] Mais que Loti ait pris la peine d’ajouter à Chateaubriand Leconte de Lisle, Baudelaire, Fromentin, Sully-Prudhomme ou même Bernardin de Saint-Pierre, cela n’est pas si évident, et je ne suis pas étonné, pour ma part, qu’il ait pu répondre sur tous ceux-là : J’affirme ne les avoir jamais lus. […] Elle répond avec sa voix de « vieillard très cassé » : C’est moins drôle que tu ne penses. […] Et c’est affreux comme les pas de femme Répondent au cerveau des pauvres malheureux.

2513. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Le répondant de Titus et de Bérénice (et d’Antiochus) ce n’est pas Tite et ce n’est pas Bérénice. […] Ce n’est point en vain, ce n’est point au hasard que Pascal a déterminé le stoïcisme et un certain scepticisme épicurien comme les deux pôles de pensée et de système du monde antique si je puis dire au point de vue chrétien ; (et notamment au point de vue du manque du chrétien) ; comme les deux pôles ensemble et se répondant de la philosophie et de la sagesse antique ; de la pensée païenne et de la pensée profane. […] Que seul il avait pu donner, que de lui seul étaient sortis ce qui dans le registre antique répondait à ce que sont dans le registre chrétien les saints et les martyrs : les héros et peut-être faut-il dire aussi les martyrs. […] Jeanne d’Arc au contraire eut à répondre à sa vocation et à en poursuivre l’objet, elle eut à accomplir sa mission dans un peuple d’infidélité, au milieu d’un peuple invétéré infidèle, au milieu d’un peuple habituellement tombé en état d’infidélité. […] Son effort au contraire, sa haute méthode, son devoir mystique propre, sa science et son gouvernement c’est de garder tant qu’elle pourra ses forces intactes pour répondre aux exigences, aux dépenses de ce long commandement.

2514. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »

Parmi les ïambes inédits, j’en trouve un dont le début rappelle, pour la forme, celui de la gracieuse élégie ; c’est un brusque reproche que le poëte se suppose adressé par la bouche de ses adversaires, et auquel il répond soudain en l’interrompant : « Sa langue est un fer chaud ; dans ses veines brûlées Serpentent des fleuves de fiel. » J’ai douze ans, en secret, dans les doctes vallées, Cueilli le poétique miel : Je veux un jour ouvrir ma ruche tout entière ; Dans tous mes vers on pourra voir Si ma muse naquit haineuse et meurtrière.

2515. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

qui se dévouera, madame, lui répondit-il, si nous, qui n’avons ni femme ni enfants, nous ne bougeons pas ? 

2516. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »

Défense aux juges de modérer ou réduire les amendes prononcées en matière de sel, à peine d’en répondre et d’être interdits  Je passe quantité d’autres ordres et défenses : il y en a par centaines.

2517. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477

Or, cette responsabilité réelle, ce gage saisissable, ce corps palpable, qui répondent aux rois de la mesure et de l’inoffensivité du tribun sacré appelé pape, qu’est-ce autre chose que sa souveraineté temporelle ?

2518. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287

Tout était sérieux dans ce génie, austère dans cette grâce ; je compris que j’étais en face d’une sœur du jeune Pic de la Mirandole, quand cette intelligence surnaturelle, incarnée dans un bel adolescent, comparut devant le pape, les cardinaux et le congrès de tous les érudits d’Italie, pour répondre sur toutes les matières et dans toutes les langues à ce cénacle de l’intelligence humaine.

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