Quand il s’agit de la grande question politique d’intéresser les sens d’un roi, au fond bien moins niais que transi, il n’est ni grossièreté ni impudeur, présumables ou possibles.
À Trente, l’Église ouvrit les bras aussi grands que possible.
Et, en effet, nous sommes ici aussi loin du bas-bleuisme qu’il est possible d’y être… et c’est déjà, à mes yeux, une gloire pour une femme que de s’en tenir aussi loin.
Il n’y a pas de quoi « se frapper » ; il s’agit seulement d’en tirer des leçons s’il est possible. […] (Une des origines, oui, il est possible.) […] Le plan est d’une simplicité extrême, aussi peu complexe et « composé » que possible. […] Il est possible, quoique, vers la fin, il dût en avoir assez de cette folle. […] Chateaubriand estimait que Napoléon était, avec lui, le seul grand homme du siècle ; il voulait exister le plus possible pour son rival, être le plus possible présent à sa pensée.
Or, faute d’intelligence et faute de temps, ce choix ne lui est plus possible. […] Donnons au public un code d’esthétique qui enseigne, non pas à exécuter un bon livre, ce qui n’est pas possible, mais à le reconnaître et à le juger. […] Il a ignoré révolution qui se préparait et, l’eût-il soupçonnée, peut-être eût-il fait son possible pour la décourager. […] La vue d’ensemble lui a manqué ; il est aussi loin que possible de notre état d’esprit contemporain. […] N’abandonnez une phrase que si vous jugez lui avoir donné toute la perfection possible par la justesse, l’éclat, le naturel.
Elle ne ressemble guère à un dialogue de Platon, qui ne bafouait pas Socrate et s’attachait d’abord à exposer aussi complètement et aussi sérieusement que possible ses idées maîtresses. […] Son universelle curiosité prouve qu’il désire sortir de lui-même autant qu’il est possible : il sait que nul n’y peut réussir pleinement, mais il n’y a pas de sa faute. […] D’abord, il n’est plus possible de contester l’exactitude des faits, qui d’ailleurs n’ont en soi rien d’exceptionnel. […] L’essentiel, pour lui, c’était l’attaque aussi violente et mordante que possible contre la société contemporaine et même contre toute société. […] De ce que l’univers serait infini (principe qui d’ailleurs n’est pas évident et a été controversé) il ne résulterait pas que tous les possibles soient nécessairement et simultanément réalisés.
Mais, conséquent avec lui-même, et aussi peu didactique que possible, ce n’est point par des conseils ni des leçons qu’il conclut. […] Mais il gardait — comment le contraire serait-il possible ? […] Faguet a exposé aussi complètement que possible une théorie qui a fort peu de points communs avec le Contrat social. […] Mais est-il possible avec cela d’être un poète ? […] Plessis est tout à fait exacte et complète, point trop appuyée pourtant, et aussi dégagée que possible des prétentions scientifiques du roman naturaliste.
Une interprétation sensée est toujours possible ; elle changera selon les soirs, peut-être, comme change, selon les nuages, la nuance des gazons, mais la vérité, ici et partout, sera ce que la voudra notre sentiment d’une heure. […] On a cru que le Bon Pasteur était une transposition de l’Apollon Criophore, mais rien ne l’a encore prouvé, quoique cela soit possible. […] La tendance moderne est de faire deux parts des libertés humaines ; après qu’on aura supprimé toutes celles qu’il est possible de supprimer, les autres subiront une réglementation rigoureuse. […] La charité qui limite et qui choisit est cruelle et dérisoire ; si l’on y mêle la notion du devoir, elle s’ironise encore et s’aggrave, et se déshonorerait, si c’était possible. […] Mais aucun contact ni de sentiment ni d’intelligence ne fut possible entre l’Arabe et le Romano-Vandale ; les vainqueurs exercèrent tous leurs droits et même celui du massacre.
C’est seulement quand ces dogmes commencent à décliner qu’il est possible de les bien définir. […] Il me semble possible en revanche de dire quelle qualité peut assurer cette durée : c’est ici que je me permettrais d’invoquer mon expérience. […] Le roman de mœurs doit être, autant que possible, objectif, c’est-à-dire que l’auteur doit s’effacer derrière ses personnages. […] L’analyse psychologique n’est possible, en effet, que dans des âmes complètement évoluées, comme les produit notre hérédité gréco-latine. […] Il consiste à déformer sans cesse la réalité, si bien qu’aucune impression n’étant tout à fait exacte, aucune adaptation efficace n’est possible.
D’un mot il définit tel génie : « Les contes que l’on connaît, petits travaux de fleurs et plumes. » ― En somme, juste assez d’écritures pour qu’on regrette ce qui est resté dans les limbes du possible ; mais si M. […] Ce sentiment, qui n’est aucunement négateur d’une activité sociale, ne s’oppose pas davantage à l’activité purement cérébrale : il permet au contraire à un esprit de se condenser dans une direction unique, sans regret de tous les possibles, puisque, en somme, toutes les directions se valent, sentiers tracés vers le même néant. […] Taine son art de philosopher sur de menus faits ; l’autre a trouvé dans le même héritage le goût de comparer aujourd’hui avec hier, et la force de comprendre que le dernier état social d’un peuple, s’il n’est pas le meilleur, n’est pas non plus le pire de tous les états possibles. La théorie de la régression, qui vient d’entrer dans le domaine des discussions ouvertes, est alléguée à chaque page, au moyen d’un fait, dans l’œuvre historique de Taine et dans l’œuvre scientifique de Darwin : il serait très possible que M. […] Du réel au possible, il y a la distance d’un nom ; le possible, qui n’a pas de nom, pourrait en avoir un et le réel souvent s’est aboli sous l’anonyme.
et est-il possible d’admettre que la principale source de joie plastique du peuple grec reste pour nous définitivement tarie ? […] Combien la nouvelle carrière qui s’ouvre pour le ballet a plus d’ampleur, de variété possible, de hauteur ! […] Ces contradictions même font la preuve de la richesse possible du drame à venir et des perspectives nouvelles que lui ouvre la poésie. […] Notre examen, moins inquiet d’une possible erreur, n’en sera que plus libre, que plus assuré, que plus juste. […] 2° Est-il possible de déterminer, dans le cours de notre histoire esthétique, une littérature spécifiquement française ?
Fox aurait renouvelé très facilement alors la paix d’Amiens entre l’Angleterre et la France ; mais, obstacle à la guerre pendant que son pays devait la soutenir, et impuissant pour la paix au moment où la paix était possible et honorable, M. […] Il prescrivit au maréchal Davout de bien garder le pont de Naumbourg, et même de le franchir, s’il était possible, pour tomber sur les derrières des Prussiens, pendant qu’on les combattrait de front. […] Après avoir nié, non pas les victoires des Français, qui n’étaient pas niables, mais leur supériorité militaire, les Prussiens en furent tellement saisis, à la première rencontre, qu’ils ne crurent plus la résistance possible et s’enfuirent en jetant leurs armes. […] En écoutant les discours tenus devant lui, il put se convaincre que ces deux journées avaient produit une forte impression, et que quelques-uns de ses lieutenants étaient partisans de la résolution de repasser tout de suite, non seulement le petit bras, afin de se retirer dans l’île de Lobau, mais aussi le grand bras, afin de se réunir le plus tôt possible au reste de l’armée, au risque de perdre tous les canons, tous les chevaux de l’artillerie et de la cavalerie, douze ou quinze mille blessés, enfin l’honneur des armes.
Sa seule présence à Paris était une réaction ; elle y symbolisait le retour à l’aristocratie révolutionnaire, à la liberté intellectuelle, à la paix possible entre la république et l’Europe. […] Il savait qu’une coalition mortelle à la France n’était pas possible si la Grande-Bretagne retirait sa main aux coalisés. […] Où était pour un tel homme, courtisan et grand seigneur prévoyant par excellence, la nécessité de jeter ce sang de Bourbon entre l’avenir et lui, et de se rendre à jamais impardonnable par une dynastie dont le retour possible était plus probable alors que jamais ? […] Il médite d’échapper le plus tôt possible à la responsabilité d’une diplomatie qui méconnaît les intérêts permanents de la France pour des intérêts transitoires qu’une bataille crée et qu’une autre bataille détruit. « Ce n’est plus un ministre qu’il faut à l’empereur, dit-il, ce sont des commis. » À travers la victoire, il voit la perte de tout système français, en Turquie comme en Allemagne.
Et il s’émerveillait, que des gens qui avaient pris part à des actions militaires, et dont l’un passait pour un homme de guerre tout à fait distingué, il n’était pas possible de leur extirper un détail de bataille, de combat, d’épisode militaire : disant que Canrobert ou Mac-Mahon, tout en gardant la plus grande discrétion dans leurs paroles et leurs jugements, ne pouvaient se tenir de parler sur les affaires, où ils ont assisté. […] — C’est bien possible ! […] Mardi 13 mai Je parlais à une femme de la société, de la correction de la mise, de la simplicité élégante de la toilette des grandes cocotes… « Oui, oui, me répondait-elle, il y a du vrai dans ce que vous dites… Tenez, moi, quand je me suis mariée, je connaissais très peu, même par les livres, le monde interlope… Eh bien, quand mon mari me menait au théâtre, — nous prenions en général des places de balcon, — bientôt je le voyais jeter un regard sur ces femmes dans les loges… Et comme j’ai toujours eu le sentiment de l’élégance, ces femmes je les trouvais mieux mises que moi… Car vous savez, il n’y a pas seulement la question d’argent, il y a une éducation pour la toilette… et en me comparant à elles je me trouvais une petite provinciale… Puis le regard de mon mari, après être resté là, un certain temps, revenait des loges à moi, un rien méprisant, et avec quelque chose de grognon sur la figure… et ça se passait en général aux pièces de Dumas, qui étaient la glorification de ces femmes… Alors aux parties dramatiques de la pièce… je pleurais… je m’en donnais de pleurer… si bien que mon mari, qui après le spectacle, aimait à entrer chez Riche ou chez Tortoni, me jetait de très mauvaise humeur : « Avec des yeux comme vous en avez, c’est vraiment pas possible de s’asseoir dans un café. » Mercredi 14 mai Me voici au vernissage, où je n’ai pu refuser le déjeuner immangeable, auquel se condamnent, tous les ans, les peintres, par leur domesticité d’esprit pour les choses chic. […] Il en a fait huit, il ne lui en reste plus que quatre… Il n’est pas tout à fait content de son livre, mais il ne faut pas le dire trop haut… ça pourrait nuire… et il y a d’autres livres dont il n’était pas content, et qui ont marché cependant… et puis, il n’est pas possible que tous les livres, quand on en produit un certain nombre, aient la même valeur… Enfin l’Argent, c’est bon comme mobile d’une action… mais dans l’Argent pris comme étude, il y a trop d’argent. » Samedi 18 octobre C’est superbe, les journalistes m’accusent de n’avoir ni patriotisme ni cœur, ils nient même mon affection fraternelle.
Quelque soin que j’aie apporté dans cet écrit pour y dire la vérité de la manière la moins offensante qu’il m’a été possible, sans l’affaiblir, je doute qu’il ait le bonheur de plaire à tout le monde. […] Mais pour que cette satisfaction soit aussi pure et aussi entière qu’il est possible, il est important pour nous d’avoir affaire à des juges assez désintéressés pour ne point nous déprimer par des motifs de rivalité ou de passion, assez éclairés pour que nous puissions supposer qu’ils ne prononcent pas sans examen, et en même temps assez superficiels pour que nous n’ayons point à craindre de leur part un jugement trop sévère. […] Pour répond re à cette objection, je remarque que parmi les gens de lettres qui courent une même carrière, comme il est différents degrés de talents, il est aussi différentes classes ; ces classes sont d’elles-mêmes assez marquées, et les gens de lettres par une espèce de convention tacite les forment presque sans le vouloir : chacun, je l’avoue, cherche à se mettre dans la classe la plus élevée qu’il lui est possible ; mais il n’est pas à craindre que les rangs soient trop bouleversés par cette prétention ; car la vanité n’est aveugle que jusqu’à un certain degré ; il arrivera seulement de là qu’il y aura moins de classes, jamais qu’elles se confondent en une seule : celui surtout qui aspirerait à la monarchie universelle et perpétuelle, quand même il en serait digne, courrait risque de trouver bien des rebelles ; l’anarchie qui détruit les États politiques, soutient au contraire et fait subsister la république des lettres ; à la rigueur on y souffre quelques magistrats, mais on ne veut point de rois. […] Heureux au moins les gens de lettres, s’ils reconnaissent enfin que le moyen le plus sûr de se faire respecter, est de vivre unis (s’il leur est possible) et presque renfermés entre eux ; que par cette union ils parviendront sans peine à donner la loi au reste de la nation sur les matières de goût et de philosophie ; que la véritable estime est celle qui est distribuée par des hommes dignes d’être estimés eux-mêmes ; que la charlatanerie enfin est une farce qui dégrade le spectateur et l’acteur ; et que la soif de la réputation et des richesses est une des causes qui contribueront le plus parmi nous à la décadence des lettres.
Et n’y aurait-il pas pour l’humanité une autre vie possible, en dehors de cette éternelle soumission d’esprit et de corps à une poignée de prévaricateurs, forts d’insolence et d’hypocrisie ? […] Le savant… S’il faut entendre par science l’investigation en tous sens de la nature et la fixation progressive de ses lois, personne n’essayera de nous contredire, si nous affirmons que Bossuet professa toujours pour un aussi vain et insolent savoir le plus orgueilleux mépris qu’il soit possible à un catholique de concevoir pour tout ce qu’enfantent la terre et l’homme. […] Aussi le voyons-nous, au cours de tous ses ouvrages, de tous ses sermons et de toutes ses oraisons, inonder Louis XIV des flatteries les plus basses et les plus insensées qu’il soit possible à l’esprit courtisanesque de concevoir. […] Alors même qu’il serait possible, en rejetant les preuves les plus évidentes, d’innocenter l’Église des crimes de cette Inquisition, à qui fera-t-on croire que l’épiscopat ignorait les Dragonnades ?
Pour moi, je crois que ce qui perd les États, c’est cette prétendue sagesse qu’on attribue à tous ceux qui n’osent pas courir les risques qu’il y a toujours à vouloir procurer le plus grand bien possible. […] La première commotion passée, il se dit avec ce bon sens et cette réflexion sans amertume dont il était pourvu et qui formait la base de son caractère : « Je n’ai plus de fortune à faire : je n’ai qu’à remplir honnêtement la carrière de mon état, et à m’acquérir la considération qui doit accompagner une grande dignité : pour cela la retraite est merveilleuse. » C’est sous cette dernière forme, non plus politique, non plus tout à fait mondaine, non pas absolument ecclésiastique, mais agréablement diversifiée et mélangée ; c’est dans cette retraite suivie et couronnée bientôt d’une grande ambassade, qu’il nous sera possible de l’étudier désormais en sa qualité de cardinal, et que nous aimerons à reconnaître de plus en plus en lui le personnage considérable, d’un esprit doux, d’une culture rare et d’un art social infini.
., de toutes lesquelles choses nous nous sommes acquittés le mieux qu’il nous a été possible, etc. […] Pendant une peste ou maladie contagieuse qui avait régné dans le pays de Rosny en 1586, il était venu la visiter, la tranquilliser ; il l’avait trouvée enfuie du château, réfugiée dans celui d’une tante, avec trois ou quatre de ses gens ; et là, s’étant enfermé avec elle, et n’ayant lui-même pour tout monde avec lui qu’un de ses gentilshommes, un secrétaire, un page et un valet de chambre, il demeura tout un mois en compagnie de sa douce moitié, sans être visité de créature vivante, tant chacun fuyait la maison comme pestiférée : Et néanmoins, écrivent les secrétaires, à ce que nous vous avons souvent ouï dire depuis, vous n’avez jamais fait une vie si douce ni moins ennuyeuse que cette solitude, où vous passiez le temps à tracer des plans des maisons et cartes du pays ; à faire des extraits de livres ; à labourer, planter et greffer en un jardin qu’il y avait léans ; à faire la pipée dans le parc, à tirer de l’arquebuse à quantité d’oiseaux, lièvres et lapins qu’il y avait en icelui, à cueillir vos salades, les herbes de vos potages, et des champignons, columelles et diablettes que vous accommodiez vous-même, mettant d’ordinaire la main à la cuisine, faute de cuisiniers ; à jouer aux cartes, aux dames, aux échecs et aux quilles… Et n’allons pas oublier le dernier trait que notre fausse délicatesse supprimerait et qui sent son vieux temps : « à caresser madame votre femme, qui était très belle et avait un des plus gentils esprits qu’il était possible de voir ».
La famille Unwin se composait du père, de Mme Unwin, plus âgée que Cowper de sept ans, et qui devint pour lui comme une mère, du fils dont je viens de parler et d’une fille : Ce sont les plus aimables gens qu’on puisse imaginer, écrivait Cowper à un de ses amis dès les premiers temps de cette relation ; ils sont tout à fait sociables, et en même temps aussi affranchis que possible de toutes ces civilités cérémonieuses, ordinaires au monde comme il faut de province. […] Il cherchait à m’inviter à aller au jardin en tambourinant des pattes sur mon genou, ou par un regard d’une telle expression qu’il n’était pas possible de s’y tromper.
Mais ce qu’il a et ce qui rachète bien des défauts, c’est (je ne parle que du présent volume et du journal) une certaine richesse de vues, la présence et la suggestion de plusieurs solutions possibles à la fois, la plénitude du problème bien posé et considéré sans cesse, la sincérité parfaite, l’honnêteté, la bonté, la profondeur à force de candeur, un sentiment moral qui anime et personnifie ses recherches, qui les rend touchantes, et qui y donne (avec plus de douceur et d’affection) quelque chose de l’intérêt qu’auront éternellement les angoisses et les fluctuations orageuses de Pascal à la poursuite du bonheur. […] Mon imagination est éteinte, et il faut de l’imagination, c’est-à-dire un certain degré d’activité et de vivacité dans les idées, pour traiter un sujet quelconque, fût-il le plus abstrait possible… Je suis toujours à l’essai de mes forces ; je n’y compte pas, je commence et recommence sans fin.
Causant donc un jour avec Marolles et dans son cabinet, il le mit sur son sujet favori, et, lui parlant de sa collection que l’heureux possesseur prétendait aussi complète que possible, il éleva un doute, et, ayant excité l’étonnement du bonhomme, il en vint par degrés à lui conter l’histoire : « Je suis bien sûr, concluait-il, que vous n’avez pas cette estampe des Scieux de long 32. » — « Je suis bien vieux, lui répondit Marolles après un court moment de réflexion, et je ne puis guère bouger de mon fauteuil ; mais soyez assez bon pour monter sur ce petit gradin et pour prendre là-haut sur cette tablette (la première ou la seconde) ce grand in-folio que voilà. » Jean Rou fit ce qu’il lui disait, et Marolles n’eut pas plutôt le volume entre les mains qu’il lui montra, à la troisième ou quatrième ouverture de feuillet, la petite estampe si mystérieuse et si désirée dont lui, le petit-fils de Toutin, avait toujours ouï parler sans la voir· — Si vous concevez chez un homme de quatre-vingts ans une plus vive et plus délicieuse satisfaction que celle que Marolles dut éprouver à ce moment, dites-le-moi. […] Je me lève le plus matin qu’il m’est possible, et me couche le plus tard que je puis ; cependant la journée me semble trop courte, et plus je m’occupe, plus le temps semble fuir comme un trait d’arbalète ou un vol d’oiseau. » N’est-ce pas ainsi que le vieux Venceslas disait de ses insomnies volontaires : Ce que j’ôte à mes nuits, je l’ajoute à mes jours.
Était-ce possible ? […] La Monnoye, racontant ce détail flatteur, écrivait à l’un de ses amis : L’affaire de l’Académie, monsieur, s’est passée avec tout l’agrément possible pour moi : on convient que depuis qu’elle est établie, il n’y a pas d’exemple d’académicien reçu avec une pareille distinction.
Établissons autant que possible quelques points précis dans cette existence active et variée ; puis nous aurons les épisodes. […] La réalisation d’une telle pensée, disait-il, non-seulement pouvait se justifier, mais semblait une justice qui vous est due. — Le point capital est d’y mettre le moins de retard possible.
A la vérité l’intérêt qu’il vous montre augmenterait, s’il était possible, l’opinion qu’on a de sa magnanimité et de sa bienfaisance, et les personnes comme vous ont des droits naturels sur une âme comme la sienne. […] Ce fils paraît lui avoir causé quelque peine, car elle prend soin de noter un changement avantageux qu’elle croirait, dit-elle, remarquer en lui, « si elle n’avait interdit à l’espérance aussi bien qu’à la crainte tout accès dans son cœur ; mais ces deux passions, ajoute-t-elle, amollissent trop le courage, et on les doit bannir autant qu’il est possible, lorsqu’on s’engage dans quelque entreprise importante. » Elle parle d’une « mélancolie profonde et trop justement fondée, suivie de la rougeole et d’un long état de langueur, qui l’ont concentrée en elle-même » et l’ont empêchée d’écrire.
Ayant sans doute jeté un regard sur le cadran et s’étant assuré que la chose est à la rigueur possible, il se risque à glisser une heure ou deux de répit. […] … » Il n’y a pas d’exagération possible dans un tel moment : c’est plein de grandeur.
Un vieillard jeune serait trop insolent. » J’aime sans doute les livres vrais, les livres qui sont le moins possible des livres et le plus possible l’homme même ; mais c’est à la condition qu’ils vaillent la peine d’être donnés au public et qu’ils ajoutent à l’idée qui mérite de survivre.
Alfred d’Arneth, ayant à écrire une histoire de l’Impératrice Marie-Thérèse, s’occupa préalablement à rassembler une collection, aussi complète que possible, des lettres écrites par cette grande et laborieuse souveraine. […] Son caractère est vrai, et quoiqu’il est gauche, il a toutes les attentions et complaisances possibles pour moi. (15 décembre 1775.) » Gauche et empêché, c’était, je le répète, le seul défaut de Louis XVI vis-à-vis de cette jeune princesse : il avait d’ailleurs toutes les bonnes intentions et toutes les vertus, excepté cette force qui est l’essence de la vertu même.
Comprendre une situation, recueillir les influences éparses autour de lui et les diriger vers un point auquel il était de leur intérêt d’arriver, c’était là son talent particulier, Mais soutenir une lutte longue et prolongée, intimider et dominer les partis en lutte, cela dépassait la mesure de ses facultés, ou plutôt de son tempérament calme et froid31. » Il fut heureux d’échapper le plus tôt possible aux ennuis de sa situation à l’intérieur en prenant en main le jeu diplomatique et en allant représenter la France au congrès de Vienne. […] Il y eut dès lors comme un premier aperçu jeté en causant, une première idée vaguement esquissée du duc d’Orléans possible comme roi de France ; ce n’était qu’un en-cas : M. de Talleyrand se contenta de répondre « que la porte n’était pas ouverte encore, mais que si elle venait jamais à s’ouvrir, il ne voyait pas la nécessité de la fermer avec violence ».
Bien qu’un peu raisonneuse, elle reste autant naïve qu’il est possible de l’être aujourd’hui, et, ce qui rachète tout d’ailleurs, elle aime comme il faut aimer. […] Le premier amour, celui de dix-huit ans, par exemple, en le supposant aussi vif et aussi avancé que possible, en l’environnant des combinaisons les plus favorables à son cours, ne se prolonge jamais jusqu’à vingt-quatre ans ; et il se trouve là un intervalle, un sommeil du cœur, entrecoupé d’élancements vers l’avenir, et durant lequel de nouvelles passions se préparent, des désirs définitifs s’amoncellent.
On est tenté de croire que le critique, lui du moins, n’a pas d’autre mesure ; mais cela ne lui est point possible, quand il le voudrait. […] guerdon, oubliance, gente damoiselle, madame la Vierge, cuider, ardre, se ramentevoir », etc. ; on fait aller les substantifs et les adjectifs deux par deux et l’on supprime le plus de pronoms personnels et d’articles possible ; puis on y fourre la chevalerie de la Chanson de Roland, l’amour mystique du cycle d’Artus, la dévotion des Mystères et la gaillardise des Fabliaux.
Cela n’empêche pas de vivre comme les autres, de jouir, à l’occasion, du ciel, de l’air pur ou même de la société des hommes et des femmes ; mais, dans les minutes où l’on pense, il n’est guère possible, en dehors d’une foi positive, d’être optimiste : il y a trop de souffrances inutiles et absurdes et, de tous les côtés, une trop épaisse muraille de nuit… M. […] Bourget s’est étudié à rendre Claudius le moins odieux qu’il se pouvait et, d’autre part, à accumuler autour d’Hamlet toutes les circonstances propres à le paralyser et à ne lui rendre l’action possible que par un miracle d’énergie… Pour toutes ces raisons, André Cornélis ne m’intéresse guère que comme une belle composition de « psychologie appliquée » sur un sujet donné.
Il se dit encore que l’accession possible de tous au pouvoir avait pour naturel corollaire l’accession possible de tous à la science, et à tous les degrés de la science.
Il ne s’agit pas seulement, en ces obscures matières, de savoir ce qui est possible, il s’agit de savoir ce qui est arrivé. […] L’ordre du possible, qui touche de près à celui du rêve, n’est pas l’ordre des faits.
La France, au moment où elle parut, était aussi bas que possible. […] Ce qui montre que, si elle ne frappait pas, comme on dit, d’estoc et de taille, si elle se servait le moins possible de la pointe, elle aimait assez à frapper du plat de la lame, comme elle faisait volontiers de son bâton.
Prudent, circonspect, jamais entraîné, il se trompe aussi rarement qu’il est possible dans les hasards d’une telle mêlée. […] La soumission possible, celle qu’on doit invoquer, celle qui, en écrasant les bases d’une féroce anarchie, préviendrait de nouvelles révolutions, ne résultera jamais que de la force et de la persuasion réunies.
Comment serait-il possible, à cinq cents ans de distance, de prononcer que les Templiers étaient innocents ou coupables, lorsque les auteurs contemporains sont eux-mêmes partagés, ou plutôt sont en contradiction formelle les uns avec les autres ? […] Quand il composera des ouvrages en prose, tels que son Histoire du droit municipal en France (1829), il ne fera guère autre chose que de mettre en ordre et de classer chronologiquement les notes recueillies dans ses recherches, que de vider ses sacs et de ranger ses matériaux par chapitres avec aussi peu de lien que possible.
Fiévée insiste pour que, malgré l’influence de ces hommes et les ménagements qu’on leur doit, le gouvernement en vienne le plus tôt possible à condamner hautement les faux principes. […] Par penchant et par habitude, il était encore plus homme de presse qu’il ne l’avait été de consultation et de cabinet : « Comme écrivain, disait-il, entre m’adresser au public ou à un souverain, fût-il dix fois plus élevé que la colonne de la place Vendôme, je n’hésiterai jamais à préférer le public ; c’est lui qui est notre véritable maître. » En laissant dans l’ombre les côtés faibles et ce qui n’est pas du domaine du souvenir, et à le considérer dans son ensemble et sa forme d’esprit, je le trouve ainsi défini par moi-même dans une note écrite il n’y a pas moins de quinze ans : Fiévée, publiciste, moraliste, observateur, écrivain froid, aiguisé et mordant, très distingué ; une Pauline de Meulan en homme (moins la valeur morale) ; sans fraîcheur d’imagination, mais avec une sorte de grâce quelquefois à force d’esprit fin ; — de ces hommes secondaires qui ont de l’influence, conseillers nés mêlés à bien des choses, à trop de choses, meilleurs que leur réputation, échappant au mal trop grand et à la corruption extrême par l’amour de l’indépendance, une certaine modération relative de désirs, et de la paresse ; — travaillant aux journaux plutôt par goût que par besoin, aimant à avoir action sur l’opinion, même sans qu’on le sache ; — Machiavels modérés, dignes de ce nom pourtant par leur vue froide, ferme et fine ; assez libéraux dans leurs résultats plutôt que généreux dans leurs principes ; — sentant à merveille la société moderne, l’éducation moderne par la société, non par les livres ; n’ayant rien des anciens, ni les études classiques, ni le goût de la forme, de la beauté dans le style, ni la morale grandiose, ni le souci de la gloire, rien de cela, mais l’entente des choses, la vue nette, précise, positive, l’observation sensée, utile et piquante, le tour d’idées spirituel et applicable ; non l’amour du vrai, mais une certaine justesse et un plaisir à voir les choses comme elles sont et à en faire part ; un coup d’œil prompt et sûr à saisir en toute conjoncture la mesure du possible ; une facilité désintéressée à entrer dans l’esprit d’une situation et à en indiquer les inconvénients et les ressources ; gens précieux, avec qui tout gouvernement devrait aimer causer ou correspondre pour entendre leur avis après ou avant chaque crise.
Jeune, il n’éprouve aucun sentiment irrésistible ni entraînant ; il voit miss Read ; elle lui convient, il conçoit pour elle du respect et de l’affection, mais le tout subordonné à ce qui est possible et raisonnable. […] Mais, pour lui qui maîtrisait ses passions et qui se gouvernait par prudence, ces sortes d’aventures d’un moment et d’échappées à travers l’espace n’avaient point d’inconvénients ; il revenait dans la pratique de chaque jour à l’expérience et au possible : ce que ses disciples, nous le verrons, ne firent pas toujours.
Ainsi ces ministres, conseillers de la reine, hommes consommés et rompus dans la vieille politique, n’opposaient aux dangers imminents et aux exigences croissantes des princes et seigneurs que des atermoiements et des concessions sur lesquelles ils tâchaient seulement de marchander le plus possible. […] Les affaires étaient en cet état, et le parti des princes aussi bas que possible, lorsque tout changea en un clin d’œil par la mort du maréchal d’Ancre, qui fut tué le 24 avril 1617 par ordre du roi et à l’instigation de Luynes.
Selon Grimm, il n’y a que deux manières de s’y prendre : ou bien s’appliquer à faire concevoir le plus clairement possible le petit nombre de vérités qu’on peut savoir (c’est ce qu’a fait Locke) ; ou bien peindre vivement l’impression particulière qu’on reçoit de ces mêmes vérités, ce qui sert du moins à multiplier les points de vue : et c’est ce qu’a fait Montaigne. […] Pénétré de la difficulté de l’invention sociale en tant qu’elle s’élève au-dessus d’une certaine agrégation première toute naturelle et grossière, et qu’elle arrive à la civilisation véritable, il ne la conçoit possible que grâce à de merveilleuses passions en quelques-uns et à une héroïque puissance de génie : « Il faut, pense-t-il, que les premiers législateurs des sociétés, même les plus imparfaites, aient été des hommes surnaturels ou des demi-dieux. » Grimm, en politique, se rapproche donc beaucoup plus de Machiavel que de Montesquieu, lequel accorde davantage au génie de l’humanité même.
Là où nulle comparaison n’est possible, une part d’originalité vous est acquise. […] Lucien Arnault, plus de renseignements biographiques intéressants qu’il ne m’a été possible d’en employer ici.
Mais un art qui ne nous procurerait ainsi que des sensations agréables disposées le plus savamment possible ne nous donnerait qu’un pur abstrait des choses et du monde ; or, le miel le plus doux extrait de la fleur ne vaut pourtant pas la fleur. […] L’art, pour représenter la vie, doit observer deux ordres de lois : les lois qui règlent en nous les rapports de nos représentations subjectives et les lois qui règlent les conditions objectives dans lesquelles la vie est possible.
Il élabore des images et des sensations définies qui provoquent des images et des sensations aussi identiques que possible, mais prosaïques en ce qu’elles sont analytiques, c’est-à-dire données plutôt à comprendre et à concevoir qu’à ressentir. […] Dans ces recherches, la précision scientifique est possible ; car elles portent sur des artifices de composition, de style, de technique que connaissent des sciences presque constituées.
Tourguénef en dit le moins possible ; il compte sur ce qu’ajouteront d’attentives intelligences aux brèves indications qu’il donne, et il a raison et le lecteur lui sait gré de tout ce qu’il lui laisse à préciser de tentant et de vague. […] La même fièvre qui le rend éloquent, riche en idées, habile à apercevoir les mille faces d’une théorie, tue sa personnalité, le fait échouer dans toutes ses tentatives, modifier à chaque instant sa route, et rouler d’avortement en avortement, sollicité par toutes les déterminations possibles, incapable de se cantonner en aucune.
Pour des raisons de hâte, et par le désir d’être le plut tôt possible ailleurs qu’à l’auberge. […] Il était si bien mort que Davenant, son fils possible, refit ses pièces.
Que le poëte soit hors de l’homme par un côté, par les ailes, par le vol immense, par la brusque disparition possible dans les profondeurs, cela est bien, cela doit être, mais à la condition de la réapparition. […] Refaisons le plus haut possible la leçon du juste et de l’injuste, du droit et de l’usurpation, du serment et du parjure, du bien et du mal, du fas et nefas ; arrivons avec toutes nos vieilles antithèses, comme ils disent.
Le concret ne tient dans notre système dramatique que la moindre place possible. […] Je comprends encore que l’on proteste contre ceux qui voulaient imposer d’une manière absolue à tous les pays et à tous les temps cette conception dramatique, qui est un des plus beaux types possibles de l’art tragique, mais non pas le seul.
Quant à la forme qu’on a respectée, autant qu’il était possible de le faire pour être compris des lecteurs français, elle est, espérons-nous, celle même que comporte la narration de contes populaires4 Les contes recueillis de 1904 à 1910 ont été sténographiés sous la lente dictée des narrateurs indigènes : Ahmadou Diop, Boubakar Mamadou, Amadou Kouloubaly, Ousmann Guissé, Gaye Bâ, etc. […] Influences étrangères possibles.
Je ne crois pas qu’il soit possible de trouver un texte où s’affirme avec plus de force et d’émotion le désir passionné d’Israël de se confondre dans l’âme française. […] J’ai été habitué de longue date à la solitude ; j’ai appris à l’aimer et à la rendre féconde ; je travaille intérieurement le plus possible ; je sais vivre au milieu des gens qui me sont indifférents comme si j’étais seul, sans récriminations insensées contre eux et sans me ronger moi-même, en toute paix, avec un complet détachement de ceux auprès desquels je dois vivre.
Je commence à croire qu’on a tort ; il est de ces natures qui n’auraient jamais poussé très-loin en élévation et en art sérieux ; en se dissipant comme follement sur la plus large surface, il a l’air de perdre des facultés qu’il ne fait après tout qu’employer et produire dans tous les sens, et il y gagne encore de faire croire à un mieux possible qu’il ne lui eût été donné dans aucun cas de réaliser20.
Qu’il y ait eu des jours où Bossuet ait paru fatigué en voulant prêcher ; que les gens de Meaux, accoutumés à leur évêque, n’aient pas assez senti le prix de chacune de ses paroles, c’est possible, c’est même probable, et je croirais volontiers qu’il y a quelque chose de vrai dans le dire du cardinal de Luynes.
Il n’y a plus de doute et de discussion possible que pour quelques lettres de date plus récente et postérieure à 1788.
Les commissions de la Chambre aiment d’avance, en chaque projet qui leur est déféré et pour lequel on leur demande assistance, à voir des résultats nets, et, s’il est possible, des produits ; on aime enfin à rentrer tôt ou tard dans ses fonds.
Nous avons tâché de rendre cette collection aussi complète et définitive que possible.
Mais, si toutes les conséquences de l’art nouveau ne sont pas tirées, s’il reste encore des applications possibles au gré des génies inventeurs, si, parmi les idées en jeu dans la société, il en est quelqu’une, noble et féconde, qui attende encore son organe éclatant et son expression éternelle, rien ne s’arrête ; la révolution que les uns ont entamée se consomme par d’autres, et le siècle accomplit jusqu’au bout sa destinée de gloire.
⁂ Écartons dès l’abord une possible confusion.
On dirait que, voulant être gais, ils ont cru nécessaire de s’éloigner le plus possible de ce qu’ils sont réellement, ou que, respectant profondément les sentiments qui faisaient le bonheur de leur vie domestique, ils n’ont pas permis qu’on les prodiguât sur leur théâtre.
La philosophie, dont je crois utile et possible aux âmes passionnées d’adopter les secours, est de la nature la plus relevée.
Il faut faire tout ce qui est humainement possible pour exprimer sa pensée par les moyens que la langue et la grammaire mettent à la disposition de tous : si l’on se trouve à l’étroit, il ne faut pas conclure à leur tyrannie, mais à sa propre ignorance, et se remettre à l’école, au lieu de s’insurger.
Le défi de Rodrigue, dans son exagération insensée, n’est que la traduction dramatique de ce que Corneille écrit ailleurs d’après l’Imitation de Jésus-Christ : Rien ne pèse à l’amour, rien ne peut l’arrêter ; Il n’est point de travaux qu’il daigne supputer ; Il veut plus que sa force ; et quoi qui se présente, L’impossibilité jamais ne l’épouvante : Le zèle qui l’emporte au bien qu’il s’est promis Lui montre tout possible, et lui peint tout permis.
À ce moment, l’élite des êtres intelligents, maîtresse des plus importants secrets de la réalité commencera de gouverner le monde par les puissants moyens d’action dont elle disposera, et d’y faire régner, par la terreur, le plus de raison et de bonheur possible.
Bref, il entre dans l’image que la foule se forme de lui nombre de traits aussi étrangers que possible à sa véritable physionomie, et il lui est arrivé d’être loué pour des choses dont il a toujours eu profondément horreur.
Sa philosophie simpliste à laquelle il est bien possible que les raffinés des derniers âges reviennent par le plus long était celle d’un jeune « Huron » de génie.
On songe à des opérations possibles ; un goût de pansements phéniqués persiste jusqu’à l’écœurement.
Il faut, pour le bien même du contribuable, tâcher de faire cette part aussi grosse que possible, mais non en donnant au contribuable les vraies raisons qu’il ne comprendrait pas 122.
Par cette double contrariété, il est également devenu le jouet de la louange & du blâme, en sorte qu’il n’est presque plus possible d’en parler sans un mouvement de dédain ou de plaisanterie.
. — Vraiment, pas possible d’entendre la lecture de votre pièce.
voilà sept ans perdus, & vous perdrez encore tout autant d’années que vous en mettrez pour cela, parce qu’il n’est pas possible qu’un moderne soit jamais au fait d’une langue morte, qu’il connoisse parfaitement la propriété des termes, l’harmonie & la grace du discours.
Nous avons essayé d’être aussi concis et aussi complets que possible.
Quiconque, selon l’expression des Pères, n’eut avec son corps que le moins de commerce possible, et descendit vierge au tombeau ; celui-là, délivré de ses craintes et de ses doutes, s’envole au Lieu de vie, où il contemple à jamais ce qui est vrai, toujours le même et au-dessus de l’opinion.
D’ailleurs ces évenemens prodigieux veulent que le poëte leur procure la croïance du spectateur autant qu’il est possible, et un moïen de la leur procurer, c’est de les faire raconter dans les termes les plus simples et les moins capables de faire soupçonner celui qui parle d’exageration.
Tournefort avoient fait leur possible pour éteindre en lui le génie qui le portoit à l’étude de la botanique.
Les notres ne sont point sujets à de pareils orages, et le calme et l’ordre y regnent avec une tranquilité qu’il ne sembloit pas possible d’établir dans des assemblées qu’une nation aussi vive que la nôtre forme pour se divertir, et où une partie des citoïens vient armée et l’autre désarmée.