. — Le thème principal de la Chevauchée des Walküres, par exemple, et la mélodie que le jeune Siegfried joue sur son cor sont de cette époque (Tappert), quoique les drames dans lesquels ils apparaissent maintenant pour la première fois et dans lesquels ils acquièrent leur caractère particulier et leur signification poétique n’existassent point à ce moment. — Des lettres de 1849 et 18 50 nous montrent Wagner impatient de se mettre à la partition de sa Mort de Siegfried, dont, dit-il, « la musique lui démange les doigts ». — De suite après avoir écrit son Jeune Siegfried, en 1851, il se mit à la musique, et nul doute que de nombreuses parties du premier acte et du second de notre Siegfried sont, pour la déclamation et pour le dessin mélodique général ; de cette année. […] Par la faute de ces soi-disant Wagnériens, le Wagnérisme n’apparaît guère plus que comme le nom d’une mélomanie de la pire espèce, et la lutte a été déplacée ; au lieu de rester ce qu’elle était, un combat que livrait l’Art à la vulgarité et au commerce, elle est devenue une querelle entre divers engouements. […] Je crois que cette Revue elle-même n’eut point la marche sûre des grands dévouements : elle nous donna de précieuses informations, nous renseigna, avec netteté et conscience, sur tels faits extérieurs que nous désirions connaître ; mais en refeuilletant sa collection, je ne vois pas que rien s’en dégage de définitif : la figure de Wagner n’y apparaît point, qu’éparse et par ébauches rapides ; le sens de ses œuvres n’y est guère saisi ni exprimé qu’à travers les partis-pris et les rhétoriques de systèmes littéraires bien restreints ; les choses même de l’actualité y sont jugées avec des principes flottants, comme sous l’influence de bonnes ou mauvaises digestions, d’humeurs en va et vient, de colères d’un moment et d’étranges balancements psychologiques, Ici aussi, on a voulu garder sa vie.
Si on va plus au fond encore, toute action apparaît en nous comme un vouloir unique, tantôt favorisé, tantôt contrarié, celui du plus grand bien ; et c’est pourquoi nous ne pouvons-nous empêcher de projeter en toutes choses l’analogue du vouloir. […] Ils supposent que les mailles du réseau scientifique laissent apparaître par endroits le fond métaphysique de l’être, sous la forme de contingence, de commencement absolu, de libre arbitre, etc. […] Le type de cette substance métaphysique est notre moi, qui, à tort ou à raison, nous apparaît comme identique et un sous tous ses changements.
La lune le frappa tout à coup en pleine figure, et cette lumière décomposant toute la chimie des teintures de son masque de beau, fit apparaître le dessous effrayant, pour ainsi dire, le cadavre, de son visage. […] Il nous apparaît, pour la première fois, comme quelqu’un vers lequel nous voyons s’approcher la mort, et nos yeux s’attachent involontairement à lui, comme à une personne aimée qu’on va perdre et dont on veut garder le souvenir. […] Elle m’apparaît comme la Madone de la conversation.
Le procureur impérial prononce son réquisitoire où commence à apparaître le mot « expiation suprême ». […] Ils prennent place, pendant que derrière le banc de l’accusé apparaît un officier de gendarmerie en tricorne. […] » * * * — Un de ces dimanches du printemps, la maréchale C… diadémée de hauts cheveux en couronne, avec son front de la Renaissance, ses épaules de nymphe, et la grâce de toute sa personne penchée sur une causerie qui la faisait souriante, apparaissait comme une svelte divinité de la Régence qui aurait été peinte par le peintre anglais Lawrence.
Il apparaît, au contraire, que cette influence — subie non sans orgueil naguère — dota le poète des Sonatines d’Automne d’une excellente méthode de raisonnement. […] Une Femme m’apparut de Mlle Vivien, L’Être Double de Μlle Riversdale, Le Cher Sujet de P. […] Les rares souplesses lyriques, le don d’images nettes, qui sont représentatives de Mlle Renée Vivien poète, revivent dans La Dame à la Louve et Une Femme m’apparut avec son mépris pour la force virile et sa même piété pour la Vénus de Mytilène.
Mais quelques points lumineux apparaissent déjà : nous voudrions tourner tous les yeux vers ces lueurs. […] Nous en sommes arrivés à un point tel que l’invention d’un sujet strictement littéraire apparaîtra comme une grande nouveauté. […] La nation nous apparaît ici dans le développement majestueux de son histoire, depuis les monuments de ses vertus héroïques jusqu’aux vestiges de ses égarements révolutionnaires.
Ô peintre, la nature t’apparaissait par grandes masses concrètes. […] Sainte-Beuve, qui nous apparaissait dans l’éloignement comme le modèle des honnêtes hommes de lettres, n’échappe pas à cette justice amère et rétrospective. […] Houssaye85 sont les confessions de ses amours, et il apparaît qu’elles furent belles et précieuses. […] Il n’est point cause, au reste, si les choses lui apparaissent ainsi. […] Et il peut se vanter d’avoir réussi, et que c’est bien ainsi qu’il n’a cessé d’apparaître à ses contemporains.
D’un air provocateur, le front haut, une main dans sa poche et de l’autre tenant sa guitare, Cyrille apparut enfin sur le seuil de l’auberge. […] La fille Élisa, d’un bond, apparaît sur la petite porte avec un regard interrogateur fouillant les yeux du public, lui demandant de suite son destin. […] La pauvreté de la chère femme apparaissait d’abord : de maigres petits rideaux transparents et reprisés en beaucoup d’endroits, mais d’une blancheur irréprochable, encadraient la fenêtre et entouraient l’étroite couchette. […] Si elle osait rire, on verrait apparaître la jolie fossette qui s’ébauche coquettement vers le milieu de la joue. […] J’ai, trouvé mon chemin de Damas, et l’amour vrai m’est apparu dans sa gloire, resplendissant sur la nue ; il m’a touché de sa grâce et mes fausses idoles gisent dans la poussière.
La nuance n’apparaît que dans son langage, qui ne tourne peut-être point assez, si l’on ose dire, autour du pot. […] Mais si la beauté corporelle d’Hélène n’est pas contestée, celle de son âme ne nous apparaît pas encore. […] Une « mystique de la passion » ne m’apparaît pas non plus chez Stendhal. […] Tel Flaubert apparaît dans ses lettres, qu’on lit et relit sans jamais s’en lasser. […] Tardivement apparue (inventée par la Grèce) et toujours menacée, la raison n’en est pas moins un fait.
Sévère nous apparaît quelque peu renaniste. […] Et celui-ci nous apparaît aujourd’hui plus grand encore, pour avoir engendré tant de fils. […] Instantanément, tous les hommes lui apparaissent comme des lâches ou des scélérats, toutes les femmes comme des êtres impurs et fragiles, et l’univers entier comme un cloaque. […] Une seule chose apparaît clairement dans cette obscurité. […] Mais, pour parler sérieusement, l’avenir du ménage Riverolles ne m’apparaît, pas si sombre.
Et comme notre littérature apparut bientôt plus riche d’idées et de sentiments que les littératures païennes ! […] Cet Espagnol m’apparaît, dans le peu que je connais de lui, comme un orthodoxe imperturbable. […] Évidemment, la jeune fille qu’il s’agit d’éduquer, lui apparaît sous les espèces d’une Espagnole de Valence, trop brune, aux yeux trop noirs, trop duvetée et de trop de tempérament. […] Charles-Édouard apparaît enfin, jeune, brillant, fringant, sentant son Versailles, parmi ces rudes montagnards. […] Mais ce qui m’a semblé, à la lecture, trop faiblement indiqué, apparaîtrait sans doute à la représentation.
« Tels s’ouvriront encor, sous nos villes peut-être, « Les gouffres des volcans que l’on vit apparaître, « Et des hommes épars, reste des nations, « En seront les Noés et les Deucalions. […] Hélène, de qui la beauté que vantaient les vieillards phrygiens eux-mêmes, fut la cause de la destruction de leur ville ; Hélène apparaît cachée derrière le seuil d’un temple aux yeux irrités d’Énée, témoin de la ruine de sa patrie et de la chute des grandeurs d’une famille royale qui périt sous le glaive, et d’un empire qui s’évanouit dans les flammes : quel tableau ! […] Supposez qu’Hélène lui fût apparue à travers les chocs des armes et dans la première émotion de sa vengeance, quand son cœur était emporté par les spectacles du meurtre ; le bandeau, qui eût aveuglé sa fureur, eût dérobé ses appas à sa vue, et l’eût rendu peut-être inflexible. […] On eût souhaité que son génie eût fait intervenir plus souvent des fictions aussi heureuses que le rêve dans lequel Bourbon voit apparaître saint Louis son aïeul, au sein d’un olympe où les astres roulent assujettis à la loi newtonienne. […] Dès lors tous les mystères, transformés en êtres agissants, se personnalisent aux yeux des muses, et leur apparaissent sous des attributs immortels.
Chez Flaubert l’élaboration est moins légère et la sueur apparaît. […] C’est alors que la question de forme a pris toute son importance et nous est apparue comme la première loi de résistance en littérature. […] C’est là qu’apparaît dans sa valeur la note personnelle qu’il a créée, l’extraordinaire effet qu’il atteint sans aucune complication de métier. […] Les tableaux de Montenard m’apparaissent comme la cadre naturel de la poésie de M. […] Jean Aicard romancier, tel qu’il apparaît dans son meilleur livre, le Roi de Camargue.
On n’en sent point l’immensité solitaire ; toujours on voit la côte ou quelque île ; elle ne laisse pas d’impression sinistre, elle n’apparaît pas comme un être féroce et destructeur ; elle n’a pas de teinte blafarde, cadavéreuse ou plombée ; elle ne ravage pas ses bords et n’a point de marées qui la bordent de cailloux roulés et de boue. […] Sa base, ses flancs, toute sa masse et toutes ses proportions apparaissent d’un seul coup. […] Tous ces vêtements peuvent être ôtés en un tour de main ; ils ne serrent point la taille, ils indiquent les formes ; le nu apparaît parleurs interstices et dans leurs mouvements. […] Elle apparaît vingt fois dans une scène, en plein théâtre, aux fêtes des dieux, devant les magistrats, avec le phallus que portent les jeunes filles et qui lui-même est invoqué comme un dieu33. […] C’est dans la première moitié du viie siècle qu’elles apparaissent toutes deux ensemble.
Et dans ces trois sujets, que de formes d’âmes nouvelles et variées : Ulysse, le politique froid, qui ne recule jamais devant les moyens, quand il a choisi le but, point insensible pourtant, mais rassuré par la conscience qu’il a de ne voir que le bien public ; Agamemnon, père tendre, faible ambitieux, qui voudrait les fruits du crime sans le crime, et qui ne peut se résoudre à sacrifier sa fille à son égoïsme, ni son égoïsme à sa fille, plus sympathique que le Félix de Corneille, parce qu’il est plus déchiré ; Clytemnestre, la « mère », qui ne connaît plus ni patrie, ni dignité, ni mari, dès que sa fille est en péril, en qui, mieux qu’en aucune amplification romantique, apparaît le sentiment primitif, animal, de la maternité ; c’est la bête défendant son petit. […] Toute la Grèce homérique lui apparaissait sur le rivage d’Aulis, autour de l’autel où il traînait Iphigénie.
Bien qu’ils n’aient, comme jadis les Parnassiens, ni éditeur commun1, ni recueil à eux, où leur groupe apparaisse nettement délimité, ceux qui s’occupent de vers savent qui l’on désigne par ce nom ironique de décadents. […] Par moments, des volontés individuelles se manifestent ; elles s’attirent, s’agglomèrent, se généralisent pour un but qui, atteint ou manqué, les disperse en leurs éléments primitifs. — Tantôt de mythiques phantasmes évoqués, depuis l’antique Démogorgôn jusques à Bélial, depuis les Kabires jusques aux Nigromans, apparaissent fastueusement atournés sur le roc de Caliban ou par la forêt de Titania aux modes mixolydiens des barbitons et des octocordes.
Et dans la société humaine, à laquelle s’applique notre morale, il apparaît très fort et très fréquent. […] En fait les hommes en qui s’est éveillée l’ironie ne m’apparaissent pas moins capables d’une grande œuvre que les plus lourdement convaincus.
Lohengrin, cette figure qui lui était déjà apparue à Paris en même temps que celle de Tannhaeuser, mais qui ne lui avait laissé qu’une « impression presque désagréable » (IV, 353), s’empara de nouveau de sa fantaisie. […] Pour la première et la seule fois, Richard Wagner nous apparaît vacillant, se contredisant ; placé entre la nécessité de subvenir à la vie quotidienne et la pratique d’un métier qu’il abhorre, entre la possibilité de la renommée et le rêve d’une gloire inimaginable, il hésite.
Nulle part, ce contact immédiat de la guerre antique n’apparaît plus frappant que dans les chœurs des Sept Chefs. […] C’est sous le jour d’un vitrail illuminé par les rayons du divin Phœbus, que les chefs d’Argos apparaissent cavalcadant dans la plaine.
» Et dans le dîner qu’il nous donne au Moulin-Rouge, apparaît, au fond de ses pensées et de ses paroles, comme une charge pesante, une responsabilité sérieuse, presque une tristesse effrayée de tant d’or inespéré. […] * * * — Le café m’apparaît comme une distraction bien en enfance.
Il s’enferme dans un silence entêté, sa figure se couvre d’un nuage méchant, et apparaît en lui, comme un être nouveau, inconnu, sournois, ennemi. […] J’ai battu le Bois dans la nuit, hachant les herbes et les feuilles à coups de canne, et me sauvant de mon toit, quand il m’apparaissait entre les arbres… puis enfin, très tard, je suis revenu.
À huit heures sonnantes, Gambetta apparaît, une rose-thé à la boutonnière… ……………………………………………………………………………………………………… Au fond, je perçois chez cet homme, sous une apparence de bonne enfance et de rondeur endormie, l’éveil d’une attention toujours à l’aguet, et qui note les paroles, et qui prend la mesure des gens, et qui se rend compte très bien, au bout de trois phrases, de ceux qui sont encore à écouter, et de ceux qui ne le sont plus. […] Elles apparaissent ainsi, comme de rustiques cariatides, peintes en grisaille sur un fond d’or.
L’immensité, tant matérielle qu’intellectuelle, tient par un lien étroit à nos connaissances, et devient par cette alliance une idéepositive du même ordre ; je veux dire que, en les touchant et en les bordant, cette immensité apparaît sous son double caractère, la réalité et l’inaccessibilité. […] Guizot ; mais il ne nous est pas donné de le saisir et de contrôler. » « Elle nous apparaît, dit M.
Je ne suis guère bien disposé à jouer ma symphonie du dimanche ; j’ai besoin, au contraire, de toutes mes forces et de tout mon courage ma partition m’apparaît confusément dans un nuage gris et froid l’idée est absente, et la parole aussi. […] Notre ami, tout rempli d’admiration pour cette comédie incomparable, disait cependant que les jeunes filles n’avaient rien à y voir, qu’elles étaient cruellement déplacées dans ce drame du plaisir et de la joie où l’amour et l’esprit se tiennent, si étroitement pressés, qu’il n’y a plus de place pour les plus simples sentiments du cœur ; il disait encore que la comédie de Molière, toute remplie de pères crédules, de vieillards amoureux, de jeunes gens éveillés, de soubrettes égrillardes, de valets goguenards, cette comédie où rien ne manque, pas même l’entremetteuse et l’escroc, n’était pas faite pour y faire apparaître des enfants frais et blonds.
Renan, porté en haut aussi par les canards de sa renommée, est tombé de cette hauteur pour n’avoir pas voulu garder le silence… Il a crevé son écaille, et le reptile dénudé nous apparaît. […] Renan avale et rend des dictionnaires… Le mot le grise comme l’opium grise le Chinois, et perpétuellement, dans ses Dialogues, — où il n’a plus la ressource des petits paysages, comme dans ses Histoires, — il se plonge en des margouillis de paroles (cela ne vaut pas un nom plus noble) dans le genre de celui-ci, par exemple : « L’idéal apparaît comme le principe de l’évolution déifique et comme le créateur par excellence. » Et cela pour ne pas dire : Dieu !
Elle apparaît ; elle possède une force créatrice ; elle dispose, elle assemble, elle se meut avec la souveraineté de la vie au milieu des éléments de l’œuvre encore dispersés et gisants. […] Sans réflexions, sans recherches, c’est le foyer qui apparaît, la maison, le château, le magasin paternel, les chemins ou les rues où l’on courait, les parents, les voisins, les amis d’école ou de collège, la cousine qu’on allait voir volontiers, les grand-tantes auxquelles il fallait rendre une visite annuelle, et tant de joies auxquelles rien n’a ressemblé depuis, et tant de larmes qui n’ont pas toutes séché.
Essaierons-nous alors de formuler la relation de l’activité mentale à l’activité cérébrale, telle qu’elle apparaîtrait si l’on écartait toute idée préconçue pour ne tenir compte que des faits connus ? […] Or, réduit à ces proportions plus modestes, le problème philosophique de la destinée de l’âme ne m’apparaît pas du tout comme insoluble.
Leur œil est fait de telle façon, leur sensibilité est exercée de telle sorte qu’ils voient uniquement certains faits, qu’ils reçoivent uniquement certaines impressions, et j’accorderai volontiers qu’ils sont parfaitement sincères et qu’il ne dépend pas d’eux de considérer autrement et le monde, et la vie ; ils imaginent de la meilleure foi possible que la nature est exactement telle qu’elle leur apparaît et que rien n’existe en dehors de ce qu’ils aperçoivent. […] Rien de semblable ne m’apparaît dans les œuvres littéraires de l’école naturaliste.
M. de Tocqueville s’est-il épris d’enthousiasme pour cette loi des sociétés modernes, lorsqu’elle lui est apparue ?
Maurice Denis m’apparaît avec des déformations plus graves de la vision normale de la nature.
S’il en est ainsi, l’antinomie n’en apparaît que mieux entre les aspirations individuelles à l’indépendance qui peuvent malgré tout se faire jour chez quelques hommes et la volonté d’uniformité et de médiocrité qui exerce le pouvoir.
Chassés d’une ville, qu’ils secouent sur elle la poussière de leurs souliers, en lui donnant acte toutefois, pour qu’elle ne puisse alléguer son ignorance, de la proximité du royaume de Dieu. « Avant que vous ayez épuisé, ajoutait-il, les villes d’Israël, le Fils de l’homme apparaîtra. » Une ardeur étrange anime tous ces discours, qui peuvent être en partie la création de l’enthousiasme des disciples 881, mais qui même en ce cas viennent indirectement de Jésus, puisqu’un tel enthousiasme était son œuvre.
Hennequin vise une connaissance totale de l’artiste, fondée sur les rapports entre physiologie et psychologie, ce qui le conduit vers ce nous apparaît a posteriori comme une mystique incantatoire de la science positiviste, un scientisme.
C’est à ce moment que la notion de l’éternité apparaît distincte.
Mais c’est ici surtout qu’apparaît dans toute sa misère la superficialité d’un ouvrage qui a la consistance de ces éventails de papier que les femmes prennent, pour l’usage d’un soir, et qu’elles jettent.
Dès qu’elle apparaît, spectre vague, dans son clair obscur ensanglanté, l’Imagination, effarée et rêveuse, s’assied, pour mieux la contempler, la tête dans sa main et l’œil fixe, comme la hagarde Mélancolie que nous a peinte Albert Durer.
Comme les très grands écrivains qui ont su s’attendre, Joseph de Maistre, qui fut une créature beaucoup trop élevée et trop simple pour se jeter à la tête de la publicité et pour s’ébouriffer de ce mot de gloire, comme Diderot, Rousseau et tant d’autres, Joseph de Maistre, qui écrivit tard, apparaît, quand il paraît avec une beauté accomplie et une physionomie complète.
ce n’est point cependant à travers cette phraséologie artificielle, quoiqu’il y soit reconnaissable, que le sophiste m’est le plus distinctement apparu, ce sophiste fatal que ne manque jamais, dans un temps donné, de traîner après soi le rhéteur.
Dans son livre des Philosophes français, il était apparu spirituel comme ce Scaramouche d’abbé Galiani, qui se disait philosophe et qui se moquait des philosophes, et comme Scaramouche, mi-parti de jaune et de noir, il s’était mi-parti de Hégel et de Condillac ; mais là-dessous il y avait une ironie à la Candide, l’ironie d’un Candide qui n’était plus l’élève d’un Pangloss optimiste, mais de l’École normale, un tas de Pangloss mécontents !
c’est cette forme qui apparaît aux yeux de M.
Or, pourquoi n’arriverait-il pas un jour à propos de la révocation de l’Édit de Nantes ce qui est arrivé à propos de cette grande affaire de la succession d’Espagne, dans laquelle Louis XIV apparaît si grand et si pur ?
Ce héros de bal masqué, tué en plein bal masqué, par une de ces permissions providentielles qui semblent l’ironie du sort et parachèvent toute une destinée, ressemblait beaucoup à ces masques qui figurent deux personnes à la fois et réunissent, dans une opposition piquante, par exemple le profil d’un bel officier, à l’étincelant uniforme et au mâle visage, et le profil d’une femme en tous ses atours, pleine de langueur ou de coquetterie… Tel il fut dans sa vie, tel il apparaît dans l’histoire, cet homme plus étrange que grand à coup sûr, mais qui prend l’imagination par son étrangeté même !
Dans les Mémoires de son temps, le comte de Fersen nous apparaît bien plus comme un personnage romanesque que comme un homme véritablement historique.
Mais, s’il n’est pas l’ennemi philosophique du Christianisme, et s’il n’a pas, comme Kant et Rousseau, de système préconçu sur l’homme, pourquoi ne fait-il pas davantage apparaître dans son livre l’idée chrétienne avec sa splendeur ?
Donnez une chiquenaude à cette vieille couronne de roses et de lierre qui a tant usé de chapeaux de Roger-Bontemps, et vous verrez apparaître de là-dessous un front ferme et froid, une tête solide qui n’a pas une illusion, pas une griserie sur les choses qui grisaient le plus les gens de son temps et même encore beaucoup de ceux du nôtre, sans qu’il soit besoin de boire pour cela au cabaret.
nous tombe à travers le cerveau et le cœur pour y faire lever tant de sentiments et de pensées inconnues aux civilisations qui ne sont pas chrétiennes, la poésie de l’Inde n’apparaît plus que comme un paganisme grossier, un joujou pour les yeux et pour les oreilles, une fantasmagorie, une inanité.
Mgr Salvado aurait pu ajouter aux paroles si sensées et si courageuses du docteur, ce passage des Monthly Records, plus courageux et plus explicite encore : « S’il est un fait incontestable, — disent les Monthly Records, — qui nous humilie et qui nous afflige, c’est que là où nous, anglicans, nous agissons timidement, dans nos possessions australiennes, l’Église de Rome est activement à l’œuvre avec un zèle et une sagesse que nous ferions bien d’imiter… Ses évêques sont partout où il y a des âmes à conquérir et à changer… Une maîtresse pensée (master mind) anime et dirige leurs travaux… Quand un seul membre de notre clergé poursuit solitairement une tâche accablante, sans être assisté des conseils de ses supérieurs, l’Église de Rome ne cesse d’apparaître avec tous ses moyens d’action au grand complet… » Certainement, jamais le sentiment de ce qui manque à sa patrie n’a inspiré à un anglais plus de noble jalousie et de justice, et il n’y aurait qu’à admirer, si, en sa qualité d’anglican, l’écrivain auquel on applaudit ne provoquait pas le sourire en nous parlant des moyens d’action au grand complet de cette Église romaine dont il faut bien compliquer le génie pour en comprendre la puissance, quand on ne croit plus à sa divine autorité !
Quelques fragments de ce grand poète, qui est à la langue poétique moderne ce que Rabelais est à la langue de la prose, avaient suffi, en 1830, pour que la vie — la vraie vie — apparût dans ce qu’on croyait la mort, et pour que le génie de la poésie française, révolté enfin des compressions et des mutilations qu’il avait lâchement endurées depuis près de trois siècles, se reconnût, avec orgueil et acclamation, dans Ronsard.
Sont-ils assez détachés, en effet, assez éloignés de cette préoccupation de littérature qui, dans les Mémoires des autres poètes, apparaît dès les premiers mots !
Mais le Titan poétique était si fort en lui, qu’au moment même où l’on pouvait le plus le croire écrasé, il se leva tout droit et tout grand en rejetant ces affreuses montagnes qu’il avait empilées sur sa tête, et il apparut à l’Angleterre la fleur magnifiquement épanouie du Paradis perdu à la main !
Ce spleenétique colossal, en comparaison de qui lord Byron, ce beau lymphatique, ne nous apparaît plus que comme une vaporeuse petite maîtresse ; ce spleenétique colossal, malgré l’infiltration morbide de son regard d’aliéné, a les lucidités flegmatiques et transperçantes du condamné qui se sait sur son échafaud.
Elle vient, pour célébrer les solennels mystères de sa fille : et lui, propice comme il sied à un Dieu, il apparaît souriant et beau.
D’ailleurs elle n’a fait qu’apparaître comme un présage. […] Stella qui jusqu’alors lui était apparue sous sa figure terrestre, revêt devant lui sa parfaite beauté. […] ) « Il apparaît resplendissant d’une beauté satanique. » (P. 362.) […] Le second sens, plus spirituel, apparaîtra au lecteur qui fera usage du couteau à papier. […] Un jeune ouvrier verrier lui apparaît une fois, beau comme un saint Georges de vitrail.
Les hommes ne lui apparaissent pas liés à lui par un ensemble de droits, de devoirs et d’intérêts. […] Mais elle leur apparut un jour, pâle, avec des flammes attachées à sa robe. « Priez pour moi, leur dit-elle. […] Il ne savait que choisir entre plusieurs choses croyables ; le but de la vie ne lui apparaissait pas avec clarté. […] Les faits, tels qu’ils nous apparaissent, sont le produit de notre pensée : rien, absolument rien, ne nous démontre qu’ils soient réels et hors de nous. […] Nous verrons apparaître tous les masques et toutes les figures couvertes qu’il nous promet.
Capitan d’une galère chargée d’opulents esclaves, il navigue parmi les périls tentants des archipels de pourpre (comme on dit qu’à certaines heures apparaissent les îles grecques), et quand la nuit vient il cherche le fond de sable d’un golfe violet Dans la splendeur des clairs de lune violets. […] Comme alors je pensais à l’infini, en même temps qu’à ma faiblesse… Depuis que tu m’es apparu monarque des étangs et des marécages ! […] Plairait-elle pas, mieux que de protectrices et fructifères déductions, à l’auteur du Recordare sancta crucis, cette oraison : « Le Christ apparaît ici-bas la plus aimante, la plus absorbée figure de l’éternelle substance, elle embaume de toutes les vertus ; elle a les bleus dulcifiants, les jaunes brûlés et clairs de la topaze ou du chrysanthème, les ensanglantements des gloires futures. […] Bourget, nous apparaît d’une conception aussi surannée que le poème épique ou la tragédie. […] L’auteur d’Ancilla, de Mortuis ignotis et de Tables vives apparaîtrait ce qu’il est vraiment, hors de tout travesti, — un bon poète.
Sous quelle forme lui apparaît le devoir ? […] Dans la vision d’un homme de province, c’est toute la vie de province qui lui apparaît. […] Et cette réalité lui apparaîtra divisée en tableaux ou en actes, dont chacun forme un tout isolé et complet. […] Mais qui parle de réalité, et de quelle réalité parle-t-on, s’il est vrai qu’elle apparaisse différente à chaque individu ? […] Dans l’individu physique l’être moral apparaît déjà : il achève de se dessiner et il se révèle entièrement à mesure que le personnage parle et qu’il agit.
Des deux influences conjointes et convergentes qui, faute d’une suffisante résistance modératrice, auraient porté cette profonde atteinte aux énergies spirituelles distinctives de notre peuple l’anglaise apparaît à notre auteur la plus forte. […] De fait, il apparaît que Moussorgsky n’a reçu d’autrui que les notions élémentaires de l’harmonie et de l’instrumentation. […] Et il apparut nécessaire, pour la sauver d’un inique naufrage, de la nettoyer de ses impuretés. […] il apparaît souvent que ce qu’on avait cru tout d’abord riche et grand n’était qu’une pauvreté de fond, très pourvue de dons secondaires, audacieuse et habile à s’en servir, à les faire jouer tumultueusement, à les jeter aux yeux, à s’entourer d’un tourbillon de richesses spécieuses et tout extérieures. […] Il m’est apparu comme un de ces tableaux dont la couleur a un peu passé, nous entre moins dans les yeux, mais où les formes, le modelé, la composition, l’expression ont pris par là même un plus sûr, un plus fin relief et où, d’un fond de pensée mieux dévoilé, se dégagent de plus délicates harmonies.
Hugo apparaîtra plutôt comme un grand songeur, mais ce genre de songe profond est la caractéristique de la plupart des génies, qui sont emportés par leur pensée plutôt qu’ils ne la maîtrisent ; et si on réfléchit combien, dans le patrimoine d’idées que possède l’humanité, il y en a peu de voulues, combien il y en a de subies, on arrivera à cette conclusion que les hommes qui, comme Hugo, subissent leur pensée, ont parfois, si cette pensée est grande, plus d’importance dans l’histoire que certains autres qui la dirigent trop bien selon les règles d’un bon sens vulgaire. […] Elle porte sur le véritable objet de l’amour, sur le vrai moi, qui est seul le « définitif ». — « La destinée, la vraie, commence pour l’homme à la première marche du tombeau. » Alors il lui apparaît quelque chose, et il commence à distinguer le définitif. — « Le définitif, songez à ce mot. […] Toutes les Vérités, comme autant de constellations du firmament moral, vont lui apparaître l’une après l’autre ; toutes les divinités de l’âme vont surgir, chacune avec son « attribut », et les ailes du poète nous transportent dans cet Olympe nouveau. […] Je suis oiseau comme cet être Qu’Amos rêvait, Que saint Marc voyait apparaître A son chevet, Qui mêlait sur sa tête fière Dans les rayons, L’aile de l’aigle à la crinière Des grands lions.
— À l’état domestique certaines particularités apparaissent quelquefois chez l’un des sexes, et deviennent héréditaires chez celui-là seul. […] Pareille singularité eût apparu à l’état domestique, qu’on l’eût considérée comme une monstruosité. […] Sur un vaste continent et parmi la multitude d’individus qui peuvent y vivre, non seulement il y a plus de probabilités pour qu’il apparaisse des variations favorables ; mais encore les conditions de vie et les rapports d’organisme à organisme y sont infiniment plus compliqués par suite du grand nombre d’espèces rivales qu’il renferme. […] Elles ne sont pas censées apparaître simultanément, mais peut-être à de longs intervalles, et peuvent être considérées comme se perpétuant durant des temps inégaux.
Son élève Pline le Jeune, à son tour, la méconnaît d’une manière étrange en décrivant minutieusement un des faits où elle apparaît le mieux, la composition littéraire silencieuse, dans l’obscurité ou pendant une promenade13. […] Et comme la prière mentale devenait l’état habituel des âmes profondément religieuses, parvenir à un état plus parfait encore n’était possible qu’à la condition de faire cesser cet état d’oraison muette et discursive que les premiers préceptes avaient déjà nettement défini ; il était donc naturel que l’extase fut mieux décrite par les mystiques chrétiens qu’elle ne l’avait été par les néoplatoniciens, et, par contraste, la parole intérieure devait facilement apparaître comme l’état ordinaire de l’âme humaine. […] 5° Rôle de la parole. — C’est ici qu’apparaît dans tout son jour la tendance platonicienne du système. […] C’est surtout dans la méditation proprement dite que la parole intérieure est remarquable, car c’est alors qu’apparaît pleinement l’indissoluble alliance de la parole avec la pensée : cette maxime de Laromiguière : « Toute la force de l’intelligence réside dans l’artifice du langage », et, en général, « tout ce qu’ont dit les métaphysiciens », — c’est-à-dire, sans doute, les nominalistes, et, avec eux, Condillac et son école, — sur les « effets du langage… considéré comme signe de la pensée », tout cela « s’étend aussi à la parole intérieure », et même « n’est intelligible qu’autant qu’on lui en fait l’application »76.
Il m’apparaît, parmi les poètes comme Prospéro, qui sourit d’un si beau, si tendre et si mélancolique sourire à Miranda, à Rosalinde et Ariel. […] Les Pacifiques m’apparaissent, à cet égard, l’œuvre majeure de Han Ryner, non pas œuvre majeure dans l’absolu de mon jugement, car j’ai trop le goût de l’abstraction, pour ne pas suivre Psychodore et les Paraboles Cyniques avec une joie d’algébriste au milieu de ses équations. […] Encore qu’il offre à sa pensée la douceur des mots que le Grec parfuma, Han Ryner apparaît dans ce roman, un peu dur, revenu à l’inspiration de ce Judaïsme Chrétien qui n’est point sans responsabilités morales devant les massacres. […] A cette époque est apparue une chose qui a bouleversé la conscience du monde.
» Cette objection si simple vous est apparue d’avance au spectacle du grand combat auquel la création terrestre tout entière sert d’arène. […] Avant que la fièvre du combat eût enivré nos pères, ce monde nouveau leur était apparu ; puis il s’effaça dans le sang. […] Puis, apparaît le pape Borgia, au milieu d’une orgie tracée rapidement de main de maître : cardinaux, moines, abbés, démons et courtisanes mènent la danse. […] Voilà pourquoi Goethe ne m’apparaît pas comme l’idéal d’un poète, car c’est un poète sans idéal. […] Il lui manqua sans doute cette certaine corde intellectuelle, cette planche de salut qui m’apparaissait, qui m’apparaît encore comme le bonheur et la récompense du génie fatigué : je veux parler de la faculté de s’abstraire dans le beau impersonnel.
— Le steam-boat a passé : les vagues accourues Se dressant comme au bruit de flottes apparues, S’ébattent à grand’aise et rêvent d’Armadas.
Voilà qu’elle apparaît d’abord, cette seconde anarchie dont il fallait sortir pour arriver enfin au régime légal, et gagner le peu de liberté qui, à peine acquis, fut sitôt perdu.
Entre ces deux excès apparaît la route à suivre.
Pour nous, nous n’hésitons pas à le déclarer : cette série de poèmes sur la Mer nous apparaît comme une des plus saisissantes, des plus personnelles conceptions lyriques de ces dernières années, et nous rangeons le volume, dans nos préférences, tout à côté de la Chanson des gueux, — ce qui n’est pas peu dire.
Ce sont, presque sans ordre, les images qui me sont apparues et les réflexions qui me sont venues à l’esprit, pendant que j’évoquais ainsi un passé vieux de cinquante ans.
Aujourd’hui, nous avons à mettre en regard avec le premier le second mérite de Mme de Girardin et à examiner les deux volumes où la femme d’esprit apparaît avec un tel mouvement, un tel étincellement, une telle vie, qu’elle emporte tout, comme l’hirondelle « Emporta toile et tout, « Et l’animal pendant au bout !
À ces esprits de vanité insensée, la Vierge Marie, invoquée sous tant de noms magnifiques dans les Litanies, apparaît surtout comme une femme ; et cette femme prend, à ces orgueilleuses d’être femmes, l’imagination et le cœur plus fort même que le Dieu-Homme ; et c’est ainsi que le bas-bleuisme se retrouve dans leur foi religieuse qu’il infecte, et qu’il fait son impertinente poussée jusque dans le ciel !
Pour lui, la Révolution, qu’il disait — et avec raison — ne s’incarner dans aucun homme, se fait femme aujourd’hui, et tout aussitôt, avec la piété d’un enlumineur de fétiches, le voilà qui se met à nous peindre ce multiple visage de femme sous lequel l’idée révolutionnaire lui apparaît, peut-être d’autant plus puissante… Il est vrai qu’un remords le prend vers la fin de son travail : « Le défaut essentiel de ce livre — dit-il — c’est de ne pas remplir son titre.
À force de regarder sa fille et d’attendre à l’horizon le gendre qui doit y apparaître, il ne voit plus, moraliste raccourci, les autres jeunes filles d’un monde très compliqué, très varié, plein de vocations différentes, et que le seul mariage n’explique pas comme au premier jour de la création.
Je crois même que si on remontait jusqu’à cette Femme au xviiie siècle, leur meilleur livre pourtant, on pourrait y retrouver quelque chose des premiers linéaments, des premiers traits de ce réalisme dont ils ont été les générateurs, et le dégager de ce livre où il n’apparaît pas encore avec cette netteté qui viole le regard… L’abus du détail, l’accumulation des infiniment petits dans la description effrénée, illimitée, aveuglante, qui tient toute la place de l’attention et qui prend celle de la pensée, la matérialité plastique exagérée et impossible en littérature, on pourrait, en cherchant bien, trouver tout cela dans cette Femme au xviiie siècle, qui, quand elle fut publiée pour la première fois, a passé sans qu’on y vit tout cela.
Les préoccupations modernes et ce que j’ose appeler la fausse indulgence de ce temps, cette espèce d’étendue qui peut voir tout, mais qui ne doit pas accepter tout, ont, sinon fêlé, au moins rayé cette glace de Venise dans laquelle devrait nous apparaître Madame de Créqui, cette femme qui avait mis à tremper un esprit à la La Rochefoucauld dans les eaux attendrissantes et vivifiantes des pensées chrétiennes, probablement pour qu’il ne se pétrifiât pas de douleur, de misanthropie et de mépris !