Le nouveau volume qu’il vient de publier, et qui est l’avant-dernier de l’ouvrage, redouble d’animation, d’intérêt, et, sur un sujet déjà si souvent traité et qu’on aurait pu croire rebattu, il est d’une grande nouveauté.
Voici le texte de ce qui a été dit à ce sujet, par l’école de Saint-Simon, dans le volume d’exposition qu’elle a publié cette année : « La loi du développement de l’humanité, révélée au génie de Saint-Simon et vérifiée par lui sur une longue série historique, nous montre deux états distincts et alternatifs : l’un, que nous appelons état organique, où tous les faits de l’activité humaine sont classés, prévus, ordonnés par une théorie générale, où le but de l’action sociale est nettement défini ; l’autre, que nous nommons état critique, où toute communion de pensée, toute action d’ensemble, toute coordination a cessé, et où la société ne présente plus qu’une agglomération d’individus isolés et luttant les uns contre les autres. » (Vol.
Cette Société, dans laquelle est admis, moyennant la plus modique cotisation, quiconque a publié un volume, se compose de la presque totalité des gens de lettres en activité.
Un petit nombre ont été écrits et publiés par lui.
Charité perdue, comme vous l’avez vu par le factum qui encombre ce numéro, et qui est sans aucun doute ce que la Revue 6 a publié de plus mauvais depuis sa fondation.
Gaston Deschamps, à chaque nouveau livre que publie M.
« Les comédiens, disait Niccolo Barbieri, étudient beaucoup et se munissent la mémoire d’une grande provision de choses : sentences, concetti, déclarations d’amour, reproches, désespoirs et délires, afin de les avoir tout prêts à l’occasion, et leurs études sont en rapport avec les mœurs et les habitudes des personnages qu’ils représentent4. » Ainsi, l’on verra l’un des capitans les plus renommés, Francesco Andreini, publier ses Bravure, ses bravacheries, divisées en plusieurs discours.
C’est là l’histoire des pièces que Ruzzante publia à la fin de sa vie d’improvisateur et d’acteur, l’histoire de L’Angelica du capitaine Cocodrillo et d’un très grand nombre des productions que nous a léguées l’époque la plus féconde du théâtre italien.
Ma mélancolie se fit jour dans ces pages que publiait la Plume, le jour même où Léon Deschamps rendait compte — ce furent ses dernières lignes — du triomphal banquet Paul Adam : 21.
Aimé Martin ; le premier, c’est qu’en 1672, le duc de La Rochefoucauld invita madame de Sévigné à venir entendre chez lui une comédie de Molière , comédie qui ne pouvait être autre que Les Femmes savantes, publiée au mois de mai de cette année ; le second, c’est que madame de Sévigné écrit elle-même à sa fille, dans le même temps, qu’elle a ménagé au cardinal de Retz, retenu chez lui par la goutte, la lecture des Femmes savantes, par Molière, et Le Lutrin de Despréaux.
On désireroit seulement qu’il eût été moins prolixe dans cet Ouvrage ; défaut qu’il n’a pas plus évité dans ses excellentes Remarques sur les Tragédies de son pere, que dans les Mémoires qu’il a publiés pour servir à l’Histoire de la Vie de cet illustre Poëte.
On les publie partout, & partout on en prend hautement la défense.
Vandale, après avoir décrié les oracles, se proposoit encore, sur le succès de son entreprise, de décrier certains pélerinages, quelques pratiques de dévotion mal entendues : mais Fontenelle, après la publication de ses idées philosophiques, ne fut pas tenté d’en publier de nouvelles dans ce goût.
enfin, l’abus qu’on fait d’une réputation acquise, pour se relâcher, & pour en imposer à la faveur d’un nom célèbre, en osant publier des ouvrages dignes des premiers qu’on a donnés ; cette inégalité choquante qu’on est étonné de voir quelquefois dans le même homme, me rappelle ce que les Italiens disoient du Tintoret, qu’il avoit trois pinceaux, un d’or, un d’argent, & l’autre de fer *.
En province, où elle vécut d’abord ; à Paris, où elle vint plus tard, elle n’aspira jamais qu’à être la Philaminte d’un cercle mieux composé que celui des Femmes savantes, et dont les Vadius et les Trissotin ne furent rien moins que Soumet, alors dans toute sa gloire, — Soumet, sur le corps de qui ont passé Lamartine et Victor Hugo, — Guiraud, Émile Deschamps et le marquis de Custine, un grand artiste à peu près inconnu, très grand seigneur avec la gloire qu’il n’a pas courtisée, et dont le marquis de Foudras, l’héritier de son immense fortune, a oublié de publier les œuvres complètes, quand on imprime celles de Mme Gay !
Aujourd’hui il publié Les Oubliés et les Dédaignés.
Demogeot, qui est même, comme Sosie, l’ami de tout le monde, car, dès la préface du livre qu’il publie aujourd’hui, il commence par saluer je ne sais combien de personnes en les nommant toutes par leur nom, et il compare Villemain à ces dieux d’Homère qui en trois pas faisaient le tour du monde, — atroce politesse, — M.
I Lorsque les journaux annoncèrent qu’Edmond et Jules de Goncourt allaient publier une histoire de Marie-Antoinette18, nous crûmes — pourquoi ne le dirions-nous pas avec franchise ?
Edmond et Jules de Goncourt allaient publier une Histoire de Marie-Antoinette, nous crûmes — pourquoi ne le dirions-nous pas avec franchise ?
Eh bien, avec cette sympathie simiesque que nous ressentons tous pour les idées, les mœurs, les industries et même les productions intellectuelles américaines, n’est-il pas étonnant que personne n’ait parlé comme il convenait d’un livre américain très estimé en Amérique, et traduit et publié en français depuis 1861… déjà ?
L’éditeur Marpon a publié une partie de l’œuvre de Camille Desmoulins qui n’était pas dans la circulation, et bien évidemment c’est pour l’y mettre ; car le prix des volumes de poche que voici est de trente-cinq centimes par toute la France.
Gérard de Nerval 37 I Maintenant, excepté les vers, tout est publié de cet écrivain, que l’on peut, par conséquent, juger, et c’est l’heure, en effet.
Il ne descend pas du coche, et, surtout, il n’a pas l’air d’en descendre… Quoique jeune, et très jeune, il a déjà publié deux volumes de vers : Chansons joyeuses et Poèmes de l’amour et de la mer, dont je n’ai point parlé pour dire le bien que j’en pensais.
Depuis André Chénier, on n’a rien vu, — si ce n’est les Chants grecs publiés par Fauriel, — d’une telle pureté de galbe antique, rien de plus gracieux et de plus fort dans le sens le plus juste de ces deux mots, qui expriment les deux grandes faces de tout art et de toute pensée.
Malassis publie ?
Duranty22 I Le livre que vient de publier M.
On publia en son honneur une quantité prodigieuse d’éloges.
Bayliss gaspille-t-il tout un chapitre à faire remarquer des ressemblances réelles ou supposées entre un livre publié par lui, il y a une douzaine d’années, et un article de M. […] L’admirable traduction que vient d’en publier M. […] Ils étaient probes, et pourtant ils ne publiaient jamais de livres sur l’Altruisme. […] C’est à la suite de cette incarcération qu’il publia In Vinculis (Note du traducteur.) […] Voir les illustrations du curieux volume Les débuts de Botany Bay, souvenirs d’un convict, publiés par Albert Savine (1911).
Dans le poème du Trappiste, publié en 1823 au bénéfice des Trappistes d’Espagne, il fit acte de poète royaliste au moment où il se croyait près de faire acte de soldat en faveur de la même cause de la légitimité espagnole. […] Ce M. de Vigny, officier distingué dans l’artillerie, est mentionné plus d’une fois dans les Mémoires militaires relatifs à la succession d’Espagne, publiés par le général Pelet (voir tome II, pages 13, 61, 65.) […] M. de Vigny put lire ces pages publiées à Bruxelles en 1853.
Les bruits qui ont été répandus sur l’abandon de mes biens à mes créanciers, sur ma retraite en pays étranger et sur la cessation de ce travail périodique en France, me forcent à publier dès aujourd’hui cette explication, qui ne devait paraître que le mois prochain. […] Elle voit qu’on ne présente à l’empereur que des Mémoires écrits dans le style le plus savant et le plus relevé ; que ses édits et ordonnances sont des modèles de compositions ; qu’il reprend publiquement les gouverneurs de province des erreurs qui se trouvent dans leurs placets et les plus habiles docteurs des fautes qui leur échappent dans leurs ouvrages ; qu’il parle en maître dans des préfaces raisonnées sur les ouvrages qu’il fait faire et qu’il fait publier, et que tout ce qui sort de son pinceau est marqué au coin de l’immortalité. […] Voilà ce que personne ne pouvait savoir, parce que c’est pour la première fois que j’en parle et que je le publie.
Mais, depuis la publication de cette notice, les correspondances intimes de Goethe et de Schiller, publiées par notre Revue germanique, excellent écho d’un bord du Rhin à l’autre bord, a jeté une lumière bien plus domestique jusque dans le cœur de Schiller. […] La Revue germanique, rédigée récemment à Paris, en a traduit et publié des fragments pleins d’intérêt pour ceux qui, comme nous, cherchent l’homme sous le poète. […] Quelque temps avant sa propre mort, Bettina publia elle-même cette correspondance amoureuse entre la jeune fille et le vieillard.
La correspondance diplomatique récemment publiée du comte de Maistre nous montre ses efforts obstinés et naturels alors pour ameuter la Russie, l’Angleterre et l’Autriche contre la France. […] Le prince de Carignan, troublé par une si nette réprobation de sa conduite, et sans doute ébranlé par les conseils loyaux de Sylvain de Costa, publia une contre-déclaration aussi ambiguë que son rôle. […] Il publia une proclamation de repentir par laquelle il se démettait du commandement général en faveur de M. de Latour, et faisait acte de soumission au roi légitime, son oncle, le duc de Génevois.
En sortant de l’adolescence, Cicéron publia plusieurs poèmes qui le placèrent, disent les histoires, parmi les poètes renommés de son temps. […] Il publia en même temps des livres sur la langue, sur la rhétorique, sur l’art oratoire, qui décelaient la profondeur et l’universalité de ses études. […] Ces discours existent, revus et publiés par l’orateur lui-même ; ils sont encore des événements pour la postérité.
J’ai sur cette question des grands livres du dernier siècle un petit travail que je publierai quelque jour. […] Nos maîtres d’aujourd’hui, les Bergson, les Bourget, les Barrès, les Loti, les Boutroux, les Henri Poincaré, les Maurras, n’avaient-ils pas publié leurs plus beaux livres avant 1900 ? […] Paul Souday les a corroborées d’une façon singulière dans l’article du Temps qu’il a publié en réponse à notre enquête : « Le moins qu’on puisse dire est que ce dernier venu des grands siècles n’a pas dégénéré et qu’il soutient n’importe quelle comparaison (le suprême ve siècle athénien étant comme toujours mis à part) pour l’intrépidité de l’esprit critique et la variété des talents originaux. » Afin de donner à cette enquête plus d’ampleur et de poids nous avons tenu, à côté d’écrivains et de critiques représentatifs des générations présentes, à consulter quelques maîtres de l’enseignement supérieur.
Il m’a paru, madame, que dans l’article sur Cooper publié dernièrement par le Journal pour tous, vous étiez à ce moment où de vagues indices éclairent le voyageur. […] Cuvillier-Fleury a publié, il y a deux ou trois jours, dans le Journal des Débats, un long article, où il est un peu question du réalisme. […] Max Buchon, traducteur d’Hebel et d’Auerbach, auteur de chansons et de nouvelles curieuses, a publié une brochure sur le Réalisme. […] Champfleury est, en grande partie, pris d’un long article publié dans la Revue de Paris et intitulé : l’Aventurier Challes. […] Girardin lui avait encore quelque intelligence dans ses goûts, il se repentait d’avoir publié Boisdhyver ; et puis les banquiers sont avares, ils ne payent qu’avec des écus rognés.
Vinet ayant fait de leur étude à ce point de vue l’objet spécial d’un cours de littérature, donné à Lausanne de 1844 à 1843, qui sera publié. […] Il y acquit des connaissances profondes pour l’époque, et y publia des commentaires estimés sur les œuvres d’Hippocrate. […] En 1580, à l’âge de quarante-sept ans, il publia ses deux premiers Essais, qui firent grand éclat et eurent plusieurs éditions consécutives. […] En 1601, il publia à Bordeaux son livre de la Sagesse. […] Outre son livre de la République, Bodin en a publié un autre, intitulé : Démonologie.
Gustave Planche, a publié sur Adolphe 98 quelques pages d’une analyse attristée et sévère. […] Une lettre de Benjamin Constant à Mme de Charrière, publiée par la Revue Suisse 186, a donné le récit de cette première rencontre, de ces premiers entretiens ; il ne s’y montre pas encore revenu de ses impressions antérieures : « 30 septembre 1794… Mon voyage de Coppet a assez bien réussi. […] Des enquêtes commencèrent ; des mémoires scandaleux furent publiés contre M. de Constant, qui perdit un moment la tête, et crut devoir se dérober par une fuite momentanée à la haine de ses ennemis. […] Cependant, pour ne pas perdre entièrement le fruit de ses veilles, comme on dit, il se décida à publier un spécimen de sa traduction (à Londres, et à Paris chez Lejay, 1787) : « Il existe, dit-il dans sa préface, un autre ouvrage en anglais dont le sujet n’est pas moins intéressant et dont les vues sont plus vastes et plus importantes, qui sera désormais l’objet de tous mes efforts ; je veux parler de l’Histoire de la Décadence et de la Chute de l’Empire romain, par M. […] Gillies (Carra), que je publie cet essai.
Gérusez a publiée, et dans laquelle, en justifiant son ami et en restituant à son refus son vrai caractère, en s’autorisant pour cela de la précédente lettre, « à la fois, disait-il, touchante et sublime », il témoignait qu’il ne partageait point tout à fait ses idées, qu’il eût accepté au contraire la dignité refusée par Ducis, et il se rabattait pour lui-même à quelque demande un peu humble de pension. […] Le texte de cette lettre, publiée d’abord dans la Huche d’Aquitaine, tome IV, page 301 (Bordeaux, 1819), n’est pas tout à fait le même que dans l’édition des Œuvres posthumes de Ducis (1826).
Le plus digne, le seul digne, La Mothe-Le-Vayer, de l’Académie française, mais de ceux qu’on appelait relâchés sur l’article de la langue, publia en 1647 quatre Lettres adressées à son ami Gabriel Naudé, touchant les nouvelles Remarques sur la Langue française. Il avait publié précédemment, en 1638, des Considérations sur l’Éloquence française de ce temps, dans lesquelles il avait pris les devants et s’était élevé contre les raffineurs du langage.
Rien de lui n’était connu jusque-là ; l’Essai sur les Révolutions, publié en Angleterre, n’avait nullement pénétré en France ; quelques articles du Mercure et les promesses de M. de Fontanes présageaient depuis plusieurs mois aux personnes attentives un talent nouveau, quand le Génie du Christianisme remplit l’horizon de ses subites clartés. […] Un livre, par lui publié à Londres en 1797, l’Essai sur les Révolutions, était la source la plus abondante et la plus native où l’on pût étudier cette jeunesse confuse.
Dans ses volumes récemment publiés sur l’histoire de France, M. […] Si inférieur et inégal que semble le style de Mirabeau, le morceau le plus curieux des deux premiers volumes publiés par M.
Ces Lettres à mademoiselle Jodin, publiées pour la première fois en 1821, présageaient dignement celles à mademoiselle Voland, que nous possédons enfin aujourd’hui. […] Trois ou quatre ans avant la mort de Diderot, Garat, alors à ses débuts, publia dans quelque almanach littéraire le récit d’une visite qu’il avait faite au philosophe, récit piquant, un peu burlesque, où les qualités naïves de l’original sont prises en caricature.
Il se publie actuellement à Budapesth un journal mensuel destiné aux collégiens, le Juventus. […] [Conclusion] Le Temps (du 8 avril) a publié, à propos de notre questionnaire, un article, dont nous détachons ce passage : Si l’égalité absolue, géométrique implique la suppression des humanités et de bien d’autres choses encore, cet égalitarisme outrancier n’est pas nécessairement contenu dans l’idée d’une démocratie, parce qu’une démocratie qui veut vivre doit, comme tout autre régime, se plier aux conditions de la vie.
Catulle Mendès vient de publier un beau volume in-8º, contenant toutes ses œuvres, depuis les premiers vers du poète, au rythme élégant, à la vive allure, légèrement inspiré de Th. de Banville, jusqu’aux Poèmes épiques d’un si fier langage Jusqu’à Hespérus et au Soleil de minuit où l’auteur donne complètement sa note originale. […] C’est en effet, au mois de mai 1895, que Mendès publia son premier compte rendu dramatique : un compte rendu qui fut un compte réglé à je ne sais plus quelle opérette dont la célébrité égalait la niaiserie, en vingt lignes qui riaient comme des folles, faisaient des blagues comme des rapins et montraient leurs derrières comme des femmes mariées.
C’est en 1601 que parut, à Bordeaux, le livre qui a fait sa gloire, la Sagesse, publiée pour la première fois sous le titre de Petit traité de la Sagesse. […] Cette dame les fit voir à un jésuite, qui en admira la solidité, et tâcha de persuader à François de Sales de les recueillir et d’en faire un ouvrage suivi, le menaçant, à son refus, de les publier lui-même.
A la fin de sa vie, il défend le végétarisme et combat la vivisection, en particulier dans sa Lettre ouverte au docteur Ernst von Weber, auteur de l’essai sur « les chambres de torture de la science », publiée en 1879. […] A un ami français [Frédéric Villot] en guise de préface à une traduction en prose de mes poèmes d’opéra publiée en 1861, et qui résume toute sa pensée sur le lien entre les arts.
De là, ami & admirateur de Crébillon, il a publié, du vivant de ce Poëte, des Critiques anonymes contre lui, parce qu'il étoit jaloux de sa gloire ; & des Libelles, après sa mort, parce que le Monarque lui élevoit un monument. […] Cette morale bienfaisante qu'il a publiée avec un zele si apparent, étoit-elle dans son cœur ?
Il fait le désolé, criant partout que son intention était de publier cette correspondance amoureuse, Mlle B… se hâte de rapporter les lettres. […] Gavarni rit beaucoup avec nous d’un article de biographie crânologique publié sur lui, ces jours-ci, article dans lequel on lui accorde la sensitivité, mais on lui refuse la vénération : « Voilà, Messieurs, s’écrie-t-il, c’est cruel, mais c’est comme ça, je n’ai pas pour deux sous de vénération !
Ce chef d’École, — si tant est qu’il puisse y avoir une École, quand la philosophie n’est plus qu’un tas de débris, enlevés à tous les systèmes, — publie une biographie de la duchesse de Longueville, dont le premier volume, in-8º de 480 pages, ne contient que la première partie de la vie que M. […] Quand il ressentit pour Mme de Longueville cette célèbre passion qui a timbré d’un sourire ineffaçable son nom, à lui, jusque-là sérieux, il avertit le monde philosophique que le livre qu’il publiait alors n’était qu’une glissade, — l’infidélité d’un moment à la Muse sévère de toute sa vie, et que bientôt il reviendrait aux études qui ont fait sa renommée.
Antony Deschamps, a publié trois satires dans un sens opposé, et empreintes d’une teinte de cette verdeur gibeline qu’il a comme puisée au commerce de Dante ; mais M.
Bien que dans ses Souvenirs de Jeunesse, et dans cette foule d’anecdotes et de nouvelles publiées, il n’ait cessé de puiser à la source secrète et d’y introduire le lecteur, on peut assurer que, si on ne l’a pas entendu causer, on ne le connaît, on ne l’apprécie comme conteur qu’à demi.
Quand une femme publie un livre, elle se met tellement dans la dépendance de l’opinion, que les dispensateurs de cette opinion lui font sentir durement leur empire.
François Coppée une œuvre plus importante que cette Arrière-Saison, qu’il vient de publier, encore qu’il y ait là des pages gracieuses et d’un sentiment bien humain.
. — Ajalbert Dans les Nouvelles qui composent le Cœur gros comme dans les précédentes publiées par M.
Marc, XVI, 9 ; Luc, VIII, 2 ; Évangile de l’Enfance, 16, 33 ; Code syrien, publié dans les Anecdota syriaca de M.
., publiée en 1665, après sa mort, par l’abbé Cassaigne, son ami.
Il en publia deux en prose : il en vint jusqu’à prétendre que la prose étoit du ressort de tous les genres de poësie.
Je crois cette pensée du nombre de celles qu’un peu de méditation lui auroit fait expliquer, car on sçait bien que celui des ouvrages de Monsieur Pascal que je cite, est composé d’idées qui lui étoient venuës dans l’esprit, et qu’il avoit jettées sur le papier plûtôt pour les examiner que pour les publier.
Maintenant il ne s’agit plus que de la liberté d’écrire et de publier ses pensées.
Que si, au contraire, À travers champs et Autour d’un phare (que, par parenthèse, l’éditeur Plon vient de publier, après tous les autres) sont les derniers sortis de sa plume, Mme Henry Gréville est évidemment en baisse de talent, et la neige de l’indifférence retombera bientôt sur la perce-neige, qui ne la percera plus !
Et l’auteur du livre que voici, et qui a bien choisi son moment pour le publier, l’a montré avec une évidence que personne ne sera tenté de nier.
Il publiera un second volume, — peut-être un troisième, — peut-être davantage.
Si vous parcouriez, en effet, les académies de l’Europe, et il est de presque toutes, excepté, bien entendu, de celles de son pays, et si vous leur demandiez, à ces académies, pour votre édification personnelle, ce que c’est que César Daly, ce que c’est que le fondateur et le directeur de cette encyclopédie de science et d’art qui se publie, depuis plus de vingt ans, sous le titre de Revue générale de l’Architecture et des travaux publics, vous verriez ce qu’on vous répondrait !
IV Telle est l’explication que vient de publier M.
ceux qui ont publié ces papiers accusateurs du comte de Fersen ont-ils bien senti la portée formidable de la publication qu’ils ont osée ?
Il est vrai qu’on a publié en Angleterre les Lettres et la Correspondance de Nelson, et c’est là un recueil spécial — technique et intime — dont un homme qui serait historien dans tous les sens du mot eût tiré un grand parti : mais M.
Ils sont rares comme la tranquille conscience du talent qu’on a et de la fierté de l’esprit qu’on se sent… Avec l’effroyable prurit de vanité littéraire qu’ont les moins littéraires de ce temps, et qui fait d’eux des mendiants de publicité se trémoussant comiquement autour du moindre article pour qu’on leur en fasse la charité, un écrivain qui publie son livre et le met tout simplement sous la vitrine de l’éditeur, sans importuner personne de son importance et sans viser à la pétarade des journaux, m’est, par cela seul, plus sympathique que les autres, et je suis très disposé à aller vers lui, parce qu’il ne vient pas vers moi avec ces torsions de croupe respectueuses qu’ont les quêteurs d’articles qui veulent qu’on en mette dans leur chapeau… C’est précisément ce qui m’a fait aller à M.
Écoutons-le et répondons-lui : « En relisant cet opuscule, — nous dit-il, — perpétré, il y a quinze ans, j’éprouve le remords d’avoir été trop dur envers les Grecs et les Romains. » (Mais le remords aurait dû détruire le livre, et ne pas le publier en le dégradant !)
Et c’est ainsi qu’en vingt années, et sans sortir de l’aride milieu qu’il sut féconder, il put écrire sa Défense de l’Église, qu’il publia en 1853 et dont il nous donne une seconde édition aujourd’hui.
Moland et d’Héricault le publient, nous paraît supérieur, non seulement à toutes les traductions que l’on a faites, depuis, de l’Imitation, mais, le croira-t-on et n’est-ce pas là une de ces choses qui vont paraître d’une singularité un peu forte à beaucoup d’esprits ?
On se rappelle ce livre fou, on ne sait déjà plus quel bas-bleu russe, intitulé : L’appel au Christ, auquel, tous les deux, dans des lettres qu’ils ne s’attendaient pas à voir publier, ils donnaient également une approbation galante et charmante.
De tous les livres que peuvent publier la science et la foi réunies, le plus élevé dans tous les temps, mais le plus utile dans les temps actuels, c’est à coup sûr la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Publié au moment où la terre d’or découverte par Cook attire les regards et les convoitises de la vieille Europe, dont elle est peut-être la dernière rêverie, ce livre, intitulé, sans aucun éclat : Mémoires historiques sur l’Australie, et que l’abbé Falcimagne a enrichi au point de vue du renseignement et de la science purement humaine, sera pour tout le monde un de ces ouvrages qui saisissent la curiosité et qui la maîtrisent ; mais, pour nous, c’est bien davantage.
Nous n’en avons parlé que par respect pour Molière, à qui on en manque quand on publie de telles billevesées sur le chef-d’œuvre de son génie.
Cantel n’en est pas à son premier mot poétique, il a déjà publié un volume ; mais il n’en débute pas moins encore, dans un sens plus profond que celui qu’entend le public, car il cherche, avec les souples articulations d’un talent qui doit grandir, une forme arrêtée, une manière définitive.
… Pour moi, je n’ai jamais douté ; mais jusque-là j’aurais douté que je serais convaincu maintenant que c’est Hugo qui a pensé, écrit, rimé, enjambé ce livre des Premières années à Paris, publié sous le nom de Vacquerie.
Autran nous a fait le petit ménage de son esprit. « Quand, il y a dix-huit mois, dit-il, je publiai Les Poèmes de la mer, quelques-uns de mes bienveillants critiques exprimèrent le désir (oh !
Baudelaire qui, de génie, semble le frère puîné de son cher Edgar Poe, avait déjà éparpillé, çà et là, quelques-unes des poésies qu’il réunit et qu’il publie.
Le naturalisme de cette heure, qui s’est vanté d’être le républicanisme littéraire, n’acceptera pas plus le naturel de Lamartine que son idéal, ces deux choses qui font tout son génie, et ces Mémoires inédits qu’on publie passeront sans attirer le regard et l’admiration de personne, comme il convient, du reste, à un temps grossier, sans âme et sans Dieu.
Tel est le livre, étonnamment hardi et robuste, publié par Ferdinand Fabre sous le titre singulier, qui accroche la curiosité et qui la pince, de L’Abbé Tigrane, candidat à la papauté.
Mendès publia les Contes épiques, qui ne fut pas frappé de la prodigieuse ressemblance de ces poésies avec La Légende des siècles ?
D’artiste devenu homme de parti, il attaqua l’Église, les gouvernements, les législations, toute la vieille société dont il ne gardait que les vices, et il publia successivement tous ces livres qui ont le plus mordu, vitriol terrible, sur les imaginations de ce temps.
Rappelez-vous la Clarisse qu’il publiait il y a, je crois quatorze ans ; rappelez-vous ce livre inouï et sans exemple, de l’aveu de ceux qui l’ont le plus sévèrement condamné.
Ils ont publié leurs Saint-Aubins et leurs Portraits intimes.
Publié en Belgique, chez les éditeurs Lacroix et Verboeckhoven, les fonctionnaires publics du gouvernement Victor Hugo, descendu de la même planche qui, sans se rompre, a porté les Misérables, et bien autrement fort de café, disait-on, contre le sacerdoce et l’Église, que tout ce qu’on nous avait servi jusque-là, ce livre, intitulé sinistrement : le Maudit, était l’œuvre d’un prêtre, non d’un prêtre ébauché et d’un fuyard de séminaire comme Ernest Renan, mais d’un vrai prêtre, complet et héroïque, qui n’avait pas mis son nom à son ouvrage, parbleu !
À l’exception de six pièces publiées à Livourne avec le nom de l’auteur, le recueil tout entier peut être considéré comme une suite de satires politiques. […] Quant aux vers publiés à Livourne, ils ne se recommandent par aucune qualité vraiment caractéristique. […] Ernest, docile aux conseils de son nouvel ami, part pour l’Angleterre, et emporte un manuscrit de Castruccio qu’il promet de publier à Londres. […] Aucun des livres publiés en Angleterre, sur le même sujet, n’explique aussi clairement les desseins et les espérances des partis. […] Si les six volumes déjà publiés par M.
On n’a jamais publié, que je sache, l’histoire complète des bulles de savon, l’histoire universelle des cerfs-volants, la monographie générale de la lanterne magique, et l’on a eu grand tort. […] Elle exigeait de sa mère — pour dernière faveur — le serment de publier ses œuvres complètes. […] Il vous faut nécessairement publier votre recueil, vos mélodies, vos lamentations, vos préludes, vos printemps ! […] — M. de La Rochefoucauld publie ses Mémoires ; — grandes terreurs de gens que M. de La Rochefoucauld ne connaît même pas. […] » Dans les deux merveilleux tomes qu’il a publiés il y a peu de temps, M.
Huit jours après, on publiait les bans. […] Avant de le publier, il apporta son poëme à Saint-Alme, avec lequel il était lié, et lui demanda quelques conseils […] *** Un ancien député des chambres de Louis-Philippe, ami du père Saint-Alme, lui disait un jour en faisant allusion à quelques anecdotes un peu vives publiées par le Corsaire : — Mon cher ami, votre journal est bien amusant, malheureusement on ne peut pas le laisser lire à ses filles. […] Le prospectus de la Compagnie sera bientôt publié : les actions sont déjà cotées à une forte prime. […] Quand il rencontre un confrère, il a toujours un mot aimable à lui dire à propos de ce qu’il a publié récemment.
Voici que des romans se publient, aussi désenchantés que le chef-d’œuvre de Senancourt, des poèmes aussi amers que les sonnets de Joseph Delorme. […] Quand le premier volume de ces Essais fut publié, les critiques me dirent : apportez-vous un remède au mal que vous décrivez si complaisamment ? […] Il n’est pas besoin d’une grande habitude de ces sortes de réflexions pour reconnaître, dans les titres mêmes des volumes publiés par M. […] Suivez, à travers les principaux personnages des cinq romans qu’a publiés Flaubert, la mise en œuvre de cette théorie psychologique sur la misère fondamentale de la vie. […] Il, a eu ses vingt ans en plein Pans de la fin du règne de Louis-Philippe, et les souvenirs de ses amis d’Ecole normale, ceux, par exemple, si évidemment sincères publiés par M.
Pour publier en vingt ans quatre-vingt-dix-sept ouvrages si obstinément remaniés qu’il raturait chaque fois dix ou douze épreuves, il fallait un tempérament aussi puissant que son génie. […] Ce livre est un poème français du moyen âge, et il est publié par un Français. […] Elle publie ainsi tous les ans environ cinq volumes d’ouvrages importants et rares ; chaque membre reçoit un exemplaire de chaque ouvrage, et paye vingt-cinq francs par an. […] Il est bien entendu que le travail de l’éditeur est gratuit ; il prend la peine de publier pour avoir le plaisir de publier. […] L’année suivante, Joseph, pour mieux propager sa doctrine, fonda un journal, et publia Le Livre des révélations.
XXIII Dans son dernier écrit publié à travers les verrous, M. de Lamennais déclare que décidément il n’a jamais rencontré de femme qui pût suivre un raisonnement sérieux durant plus d’un demi-quart d’heure. […] Son pamphlet publié à Paris a dû avoir un contrecoup et faire un effet épouvantable à Rennes où il habitait. […] Dans un très bon article des Débats sur le Patelin publié par Génin (29 février 1856), je vois qu’on lui accorde aussi l’atticisme de langage. […] De Vigny a raconté cette conversation à sa manière ; on la trouve dans les notes publiées par M. […] Victor Hugo publia une réimpression de ses premières odes, augmentée d’odes nouvelles et de ballades, avec une préface qui arborait résolument le drapeau de la liberté littéraire.
Il ne pouvait être publié dans des circonstances plus favorables. […] Apprenait-on que le ministre Claude et l’évêque de Meaux étaient en présence, on contemplait avec curiosité l’approche des deux athlètes, et tous les cœurs s’intéressaient au dénouement du combat ; car la renommée publiait que le prix du vainqueur devait être la conversion de quelque personnage fameux. […] Du moins on publie dans cette dernière édition un fragment sur Richelieu, qu’on n’avait point vu dans la première. […] Quoi qu’il en soit, Thomas analyse, dans son Essai sur les Femmes, toutes les vertus dont elles sont susceptibles ; il compte de siècle en siècle toutes leurs grandes actions, tous leurs travaux, et jusqu’aux ouvrages publiés à leur gloire. […] J’ai relu tous ces discours dans la nouvelle édition qui vient d’être publiée.
Edmond et Jules de Goncourt sur Mme de Pompadour… Mais enfin, si les livres d’étrennes, selon l’antique usage qui avait bien sa raison d’être, et sans prêcher la vertu et le renoncement, devraient pouvoir être lus et feuilletés indifféremment par tout le monde, on eût sans doute mieux fait d’attendre un autre temps et une autre occasion pour publier, cette nouvelle édition de Mme de Pompadour… Cette Revue des Deux Mondes, à l’heure présente, est vraiment, — vraiment, bien pudibonde. […] Tout en entrant, il déclare qu’il a fini d’écrire, qu’il publiera encore quelques nouvelles, mais qu’il ne publiera plus un volume, qu’il se sent complètement épuisé, vidé. […] Voici ma réponse qui a été écrite sous le coup de l’article du Temps, mais qui n’a pas été publiée.
Ils ne se doutent pas, ces gens, qu’il y a cent cinquante ans, au moment où Marivaux publiait le roman de Marianne, on lui disait que les aventures de la noblesse pouvaient seules intéresser le public, et Marivaux était obligé d’écrire une préface, où il proclamait l’intérêt qu’il trouvait, dans ce que l’opinion publique dénommait l’ignoble des aventures bourgeoises, et affirmait que les gens qui étaient un peu philosophes et non dupes des distinctions sociales ne seraient pas fâchés d’apprendre ce qu’était la femme, chez une marchande de toile. […] Avant le dîner, pendant que je suis en tête à tête avec Daudet, il laisse échapper son étonnement admiratif des trois dialogues philosophiques, que va publier son fils, y trouvant, ainsi qu’il le dit, les extériorités de son père, et les intuitions de sa mère. […] Sur ce qu’il n’y a pas de cochoncetés dans son roman, dit Zola, Magnard aurait été tenté de publier son roman dans Le Figaro, mais il a eu peur de cette publicité ! […] Il me parle de Nancy, de la maison où je suis né, puis il saute aux journaux de Mlle Bashkirtseff, publiés incomplètement, et dont la collection innombrable de petits cahiers lui monterait — par un geste qu’il fait de la main — lui monterait jusqu’à la ceinture : gigantesque confession, où il y aurait en tête une moquerie de la manie de poser de Stendhal, avec toutefois l’aveu que, la chose est tentante.
Et voilà comment, en un demi-siècle, dom Bernard de Montfaucon publia quarante-quatre in-folio, sans compter le menu fretin des in-4º, in-8º et in-12. […] Mieux que Clovis et La Pucelle, une vie de saint, publiée dans sa barbarie savoureuse par Ruinart ou Mabillon, eût révélé à Boileau la beauté poétique du christianisme ; dom Bouquet aurait fourni à nos tragédies des héros plus voisins de nous et plus touchants par suite que les Sémiramis et les Œdipe. […] Le Traité des passions fut écrit en 1646, publié en 1649 : les chefs-d’œuvre de Corneille avaient paru presque tous. […] Je ne veux point conclure de tout ceci qu’on a eu tort de publier les papiers de Montesquieu, puisqu’au contraire j’ai remercié tout d’abord les éditeurs du soin qu’ils ont pris. […] Il faut publier pour vivre, entasser volume sur volume, incessamment, étendre au lieu de condenser, et faire un livre de ce qui eût donné vingt pages aux domestiques des grands : ou ne voit plus de ces livres drus et substantiels où toute une vie se résume et se consume.
Joseph Autran publia un volume de vers qu’il appela humblement Ludibria Ventis, puis un autre, intitulé la Mer, qui renfermait en germe quelques-unes des pièces et quelques-unes des beautés de son dernier livre. […] C’est dans le poëme de Milianah, publié cinq ans plus tard, que M. […] Autran est amené, comme nous l’espérons, par ses derniers succès, à publier une édition de ses œuvres, nous lui demandons d’y faire figurer Milianah. […] Ici, une telle persistance dans de vieux préjugés et de vieilles haines, que le livre publié aujourd’hui paraît dater d’il y a vingt ans ; là, un retour si loyal à la vérité, à l’équité, à l’indulgence, que le livre écrit il y a vingt ans paraît dater d’aujourd’hui. […] Là-dessus Bossuet, qui n’avait pu voir sans inquiétude le succès de Tartufe, et qui cherchait une occasion de publier sa pensée, prit à partie ce père Caffaro, et lui adressa tout ce qu’il ne lui convenait pas d’adresser à Molière lui-même.
[NdA] Publiées par les soins (et, comme on disait autrefois, sumptu et impensis) de M.
Les articles sur Rousseau sont contenus dans les numéros de juillet et août 1855 de la Revue complémentaire des sciences appliquées à la médecine et pharmacie, à l’agriculture, aux arts et à l’industrie, publiée par F.
Je le lui rappelai, car ce jour-là, comme il était à la veille de publier ses Girondins et qu’il me témoignait son inquiétude sur son succès, qu’il aurait voulu populaire, je lui avais dit : « Populaire, soyez tranquille, vous l’êtes, et plus que vous ne le croyez.
Tel qu’il est cependant, je le publie, cet ouvrage : alors qu’on a cessé d’être inconnue, encore vaut-il mieux donner de ce qu’on peut être une idée vraie, que de s’en remettre au perfide hasard des inventions calomnieuses.
L’Académie vit même une concurrence s’élever de son sein : Furetière gagna la Compagnie de vitesse, et publia en 1690 son Dictionnaire ; on l’avait au préalable assez brutalement exclu.
Stendhal, son journal, 1801-1814, publié par MM.
Pourtant, je m’en voudrais, relisant un jour ces chroniques, de n’y trouver pas assez souvent le nom du meilleur fantaisiste dont elles étaient contemporaines et de ne pas avoir publié le plaisir que je lui avais dû.
Duportal le soin de publier la vérité, qu’il est seul à savoir, sur ce personnage singulier.
Un ministre, mal intentionné pour la mémoire de Saurin, ou, peut-être mal instruit, vient tout récemment de soutenir & de publier que cette lettre avoit existé.
Dumont, entre autres, a publié contre moi un long article vaticinatoire et violent, qui prouve que son auteur non seulement manque de courtoisie, mais ne comprend pas grand’chose à la littérature et au style27.
Tallemant des Réaux11 Les Historiettes12 de Tallemant des Réaux ont, pour la première fois, été publiées en 1834.
Pour un esprit comme le sien, pour un esprit jeune alors, animé, plein de sève, et par-dessus tout cela poétique (il venait de publier un volume de vers), c’était une charge, mais non une charge d’âme, que de continuer Sismondi, — Sismondi, l’historien érudit, si l’on veut, mais l’historien sans vie réelle, sans mouvement, sans chaleur, et l’un des écrivains de cette belle école grise de Genève qui, pour le gris, le pesant et le froid, a remplacé avantageusement Port-Royal !
Aujourd’hui, l’Italie ne brûlerait pas encore de son dernier combat contre l’Autriche, que Renée n’en publierait pas moins la vie d’une femme qui, au Moyen Age, a résumé l’Italie dans sa plus opiniâtre résistance à la race allemande, et qui mérita d’être appelée « la Grande Italienne ».
Voici les paroles que l’on trouve presque en tête du livre qu’il publie sous le titre un peu gascon de l’Esprit dans l’histoire : « Je me donne là, — dit-il avec un joli mouvement de faon dans les bois, — je me donne là, je le sais, un labeur rude et téméraire ; et cependant, tant est vif mon désir de démolir le faux et d’arriver au vrai, tant est grande ma haine pour les banalités rebattues, pour les raisons non prouvées, pour le scandale et pour les crimes sans authenticité, je voulais étendre mon travail au-delà des limites que je me suis assignées ; mais j’ai reculé devant cet effort après l’avoir mesuré.
Le livre qu’Ernest Semichon a publié sous ce beau titre : La Paix et la Trêve de Dieu 21, est une tentative de justice rendue au Moyen Âge par un esprit qui croit aimer le Moyen Âge dans l’Église, qui comprend la grandeur du rôle que l’Église a joué alors, — et même qui la comprend trop, car ce rôle-là, il l’exagère, et c’est le vice profond et dangereux de son travail.
Cela fut presque un scandale, avec le bégueulisme littéraire du temps et l’endroit où pareille chose fut publiée… Ce fut, si je ne me trompe, et je ne crois point me tromper, dans la Revue des Deux-Mondes, cette pédante des pédantes, que se fit la première importation de Carlyle, si peu pédant, lui !
I Ces lettres, qui durent être publiées immédiatement après la mort de Madame Récamier et dont la publication fut si longtemps arrêtée, ont enfin paru.
» Il mande aussi à Thomas Moore : « J’ai tout un picotin d’ennuis à propos d’une tragédie de ma façon, bonne seulement pour le cabinet, et que des directeurs de théâtre, s’attribuant un droit sur toute poésie publiée, paraissent décidés à exploiter, que je le veuille ou non… « J’ai écrit à Murray et au Lord Chambellan pour intervenir et me préserver de ce pilori… Je ne veux ni de l’impertinence de leurs sifflets ni de l’insolence de leurs applaudissements.
Et cependant, malgré cet ennui inconnu en Allemagne, mais partout ailleurs insupportable, d’une logique qui déchiquète l’abstraction plus que toutes les autres logiques qui aient jamais été publiées par les anatomistes du raisonnement, malgré l’effrayante spécialité de son langage et tout ce qui nous empêche, de peser sur le texte même d’Hegel, nous ne pourrons pas ne point l’atteindre, puisque nous voulons vous parler des travaux d’un écrivain qui en a fait le fond et le but de ses œuvres.
Flourens a dernièrement publiée, nous avons dit que nous reviendrions sur les services, rendus, par l’éminent commentateur du grand naturaliste, à la philosophie générale.
Sans ce don des pleurs de l’amour, qu’avait eu, comme lui, sainte Thérèse, et sans ce sourire de la charité qui avait fleuri autrefois sur les lèvres de François de Sales, savez-vous à qui il eût ressemblé, ce Curé d’Ars dont l’abbé Monnin a publié un portrait si stupéfiant, à la tête de son histoire ?
Dans le livre qui touche à tant de choses et qu’il a publié, il montre des facultés de discussion tout à la fois brillantes et allègres.
Et tel Guizot, il faut bien le dire… Son idée première, dans ce livre qu’il aurait bien pu ne pas publier, est assurément Calvin et Duplessis-Mornay.
Nous avons rendu compte, lorsqu’il les publia, de ces deux livres, d’une beauté rare et profonde, intitulés : l’Homme et Physionomies de saints 15, restés obscurs tous deux, malgré leur beauté et notre effort, et qui devaient naturellement et fatalement le rester dans un temps comme le nôtre, où l’on n’a plus souci que des choses matérielles et basses, et même des plus basses, en littérature… Quand M.
Jeune, vingt-trois ans à peine, l’âge à peu près de lord Byron quand il publia ses Heures de loisir, l’auteur du livre que voici nous le jette à la tête comme un défi, avec des airs qu’assurément lord Byron n’avait pas quand il débuta.
En vérité, quand on lit quelques-uns des sonnets du recueil qu’il publie aujourd’hui, on se dit que l’Inspiré doit être bien près du Volontaire dans le nouveau poète qui vient de nous naître, et que le souffle sacré, — qu’on a ou qu’on n’a pas, mais qu’aucun travail ne donne quand il manque, — doit reposer en puissance, dans l’homme qui a écrit des vers comme ceux-ci, en attendant l’heure des œuvres vastes : Toi, Moi.
L’auteur d’Elle et Lui n’est qu’une femme, et elle n’a rien de plus dantesque que Caroline Lamb (maintenant oubliée) quand elle publia son petit roman contre lord Byron.
Les deux Gordiens furent magistrats, guerriers et hommes de lettres ; et l’un d’eux, avant de régner, avait publié un poème de trente chants, en l’honneur de Marc-Aurèle et d’Antonin.
Rosny publiait son premier livre : Nell Horn. […] Il a publié Là-bas au moment où commençait à se répandre la mode de la magie, du satanisme et de tous ces cultes bizarres qu’a inventoriés M. […] Ils s’imaginent peut-être que pour publier un livre il suffit de confier le manuscrit à un éditeur et d’attendre en dormant le succès. […] Chacun des deux volumes qu’il a publiés contient environ six mille vers. […] Il publie une série de médaillons destinés à mettre en présence et en opposition Ceux d’aujourd’hui et Ceux de demain.
Il n’y en a guère, parmi ceux qu’on a publiés de Weiss, de plus suggestifs que celui-ci, et j’en sens tout le mérite, quoique je me reconnaisse très incompétent pour juger des matières qu’il y traite. […] Mme la baronne de Carlowitz vient de publier une rapide analyse des Mémoires de Goethe. […] Appell, de Francfort, a publié l’an dernier à Leipsick, sous le titre : Werther et son temps 19. […] Cette seconde traduction est accompagnée de Remarques sur Werther et sur les écrits publiés à l’occasion de cet ouvrage. […] L’année suivante, en effet, les spéculateurs étant affriandés, il parut une nouvelle traduction qui fut simultanément publiée à Mannheim et à Paris.
Ils publient trop ; le chiffre des volumes parus chaque année en France est de plusieurs milliers. […] Si je réunissais tout ce qu’on publie sur la question, j’élèverais un monument à l’imbécillité humaine. […] Edmond de Goncourt va publier une œuvre nouvelle : Les Frères Zemganno. […] Alphonse Daudet vient de publier. […] il a déjà donné une face de ce monde parisien, lorsqu’il a publié Renée Mauperin, il y a quatorze ans.
Lisez, dans le volume que vient de publier M. […] Monsieur Bois a publié des livres de vers et de prose, et même il émet des jugements sur ses contemporains. […] L’œuvre de l’auteur du Centaure, malgré les travaux auxquels elle a donné naissance en France ou en Angleterre, n’est pas encore publiée intégralement. […] Je n’en veux pour preuve que le petit livre publié récemment par M. […] Et nous sommes un peu intimidés de pressentir que cet écrivain, s’il publie des erreurs le sait et, sans doute, en jouit, étant pervers.
Dumas, qui a prononcé devant la statue de Pierre Corneille une si admirable harangue, digne sœur de celles qu’il a publiées sur MM. […] Pourquoi ne publierait-il pas l’examen de Don Juan de Marana ? […] Il a composé, dans sa vie errante, les différents poèmes publiés d’abord en 1822, 1824 et 1826, et réunis pour la première fois dans un ordre logique en 1829. […] Ludovic Sforza surprit et publia ce complot de spoliation. […] Jusqu’ici il y avait quelque chose d’embarrassant à concilier ces tragédies si peu historiques avec les théories publiées en 1827 par M.
Ce livre ne fut pas d’abord publié ; il courut en manuscrit dans les mains de plusieurs personnes, qui déterminèrent plus tard Bossuet à le mettre au jour. […] Le traité de la Connaissance etc., publié en 1722 avec l’autorité contestée des œuvres posthumes, ne contenait rien de plus que Descartes, et paraissait à l’aurore d’une philosophie bien autrement hardie ; il fut négligé. […] Interrompu, en 1683, dans son travail par l’ordre de Louis XIV, qui lui commanda d’écrire la défense des quatre articles du clergé de France, distrait par des instructions diocésaines et par quatre oraisons funèbres 129, il reprit son livre en 1689 et le publia l’année suivante. […] Quoi qu’il en soit, Bossuet perdit patience, et, passant des doctrines aux faits, il publia la Relation sur le quiétisme, livre admirable, dont les belles et faciles réponses de Fénelon ne purent affaiblir l’effet. […] Retenue dans les mains de Bossuet par l’ordre de Louis XIV, qui voulait ménager le pape, puis reprise et refondue vers la fin du siècle, elle ne parut que vers 1740, publiée par les soins de l’abbé Bossuet, sur une copie destinée au roi.
Thiers : il est à la veille de publier son Histoire du Consulat et de l’Empire, et nous ne lui avons pas encore payé l’examen qui lui est dû comme à l’historien le plus populaire de la Révolution, au publiciste le plus habile et le plus considérable qu’ait porté la presse libérale des quinze ans. […] Thiers sentit (et lui-même en convient avec cette sincérité qui est un charme des esprits supérieurs)25 qu’il avait presque tout à apprendre de son sujet, et qu’une rédaction spirituelle après lecture courante des pièces et des mémoires antérieurement publiés n’était pas l’histoire telle qu’il était capable de la concevoir. […] Le célèbre poëte, après une longue absence, était revenu se fixer à Paris au commencement de 1830 ; il publiait ses Harmonies poétiques et obtenait place enfin à l’Académie française.
Les Lettres du chevalier offrent un continuel exemple de cette espèce de finesse et de subtilité qu’on peut retrouver dans les Conversations et les Entretiens publiés vers la même date par l’auteur suranné de Clèlie. […] Quand l’abbé Nadal publia, en 1700, les Œuvres posthumes du chevalier, les choses étaient devenues autrement manifestes, et l’humble Esther siégeait sous le dais. […] Les Lettres publiées en 1682 montrent assez que le chevalier se posa jusqu’à la fin en maître plus disposé à donner qu’à recevoir des leçons38.
On a pour guide très sûr et sans parti pris, dans le récit de cette mort de Talleyrand, un Anglais, Thomas Raikes, dont le Journal a été publié à Londres (4 volumes, 1857). […] L’Amateur d’Autographes en avait publié, à ce qu’il paraît, des extraits
XXI Ce poème, publié en entier depuis, est, selon nous, le chef-d’œuvre de la poésie métaphysique en France et en Angleterre ; son seul défaut est d’être métaphysique, c’est-à-dire condamné à n’être jamais populaire. […] Il y reviendra, il y revient déjà dans le dernier volume qu’il vient de publier, les Idylles héroïques.
Ce 3e setambre, à Calays. » Cette lettre fait partie du Recueil des Lettres de Henri IV, publié, sous les auspices du ministère de l’instruction publique par M. […] Voir le remarquable travail qu’il a publié sur les Pensées de Pascal, sous la forme d’un rapport adressé à l’Académie française.
Vers le même temps, Duclos lance ses Considérations sur les mœurs de ce siècle et Diderot publie son Essai sur le mérite et la vertu. […] Ce chapitre a été publié dans la Nouvelle Revue du 1er juillet 1898.
Le mouvement sortait alors également d’Allemagne ; de là Werther de Goethe fit son chemin jusque dans la poche du Petit Caporal ; là naquit la compréhension de Shakespeare qui pour Voltaire n’avait été qu’un sauvage ivre : là Madame de Staël trouva son livre de l’Allemagne ; la semence étant mûre, germa le nouveau génie français ; en 1827, Victor Hugo publiait son Cromwell ; en 1830, la victoire de la poésie romantique était décidée. […] Ami des préraphaélites Dante Gabriel Rossetti, John Everett Millais et William Holman Hunt, il écrivit à Oxford quelques tragédies néo-élisabéthaines, et publia à Londres, en 1860, Rosamond, « aquarelle de Rossetti traduite en vers ».
Depuis, Jacques Fréhel a publié trois livres : Vaine pâture, le Cabaret des larmes, les Ailes brisées. […] Ce recueil publié la même année que Le psautier du barde est très supérieur et Silvestre n’y trouverait absolument plus rien à louer.
N’est-ce pas en France que tous les ouvrages contre la religion ont été composés, vendus et publiés, et souvent même imprimés ? […] » ——— L’auteur d’une Épître à M. de Châteaubriand, publiée en 1809, avait placé dans ses vers un tableau du siècle de Louis-le-Grand, où l’on reconnaîtra une imitation de ce passage : Comme on voit le soleil, disait-il, Comme on voit le soleil, ce monarque des mondes, À l’approche du soir s’incliner vers les ondes, Des forêts et des monts colorer le penchant, Et de ses feux encore embraser le couchant ; Tel Louis, atteignant la vieillesse glacée, Conservoit les débris de sa gloire passée, Et de la royauté déposant le fardeau, Grand par ses souvenirs, descendoit au tombeau.
De quel nom ces petites choses-là, quand on les publie isolées, peuvent-elles se nommer en littérature ? […] Au moment où le Pays publia mon premier article sur les Misérables, je reçus une lettre signée Omnès, où l’on me menaçait, si je continuais ma critique, d’écrire sur tous les murs de Paris : « Barbey d’Aurevilly, idiot » Et comme une telle menace ne m’arrêta pas, la chose fut faite immédiatement, — avec un ensemble et une rapidité électriques.
La princesse Mathilde Le libraire-éditeur Glaeser publiait, sous le titre de Galerie Bonaparte, une suite de portraits photographiés d’après nature, ou d’après les meilleurs originaux, des principaux membres de la famille de Napoléon.
— Tous les articles qui composent jusqu’ici ce volume ont paru le lundi dans Le Moniteur : les deux morceaux suivants sur le duc de Nivernais et le Maréchal de Saint-Arnaud ont été publiée d’abord dans la Revue contemporaine du 31 janvier et du 31 mai 1857.
Nisard est un livre ; il se publie de nos jours bien des volumes ; il y a peu de livres ; il y a bien des assemblages faits de pièces et de morceaux, il est très peu de constructions qui s’élèvent selon un plan tracé et sur des fondements qui leur soient propres.
Depuis lors, des parties de ce trésor de Neuchâtel ont été publiées et disséminées çà et là.
De la masse un peu confuse de mémoriaux et de récits publiés sur cette captivité douloureuse et féconde, M.
M. de Pongerville nous l’affirme en propres termes ; il consacre sa préface à démontrer cette vérité ; et, comme M. de Pongerville a passé dix ans à traduire en vers ce poète, quatre ans à retoucher et à revoir sa traduction ; comme il s’occupe en ce moment de retraduire en prose cette traduction en vers, et qu’un volume en a déjà été publié dans la collection Panckoucke, il n’y a pas moyen de récuser un homme aussi compétent sur Lucrèce ; on ne peut que s’incliner et croire.
Le dernier volume que Béranger vient de publier comme adieux achève de nous dessiner le poëte.
M. de Lamartine a publié, il y a deux ans à peu près, une brochure sur la Politique rationnelle, dans laquelle des perspectives approchantes sont assignées à l’âge futur de l’humanité, et, bien qu’il semble y apporter, pour le détail, une moins impatiente ardeur, ce n’est que dans le plus ou moins de hâte, et non dans le but, que ce noble esprit diffère d’avec M. de La Mennais.
(Dans Sir Lionel d’Arquenay, très-remarquable roman qu’il a publié depuis les Confidences, M.
FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M.
Marot, le premier, en disciple reconnaissant et respectueux, voulut sauver de l’oubli quelques-uns de ceux qu’il appelait ses maîtres : il restaura à grand’peine et publia Villon ; il donna une édition du Roman de la Rose, dont il rajeunit, comme il put, le style.
Cousin dans la carrière de l’enseignement, ne subsistait jusqu’à présent que dans des rédactions d’anciens élèves qu’on avait pris soin de recueillir et de publier, il y a quelques années.
» C’est ainsi que, dans les Mémoires récente, publiés sur madame la princesse de Lamballe par une noble lady, on est informé qu au sein de l’Assemblée constituante Robespierre menaça un jour Barnave de le faire guillotiner !
Sainte-Beuve, n’a probablement pas été publié : il échappe du moins à nos recherches. — Et puisque nous en sommes à relever une lacune, essayons d’en expliquer une autre non moins apparente, à cet endroit même.
Le Suisse Murait publie en 1735 ses Lettres sur les Français et sur les Anglais (son voyage avait eu lieu en 1694-1695).
Crépet qui nous en donne le scénario assez développé dans le volume qu’il vient de publier : Œuvres posthumes et Correspondances inédites de Charles Baudelaire.
Nous prendrions les scherzi et les contrasti publiés après la mort d’Isabelle Andreini et qui contiennent certainement des souvenirs de ses rôles.
Vendidad ; XIX, 48, 49 ; Minokhired, passage publié dans la Zeitschrift der deutsshen morgenländischen Gesellschaft, I, 263 ; Boundehesch XXXI.
Publiées dans Mélusine ; la dernière est de février 1899.
Ce travail a été publié à propos de l’Histoire de la littérature française de M.
. — Rapport publié sous les auspices du ministère de l’instruction publique.
On ne pouvait s’y tromper par ignorance, car toutes les pièces de ce grand procès avaient été publiées, depuis peu, dans les affaires des parlements ; et plus récemment encore, dans les cahiers des États-Généraux.
Un publiciste de Genève vient de publier un ouvrage qui contient la même doctrine.
… Pourquoi donc, les autres, ne les publie-t-on pas ?
Mais sa réputation ne date que d’Un mariage scandaleux publié, je crois, en 1869.
Elle y filtre et s’y étend, comme une eau morne — silencieusement — en attendant qu’elle y bouillonne… Le dernier roman qu’elle ait publié s’appelle : Une faiblesse de Minerve, et certes, ce n’est pas elle qui est Minerve, Mme Claire de Chandeneux ; car Minerve, c’était la Sagesse, et pour cette raison, la Mythologie ne lui a jamais fait faire d’enfants ; mais si elle n’est pas Minerve, elle est sans faiblesse.
Au commencement du xixe siècle, une femme, il est vrai, certainement supérieure, par le but et la portée de ses travaux, à Mlle Clarisse Bader, — et supérieure aussi par la sagacité, quoique cette sagacité ait été bien trompée, — Mlle de La Lézardière eut l’ambition de continuer Montesquieu et publia la Théorie des lois politiques de la monarchie française.
Ils publièrent alors le premier volume d’une traduction qu’ils devaient continuer.
Si Thiers n’avait pas publié sous Louis-Philippe les premiers volumes de son histoire, on pourrait penser que l’homme de parti a étouffé en lui la voix du véritable homme d’État.
Il est des livres qui entrent si naturellement dans le torrent des idées et la civilisation générale que, quels que soient le pays et la langue dans lesquels on les publie, ils tombent forcément sous le regard de toute Critique qui n’a pas seulement pour objet les questions de forme littéraire, mais les questions d’idées… et telle est l’Histoire d’Angleterre 9 de Macaulay.
Savant, renseigné, déjà rompu au style et à la manière de l’histoire, car il est l’auteur d’un travail estimé sur Colbert qui, sans être irréprochable pourtant, nous fait mieux connaître ce grand ministre que tout ce qu’on a publié jusqu’ici, il pouvait, tout comme un autre, et même mieux qu’un autre, faire une large battue dans le passé, nous donner quelque histoire de la civilisation à telle époque, et recommencer cette chasse aux fantômes et aux choses vagues qu’il faut refaire tous les vingt ans si l’on veut rester, soi et son œuvre, autrement qu’à l’état de date et de livre dépassé dans l’esprit des générations !
Avec les connaissances étendues dont il a fait preuve dans son ouvrage, Cénac-Moncaut nous paraissait digne de traiter ce sujet à son tour et d’essayer ainsi de nous donner un livre d’ensemble, la seule espèce de livres d’histoire que, par parenthèse, il importe de publier aujourd’hui.
J’ai désigné plus haut les livres publiés sur le roi René, auquel on revient par la pente du bibelot, de la vignette, du manuscrit illustré, de la peinture et des œuvres poétiques, ce qui, du reste, est bien la pente d’un temps d’art prétentieux, de trissotinisme et d’amusettes littéraires comme le nôtre.
Après Les Nièces de Mazarin, dont le succès a été brillant et mérité, il publie Madame de Montmorency, qu’il fera suivre, dit-on, d’autres portraits et d’autres biographies.
Le nombre des volumes qu’un homme publie, les matières qu’ils renferment, les lectures qu’ils supposent, tout cela produit dans les têtes innocentes un effet qui commence le succès et qui l’a commencé pour M.
I Je ne connais pas de livre qu’il me plaise davantage de voir publié et qui aussi m’étonne davantage… Pourquoi Saint Louis, en effet ?
La plupart des chapitres furent des feuilletons, auxquels on ne prendrait pas garde si l’auteur ne les regardait pas lui-même, comme l’expression définitive de sa pensée, puisqu’il les publie après correction et côte-à-côte avec d’autres chapitres qui sont datés de 1855 et même de 1856.
Ce livre a été publié en deux parties et à deux époques, mais la première est la plus curieuse, car le satirique, dans cette première partie, l’est sans esprit de retour : il brûle son vaisseau ; et, dans la seconde, il fait l’effet d’arranger les planches d’une barquette pour s’en revenir.
Publiée à dix ans d’intervalle de l’Histoire des travaux et des idées de Buffon, l’histoire des Manuscrits n’est qu’un dernier mot que M.
Quel que soit le retentissement ou le silence du nouvel écrit qu’il publie, il ne s’en étonnera pas ; il est trop métaphysicien pour s’en étonner.
, le livre qu’il vient de publier est à refaire.
Les Docteurs du jour furent donc publiés, et ce fut même Louis Veuillot, la trompette la plus sonore du catholicisme contemporain, qui les annonça.
— qui se font tout seuls au fond des âmes, par une mystérieuse assimilation du sentiment et de la vie, celui que Dargaud a publié sous le simple titre de : La Famille, nous semble un de ces livres-là.
… Il a réalisé, du moins, dans l’ouvrage qu’il publie beaucoup des conditions qu’il faut pour l’être… En cet instant de polémique universelle, l’Idée de Dieu et ses nouveaux critiques est une idée neuve et heureuse !
Le poète des Poésies philosophiques est une aigle, qui déplace beaucoup d’air autour d’elle quand elle vole… Rien que le livre qu’elle a publié ne peut montrer intégralement cela.
I Voici un roman dont le succès a été rapide et… inquiétant pour la Critique, qui sait trop les causes du succès… Publié vers la fin de l’année, il était déjà, avant que l’année soit révolue, à sa seconde édition.
… Toujours est-il que cette fulminante sensitive qui se rétracte en lui, avec la furie du dégoût, au moindre contact des mains canailles qui à cette heure s’allongent partout et manient tout avec de si indignantes familiarités, se montre aussi parisienne épanouie, dans La Vengeance de Madame Maubrel 27, qu’on l’est dans La Vie parisienne, par exemple, où l’on eût pu très bien publier ce livre si complètement parisien de langage, et qui n’aurait troublé en rien les habitudes de la maison.
Quoiqu’il ait déjà publié des romans, — et un entre autres pour lequel les femmes, qui en raffolent, ont été de véritables oiseaux : le Bouquet de cerises, — Francis Wey est beaucoup moins connu comme romancier que comme linguiste, comme critique littéraire et d’art.
Il suffit pour en être certain d’avoir lu les livres et les journaux qui se publient en Allemagne depuis trente ans. […] Il a déjà publié, sur la Psychologie anglaise contemporaine, une étude très complète et très précise, que nous avons annoncée ici même. […] Les quatre ouvrages dont on vient de lire les titres ont été publiés le mois dernier, et nous les annonçons avec plaisir ; car non seulement ils sont importants et méritent d’être lus, mais encore ils prouvent qu’en France on commence à ouvrir les yeux, à regarder au-delà du cercle officiel, à redevenir curieux. […] Quand on aura publié quelques volumes de ses lettres, rien ne manquera pour composer une biographie unique, plus complète et plus approfondie que celles de Walter Scott ou de Gœthe. […] Eh bien, je suis toujours le même, et, tandis que je m’évertue à chercher le mieux, le temps s’écoule, la nécessité presse, et il faut toujours que je finisse par publier des choses dont je ne suis pas satisfait….Vous le dites bien : à quoi me sert-il de travailler comme un mercenaire pour joindre péniblement les deux bouts à la fin de l’année ?
Louis-Auguste Ménard, publie un beau matin, comme vers inédits, trois ou quatre cents vers de Bossuet, imprimés depuis quinze ou seize ans dans toutes les bonnes éditions des Œuvres. […] Ménard voudra désormais publier des vers inédits, je l’engage tout d’abord à consulter la Bibliothèque française du consciencieux abbé Goujet. […] Quand, en fait d’inventaires, ils auront dressé celui de tout ce qui s’est imprimé, quand ils auront exactement analysé tout ce qui s’est publié, quand ils en auront surtout comme extrait la substance, alors, et alors seulement, qu’ils publient leurs documents inédits ! […] Cependant les autres Académies, — l’Académie des sciences, l’Académie des inscriptions, — publiaient des Comptes Rendus, des volumes entiers de toute sorte de Mémoires. […] Depuis tantôt un demi-siècle, année moyenne — s’il est permis d’appliquer ainsi la statistique à la littérature — il se publie deux cent cinquante ou trois cents romans.
— L’arrêt était plus que sévère mais je dois prévenir les deux jeunes écrivains qu’il y a, entre la peinture des salons de Paris pendant la terreur, et Bordeaux, un fragment fantaisiste publié par l’Artiste, une si grande distance, — toute celle qui sépare en littérature l’excellent du détestable, — que le doute peut facilement venir à l’esprit le moins prévenu. […] Le feuilletoniste de la Presse publiait l’autre jour, sous la rubrique : Revue des théâtres, un fragment de son voyage à Munich, dans lequel on retrouve, avec sa sûreté de main et son talent plastique, toutes les intempérances de l’art matérialiste dont il est le grand prêtre. […] À six mois d’intervalle et dans deux feuilletons du Constitutionnel, l’un à la date du 4 avril de cette année, l’autre publié mardi dernier, le spirituel critique a témoigné, en termes dont la portée ne pourrait qu’être affaiblie par l’analyse, de sa vive admiration pour le talent de la Frezzolini. […] Entre les événements du bombardement de Sweaborg, de la victoire de Traktir et du voyage de la Reine d’Angleterre, il publiait, lundi dernier, en première page et comme actualité piquante, une étude de M. de Saint-Félix avec ce titre : Pline-le-Jeune. […] Théodore Pavie, dans la Revue des Deux-Mondes, se livre, de son côté, à une étude d’un intérêt plus palpitant encore c’est un travail sur le Hitopadèsa, recueil de fables hindoues, par le docte Rârâyana, publié (et c’est, je crois, tout l’intérêt du morceau) cinq cents ans après le Pantchatantra.
Ce voyage, publié à son retour à Paris, eut un certain succès. […] VI Ce fut alors qu’il publia ce poëme de la Providence intitulé les Études de la nature. Un libraire lui prêta 600 francs pour publier ce grand ouvrage. […] Ces observations furent publiées dans les journaux ; mais comment auraient-elles été entendues au milieu de tant de volontés coupables !
M. de Régnier rassemblait ses premiers poèmes à cette date, et c’est sur ce millésime fatidique que Moréas arrêtait la seconde série des siens ; Jules Renard publiait les Histoires Naturelles ; Jarry, Ubu-Roi ; Verhaeren, les Villes Tentaculaires ; Rodenbach, les Vies Encloses ; M. […] * * * Cet ouvrage — qui présente comme préalable singularité celle d’avoir été publié le second par son auteur alors qu’il en est le premier — expose les aspects caractéristiques du talent de M. de Montesquiou de telle façon qu’il suffirait à le faire apprécier et juger. […] Bourget a publiés depuis la guerre se déroulent dans son atmosphère ou sous sa menace, mais ne s’y rapportent point. […] Marcel Boulenger eut d’autant plus de mérite à oser prendre cette attitude qu’elle était plus rare au temps qu’il publia ses premiers ouvrages. […] S’amuse-t-il à dix-huit ans, comme tous les jeunes gens de lettres, à publier une petite revue, il le fait de telle sorte que, vingt ans plus tard, la petite revue est devenue, sinon grande, du moins singulièrement importante et vivace.
— J’ai écrit encore sur Mme Desbordes-Valmore, à propos d’un Recueil posthume publié en 1860, un article qui peut se lire au tome XIV des Causeries du Lundi, et auquel je renvoie parce que j’y ai cité une lettre fort belle de M. […] Ce morceau a été écrit pour servir d’introduction aux Poésies choisies de Mme Valmore, publiées dans la Bibliothèque-Charpentier.
Pour montrer cependant à quel point dans son esprit tout cela se rapportait à des cadres élevés, et quel ensemble il en serait résulté avec le temps, je veux donner ici, tel qu’on le trouve dans ses papiers, le plan d’un ouvrage en deux volumes, où seraient entrés, moyennant corrections, plusieurs des morceaux déjà publiés. […] En résumé, tous les procès-verbaux du monde publiés ou inédits ne prouveront jamais : 1° que les États de 1593 n’aient pas été la Cour du roi Petaud ; 2° que la Satyre Ménippée n’ait pas été bien et dûment comparée (toute proportion gardée) à la bataille d’Ivry, non pas si vous voulez à la troupe d’avant-garde, mais à cette cavalerie qui, survenant toute fraîche le soir d’une victoire, achève l’ennemi qui fuyait.
Quatre époques importantes font la manière et le sujet des quatre volumes que l’on publie, et dans lesquels tous les genres de poésie sont représentés, excepté la poésie dramatique. […] Malherbe avait très-peu publié du vivant de Régnier.
Il ne pouvait être publié dans des circonstances plus favorables. […] quel cœur si mal fait n’a tressailli au bruit des cloches de son lieu natal, de ces cloches qui frémirent de joie sur son berceau, qui annoncèrent son avénement à la vie, qui marquèrent le premier battement de son cœur, qui publièrent dans tous les lieux d’alentour la sainte allégresse de son père, les douleurs et les joies encore plus ineffables de sa mère !
Nouvelles françaises du xive siècle, publié par Moland et d’Héricault (Bibl. elzév. […] Éditions : Jean Molinet, Faits et dits contenant plusieurs beaux traités, oraisons et chants royaux, in-fol., Paris, 1531 ; Chronique (prose), publiée par Buchon, 5 vol. in-8, Paris, 1828.
L’aimable auteur du Mal et du bien qu’on a dit des femmes a voulu consoler ce dernier tiers, auquel se joint tout ce qu’il y a de lettré en France, et il a publié intégralement, en deux volumes, ses leçons du Collège de France sur le théâtre de Racine. […] Les deux lettres (la seconde non publiée, mais gardée en portefeuille par une faiblesse bien humaine) sont assurément regrettables : c’est beaucoup trop d’aller, en en parlant, jusqu’à l’indignation.
Mais est-ce qu’on ne publie pas une quantité de romans détestables, qui obtiennent les plus grands succès ? […] Mais voici les articles publiés par M. de Pawlowski, directeur de Comœdia, et Gustave Téry, « leader » du Journal.
La modestie sulpicienne l’empêcha de rien publier. […] Foulon, actuellement archevêque de Besançon, mon meilleur ami au séminaire, a communiqué au Figaro (3 avril 1879) et publié dans le Correspondant (10 mai, 10juin et 10 juillet 1882) divers extraits de lettres de moi écrites à la même date que celle que je donne ici.
Le docteur de Sorbonne Jean Deslyons, théologal de Senlis, auteur du Discours ecclésiastique contre le paganisme du Roi boit, a publié au dix-septième siècle un écrit contre la coutume de superposer les cercueils dans les cimetières, écrit appuyé sur le vingt-cinquième canon du concile d’Auxerre : Non licet mortuum super mortuum mitti. […] Ces copies, enfouies, mais non détruites peut-être, ont entretenu l’espérance persistante des chercheurs, notamment de Le Clerc, qui publia en Hollande, en 1709, les fragments retrouvés de Ménandre.
Si les œuvres d’André Chénier, de ce poète immense, sitôt moissonné par la faux implacable qui n’épargnait aucune royauté, eussent été publiées à la fin du dernier siècle, quelque incomplètes, quelque imparfaites qu’elles soient, à cause de cette mort précoce, nul doute que l’âme des hommes supérieurs ne se fut prise alors à cette poésie virile et naturelle, et la réconciliation qui s’accomplit lentement eût été avancée de trente ans. […] J’avais voulu d’abord le publier séparément.
Pour ce qui est de ses écrits, il avait publié, en 1665, le premier recueil de ses Contes, accompagnés de quelques poésies de jeunesse. […] Le premier recueil de Fables fut publié à grand éclat, avec illustrations — déjà avec de grandes et belles illustrations.
Après les Lettres à Panizzi de Mérimée, c’est un roman de Gustave Flaubert qu’ils ramassent, et qui n’est pas seulement un livre posthume, mais un livre inachevé, et qu’ils publient comme si c’était une œuvre définitivement terminée. […] Et si, un jour, on a cru voir la crinière du lionceau pointer autour de la tête de ce nouveau venu en littérature qui publia Madame Bovary, elle ne poussa bientôt plus, et le lion qu’on avait cru voir dans Flaubert, et qui s’est détiré opiniâtrement toute sa vie pour sortir de sa gaine, n’en est point sorti, et même ses efforts pour en sortir l’y ont enfoncé davantage !
Peut-être n’a-t-il rien publié de plus spirituel et de plus agréable dans ce genre qu’un opuscule intitulé la Conversion d’un romantique.
Cette « Union » subsiste et n’a pas cessé de publier ses volumes presque intimes et qui sont déjà au nombre de cinq ou six.
L’idée dominante des deux volumes qu’il vient de publier n’est pas tout d’abord celle à laquelle nous avait accoutumé le critique humanitaire ; elle se montre même précisément opposée.
Atlas Dufour2, publié par Armand Le Chevalier.
Quand on publiait une pièce jouée à l’impromptu, on écrivait ordinairement le dialogue, comme fit Fabritio di Fornaris pour L’Angelica.
La chasse à l’inédit a fait sortir des greniers et des vieilles malles quantité de papiers qui auraient pu y rester sans dommage ; des chiffons sans valeur ont été érigés en documents précieux et publiés avec une exactitude implacable.
Quand Bernardin de Saint-Pierre a publié ses Etudes de la Nature, une jeune fille de Lausanne, dans un accès d’admiration, lui écrit pour lui offrir sa main.
Bain a publié un volume sur ce sujet : On the study of characler including an estimate of phrenology.
Les lettres étaient la conversation des absents ; on en lit, on en publia d’innombrables recueils14… Mais il ne s’agit ici que de l’origine de la chose.
Je trouve que la Fécondité, que vient de publier Zola, est, à cet égard, un exemple, le plus fort, le plus important.
Saint-Marc Girardin a pris soin de recueillir quelques-unes de ses meilleures paroles et de ses meilleures pages dans les agréables volumes qu’il publie aujourd’hui.
C’est pourquoi il faut traduire, commenter, publier, imprimer, réimprimer, clicher, stéréotyper, distribuer, crier, expliquer, réciter, répandre, donner à tous, donner à bon marché, donner au prix de revient, donner pour rien, tous les poètes, tous les philosophes, tous les penseurs, tous les producteurs de grandeur d’âme.
Et le Moniteur publiera — au 1er janvier et au 15 août — des nominations de sous-préfets littéraires, avec variation dans les traitements !
… Et elles publient des livres pour le prouver ; des livres curieux de physiologie, d’histoire et de théologie, dans lesquels, toujours protestantes, elles interprètent la Bible dans le sens de leurs idées, culbutent la Genèse, démontrent que la chute d’Adam est la gloire d’Ève, à qui le serpent parla de préférence à l’homme, parce qu’elle était la plus spirituelle des deux.
Elle a cru qu’elle allait changer le Byron de l’opinion faite et en nous l’affirmant sans preuves et sans notions nouvelles à l’appui de son affirmation, nous faire son Byron, — à elle, — son Byron purifié et rectifié ; car le sens du livre qu’elle publie, c’est, ne vous y trompez pas, je vous prie, une délicate purification de Byron…… J’ai parlé plus haut de petites chapelles, élevées discrètement et chastement, tout le long du livre, à la mémoire de Byron ; j’ai dit même que je comprenais très bien qu’elles y fussent élevées… Mais je les crois trop en albâtre… Il y en a à la religion, à l’humanité, à la bienveillance, à la modestie, à toutes les vertus de l’âme de Byron (textuellement), à son amour de la vérité, mais c’est aussi par trop de chapelles… Les vertus de Byron font un drôle d’effet… Sont-ce les cardinales ?
Publié en 1854, L’Empire Chinois 17 en est déjà à sa seconde édition, et nous croirions venir bien tard pour en parler, si, comme tant d’autres ouvrages, il ne devait avoir qu’une destinée de passage.
On a publié de lui un roman intitulé : Une conversion.
En 1831, il reprit l’idée de la Revue des Deux Monde 23 de moitié avec Bonnaire, qui publiait plus tard la Revue de Paris.
Le livre de M. de Lacretelle fut publié en 1872.
Il publiait, en 1873, les Notes sur l’Italie et sur Rome, et, la même année, un volume intitulé : Préface au Conclave, qui marquèrent avec éclat cette compétence… Aujourd’hui, l’auteur de la Préface au Conclave nous donne une préface encore, la préface à ce pontificat nouveau qui se prépare en silence et sur lequel sont attachés anxieusement les regards du monde.
Caro a publié sur Saint-Martin, et qu’à la première page nous avons trouvé, à côté du nom de l’auteur, le titre toujours suspect jusqu’à l’inventaire des doctrines de celui qui le porte, « de professeur de philosophie », quand, à la seconde page, nous avons lu une dédicace à MM.
Le livre qu’il a publié sous ce titre, à faire sécher de jalousie Arsène Houssaye : Monsieur de Cupidon 12, n’est nullement le trumeau qu’on croirait sur le simple énoncé du titre, quoiqu’il porte aussi les influences d’un siècle auquel on ne saurait toucher impunément qu’avec un masque de verre, comme les chimistes touchent au poison.
II On s’étonnera peut-être de ce titre de Poésies complètes, sous lequel l’éditeur Poulet-Malassis a publié le beau volume de Théodore de Banville.
Manon Lescaut est tout simplement l’expression du matérialisme du xviiie siècle rejoignant et embrassant au bout d’un quart de siècle, le matérialisme du xixe , qui avale le livre et le trouve bon… Trop près de la Révolution française et venant d’un homme trop médiocre pour qu’on fît beaucoup d’attention à son roman, il fut publié quand le sang allait tout à l’heure passer par flots sur cette société, fondue en boue, et qui avait été les chiffons du xviiie siècle.
Qu’il écrive même, s’il veut, comme Talleyrand, ses Mémoires ; mais qu’il ne mette pas, comme Talleyrand, trente années à les publier.
La persécution cessa ; et cet empereur assassin, ce barbare incendiaire, ce chrétien persécuteur d’autres chrétiens, publia un édit, par lequel il défendait qu’on employât désormais ni autorité, ni menaces pour faire changer personne de religion.
Mais comment ne pas faire observer qu’en s’y renfermant ou en s’y bornant on leur accorde plus d’importance que ne leur en attribuait Bossuet lui-même, qui ne les a ni publiés, ni préparés seulement pour l’impression ? […] C’était en 1689, et Huet, l’évêque d’Avranches, qu’on lui avait jadis associé dans l’éducation du dauphin, venait de publier sa Censure de la philosophie cartésienne. […] N’est-ce pas dommage, en vérité, pour cette « belle phrase » que, très loin d’être irrité que Simon dérangeât les siennes — et même de pouvoir l’être, — Bossuet, qui jusqu’alors n’avait presque rien publié, les ait précisément écrites pour répondre à Richard Simon ? […] Mais, au contraire, toute sa vie publique n’a été qu’un long combat contre les libertins — auxquels même on a vu qu’il fallait joindre les critiques, — et, de 1652 à 1704, on pourrait dire qu’à l’exception de ses écrits dans l’affaire du quiétisme, Bossuet n’a rien publié que contre les critiques et contre les libertins. […] Boileau lui-même, vieux et pieux, qui ne se piquait pas d’être un grand clerc, s’en déclarait assommé, dans cette Satire sur l’Équivoque, que le gouvernement de Louis XIV, pour cette raison peut-être, refusait de laisser publier.
Byvanck a publié sur François Villon des études critiques dont nos villonistes font grand cas et qui témoignent d’une profonde connaissance de notre vieille langue et de notre vieille littérature. […] Il a publié ces jours-ci un recueil de contes intitulé : À se tordre, histoires anthumes. […] Même elle nous inspire un respect immense, quand elle est le fruit d’un seul petit article, publié dans une petite revue. […] — « Je suis curieux d’avoir votre opinion sur ce point », dis-je à mon compagnon. « Croyez-vous que ces investigations, auxquelles nous assistons dans la plupart des livres qu’on publie, indiquent un courant sérieux des sentiments contemporains ? […] Marcel Schwob fait allusion dans ces mots au mouvement des esprits de l’Université, tel qu’il se manifeste dans les articles publiés à la Revue Bleue et ailleurs, par M.
« On en retrouvera quelque trace dans l’élégie intitulée la Fille du Pêcheur, qui n’a jamais été ni achevée ni publiée par moi. […] Auteur de l’Aventurier français, Le Suire avait publié un roman précédé d’une lettre de J. […] L’auteur de ce pastiche Bossuetiste, d’ailleurs lui-même écrivain très pur, a publié dans la Revue Blanche, sous le titre de Mémoires inédits et imprévus de Saint-Simon, une série d’articles où les procédés de Saint-Simon sont admirablement démarqués. […] Il a fait des imitations de Victor Hugo qui mériteraient d’être publiées. […] Gaston Hompsy a publié un recueil de poésies accompagnées de commentaires curieux.
Le juif Angelucci, moyennant 1, 400 livres sterling, environ 35, 000 francs, consentit à ne rien publier. […] M. de Loménie les analyse et en publie deux au complet à la fin de son livre. […] Paul Collin a publié, en 1868, un volume intitulé Musique de chambre, qui n’a eu aucun retentissement. […] Alfred Maury a récemment publié dans la Revue des Deux-Mondes un remarquable article sur les guerres et les invasions. […] Cousin et publié pour la première fois en 1855, dans la troisième édition de la Jeunesse de Madame de Longueville.
Les mémoires de madame Roland, de Riouffe, de Barbaroux, de Buzot, publiés par Barrière, soulevèrent une émotion unanime. […] Même dans les ouvrages apologétiques qu’on publie aujourd’hui, on ne tente plus de concilier l’inconciliable. […] Si l’on publie jamais certaines lettres du poète, que j’ai vues chez M. […] Ernest Renan dans la préface que Le Temps a publiée mardi, avant l’apparition du livre qu’elle précède. […] Cette théorie, il l’a faite et publiée en grande partie, car il a, comme j’ai dit, l’esprit de suite et de continuité.
Il a voulu, par son testament, prolonger cette défense au-delà du tombeau : « Les seules lettres de moi qui pourront être publiées », y est-il dit expressément, « sont celles qui traitent des matières purement générales et intellectuelles. » Il y avait, à cette réserve passionnée de écrivain pour tout ce qui touchait à son existence intime, plusieurs motifs d’ordre divers. […] Georges Goyau, publiait, voici quelques semaines, dans la Revue des Deux Mondes, une de ces études directement et fortement documentées ou il excelle. […] Quand on essaye de résumer les diagnostics divers publiés sur la France actuelle par les meilleurs observateurs de mœurs : Balzac, Le Play, Flaubert et Taine par exemple, on reconnaît qu’ils s’accordent tous sur ce point : la civilisation contemporaine souffre d’un abus de la pensée consciente. […] L’extraordinaire du sujet s’abrite ici sous le patronage d’un nom qui est synonyme de folie : « Au début de la vie littéraire de l’auteur, un ami, mort depuis longtemps, lui donna le sujet de cette étude, que plus tard il trouva dans un recueil, publié vers les premières années du siècle. […] La légende a si bien déformé cette physionomie, pourtant frappante, que la plus simple exactitude a fait défaut aux neuf dixièmes des articles publiés à son occasion.
Je lis en ce moment un Essai sur les fresques de Raphaël, publié l’année dernière, en attendant l’édition française de Passavant, qu’on nous promet toujours. […] On est tout surpris en général de voir un homme de mon âge publier un livre qui lui a pris six années de sa vie. […] Cette Étude a été publiée d’abord par le Journal des Savants (octobre et novembre 1868).
Demogeot, professeur suppléant d’éloquence française à la Faculté des lettres, vient de publier un utile et intéressant volume, le Tableau de la Littérature française au xviie siècle avant Corneille et Descartes 119. […] Cet article fut publié par M. […] Cette Instruction, publiée en partie par M.
Le Laocoon de Lessing avait déjà été publié en 1763, lorsque Mengs, né en Allemagne, érudit, antiquaire et peintre habile, vint aussi en Italie vers ce temps. […] Avec une ardeur non moins grande, le chevalier Hamilton, habitant aussi l’Italie, recherchait les vases dits étrusques, publiait la forme dessinée et mesurée de ces vases, et les peintures qui les ornent ; et, par ce genre d’étude, concourait au grand travail qui se faisait alors sur tous les monuments de l’antiquité. […] Ayant préféré la statuaire presque aussitôt qu’il l’eut étudiée, ses yeux furent ouverts sur le mauvais goût de son temps par les articles sur la théorie des beaux-arts que Sulzer avait publiés dans l’Encyclopédie de d’Alembert et de Diderot. […] Le 4 fructidor suivant (21 août 1795), on lui accorda la permission de revenir chez lui sous la surveillance d’un garde, et enfin ce ne fut qu’à la faveur de l’amnistie publiée le 4 brumaire an IV, lors de l’établissement du gouvernement du Directoire, que la liberté lui fut entièrement rendue. […] On publia la traduction du Laocoon de Lessing ; tous les critiques recherchèrent quelles ont été les causes de la perfection de la sculpture antique et quels seraient les moyens d’y atteindre42 ; en architecture, les temples de l’Égypte, de la grande Grèce43 et de la Sicile furent les seuls modèles que l’on voulût consulter ; on ne feuilletait pas d’autre livre que les Antiquités d’Athènes, publiées par Stuart ; on en vint même promptement à mettre la plus simple composition tirée d’un vase étrusque, au-dessus des ouvrages nouvellement apportés d’Italie.
Pressé de suivre sa renommée, il détacha du manuscrit du Génie du Christianisme l’épisode d’Atala qui formait un petit roman, et le publia. […] Le colonel Pepe publia une brochure violente contre Lamartine. […] En 1830, il fut élu de l’Académie française et publia les Harmonies politiques et religieuses. […] » Il l’était si peu, qu’à peine ces premières pages publiées, il glissa dans la pure pasquinade libertine, devint et resta une sorte de Voltaire burlesque, sans esprit. […] Il cessa dès lors, non de produire, mais de publier.
C’est de nos jours, bien certainement, que se sont publiés et que se publient les livres les plus hostiles aux vertus réelles du cœur. […] Henri Heine vient de publier sous le titre du Conte d’hiver. […] Combien il est fâcheux que sur le même écrivain, sur la même production, il ait été publié, souvent à de courts intervalles, tantôt l’éloge exagéré, tantôt le blâme le plus formel !
L’autorité du journal qui avait publié l’article lui donnait le caractère d’une protestation. […] * Il n’y a pas d’apparence qu’il se publie d’ici à trente ans une nouvelle édition du Dictionnaire de l’Académie française. […] Quand je m’y présentai, je n’en avais publié que le premier volume. […] Si mes Aegri Somnia ne sont publiés qu’après ma mort, ma famille appréciera ce qui doit être publié de cette partie inspirée par les désolations de la guerre de 1870, et de ce qui doit rester en manuscrit. […] Le passage cité est extrait d’une notice sur la langue niçoise publiée par M.
. — On peut remarquer dans cet Examen de la duchesse de Longueville, et en général dans toutes ses lettres manuscrites dont j’ai vu une quantité, un style suranné, et bien moins élégant qu’on ne l’attendrait ; beaucoup moins vif et précis, par exemple, que celui des divines lettres et réflexions de Mme de La Vallière, publiées en un volume par Mme de Genlis. […] Cousin a publiées récemment au complet dans ses Fragments littéraires (1843) ; j’en ai fait constamment usage dans ce portrait, mais je n’avais pas jugé que la mémoire de Mme de Longueville dût gagner à une publication complète.
Ces poésies auxquelles la soif ardente de cette époque a prêté souvent un prix, une saveur qu’elles n’avaient pas en elles-mêmes, sont bien loin de répondre à mes désirs et d’exprimer ce que j’ai senti ; elles sont très-imparfaites, très-négligées, très-incomplètes, et je ne pense pas qu’elles vivent bien longtemps dans la mémoire de ceux dont la poésie est la langue ; je ne me repens cependant pas de les avoir publiées ; elles ont été une note au moins de ce grand et magnifique concert d’intelligence que la terre exhale de siècle en siècle vers son auteur, que le souffle du temps laisse flotter harmonieusement quelques jours sur l’humanité, et qu’il emporte ensuite où vont plus ou moins vite toutes les choses mortelles. […] Je me coucherais dès aujourd’hui avec plaisir dans le lit de mon sépulcre ; mais j’ai toujours demandé à Dieu de ne pas mourir sans avoir révélé à lui, au monde, à moi-même, une création de cette poésie qui a été ma seconde vie ici-bas ; de laisser après moi un monument quelconque de ma pensée ; ce monument, c’est un poème ; je l’ai construit et brisé cent fois dans ma tête, et les vers que j’ai publiés ne sont que des ébauches mutilées, des fragments brisés de ce poème de mon âme.
Quant à ma correspondance, ce sera ma honte après ma mort, si on la publie. […] Je fis un jour un Alexandre qui doit être au Cahier d’honneur, et que je publierais si je l’avais.
La règle des sulpiciens est de ne rien publier que sous le voile de l’anonyme et d’écrire toujours du style le plus effacé, le plus éteint. […] Un écrit, qui représente mes idées philosophiques de cette époque, mon essai sur l’Origine du Langage, publié pour la première fois la Liberté de penser (septembre et décembre 1848), marque bien la manière dont je concevais le tableau actuel de la nature vivante comme le résultat et le témoignage d’un développement historique très ancien.
Olivier de Serres publie aussitôt un ouvrage qui a pour titre : Le théâtre de l’agriculture et mesnage des champs. […] L’État impersonnel prend la place du monarque ; des institutions permanentes, comme nos diverses Académies, distribuent des prix qui ne sont pas toujours des faveurs ou des aumônes déguisées ; enfin et surtout l’écrivain s’habitue à tirer un profit régulier de ce qu’il publie ; lecteurs, spectateurs, auditeurs lui apportent chacun leur tribut modeste qui, multiplié par dizaines et centaines de mille, dépasse les largesses les plus princières.
Les deux volumes qu’il publie nous le montrent à chaque page sous ce jour et dans ce cadre qui est le sien.
. — Un projet de gouvernement, rédigé par Saint-Simon à l’intention du duc de Bourgogne et récemment publié par M.
[NdA] Ce morceau a été écrit pour une édition des élégies de Parny, publiée chez MM.
Un autre Mémoire, couronné l’année suivante, sur l’Étude du grec dans l’Occident au Moyen Age, n’a pas encore été publié.
Mme Frochot l’aide vaillamment du dehors ; elle engage contre les ennemis de son mari une lutte acharnée ; elle publie elle-même une brochure : La citoyenne Frochot à ses concitoyens.
Les moins actifs, les plus accommodants ou les plus volages, réclament souvent une seule clause : c’est la faculté, toutes les fois qu’ils publient une œuvre, de choisir eux-mêmes leur critique.
idot a publié dans sa belle Collection la version latine de M.
Sainte-Beuve a publié dans l’appendice sur George Sand (tome I, page 510), une lettre entre autres de l’auteur d’indiana, où Jouffroy est caractérisé de main de maître et de philosophe.
Nous avons pu constater avec satisfaction, en touchant au terme de notre travail, que la nouvelle Table de la Revue des deux mondes, publiée cette année et plus complète que celle de 1857, ne mentionnait, au nom du critique des Lundis, qu’un seul article oublié par nous70.
Longtemps avant sa mort, il avait d’ailleurs projeté de publier son authentique observation, complétée de traits empruntés à ceux qu’il appelait ses « sosies de douleur » : H.
La publication du Recueil de Du Bellay faillit le brouiller avec Ronsard, qui se voyait devancé : il n’avait encore publié en 1548 qu’une ode dans le recueil de Pelletier.
Il publiait ses Pensées sur l’Interprétation de la nature, son Entretien d’un philosophe avec la maréchale de ***, etc. : mais son Rêve de Dalembert, son Supplément aux voyages de Bougainville, son Paradoxe sur le Comédien, sa Religieuse, son Jacques le Fataliste, son Neveu de Rameau, c’est-à-dire le meilleur et le pire, le plus caractéristique en tout cas de son œuvre, tout cela est resté enfoui dans ses papiers.
L’auteur des Prédicateurs avant Bossuet, le savant et fin commentateur des Oraisons funèbres et du Discours sur l’histoire universelle, vient de publier, avec introduction, notices et notes, un recueil de textes choisis, de 660 pages, et ces textes ne sont pas de Bossuet !
Son recueil de Poésies publié en 1845, par tout ce qu’il contient, et même avant le brillant appendice des Émaux et camées, est une œuvre harmonieuse et pleine, un monde des plus variés et une sphère.
. — Correspondance, publiée par Madame Valentine de Lamartine (1876-1877).
On a d’elle une pastorale, Mirtilla, imprimée à Vérone en 1588 : des recueils de lettres et des fragments en prose furent publiés après sa mort.
Elle fut publiée pour la première fois en 1579, et jouit d’une longue réputation.
À force de penser à Ellénore et de publier partout son admiration, Adolphe se convaincra, ou croira se convaincre de la réalité de son amour, et Ellénore tombera dans le même piège.
Klein sait bien qu’il n’a donné là qu’un aperçu : toujours est-il qu’il n’a pas hésité à le publier ; et il croyait probablement y trouver sinon une démonstration rigoureuse, du moins je ne sais quelle certitude morale.
Il fallait être M. de Sacy pour publier en 1793, à l’Imprimerie du Louvre, un ouvrage sur les antiquités de la Perse et les médailles des rois Sassanides.
Il touche du doigt aux Lettres persanes publiées un an après sa mort (1721).
C’est ce journal sincère, véridique, et d’abord destiné uniquement à un cercle intime, qu’il se décide à publier aujourd’hui.
Ampère lui-même semble avoir fait ce partage dans la dernière lettre de la correspondance publiée par M.
Douglas Jerrold a publié un livre d’un titre expressif.
On a dit que le propre de l’esprit français est d’éclaircir, de développer, de publier les vérités générales ; que les faits découverts en Angleterre et les théories inventées en Allemagne ont besoin de passer par nos livres pour recevoir en Europe le droit de cité ; que nos écrivains seuls savent réduire la science en notions populaires, conduire les esprits pas à pas et sans qu’ils s’en doutent vers un but lointain, aplanir le chemin, supprimer l’ennui et l’effort, et changer le laborieux voyage en une promenade de plaisir.
Ceux de demain, que publiait Bernard Lazare ; la publication (vers 1896) par l’Écho de Paris, dont le tirage et l’influence étaient alors considérables, des poèmes de M.
Ces deux discours furent publiés avec une foule d’inscriptions et d’éloges en vers.
ne voit-on pas dans Homère un Conseil des héros, βουλή, où l’on délibérait de vive voix sur les lois, et un Conseil du peuple, ἀγορά, où on les publiait de la même manière.
Ils feront bien, de plus, de lire les bonnes études critiques qui ont été publiées sur le seizième siècle. […] Son livre n’a été publié qu’en 1523. […] Il paraît avoir été sage pendant quelques années et s’être occupé de ses vers, dont il publia un recueil en 1532 sous le titre d’Adolescence Clémentine. […] En 1534 Calvin se rendit à Baie où il publia l’In titution (1536), puis à Ferrare, auprès de la duchesse, très attachée, comme on sait, aux doctrines nouvelles. […] Mais les défenseurs de Calvin qui triomphent de cette inauthenticité, publient eux-mêmes la lettre suivante à Madame de Cany : « Madame, il me fait bien mal que l’acte si louable que vous fîtes il y a environ demi an n’a mieux rencontré.
Un excès de scrupule portait Mallarmé à ne rien publier qui présentât la moindre apparence de cliché ; qui ne fût de tout point inattendu, unique. […] Mais une fois une œuvre achevée et publiée, il la défendait soigneusement, la corrigeait pour des éditions nouvelles au lieu d’en entreprendre une autre. […] Il dut plus tard ouvrir le cercueil, redemander à la mort son chant, le publier… Il semble que Mallarmé ait écrit non pour des lecteurs, mais pour un lecteur abstrait, qui lui ressemblait comme un frère. […] (Valéry a publié là-dessus, dans une lettre aux Marges, une page admirable.) […] Si, par-delà la splendide porte d’or publiée, Hérodiade avait été achevée, le passage du plastique au mouvant eût été visible, et les « pierreries froides » se fussent séparées pour couler en une eau phosphorescente.
Jules Lemaître a publié cinq volumes de contes. […] Edmond Courbaud, vient de publier un Horace. […] Bref, il publiera ces lettres d’amour. […] Guimbaud ne les a pas toutes publiées. […] Dans les centaines de lettres qu’a publiées M.
Anatole France n’avait publié jusqu’ici que des œuvres misérables et qu’enfin il nous donne quelque chose où il y a quelque talent. […] Édouard Rod vient de publier un roman intitulé : Dernier refuge. […] Je m’arrête à celui-ci parce que c’est un les meilleurs que Gyp ait publiés depuis longtemps, un des plus réfléchis, des plus concentrés et des mieux conduits. […] Paul Bourget publie aujourd’hui un petit chef-d’œuvre d’analyse morale et d’émotion délicate intitulé Deuxième amour. […] Déjà auparavant, outre ses correspondances d’Italie dont j’ai parlé plus haut, il y avait publié quelques petites choses.
Si l’on attendait qu’on fût en mesure de contenter les autres et soi-même, on ne ferait ou l’on ne publierait jamais rien. […] Quant à Claveret, qui, pour avoir colporté l’ouvrage de Mairet, avait reçu de Corneille le coup de boutoir que nous venons de voir, il publia à son tour un pamphlet, dans lequel il démontra que Guillem de Castro était le véritable auteur du Cid. […] C’est une hypothèse gratuite : il n’y a rien qui la justifie, ni dans les lettres confidentielles de Bois-Robert, ni dans celles de Chapelain, ni dans celles du Cardinal lui-même, publiées par M. […] Et ces quatre vers-là paraissent bien authentiques : c’est Pélisson qui les publia le premier dans sa Relation contenant l’histoire de l’Académie française, qui parut en 1653. « Corneille les fit, dit-il33, après la mort du Cardinal, qu’il considérait d’un côté comme son bienfaiteur, et de l’autre comme son ennemi. » On se demande comment Corneille ne s’en tint pas à cette résolution si sage, et comment, après ce quatrain, il publia le sonnet en question, qui le dément d’une manière si étrange. […] Il en publia une vingtaine, en deux volumes, l’un en 1628 à Madrid, l’autre en 1634 à Barcelone, et mourut en 1639.
De l’Essai sur la métaphysique d’Aristote le premier volume parut dès 1837, le second ne fut publié que neuf ans plus tard. […] Entre ce mémoire manuscrit et l’ouvrage publié il y a d’ailleurs un tel écart, une si singulière différence de fond et de forme, qu’on les croirait à peine du même auteur. […] Dans l’ouvrage publié, l’ancienne analyse, d’ailleurs remaniée, ne paraît avoir été conservée que pour servir de substruction à l’édifice cette fois reconstitué de la philosophie aristotélicienne. […] Dans l’ouvrage publié, Aristote est nettement opposé à Platon, et sa doctrine nous est présentée comme la source où doit s’alimenter toute philosophie. […] Mais, dans l’ouvrage publié, nous trouvons plus que la connaissance du texte, plus encore que l’intelligence de la doctrine : une adhésion du cœur en même temps que de l’esprit, quelque chose comme une imprégnation de l’âme entière.
Tandis qu’en effet Fontenelle et La Motte, chacun à sa manière, traitait la question sérieusement, Marivaux travestissait l’Iliade, et publiait son travestissement. […] Il avait passé la quarantaine et, par conséquent, il atteignait la maturité du talent quand il publia les deux premières parties de la Vie de Marianne, l’une en 1731 et l’autre en 1734. […] Pourquoi maintenant Marivaux, qui vécut plus de vingt ans encore après avoir publié la onzième partie de Marianne, ne termina-t-il ni l’un ni l’autre de ces deux ouvrages ? C’eût été sans doute un plus naturel emploi de ses loisirs que de publier entre temps Pharsamon ou les Folies romanesques, cinq volumes qui pouvaient dormir dans l’oubli où il les avait laissés lui-même vingt ans durant25. […] Il s’est vêtu en ecclésiastique. » Cette pièce importante, publiée pour la première fois, il y a tantôt cinq ans, par M.
Il naquit à Montevideo, en avril 1846, et mourut âgé de vingt-huit ans, ayant publié les Chants de Maldoror et des Poésies, recueil de pensées et de notes critiques d’une littérature moins exaspérée et même, çà et là, trop sage. […] Il n’usa ni de nos ménagements, ni de nos délicatesses ; il publia les vices, il les sculpta sur les porches de ses cathédrales et dans les strophes de ses poètes ; il eut moins souci de ne pas effaroucher les timoraisons des âmes mômières que de fendre les robes et montrer à l’homme, pour lui faire honte, toutes les laideurs de sa basse animalité. […] Il est peut-être temps d’adopter une autre méthode et de donner, parmi les gens célèbres, une place à ceux qui auraient pu l’être — si la neige n’était tombée le jour qu’ils publièrent la gloire du printemps nouveau. […] Kahn — publiait Légende et Solo de lune, et, enfin, à M.
Maurice Barrès publie avec ce titre : Sous l’œil des Barbares, appartient au groupe du roman d’analyse. […] Cela ne veut pas dire qu’il ne se publiera pas dans l’avenir de nouveaux romans de mœurs ni que l’enquête entreprise par les historiens des espèces sociales ait fini son œuvre. […] Il publia, sans grand succès, quelques volumes de vers lyriques. […] Il est permis d’en douter lorsque l’on voit, par les fragments publiés, combien les autres êtres procuraient une sensation de fantômes à ce philosophe pour qui son être propre était un fantôme illusoire.
Codex Exoniensis, publié par Thorpe. […] Bataille de Finsburg. — La collection complète des poésies anglo-saxonnes a été publiée par M. […] Voyez Codex Exoniensis, publié par Thorpe.
Lui-même, dans d’étonnantes pages publiées, il y a un an, par La Revue blanche, il a raconté son existence là-bas. […] À mon grand regret, je me vois dans l’impossibilité matérielle de le publier, ce curieux questionnaire. […] Avec l’Enquête sur la question sociale, publiée, aujourd’hui, il nous montre, par de vivants et aigus portraits — des portraits peints par eux-mêmes — ce que c’est qu’un capitaliste et un prolétaire, et ça ne nous semble guère plus consolant. […] Elle écrivait non avec l’espoir de publier ses œuvres, mais pour ne point trop penser à sa misère, pour amuser sa solitude, et comme pour lui tenir compagnie, et aussi, je pense, parce qu’elle aimait écrire. […] Sa tournure d’esprit, sa sensibilité me contentent infiniment… En me remettant le manuscrit, il ajouta : — Notre cher Philippe admirait beaucoup ça… Il eût bien voulu que ce livre fût publié.
Vos mandarins à vous siègent à l’Académie, ils deviennent journalistes, romanciers, ils publient des articles dans des revues mondaines. […] Un seul de ses écrits a le caractère d’une étude suivie d’esthétique, c’est la brochure qu’il publia en 1872, sous ce titre : Die Geburt der Tragödie aus dem Geiste der Musik, c’est-à-dire : La naissance de la tragédie du génie de la musique. […] Nietzsche venait alors de publier chez Fritzsche, à Leipzig, l’Hymne à la vie pour chœur et orchestre, qu’il avait composé en 1882, à Naumbourg ; il demandait à M. […] Voir à ce sujet le curieux récit publié en 1893 par le Guide Musical. […] Art, publiée par la Société du Mercure de France.
Depuis lors aussi, il a publié deux volumes d’impressions de théâtre et plusieurs séries de portraits contemporains, parmi lesquels manque malheureusement une figure, la sienne. […] J’ai trouvé le duc d’Aumale (bien lui prend d’être de bonne famille) : le duc de Broglie, qui a publié ses ouvrages à la Revue des Deux Mondes ; Pierre Loti, dont il vante par-dessus tout Mon frère Yves, le seul roman de l’écrivain qui ait vu le jour dans la Revue des Deux Mondes ; MM. de Bonnières, Rabusson, Faguet, qui écrivent à la Revue des Deux Mondes. […] Quelle joie aussi de pouvoir conter de temps en temps une fable sur l’inutilité de l’histoire, supposer un ange qui vient instruire et consoler les hommes, imaginer un autre monde où chacun retrouvera ses occupations favorites, les érudits des bibliothèques à fouiller, les faiseurs d’éditions des textes à publier ! […] Il a publié des livres qui ont réussi auprès des lettrés ; il peut débiter à l’aise ses opinions, ses souvenirs, ses paradoxes dans un journal grave qui a beaucoup d’abonnés ; il mène une vie calme, aisée, conforme à ses goûts ; il n’est mêlé au monde que juste autant que cela est nécessaire pour le bien voir du fond d’une loge confortable. […] En réunissant sous le titre d’Études et Portraits des morceaux d’apparence et de date très diverses, publiés dans des journaux ou dans la Nouvelle Revue, il les présente encore comme des applications différentes de la méthode d’analyse psychologique.
L’étude de Racine ne deviendra profitable que dans plusieurs siècles et seulement à condition que, complètement publié, il semble entièrement nouveau, entièrement étranger, tels que sont devenus pour le public d’aujourd’hui Adenèsli Rois ou Jean de Meung . […] Taine publia quelques-unes de ses premières pages en 1855, dans la Revue de l’Instruction publique, qui ne détestait alors ni une certaine hardiesse ni une certaine nouveauté. […] Albalat, l’imitation est une carrière ; c’est un devoir : il faut imiter Homère ; on verrait très bien son traité dans la collection des manuels impératifs publiés, je pense, par la même maison d’édition : Tu seras agriculteur ! […] Télémaque fut pour Fénelon un exercice et un travail de préceptorat, plutôt qu’une couvre ; sans la renier, il ne la reconnut jamais et la première édition authentique n’en fut publiée qu’après sa mort, par ses héritiers. […] On en compterait aujourd’hui quinze et peut-être vingt ayant un talent véritable et même original ; il y en a au moins dix qui pourraient publier leurs vers sans les signer : nul lecteur avisé ne les pourrait confondre avec ceux d’un autre poète.
D’autre part Freud ne dit pas et se défend d’avoir dit (par exemple dans la lettre que le professeur Claparède a publiée en appendice de la brochure la Psychanalyse) que tout notre être se réduit aux tendances sexuelles, même que l’instinct sexuel est le mobile fondamental de toutes les manifestations de l’activité psychique . […] Vous connaissez l’admirable passage que nous avons publié, sous ce titre, l’an dernier, dans la Nouvelle Revue française. […] Et sans doute je ne peux pas ignorer une phrase poignante qui se trouve dans ce fragment de la Prisonnière que vient de publier la N. […] Si le talent de cette personne manquait d’évidence, Proust ne cherchait pas à me le démontrer de force ; il en parlait même, pour me désarmer, avec une liberté assez dédaigneuse ; mais il me citait tous les auteurs que j’avais publiés qui, à son avis, en avaient moins que son protégé. […] Je vous lis ce passage pour vous faire sentir ce que Barrès, dans la lettre que nous avons publiée dans le numéro d’hommage, a appelé « l’incroyable surabondance des enregistrements » de Proust.
le bulletin publié, le 2 mai, par les deux médecins Romberg et Traube faisait prévoir une issue funeste. […] Je n’ose me flatter d’avoir satisfait à des conditions si difficiles à remplir, et d’avoir évité des écueils dont je ne sais que signaler l’existence. » X « Le faible espoir que j’ai d’obtenir indulgence du public repose sur l’intérêt témoigné, depuis tant d’années, à un ouvrage publié peu de temps après mon retour du Mexique et des États-Unis, sous le titre de Tableaux de la nature.
Tels furent quelques ouvrages de théologie, de grammaire et de logique que publia Port-Royal, et qui rendirent aux lettres ce caractère pratique sans lequel tout ce soin de la langue eût dégénéré en un abus d’esprit. […] La meilleure critique qu’on en ait faite est l’usage qui s’est établi de n’en publier que les extraits les plus marquants.
En cette semaine violente, peu occupée, on le comprendra, de littérature, Janin, que nous allions remercier du seul article bienveillant publié sur notre livre, nous saluait, en nous reconduisant avec cette phrase : « Voyez-vous, il n’y a que le théâtre ! […] La Nuit de la Saint-Sylvestre a été publiée dans l’Éclair.
Il ne se présentait qu’un seul moyen, celui d’apprendre la langue sanscrite, langue la plus admirable en effet, mais aussi la plus difficile de toutes les langues connues, et pour l’étude de laquelle il n’avait encore été publié, à cette époque, aucun ouvrage élémentaire. […] Je persévérai dans mes études, et vers la fin de 1813 je résolus de vaincre les seules difficultés qui me restaient encore, et je me crus enfin en état de publier ce chef-d’œuvre, sinon avec toute la perfection désirable, du moins avec la conscience de n’avoir rien négligé pour me rapprocher autant que possible de mon modèle.
[NdA] Publiées pour la première fois d’après les manuscrits et copies authentiques, avec un commentaire et des notes, par M.
[NdA] Voir la lettre publiée dans Le Journal des débats du 2 juillet 1855.
Toutefois s’il s’était borné à publier cette correspondance avec Saint-Vincens, il n’eût peut-être pas en définitive rendu service à son auteur favori, que dis-je ?
Chevrier vient de publier et qui sont tirées des papiers de famille, achèveront de le dessiner heureusement et de l’entourer d’une lumière morale complète.
« Heureusement, nous dit Fouché (dans les mémoires publiés sous son nom et qui, dans cette partie du moins, offrent un cachet frappant d’authencité), heureusement il fut remplacé par le brave, modeste et loyal Joubert, bien propre à tout calmer et à tout réparer. » J’ai toujours peur, je l’avoue, toutes les fois que je vois un homme si habile et si fin donner tant d’éloges à un si honnête homme, et je me demande involontairement : « Que lui veut-il ?
Il avait publié auparavant ses impressions de voyageà Rome et en Italie, sous le titre de Rome et Lorette(il ya de belles choses), et, plus anciennement encore, unvoyage en Suisse (1839), ou plutôt les Pèlerinages de Suisse ; car tout prend un caractère religieux sous laplume de M.
Il y a plus : les Contes, bien moins populaires en apparence, de Mme d’Aulnoy et de Mme de Beaumont, figurent aussi dans les traditions, des autres peuples, surtout dans le Pentamerone, recueil de contes publié et réimprimé plusieurs fois en Italie au xviie siècle, mais dans un dialecte (le dialecte napolitain) que certainement ces dames n’auraient pas compris.
Ainsi encore, pour ne pas nous borner à nos seuls exemples domestiques, ainsi à Gœttingue, en 1770, le groupe de jeunes étudiants et de jeunes poètes qui publient l’Almanach des Muses, Bürger, Voss, Hœlty, Stolberg, etc. ; ainsi, en 1800, à Édimbourg, le cercle critique dont Jeffrey est le chef, et d’où sort la célèbre Revue à laquelle il préside.
Ils n’ont pas surfait l’ouvrage qu’ils publient, ils ne l’ont pas déclaré supérieur à ce qu’il est en réalité.
Mémoire de Foucault Intendant sous Louis XIV publiés par M.
Aujourd’hui il publie cette traduction complète de Térence, qu’il a gardée neuf ou dix ans sous clé, selon le conseil d’Horace, et il nous donne la joie, en le lisant, de retrouver, de relire aussi par occasion quelque chose du plus pur et du plus attique des poètes romains.
On dirait même qu’il a d’avance quelque pressentiment de ce que notre siècle a ressaisi et remis en lumière des mystères ensevelis de l’antique Égypte ; il exhorte Louis XIV à faire fouiller la Thébaïde ; il est très au courant pour son temps, il cite les Voyages publiés par M.
Leur destinée a été assez singulière : le fils de l’auteur, le comte Arthur Beugnot, homme d’esprit lui-même et qui avait le culte de la mémoire de son père, mais qui savait les précautions qu’il faut prendre quand on a plein la main de révélations contemporaines, en avait publié, essayé çà et là dans des revues quelques fragments et des chapitres détachés.
Mr le comte de Clermont, qui se publia à Paris l’année de la mort du prince.
Ce mémoire daté du 25 novembre 4792 prouve qu’il s’occupait à consolider la République lorsque, sans motif et sans rapport préalable, on l’a décrété d’accusation… » De son côté, Talleyrand lui-même, dans des Éclaircissements publiés en l’an VII, avant sa sortie du ministère, voulant se laver de l’accusation d’avoir émigré, s’autorisait de la mission qui lui avait été confiée au début de la République : « Je fus envoyé à Londres, disait-il, pour la deuxième fois le 7 septembre 4792 par le Conseil exécutif provisoire.
Ackermann a publié en 1839 l’Illustration de du Bellay, avec une préface où il commençait l’exposé de ses vues littéraires ; il les a reprises et poussées depuis dans la préface d’un volume intitulé Chants d’Amour (Crozet, 1841).
Comment la littérature peut-elle se former dans un pays où l’on publie près de trois mille volumes par an ?
Les trois quarts des textes du moyen âge, laborieusement établis et publiés par des hommes persévérants, distillent un insupportable ennui et nous apprennent moins de choses essentielles que le portail de Notre-Dame de Paris.
Avouez en outre qu’en dehors de la famille Bonaparte il n’y a plus pour la France que honte et misère ; Le Moniteur publierait, pour le jour de l’enterrement, en tête de sa partie non officielle, cette note triomphante : « Le fameux X…, qui après avoir donné, au coup d’État, sa démission de professeur de rhétorique au collège de Senlis, a été transporté à Lambessa aux frais de notre généreux gouvernement ; le fameux X…, pressé par l’évidence, a avoué, à son lit de mort, qu’il n’avait jamais été plus libre que sous ce règne, et qu’il expirait dans les bras de la Constitution, à laquelle il jurait obéissance dans ce monde et dans l’autre. » Appliqué aux derniers moments de l’honorable M.
Elle composa et publia à Paris, en 1659, une comédie intitulée : L’Inganno fortunato overo l’Amata aborita (« l’Heureuse tromperie ou l’Amante abhorrée », un titre à l’italienne, s’il en fut jamais).
Aux premières pages du moins mauvais de ses livres, — Dix années de philosophie, études critiques sur les principaux travaux publiés de 1891 à 1900, — M.
Havet, vient de publier à son tour, en l’environnant de tous les secours nécessaires, explications, rapprochements, commentaires ; il a donné une édition savante, et vraiment classique dans le meilleur sens du mot.
Une réclame de parfumerie se termine par une citation de Martial ; le « plus de copahu » est déjà le cri de ralliement des médecins de certaines maladies, qu’on appelait si poliment alors des maladies confidentielles ; un journal contemporain publie « les mémoires de Mme Saqui, première acrobate de S.
Linière mourut ferme dans ses principes, aussi bien que Saint-Pavin, quoiqu’on ait publié qu’il s’étoit converti au bruit d’une voix effrayante qu’il avoit cru entendre à la mort de Théophile.
A tous ces ouvrages, il convient d’ajouter aujourd’hui un livre récemment publié : la Philosophie de Platon, par M.
Les morceaux que j’avais déjà publiés sont retouchés en plusieurs endroits, et la plupart des changements ont pour but de rendre la traduction encore plus énergique et plus concise, sans rien perdre du sens de l’original, et sans donner au style de la dureté et de la sécheresse.
Mme George Sand dont, toute sa vie, Mme Colet fut l’envieuse, avait publié le livre d’Elle et Lui dans lequel cette bâtarde de Rousseau se confessionnait et déshonorait le grand poëte qui s’était mésallié, en l’aimant.
C’est qu’alors, en effet, Schelling avait déjà publié son écrit le plus net : Bruno ou de l’Unité absolue, et que, pour n’y point voir le panthéisme, il faudrait se crever les yeux.
Camille Mauclair vient de publier le second, La magie de l’amour.
Dans ces jours de servitude, où des vers élégiaques non publiés et lus seulement par l’auteur à quelques cercles de femmes, étaient punis de mort, quel poëte aurait osé porter sur la scène les crimes ou les revers de la tyrannie ?
Il publie un volume-réclame renfermant toutes les lettres de félicitations qui lui ont été adressées. […] Un attaché d’ambassade chinois publié, sous son nom, des livres spirituels écrits en français. […] Il est vrai que fréquemment on n’oserait, par respect humain, publier le résultat d’un tel examen, et que ce dernier convaincrait seulement celui-là même qui pourrait y procéder. […] Ces petites gazettes et les livres publiés par les symbolistes restèrent d’abord inaperçus en dehors du café en question. […] Paul Hervieu, « me disait un jour… qu’il ne comprenait pas que l’on se publiât.
C’est cette considération qui m’a déterminé à publier ces leçons, qui ne sont que le début d’une série de cours que j’ai l’intention de faire paraître. […] En 1803, Nicolas et Gueudeville publièrent des recherches et des expériences sur le diabète qu’ils nommèrent la phtisurie sucrée. […] En 1853, M. le docteur J. de Becker a publié, dans le Ve volume du Journal de zoologie scientifique de Siebold et Kölliker, un grand nombre d’expériences relatives à l’absorption du sucre dans l’intestin. […] Magendie, en 1846, a publié un travail sur ce sujet ; Garot en Angleterre, Schmidt à Dorpat, Lehmann à Leipzig, etc., ont constaté la même chose ; nous avons déterminé nous-même dans quelles conditions on pouvait rencontrer cette substance dans le système circulatoire général, et il suffit de vous rappeler ce que je vous ai dit dans une des séances précédentes. […] Nous allons commencer par examiner l’expérience qui frappa le plus vivement l’esprit des physiologistes, lorsque je la publiai il y a quelques années.
Les hommes de bonne volonté continuent de publier des textes ; ils reconnaissent pourtant que l’art est surtout « ce qui a manqué à nos Mystères, qu’ils sont grotesques de la pire façon, c’est-à-dire sans le savoir, que c’est un sérieux qui veut être touchant et qui fait rire41 ». […] Si maintenant, à ces éditions nouvelles, on voulait joindre le détail ou seulement l’énumération de tous les recueils de pièces authentiques, articles, dissertations, ou gros livres publiés sur la vie de Molière depuis quelques années, ce serait tout un long travail. […] Loiseleur, que, cette lettre étant publiée depuis déjà vingt-six ans et l’authenticité n’en ayant pas été mise en doute, personne encore ne se fût avisé qu’elle démentait formellement le roman de Grimarest. Mais la faute en est surtout à l’érudit qui l’a découverte et publiée le premier. […] Merlet a conçu l’ouvrage dont il vient de publier le premier volume, avec ce titre général : Tableau de la littérature française, 1800-1813, et ce sous-titre : Mouvement religieux, philosophique et poétique.
Timmermans, qui vient de publier un volume bien curieux et très sérieux sur L’Argot parisien. […] Renan écrivait des lettres délicieuses quand il lui en prenait envie et le volume que vient de publier M. […] Voilà ce que nous connaissions par le Renan publié. […] Quand il publia en tête de Pierre et Jean, peut-être pour grossir le volume, une petite étude critique, il ne prouva rien, sinon qu’il n’avait rien lu. […] Anatole France publie le troisième volume de la série qu’il a intitulée Histoire contemporaine et qui est une si incisive satire de nos travers et de nos vices.
Elle anime particulièrement les pages d’un livre copieux, tumultueux, lyrique qu’il écrivit dans sa jeunesse et qu’il a publié seulement à la fin de sa vie comme son testament. […] Ses premiers poèmes, publiés à Rennes (où il étudiait le droit) aux environs de l’année 1840, dans une revue littéraire aujourd’hui introuvable, s’intitulaient, exotiquement, Issa ben Marianna, et étaient dédiés à Lamennais. Il faudrait exhumer aussi, pour bien connaître l’évolution de sa pensée, une dissertation qu’il publia, vers le même temps, sur André Chénier. […] Il a publié des hagiographies dans l’Écho de Paris. […] Il a publié deux volumes de vers, dont les titres sont imprévus.
Ceux de Mlle de Scudéry, bien qu’ils fussent publiés sous le nom de son frère, ne trompèrent non plus personne. […] Ses lettres au libraire Marc-Michel, récemment publiées, offrent cent preuves de cette préoccupation musicale : il croit raisonner, il chante… Il avait choisi pour cachet une lyre. […] Moreau, de Tours, médecin à l’hospice de Bicêtre, publia, en 1859, un livre très paradoxal, mais très curieux, dans lequel il essayait de démontrer que le génie est une maladie. […] On m’a tourmenté ici pour publier ce petit ouvrage, et je saisis cette occasion, chère et respectable Éléonore, de vous donner une preuve de mon estime et de mon affection pour vous et de mon souvenir constant pour votre famille. […] Schindler a publiées.
Dimanche 21 juin Il me vient l’idée de publier un volume tiré de mes Mémoires, sous le titre : Poésies d’un prosateur. […] Une seule fois dans sa vie — c’est lorsqu’il a publié son Voltaire — il a eu un peu d’argent dans sa poche, et sait-on la première fantaisie qu’il s’est donnée ? […] Vraiment le critique devrait être moins féroce à notre égard, il nous devrait vraiment un peu de reconnaissance, pour lui avoir donné l’idée de publier, un an après l’apparition des Hommes de lettres qu’il avait beaucoup louée, les Jeudis de madame Charbonneau, le seul succès qu’il ait jamais eu en littérature.
Et la voilà avec son doux parlage gazouillant — elle a une voix harmonieuse, peut-être un peu factice — la voilà, avec ces renversements de figure en arrière, d’une petite fille qui vous parle de bas en haut, et qui montrent, dans son plaisant minois, la limpidité du bleu de ses yeux, l’émail de ses dents, la voilà, qui me dit que cela ne lui est pas possible ; qu’à l’heure présente, elle publie six articles par semaine. […] Et parlant du dessin, qu’il a publié ce matin, dans L’Écho de Paris, il me dit qu’il avait voulu exprimer, à propos de l’adultère, l’espèce de remords qu’une femme de la société éprouve devant le dégoût inspiré, dans une chambre d’hôtel, par la serviette posée sur le pot à l’eau, pour le bidet… Et en effet, il me montre un dessin, où la femme est douloureusement hypnotisée par ce pot à l’eau ; mais il n’avait pas trouvé la légende philosophique, montant de ce pot à l’eau. […] Du reste pour mieux connaître la femme, et, je le répète, l’influence qu’elle a exercée sur moi, voici l’un de ces dimanches de Ménilmontant, que j’ai publié dans La Maison d’un artiste.
On voit transpercer ces sentiments dans une longue lettre qu’il publia à cette époque. […] Urbain V fît commenter et publier cette lettre de Pétrarque comme un manifeste diplomatique, et partit enfin pour Rome avec toute sa cour.
XIII Cependant Horace s’éleva au-dessus du temps et de lui-même dans un suprême adieu lyrique à la liberté de sa patrie ; il osa la publier en ce temps-là, au moment où il allait lui-même se décourager de la république. […] Notre ami Septimus pourra vous dire que je suis loin de vous oublier, et, si vous avez été assez fier pour négliger mon amitié, mon intention n’est pas de vous rendre la pareille et de faire le fier comme vous. » Cependant Horace publiait en ce moment le premier volume (rouleau) de ses œuvres.
Ces réflexions nous sont suggérées par la lecture de deux intéressants volumes écrits, recueillis et publiés hier par la fille adoptive de madame Récamier (madame Lenormant), et publiés juste à l’heure où ce nom de madame Récamier, naguère célèbre, allait s’enfoncer sans trace sous l’horizon si court des célébrités évanouies.
Mais je ne voulus plaider de la plume qu’après le jugement de l’épée, et je ne consentis à publier cette défense que lorsque je pus la signer de la goutte de sang de ce duel d’honneur non personnel, mais national. […] XXXIX On a donné, dans quelques écrits récemment publiés en Italie, de fausses interprétations d’un passage du cinquième chant du poème de Childe Harold, interprétations dont l’auteur a été profondément affligé, et auxquelles on croit convenable de répondre.
Qui n’a remarqué, dans notre xviiie siècle, combien il se publie de lettres Siamoises, Persanes, Chinoises, Juives, Iroquoises ? […] J’ai développé ce sujet dans quatre articles publiés par la Nouvelle Revue (15 août et 1er septembre 1884 ; 15 août et 1er septembre 1885).
Édouard Foucaux, de la Société asiatique de Paris, publie ce fragment traduit au moment où nous publions ces lignes.
[NdA] Le Combat de trente Bretons contre trente Anglais, publié par M.
Les débuts, les inconstances de l’abbé Prévost, ses allées et venues de la vie monastique à la vie mondaine, sont si connus et ont été si souvent racontés que je n’y reviendrai pas ; j’ai publié autrefois moi-même des lettres intéressantes qu’il écrivit au moment de sa fuite de chez les Bénédictins et quelque temps après.
[NdA] Je suis de préférence le texte publié pour la Société de l’histoire de France, par M.
Biot, dans l’introduction au Recueil d’observations géodésiques, astronomiques et physiques, publié en 1821, en a donné quelque idée.
Je laisse ce point, ainsi que beaucoup d’autres, à fixer aux futurs biographes du président, car il mérite d’en avoir, et les nombreux documents qu’on possède sur son compte ne sont pas tous publiés et recueillis40.
[NdA] Je retrouve dans ses Voyages au Mont-Perdu, publiés en 1801, un sentiment tout pareil, à l’occasion d’une chapelle de la Vierge qui se rencontre dans la partie la plus désolée de la vallée de Héas et qui y a créé un peu de civilisation et de vie.
Il est question, dans les lettres de Voiture, de Mme de Saint-Amand (voir Œuvres de Voiture, publiées par M.
Je ne parlerai pas bien longuement de la correspondance qui se publie, de peur que le commentaire ne devienne plus gros que le texte.
Son gouvernement de Fribourg lui donne occasion d’aller visiter les entrées des montagnes Noires : « Il ne les trouva pas d’un accès si difficile que l’on le publiait, et dès ce temps-là il prit des connaissances qui lui furent utiles dans la suite. » Le roi lui demande même des mémoires sur les projets de guerre qu’on peut former : Villars les lui remet en audience particulière ; le roi les lit et l’assure que c’est avec plaisir, et qu’il en comprend les conséquences et l’utilité : mais comme celui qui pensait n’était pas à portée d’être chargé de l’exécution, qu’il y avait trois maréchaux de France destinés au commandement de l’armée d’Allemagne, et que, d’ailleurs, le ministre de la guerre (c’était alors Barbesieux) était ennemi déclaré du marquis de Villars, ses idées ne furent point suivies.
On publie en ce moment deux éditions nouvelles des chroniques les plus particulières de ce temps-là.
C’était le beau temps de Marolles : il n’était pas décrié comme il le fut plus tard quand il se mit à publier coup sur coup ses incessantes traductions.
Plusieurs lettres, publiées ici, font foi de ce scrupule délicat : « M. d’Alembert m’a fait saluer plusieurs fois, écrivait-il à Watelet (1764) ; j’ai été sensible à cette bonté de sa part.
Un livre d’histoire, qu’il publia quelque temps après (Revue de l’Histoire universelle), et qui semblait ne répondre qu’à une demande de librairie, lui servit à se remémorer les faits principaux du passé, dont il faut être muni dans le présent, et à rassembler sous une vue sommaire les résultats d’idées qui sont des conquêtes ; c’étaient des armes qu’il préparait.
Un volume in-8°, publié avec une préface par M.
Voir les Mémoires inédits sur la Vie et les Ouvrages des membres de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture, publiés par MM.
Je vais justifier et développer ces divers traits avec les propres récits que cet homme estimable vient de publier en dernier lieu et qu’il avait commencé à nous donner déjà dans son livre sur le peintre David et son École18.
Lettres inédites de Sismondi, Bonstetten, Mme de Staël, Mme de Souza, etc. publiées par le même94.
Sur le fond de la question, on peut voir, indépendamment des pièces et rapports publiés dans Le Moniteur, la Lettre ou Réponse de M.
Cette seconde partie de Don Quichotte, que l’auteur publia en 1615, à l’âge de soixante-huit ans, avait été devancée par l’œuvre d’un imitateur ou contrefacteur qui avait voulu, comme on dit, lui couper l’herbe sous le pied, lui pousser le coude avant qu’il eût fini de boire.
Ce fameux Discours de Bossuet, qui fut composé (du moins la première partie) pour l’éducation du Dauphin, mais qui ne fut publié qu’en 1681, après le mariage du prince, s’adressait, dans la pensée du grand évêque, bien plus à la postérité qu’à son indolent et inattentif élève.
Vuillart, revenant sur les paroles de Racine qu’il a rapportées, en assure l’exactitude : « Je vous rapporte, monsieur, mot pour mot, les termes du petit testament de mort106, sans y ajouter ni diminuer le moins du monde : ils ont fait une telle impression sur ma mémoire que je crois qu’ils n’en sortiront jamais. » Le testament publié par Racine fils confirme la fidélité de cette relation de M.
Mais enfin, dans une Relation de la mort de Voltaire, adressée à l’impératrice Catherine par son ambassadeur à Paris, le prince Bariatinsky (juin 1778), et qui a été publiée pour la première fois dans le Journal des Débats du 30 janvier 1809, on lit : « Dès que le bruit de sa maladie et le danger de son état se répandirent dans Paris, la haine sacerdotale qui ne pardonne point se déploya dans toute son activité.
La source principale, et même jusqu’ici unique, pour la biographie du général Jomini est un excellent écrit du major fédéral (aujourd’hui colonel) Ferdinand Lecomte, publié en 1861 (Tanera, éditeur, rue de Savoie, 6).
Membre de la commission envoyée par le gouvernement en Morée, il publie aujourd’hui le résultat de son voyage, et, après tout ce qui a été dit et raconté de la Grèce, nous pouvons dire que le livre de M.
Exempt d’infirmités et de mélancolie, comme un ouvrier robuste, vers la fin de sa tâche, il s’endormit. » En cette renaissance de toutes choses, on reprenait quelques anciens livres oubliés ; Balzac redevint de mode un instant ; on en publia des pensées, on en causait beaucoup.
Delavigne, les Sept nouvelles Messéniennes sont à coup sûr ce qu’il a publié de plus faible en ce genre.
Dans un écrit, publié il y a deux ans, dans un écrit honoré du suffrage qui pouvait le plus enorgueillir, cité par M.
La marquise de Raigecourt, dont on vient de publier les Lettres, avait un titre sacré à l’amitié du roi Louis XVIII et au respect de tous les royalistes.
Joachim du Bellay Du Bellay193 précéda Ronsard : en même temps que sa Défense 194, il publia son Olive et son Recueil.
La comtesse Diane Celui de mes amis dont je rapporte quelquefois ici les propos, voyant sur ma table un de ces mignons recueils de « pensées » et de « maximes » que publie l’éditeur Ollendorff, eut une moue dédaigneuse d’homme supérieur — cette moue de Pococurante qui faisait dire à Candide : « Quel grand génie que ce Pococurante !
La Revue des cours littéraires a publié des conférences de M.
Daudet publiera.
Eh bien, ce directeur, intelligent et lettré, comme il désirait publier un roman dans son journal, et que, pour m’éclairer sur le degré et le ton des ouvrages qu’il souhaitait, je lui demandais : « Voyons !
* * * Le même M. de Wyzewa publie un recueil d’articles critiques, du vieux et du neuf.
Janin, en composant le roman qu’il vient de publier, a eu l’excellente idée, et bien digne d’un véritable homme de lettres, de se distraire depuis deux ans du spectacle des choses publiques, du spectacle de la rue, et de chercher dans un sujet emprunté au Grand Siècle un oubli des misères et des ennuis du présent.
Mignet a repris d’ensemble ce beau sujet et en a composé un récit complet, grave, serré, intéressant et définitif, qu’il publie en ce moment.
C’est ainsi que, l’année dernière, il publiait sa Religieuse de Toulouse dans laquelle il traversait de son air le plus grave un coin du règne de Louis XIV.
Lepitre, qui se chantait sous les murs du Temple, jusqu’au roman d’Irma ou les Malheurs d’une jeune orpheline, histoire indienne, avec des romances, publiée par Mme Guénard en l’an VIII, jusqu’à l’Antigone de Ballanche qui couronne plus noblement cette littérature allégorique et mythologique en 1814.
Il s’est donc déclaré aussitôt, dans une partie de cette belle société à la fois outrée et rassurée, une disposition frondeuse, railleuse, qui se manifeste de mille manières ironiques depuis longtemps tombées en désuétude, par des journaux à la main, par des bulletins publiés à l’étranger, par des couplets à la Maurepas, que sais-je ?
Je n’écris point la vie de Franklin ; elle est écrite par lui-même, et, là où il s’arrête, il faut en chercher la continuation dans l’excellent complément qu’a publié M.
Elle irrita les disciples de Zola qui, peu qualifiés, quelques-uns du moins, pour faire les renchéris à cet égard, se fâchèrent tout rouge et beaucoup trop, dans un manifeste resté célèbre, publié à propos de la Terre : « Non seulement, disaient-ils, l’observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristique ; mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instant, on se croirait devant un recueil de scatologie.
Voir pour une application plus détaillée de ce point de vue une brochure publiée sous ce titre : Le Bovarysme, la psychologie dans l’œuvre de Flaubert, par J. de Gaultier chez Léopold Cerf, 1892.
J’aime : la renommée a pu le publier.
Si, par exemple, il enlevait son Bébé du livre où il se trouve, s’il le publiait à l’écart de la mauvaise compagnie du Monsieur et de la Madame avec lesquels il se trouve pour l’instant, le Bébé deviendrait le bréviaire des mères de famille… Ce serait une fortune pour l’auteur, un succès à la Picciola, qui eut, je crois, trente à quarante éditions, — et par la souveraine raison qu’un pareil livre est en équation avec les manières de sentir actuelles de la foule.
Mais que le directeur du journal, du magazine ou de la revue s’avise de publier une nouvelle où l’on parle de la vie sans mensonge, avec la sévérité, l’ironie ou la pitié qui convient, il peut être assuré de recevoir des lettres indignées.
Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique Mémoire lu au Congrès de Philosophie de Genève en 1904 et publié dans la Revue de métaphysique et de morale sous ce titre : « Le paralogisme psychophysiologique ».
Adolphe Boschot au secrétaire perpétuel de l’Académie française et l’intéressante brochure que viennent de publier MM.
Cousin est mort en 1867, et n’a point publié d’autres ouvrages philosophiques que ceux dont il est parlé ici.
Mais en les relisant je n’ai pas vu que mes idées se fussent sensiblement modifiées, et je publie tels quels ces écrits de 1922. […] Pour la première fois un professeur entre dans le domaine de la critique littéraire, et même dans le domaine de la littérature, avec un livre composé de leçons rédigées pour être professées, publiées pour conserver la mémoire de ce qui a été professé. […] La littérature y fut enseignée par La Harpe, et c’est ce cours de littérature qui, publié par lui, paraît à Brunetière marquer une date si importante de la critique française. […] Écrire, publier, ce sont des formes de l’action, et, bien que l’action suppose la mémoire, il n’y aurait pas d’action possible si toute la mémoire de notre passé se conservait en nous ; il n’y aurait pas de livre possible si on y voulait impliquer toute la mémoire réelle qui cristallise autour d’une œuvre passée. […] Il s’agit du relevé, par le bon montaniste que fut le docteur Payen, de toutes les éditions des Essais publiées de 1580 à 1836.
Cet écrivain a publié naguère dans la Revue fantaisiste, et récemment dans la Presse, une série de petits exercices français qu’il appelle des poèmes en prose. […] C’est le Figaro qui publia son 101e régiment, d’une observation si comique ; c’est dans le Figaro que parut cette série d’articles sur le Ridicule et le Préjugé, où la vérité, vêtue de l’habit voyant du paradoxe, s’ébat avec tant de bonne humeur. […] Il n’a, jusqu’à présent, publié que trois romans. […] CASTAGNARY, critique d’art Mon cher ami, Les aperçus esthétiques, récemment publiés par toi dans le Nain Jaune et la Liberté, me semblent très raisonnés et très opportuns. […] Sylvestre de Sacy, lequel vient de publier une préface, pleine de promesses, aux rapports de MM.
JACOB BAIER publia un traité assez estimé sur la séméiotique et la pathologie de la salive. […] SANTORINUS publia une belle planche de la face, des muscles, des glandes parotide et sous-maxillaire. […] REGNIER DE GRAAF publia une dissertation anatomico-médicale sur la nature et les usages du suc pancréatique. […] CONRAD BRUNNER publia des expériences nouvelles sur le pancréas et les usages du suc pancréatique. […] Au point de vue pathologique, la même comparaison a été également suivie ; et dans une thèse publiée sur ce sujet en 1833, M.
Vous avez écrit, vous avez pour une part publié, vous pensez, vous construisez, vous écrirez encore des relations de ces voyages, de ces grands voyages, dont nous finirons bien par faire un cahier. Vous avez écrit, vous avez publié sur la marche même une ou deux pages admirables que nous finirons bien par mettre en tête de ce cahier. […] Vais-je faire cette indignité, indigne de vous, indigne de moi, vais-je mentir en arrière, pour en avant ; j’ai deux mille pages que je finirai peut-être bien par publier dans ces cahiers. […] C’est ainsi que je trouve dans une petite édition anglaise internationale publiée simultanément à Paris, Bruxelles et Lausanne : Les Chefs-d’Œuvre de la Poésie lyrique française. — Les Chefs-d’Œuvre lyriques de Ronsard et de son école. — Joachim du Bellay. — Jeux rustiques. — D’un Vanneur de Blé, aux Vents : À VOUS, troupe légère, Qui d’aile passagère Par le monde volez. […] Des essais qui ne lui revenaient jamais, qui ne lui restaient jamais sur la conscience, puisqu’il les publiait, puisqu’il publiait tout.
Il eût vécu vingt ans encore, qu’il eût publié lui-même ce que l’on publie aujourd’hui, lui qui voulait que rien ne fût perdu, rien, pas même cet Âne malencontreux auquel les dévots, les fanatiques, les thuriféraires furent bien embarrassés de dresser un arc de triomphe. […] Zola a autorisé son fidèle Alexis à publier à la suite du panégyrique ? […] Tenez, Flaubert notamment, comme on a pu le voir dans sa correspondance publiée il n’y a pas très longtemps. […] Jules Lemaître vient de publier la première série de ses Impressions de théâtre. […] Cet article est le dernier qu’ait publié M.
Nous avons celle de son Histoire Naturelle, par le sieur Pierre Amboise, publiée à Paris en 1631. […] On les retrouve à la même place dans le volume qu’il vient de publier et qui contient différentes études sur le transformisme parues de 1874à 1898. […] Et qui vient de publier un Sainte-Beuve des plus attachants et tout plein de faits nouveaux et curieux. […] Sabatier a publié antérieurement à la Vie de S. […] Paul Meyer sur la simplification de l’orthographe, publié par la Revue, Universitaire, 15 novembre 1904.
Un peu plus tard, Beaumarchais, lisant chez la maréchale de Richelieu son Mariage de Figaro, non expurgé, bien plus vert et bien plus cru qu’aujourd’hui, a pour auditeurs des évêques et des archevêques, et ceux-ci, dit-il, « après s’en être infiniment amusés, m’ont fait l’honneur de m’assurer qu’ils publieraient qu’il n’y avait pas un seul mot dont les bonnes mœurs pussent être blessées285 » : c’est ainsi que la pièce passa, contre la raison d’État, contre la volonté du roi, par la complicité de tous, même des plus intéressés à la supprimer. « Il y a quelque chose de plus fou que ma pièce, disait l’auteur lui-même, c’est son succès. » L’attrait était trop fort ; des gens de plaisir ne pouvaient renoncer à la comédie la plus gaie du siècle ; ils vinrent applaudir leur propre satire ; bien mieux, ils la jouèrent eux-mêmes Quand un goût est régnant, il aboutit, comme une grande passion, à des extrémités qui sont des folies ; à tout prix, il lui faut la jouissance offerte. […] Correspondance inédite de Mme du Deffand, publiée par M. de Saint-Aulaire, I, 235, 258, 296, 302, 363.
Huit jours après avoir publié ce volume, qui devait lui ouvrir les portes de l’Académie française, but mondain de sa vie d’étude, il n’était plus. […] — Donnez-moi cela, lui dis-je, et ne le publiez jamais ; les poètes aussi doivent jeter leur manteau sur les nudités de leur temps.
« — Mais à quoi bon publier ces idées ? […] …” « Mon frère était alors accablé par un grand chagrin de cœur ; je ne peux publier de sa volumineuse correspondance que ce qui a rapport à lui ou à ses œuvres, et le montrer que sous l’aspect de fils ou de frère ; ces restrictions privent le public de quelques pages intéressantes, notamment de celles qu’il m’adressa après la mort d’une personne bien chère.
Aucun événement publie ni personnel, ne le fit descendre en lui-même jusqu’à la source des accents virils et des expressions de génie. […] Elles furent publiées par l’abbé Sallier.
* * * — Un joli titre pour des souvenirs publiés de son vivant : Souvenirs de ma vie morte. […] Prévost-Paradol, est plus générale qu’il ne le croit, et il n’a, pour s’en convaincre, qu’à prendre connaissance du terrible article, publié sur l’écrivain des Débats, par M.
Des revues qui ont publié les romans de Loti impriment douze pages de vers de Verhaeren et plusieurs drames d’Ibsen. […] Nous ne les pousserons pas de l’épaule, n’étant plus au XVIIe siècle ; nous attendrons que leur Ame raisonnable par rapport à elle-même et aux simulacres qui entouraient leur vie, se soit arrêtée (nous n’avons pas attendu d’ailleurs), nous deviendrons aussi des hommes graves et gros et des Ubus et après avoir publié des livres qui seront très classiques, nous serons tous probablement maires de petites villes où les pompiers nous offriront des vases de Sèvres, quand nous serons académiciens, et à nos enfants leurs moustaches dans un coussin de velours ; et il viendra de nouveaux jeunes gens qui nous trouveront bien arriérés et composeront pour nous abominer des ballades ; et il n’y a pas de raison pour que ça finisse.
Un de ses poètes, nommé Becker, venait de publier un chant populaire et patriotique qui retentissait dans tous les cœurs et dans toutes les bouches sur les deux rives du Rhin. […] Je rougis en les relisant de les avoir laissé publier.
On en retrouvera quelque trace dans l’élégie intitulée la Fille du pêcheur, qui n’a jamais été ni achevée ni publiée par moi. Je l’achève et je la publie ici pour la première fois.
Le livre qu’il publie aujourd’hui est le reflet poétique de la vie sage et voluptueuse qu’il mène, — existence paisible, soutenue par une nature robuste et saine, embellie par les rêves d’une âme lyrique, que pénètrent la suavité du ciel provençal et la splendeur de sa lumière, qu’exalte et que contient la sévère beauté des grands paysages classiques de la Méditerranée. […] Nous respecterons scrupuleusement cette obligation de servir autrui qu’assume tout écrivain dès qu’il publie un livre ; et si nous prenons garde de n’offrir que des exemplaires accomplis de chaque être ou de chaque objet, — sans prêcher ni moraliser, nous conférerons par ce seul fait une valeur édifiante à nos écrits.
Cette Chronique de Jean le Bel a été, du moins en partie, recouvrée et publiée récemment par M.
M. de Lorraine parla à ses parents de ses intentions, et la chose alla si loin qu’il y eut un contrat de mariage fait dans toutes les formes ; que les bans furent publiés, et le jour pris pour faire le mariage.
Satisfait d’avoir fait preuve de savoir et d’esprit dans ce tournoi tout littéraire, et d’avoir obtenu un grand succès auprès des mondains, Bailly paraît avoir tenu médiocrement, dans la suite, à son opinion scientifique ; et lorsqu’il publia en 1787 le Traité de l’astronomie indienne et orientale, comme supplément à sa précédente Histoire, il se trouva que son peuple primitif y figurait très peu, et qu’il ne se distinguait plus guère des Indiens, des ancêtres et auteurs de ceux d’aujourd’hui.
On ne doit s’attendre à trouver chez Dangeau aucune considération politique, ni à découvrir aucun dessous de cartes : on n’a que les dehors, ce qui se voit et se dit en publie.
Parmi ceux pourtant qui critiquèrent le livre de La Sagesse, il en est un qui mérite d’être distingué, c’est l’auteur de l’écrit intitulé Considérations sur la sagesse, publiées en 1643, et qu’on dit être le médecin Chanet : il est modeste, il est modéré de ton, il se montre plein d’égards pour l’auteur qu’il réfute.
On se tromperait cependant si l’on abordait les volumes de sa correspondance et le recueil de ses lettres missives, publiées avec beaucoup de soin par M.
Il ne publia rien de son vivant ; il ne disposa rien pour l’avenir ; heureux de jouir à l’instant même, il mit une négligence de galant homme à assurer le sort futur de ses œuvres, et il sembla ne viser qu’à une gloire, à faire que ceux qui l’avaient connu et goûté dissent après lui : « Il n’y a eu, il n’y aura jamais qu’un Voiture. » La livrée qu’avait l’esprit en son temps, il la prit, il la donna aux autres en renchérissant, et se contentant de la marquer d’un tour unique qui était le sien.
(Mémoires du duc de La Force, maréchal de France, publiés par le marquis de La Grange, tome Ier, p. 307.)
Je n’avais pas lu Madame Bovary sous sa première forme et dans le recueil périodique où l’ouvrage avait été publié d’abord par chapitres successifs.
En faisant toujours la part de sa vivacité de femme et de royaliste, son témoignage, en tout ceci, ne diffère pas sensiblement de celui du duc d’Arenberg, ce même comte de La Marck qu’elle vient de citer, et dont la correspondance avec Mirabeau, publiée il y a une dizaine d’années, a éclairé bien des points obscurs de ce commencement de la Révolution.
Rigault débuta dans la critique proprement dite par des articles de la Revue de l’Instruction publique, fort belle feuille spéciale, publiée chez M.
Ce fut aussi chose à peu-près convenue dès lors, dans l’opinion, que les autres Académies moins nobles travaillaient, publiaient des mémoires, des recueils savants dont on leur demandait un compte exact et fréquent mais que l’Académie française, à part son Dictionnaire qu’elle retouchait de temps en temps et qu’elle recommençait toujours, ne travaillait pas : elle était censée comme les lis de la vallée, « qui ne travaillent ni ne filent. » Une conséquence qui découlait de cette distinction première : toutes les autres Académies eurent des académiciens libres ou amateurs ; l’Académie française seule n’en eut pas.
Thiers, en se servant d’un document publié dans un recueil de lettres et de dépêches authentiques, n’a donc fait qu’user du droit de l’historien.
Renan voudrait avoir en main, ces matériaux primitifs et originaux, ce fût pour les publier tels quels, en les interprétant : non, s’il les avait en sa possession, et après sa première soif de curiosité apaisée, sa seconde ambition, j’imagine, serait de refaire lui-même un monument historique, un monument cimenté à neuf et supérieur de qualité et de construction à l’ancien.
Mémoire de Foucault Intendant sous Louis XIV Publiés par M.
Lisez dans ce volume qu’il vient de publier le beau chapitre sur la musique religieuse, qui remonte à 1832.
La liberté dans le Mariage par l’égalité des enfants devant la mère, 1 vol. in-18, 1854 ; — et pour l’ensemble du système, voir l’article Souveraineté dans le Dictionnaire général de la Politique, publié sous la direction de M.
Je songe, en parlant ainsi, au livre spirituel et plein de faits que vient de publier M.
Assez d’écrivains, pressés de donner, comme les récits de la vérité, les rêveries de leur esprit ou les préventions de leur cœur, ont publié des ouvrages, prétendus historiques, de cette grande crise politique.
Leur correspondance publiée par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 (Suite et fin.)
(Suite) Lettres et documents inédits des archives de Dresde, publiés par M. le comte Vitzthum d’Eckstaedt.
Mais ce ne fut que dans la cinquième édition, publiée de nos jours, en 1835, que l’innovation importante, déjà admise par la généralité des auteurs modernes, trouva grâce aux yeux de l’Académie, et que la réforme prêchée par Voltaire fut consacrée.
Talleyrand reconnaît, dans ses Éclaircissements, publiés en l’an VII, que c’est à lui qu’est due l’arrivée des commissaires américains, et il s’en fait un mérite.
Et comme, avant ce poëme et avant Jocelyn, les volumes du Voyage en Orientavaient été déjà, malgré d’admirables pages, une négligence trop prolongée et trop avouée, comme la préface de Jocelyn même contenait quelques assertions littéraires très-peu justifiables, qui avaient pu s’éclipser devant une charmante lecture, mais que la pratique d’aujourd’hui revient éclairer ; comme, enfin, le volume en ce moment publié sous le nom de Recueillements affiche de plus en plus ces dissipations d’un beau génie, il est temps de le dire ; au troisième chant du coq, on a droit de s’écrier, et d’avertir le poëte le plus aimé qu’il renie sa gloire.
Il publia, en 1654, une traduction en vers de l’Eunuque de Térence ; et l’un des parents de sa femme, Jannart, ami et substitut de Fouquet, emmena le poëte à Paris pour le présenter au surintendant.
. — Louvet, né à Paris en 1700, publia son Faublas de 1787 à 1790, fut député du Loiret à la Convention, se cacha dans le Jura, et rentra à Paris après le 9 Thermidor ; il fut élu aux Cinq-Cents, et mourut en 1797. — Buzot, né en 1760, député à la Constituante, président au tribunal d’Evreux sous la Législative, député à la Convention, ami de Mme Roland, essaya de soulever la Normandie, passa dans la Gironde, et s’empoisonna.
Voir les sermons de saint Bernard, publiés par M.
Une étude d’ensemble sur son œuvre s’imposerait ici si je ne craignais les redites et qu’elle ne fît double emploi avec celle que j’ai déjà publiée en 1911 en tête de l’Assomption de Paul Verlaine, parue aux éditions du Mercure de France.
Chéruel, qui a publié d’intéressantes études d’histoire d’après les Mémoires inédits de d’Ormesson (1850), et qui prépare un nouveau travail sur cette partie du règne de Louis XIV, a bien voulu me communiquer des analyses et des extraits qu’il en a faits pour lui-même.
[NdA] Édition publiée par la Société de l’histoire de France et donnée par M.
Beaumarchais, qui serait bien malheureux parfois et bien ennuyé s’il n’avait pas sur les bras toutes ces affaires, profite de cette occasion nouvelle2 pour donner au public une page de son Journal de voyage d’alors, qui ne devait, dit-il, jamais être publié.
Si on prend les deux études qu’il a publiées jusqu’ici sur l’histoire romaine, M.
En 1752, Diderot fut mis à Vincennes pour avoir publié le premier volume de l’Encyclopédie, et le grand succès de l’année fut une estampe vendue sur les quais, laquelle représentait un cordelier donnant le fouet à Diderot.
Il l’a crânement engagée ; car il y a toujours crânerie à publier, dans un pays de routine et d’idées communes, où les rabâcheries ont si souvent force de loi, un livre neuf d’inspiration et d’un accent jusqu’alors inconnu.
Le vingt-neuf janvier 1871 la Semaine liturgique de Poitiers publiait le « Vœu au Sacré-Cœur de Jésus pour obtenir la délivrance du Souverain Pontife et celle de la France ».
On retrancha, dans les écrits publiés, quelques phrases malsaines, trop frappantes.
Il trouve ennuyeux d’écrire, et ne publiera jamais rien ; il n’a pas envie de sauver le genre humain ; d’ailleurs pour cela il ne compte pas sur les livres.
Il a publié l’histoire d’une célèbre école philosophique ; c’est son seul ouvrage : le reste dort en lui, enseveli par les exigences du métier et par la volonté de trop bien faire.
Avez-vous lu les Vacances de Camille une nouvelle récemment publiée par M. […] J’ignore s’il est fataliste ; mais son livre n’aurait pu être écrit, encore moins publié, sans cette même disposition d’esprit qui fait que M. […] Ces Mémoires, que plusieurs personnes avaient lus manuscrits, au dernier siècle, n’ont été publiés que de nos jours. […] Toute cette émotion n’a pas empêché les éditeurs qui viennent de nous donner, pour la première fois, un Saint-Simon complet et fidèle, de publier de nouveau le manuscrit de Clermont ; ç’a été, de leur part, rendre à l’histoire de nos mœurs un service capital, n’y ayant guère d’ouvrage qui en apprenne plus que celui-là sur le grand siècle. […] Publiés, on n’eût cessé de les lire.
S’il me fallait d’autres illustres exemples, je n’aurais qu’à ouvrir le premier volume venu de critique, car, aujourd’hui, il est de mode de réimprimer en volume les inutilités hebdomadaires qui se publient dans les journaux. […] En fait de citations, je dois me borner à quelques phrases cueillies çà et là dans le dernier publié de ses romans, les Bourgeois de Molinchart, et qui suffiront, je l’espère, à mettre en relief l’originalité ignorante et naïve de ce style sans précédent dans notre langue. […] Vers 1789, c’est-à-dire à la veille de 92 et de 93, Bernardin de Saint-Pierre publiait Paul et Virginie. […] Castille conciliera ces appréciations nouvelles avec celles signées de son nom que j’ai citées plus haut, et qu’il publia dans le Pays en 1854.
Félix Le Dantec, dont l’œuvre scientifique est si hautement appréciée, termine par ces mots une étude qu’il vient de publier sur l’Intelligence et les Instincts : « C’est pour moi une grande douleur de voir méconnaître le transformisme au moment où je croyais qu’il avait conquis le monde. » Ce sentiment fait beaucoup d’honneur à M. […] Bouglé vient de publier sur le Régime des castes 27. […] Ce morceau, qui a été publié, n’est dénué ni d’intérêt scientifique ni d’expression littéraire ; il y a une description de nuages fort remarquable et que réussiraient peu d’écrivains expérimentés. […] Je publie régulièrement dans la même revue, depuis une dizaine d’années, une chronique sous le titre d’Epilogues : un de mes amis, collaborateur de la même revue, m’a dit ou écrit dix fois : « J’ai lu vos derniers Episodes… » Cela rappelle l’historien anglais Fronde, dont le docteur Gustave Le Bon nous entretenait récemment, en traitant de cette même question du témoignage. […] C’est l’avis du docteur A van Lint, qui vient de publier un livre intitulé bravement : le Plaisir, un idéal moderne.
Je dus ensuite me mettre au courant des dernières études publiées sur Rousseau. […] Quelques mois auparavant, Diderot avait publié la Lettre sur les Aveugles à l’usage de ceux qui voient. […] Rousseau voudrait, par prudence, le faire imprimer et publier, comme la Julie, seulement à l’étranger. Mais, prenant ses intérêts plus que lui-même, madame de Luxembourg et Malesherbes veulent que l’Émile soit publié régulièrement en France en même temps qu’en Hollande. […] Or, lorsque Rousseau avait publié le Discours sur l’inégalité, il l’avait dédié à la République de Genève, et particulièrement aux membres du Petit Conseil.
Il a un traité avec l’éditeur Fauche, qui lui avance mille francs par mois sur un dictionnaire à publier bientôt. […] Pour ce qui est du second au moins de ces deux écrivains, je veux parler du poète, la faveur avec laquelle est accueilli le livre de Souvenirs publié sur lui par son secrétaire intime, M. […] Les dessins qu’il a laissé publier attestent cette exagération. […] Taine vient de publier à la librairie Hachette le tome quatrième de son grand ouvrage sur les Origines de la France contemporaine. […] La démonstration est même tellement forte ici que les quatre volumes des Origines déjà publiés peuvent se résumer en quelques lignes, si l’on cherche en eux la thèse établie.
Sans doute, on peut admettre que Sainte-Beuve ait exprimé le vœu qu’on publiât intégralement la correspondance de Vinet. […] Il faut croire que Mme Olivier lui envoya la copie qu’il désirait, puisqu’il la publie en note, mais il faut croire aussi qu’au moment où il faisait paraître article et note, il ne savait pas encore la raison pour laquelle Vinet avait retranché la lettre, car il dit dans cette note : « M. […] Il a publié les lettres de Mme du Châtelet au comte d’Argental et fait quelques articles sur les ouvrages de Mme de Staël dans le monde de laquelle il vivait. […] (Suit le texte qui se trouve dans l’article que nous publions. […] Si notre confiance les divertit, tant pis ; si nos louanges les raillent, tant mieux ; nous ne cesserons de les prendre au mot, de dire : Il croit, de celui qui a dit : Je crois, de dire avec compassion : Il a pleuré, de celui qui publie qu’il a pleuré.
En 1656, c’est-à-dire dix ans avant que Boileau publiât ses premières satires, et trois ans avant Les Précieuses ridicules de Molière, on était dans la pleine littérature des Scudéry, des Sarasin, des Pellisson, Scarron, Chapelain, Gilles Boileau, Ménage, et de tous ces beaux esprits dont le goût n’était pas également sain et pur.
Tel est presque en entier ce discours qui fit alors tant de bruit, qu’on n’osa imprimer d’abord dans les recueils de l’Académie française, et qui ne fut imprimé que plus tard dans ceux qu’on publiait en Hollande.
Enfin, un avantage précieux des deux correspondances inédites, publiées par M.
Jusqu’ici on avait de Mme du Deffand deux recueils épistolaires : l’un, publié en 1809, en deux volumes intitulés Correspondance de Mme du Deffand avec d’Alembert, Montesquieu, le président Hénault…, qui est moins un recueil des lettres mêmes de Mme du Deffand qu’un pêle-mêle de lettres à elle adressées par ses amis ; puis un second recueil en quatre volumes, plus d’une fois réimprimés depuis 1810, qui contient une suite de lettres adressées par elle à Horace Walpole.
[NdA] Ephemerides Isaaci Casauboni, publié à Oxford (imprimerie de l’Université, 1850) par les soins de Jean Russell, chanoine de Cantorbéry.
[NdA] Dans le recueil de vers publié par Amédée Renée en 1841 sous le titre d’Heures de poésie, il y a une belle pièce consacrée À la mémoire de Maurice de Guérin ; sa nature de poète y est très bien caractérisée : il y est appelé malade d’infini.
Champfleury avait commencé de publier sur ces peintres de sa prédilection un premier Essai, une brochure : aujourd’hui cet opuscule, lentement couvé et nourri, est devenu tout un livre complet, des plus intéressants et des plus estimables, et qui a sa place marquée parmi les meilleures monographies de ce genre.
Elles se trouvent au tome II de la Correspondance privée de David Garrick, publiée à Londres en 1832 (2 vol. in-4°).
Victor Fournel publie en ce moment le premier volume66 ; — les Œuvres de Molière, de la maison Furne, magnifiquement exécutées, et où se trouve en tête la cinquième édition de l’Histoire de sa vie et de ses ouvrages, par M.
Il en rapporta quantité de types pittoresques aussi neufs que charmants, le Joueur de cornemuse, la fille des rues à Édimbourg (l’élégance même, nu-pieds et en lambeaux), et toutes sortes de figures rustiques et campagnardes (Rustic groups of figures), très beaux dessins publiés par Day à Londres.
Sa Correspondance ne me paraît pas avoir encore été recueillie et publiée comme elle le mérite.
Mémoires et Correspondance du maréchal de Catinat, mis en ordre et publiés par M.
Il n’existe pas en français, ou du moins il n’en a été publié en Belgique qu’une traduction abrégée et tronquée, pour le plus d’agrément, selon notre usage trop habituel. — Depuis que ceci est écrit, la science a eu à déplorer la mort prématurée du docteur Barth.
Il reste à Saint-Simon une dernière épreuve à traverser, une dernière confrontation à subir, et cette fois avec lui-même : c’est lorsqu’on publiera ses lettres.
.), que l’envie me prend d’esquisser le portrait littéraire de ces deux frères unis, ou plutôt de l’extraire du présent volume qu’ils viennent de publier, Idées et Sensations, — un recueil de pensées, de fantaisies et de petits tableaux, qu’ils ont dédié à Gustave Flaubert.
C’est ici que se place l’influence du marquis de Valfons, quelque temps major général du prince : dans ses Souvenirs publiés et qu’on a lus avec plaisir, il n’a eu garde d’omettre les conseils qu’il avait donnés en toute occasion, et il ne s’est pas oublié ; on y prend une idée fidèle de l’état-major du prince, de son caractère indécis, de sa bienveillance un peu molle, en même temps qu’il y est rendu toute justice à son courage à la tranchée et dans l’action.
Ce n’est presque pas sortir de ce sujet que d’y joindre quelques mots sur un livre extraordinaire, publié en Allemagne par un poëte catholique, M.
Ses œuvres, telles qu’on les a aujourd’hui, publiées par lui après l’accusation et dans un but avoué d’apologie, paraissent, je le sais bien, assez innocentes, mais, par là même, elles manquent à chaque instant de franchise, de relief, des qualités ou défauts qu’on est le plus tenté d’y réclamer.
Il fit publier par toute la Grèce que ceux qui possédaient des vers d’Homère recevraient une récompense déterminée par chaque vers qu’ils apporteraient.
Leconte de Lisle, après ses deux admirables recueils, fut le maître incontesté de la poésie française ; autour de lui se groupèrent un certain nombre de jeunes poètes, qui prirent le nom de Parnassiens, lorsque l’éditeur Lemerre publia leurs vers dans le recueil du Parnasse contemporain Chacun y apporta son tempérament original, sa force de sentiment ou de pensée : le trait commun de l’école fut le respect de l’art, l’amour des formes pleines, expressives, belles.
D’ailleurs, il a publié des livres d’histoire qui ont été lus, jugés, épluchés par les rédacteurs de la Revue historique, de la Revue critique et du Journal des savants, et ni M.
Son style est, dit-on, si fantastique, si subtil, si extraordinaire, que même en Allemagne on a senti le besoin d’un guide pour l’intelligence de ses ouvrages, et qu’un dictionnaire particulier à l’usage de ses lecteurs se publie en ce moment.
., De Iside et Osiride, § 47 ; Minokhired, passage publié dans la Zeitschrift der deutschen morgenlændischen Gesellschaft, I, p. 263.
La plus intéressante partie du volume qu’on publie se compose d’une suite de lettres familières adressées par Fénelon à l’un de ses amis, militaire de mérite, le chevalier Destouches.
Pour exposer sa vraie théorie littéraire, il ne faudrait d’ailleurs qu’emprunter ses paroles : si je prends, par exemple, Les Parents pauvres, son dernier roman et l’un des plus vigoureux, publié dans ce journal même33, j’y trouve, à propos de l’artiste polonais Wenceslas Steinbock, les idées favorites de l’auteur et tous ses secrets, s’il eut jamais des secrets.
On vient de publier, dans le dernier numéro de la Revue suisse (octobre 1850), un début des Confessions, tiré d’un manuscrit déposé à la bibliothèque de Neuchâtel, début qui est le premier brouillon de Rousseau, et qu’il a supprimé depuis.
Si vous saviez quel nombre d’écrits infâmes vos chers compatriotes ont publiés contre moi pendant la guerre, vous ririez de ce misérable folliculaire.
La dernière moitié de son Histoire est très désirée : je profiterai amplement des deux volumes déjà publiés, en me permettant toutefois un peu plus de liberté ou de licence de jugement.
« Les gens d’esprit se permettent quelquefois des bons mots, disait-il, mais il n’y a que les sots qui fassent des méchancetés. » Plus de quinze ans s’étaient écoulés depuis la mort de Rulhière, lorsqu’en 1806 Napoléon, ayant formé des desseins sur la Pologne et contre la Russie, crut utile à ses vues de faire publier l’ouvrage manuscrit qu’avait laissé Rulhière, et qui avait pour titre : Histoire de l’anarchie de Pologne et du démembrement de cette république.
Il était plus dans sa voie et dans le courant naturel de ses idées quand il composait l’Histoire de la contre-révolution en Angleterre sous Charles II et Jacques II, publiée en 1827.
J’y suis accoutumé : je n’entends que mensonges répandus sur mon sujet ; je ne suis presque nourri que d’infâmes satires et que d’impostures grossières que la haine et l’animosité ne cessent de publier en Europe.
Aujourd’hui, j’ai reçu un diplôme de Bethléem, qui me nomme membre de la Société, je sais par le timbre qui porte New-York, que c’est en Amérique, et voilà tout… N’y a-t-il pas des Sociétés en Australie, ayant déjà publié sur l’histoire naturelle, des travaux de la plus grande importance… Un jour il sera impossible de connaître seulement les localités scientifiques… Et la mémoire pourra-t-elle suffire… Pensez-vous qu’à l’heure présente, pour ma partie, il y a, par an, huit cents mémoires dans les trois langues, anglaise, allemande, française !
Victor Augier publia sa plaidoirie, qu’interdit la censure.
………………………………………………………………………………… Cela dit, pour vous montrer le danger qu’il y a à publier de bonnes et belles pages, quand elles peuvent tomber aux mains d’un fanatique comme moi, qui n’ai rien de plus pressé que d’écrire sur le verso, Ô Karr, pardonnez-moi !
Puis il publia, sous un mauvais titre, — métaphysicien qui ne voyait pas le succès et qui voyait par trop sa pensée, — ce chef-d’œuvre de la Restauration française, qui est à son propre talent ce qu’il est lui-même à l’abbé Noirot ; le chef-d’œuvre absolu qu’on ne recommence pas.
Sa jeune femme, initiée aux mêmes études, rapporta en Angleterre ses ouvrages, qu’elle a publiés en y joignant sa vie.
Si nous rappelons en passant les dix ou douze romans informes qu’il publia sous divers pseudonymes et qui le conduisirent à peu près jusqu’à l’âge de trente ans, ce n’est pas pour nous donner le plaisir facile de constater le néant de ces rapsodies. […] L’Histoire des Treize, publiée à la même époque, peut donner lieu à des observations plus sévères et d’une portée plus décisive sur les infirmités de ce talent. […] sans vouloir faire, à propos de poésie, une morale trop rigoriste, nous comprenons qu’on écrive des vers d’amour, de dix-huit à trente ans ; mais nous ne comprenons pas qu’on les publie à cinquante-cinq. […] Les larmes et les blessures d’un cœur paternel ne se discutent pas ; devraient-elles se publier ? […] » Un peu plus tard (1759) Voltaire publie Candide ; et il a recours aux mêmes dénégations : « J’ai lu enfin Candide, écrit-il à M.
J’avais vingt-trois ans lorsque René-Marc Ferry fonda cette brillante Minerva où Charles Maurras a publié d’abord l’Avenir de l’Intelligence. […] D’importantes Revues de langue allemande publient fréquemment des traductions de ses travaux ou même des études originales qui, en France, ne sortiraient pas d’un cercle restreint. […] On retrouve d’ailleurs des traces de cet état d’esprit dans un de ses tout derniers livres où on lit cette phrase qui fait bondir : « On est revenu généralement ou de l’éloge ou du grief qu’on faisait au xviiie siècle d’avoir engendré la Révolution française, depuis que l’on croit savoir que les causes économiques sont cent fois plus importantes que l’influence des idées dans toutes les révolutions et surtout dans les révolutions modernes. » (Il faut ajouter pourtant que dans ses « Questions politiques » publiées un an plus tard mais écrites à peu près au même moment que l’« Histoire de la littérature » où nous avons pris cette boutade, il distinguait soigneusement les besoins économiques exprimés dans les cahiers de 1879 des réformes politiques imaginées par les constituants sous l’influence des philosophes et surtout de Rousseau dont il a reconnu, voir sa « Politique comparée », la grande part dans le cours de la Révolution.) […] L’auteur lui-même s’en rend compte ; au point qu’à l’instant où il en publie un, il a vu la nécessité de rééditer son aîné. […] Les frères Margueritte viennent d’ailleurs de publier une brochure où ils ont exposé la thèse dont les « Deux Vies » n’est que le commentaire.
Il y avait en lui des tempêtes intérieures, des avalanches d’idées qui ne trouvaient d’issue que par l’écriture. « Me fuir moi-même, ç’a été là toujours mon vrai, mon unique, mon seul motif pour barbouiller du papier et pour publier. — Publier est la continuation du même effet par le mouvement que cela donne à l’esprit, qui, sans cela retomberait sur soi-même1258. » — Il a écrit « par trop-plein, dit-il encore, par passion, par entraînement, par beaucoup de causes, mais jamais par calcul », et presque toujours avec une rapidité étonnante : le Corsaire en dix jours, la Fiancée d’Abydos en quatre jours. — Pendant l’impression, il ajoutait, corrigeait, mais sans refondre […] Les musulmans le méprisent, les chrétiens l’exècrent, et sa gloire ne fait que publier sa trahison.
Celui de ses ouvrages publiés jusqu’ici où éclatent le plus ses qualités et ses défaillances, a paru tout récemment, sous le titre d’une Nichée de gentilshommes ; c’est évidemment une peinture des mœurs de la classe élégante supérieure à la bourgeoisie et au commun dans l’empire. […] Il avait beaucoup écrit, mais jamais il n’avait eu la joie de voir aucune de ses œuvres publiée : il ne savait pas s’y prendre ; il n’avait pas le talent de faire à propos une courbette ou une démarche nécessaire. Une fois, il y avait bien des années, un de ses amis et admirateurs, Allemand pauvre comme lui, avait publié à ses frais deux de ses sonates, — mais, après être restées en bloc dans les magasins, elles avaient disparu sourdement et sans laisser de traces, comme si quelqu’un les avait jetées nuitamment à la rivière. — Lemm finit par en prendre son parti ; du reste, il se faisait vieux ; à la longue, il s’endurcit au moral, comme ses doigts s’étaient endurcis avec l’âge ; seul avec sa vieille cuisinière, qu’il avait tirée d’un hospice (car il ne s’était jamais marié), il végétait à O…, dans une petite maison voisine de celle de madame Kalitine.
Cette préface, dans laquelle je voulais dire son fait à la critique, cette préface jetée sur le papier dans un premier moment de surexcitation, je ne la publierai pas, parce que je ne me sens plus capable de la parfaire, telle que je l’avais conçue dans la fièvre de l’ébauche, et je dirai même, que je ne me sens plus la vaillance d’en subir les conséquences. […] M. de Lovenjoul parle avec enthousiasme de cette correspondance, qui jointe à d’autres, qu’il avait déjà, est l’histoire intime de la vie de Balzac, regrettant de ne pouvoir encore la publier, parce que Balzac était de sa nature un gobeur, et que les gens qui, à la première entrevue, lui paraissaient des anges, à la seconde ou à la troisième, devenaient pis que des diables, en sorte qu’il est terrible pour ses contemporains. […] Nous nous entretenons des œuvres de Victor Hugo qui restent à publier, et qui ne peuvent maintenant dépasser cinq ou six volumes.
Des « Provinciales » : à propos de discussions récentes10 À quelle occasion, dans quelles circonstances furent composées, publiées, et répandues les Lettres provinciales, c’est ce que tout le monde sait. […] C’est ce qui ressort d’un autre livre : la Doctrine curieuse des beaux esprits, ou prétendus tels, publié, en 1623, par ce révérend père Garasse, de la Société de Jésus, que ses démêlés avec Balzac et avec Saint Cyran, le père du jansénisme, devaient rendre presque célèbre. […] Ce qu’ils ont seulement de commun, c’est de venger Montesquieu de l’édition qu’en avait publiée jadis Édouard Laboulaye, mais surtout de la soi-disant Histoire de sa vie et de ses ouvrages que l’on devait à M. […] Nous manquons, on le sait, de renseignements sur Montesquieu ; je veux dire que nous manquons d’anecdotes et de particularités, et si jamais on publie les papiers du château de la Brède, nous n’en aurons pas davantage : ils contiendront des extraits de ses lectures, des commencements de pensées, des notes sur Bantam ou sur le Japon, sur les usages d’Achem et les coutumes de Macassar, dont l’auteur n’en a mis qu’un trop grand nombre déjà dans son Esprit des lois. […] Avant que Locke eût écrit son Essai sur la tolérance, Bayle avait publié sa France toute catholique sous le règne de Louis le Grand, et son Commentaire philosophique sur le Compelle intrare, dont le titre même ressemble à celui d’un pamphlet de Voltaire.
La maison du roi justifiée par un soldat citoyen (1786), d’après les comptes publiés par le gouvernement. — La future maison du roi (1790). « Les deux écuries ont dépensé en 1786, la grande 4 207 606 livres, la petite 3 509 402 livres, total 7 717 008 livres, dont 486 546 livres en achats de chevaux. » 154. […] , 253. — Journal de Louis XVI, publié par Nicolardot, passim.
De plus, on se rappelle qu’Aristote, soit par modestie, soit par nécessité, ne commença que tard à écrire, et qu’il ne publia presque rien de son vivant. […] Élève de Platon jusqu’à l’âge de quarante ans à peu près, plus tard mêlé aux affaires politiques de l’Asie Mineure et de la Macédoine, précepteur d’Alexandre, Aristote, selon toute apparence, ne publia pas un seul de ses ouvrages avant cinquante ans.
Macpherson ne répondit que par le dépôt des manuscrits ; Césarotti, intéressé plus que personne à vérifier les titres de sa gloire, publia en 1807, ses discours critiques sur l’authenticité des chants d’Ossian : « Un poëte, dit-il, qui sous le nom d’Ossian, a su se rendre célèbre et immortel comme un homme de génie, n’aurait-il pas d’abord donné dans sa langue usuelle des essais éclatants de son mérite poétique ? […] La commission s’est livrée avec la plus grande activité à ce travail, et elle en a publié le résultat à Edimbourg en 1805, dans un rapport rédigé par M.
On a publié dernièrement un volume de ses Gaîtés. […] Il y a celles qui passent leur restant de vie, généralement très long, à exploiter, avec un soin âpre et pieux, les livres de leur mort, à vider ses fonds de tiroirs, à publier ses œuvres posthumes, niaiseries de jeunesse, notules, broutilles.
Et si vous me dites : Pourquoi, dès lors, les publier ? […] … C’est donc à titre exceptionnel que ces conférences sont publiées.
Ces différences innées apparaissent d’une manière frappante dans quelques ouvrages publiés aux États-Unis sur les arbres fruitiers : on y recommande de choisir habituellement certaines variétés pour les États du Nord, et certaines autres pour les États du Sud. […] Qu’on ne suppose pas non plus qu’il n’apparaisse jamais aucunes différences dans la constitution des jeunes plantules de Haricots ; on a publié un compte rendu constatant au contraire que certains semis se montraient beaucoup plus résistants que les autres.
Il en est peu à qui cette entreprise ne réussisse, grâce à l’adulation qui les encense : ne fussent-ils que les pères adoptifs d’un ouvrage médiocre publié sous leur nom, cent plumes s’empresseraient à le célébrer ; depuis les héros jusqu’aux Thersites de la littérature, tout leur crierait qu’ils ont produit un chef-d’œuvre : n’eussent-ils fait qu’un almanach, on leur démontrerait qu’ils ont trouvé le système du monde. […] Un d’entre eux tournait en ridicule la délicatesse excessive d’un écrivain célèbre qui avait témoigné un chagrin (trop grand sans doute) de quelques satires publiées contre lui : l’écrivain célèbre fit une chanson où l’homme en place était effleuré très légèrement.
On publie en ce moment le recueil des dépêches et des lettres d’État du cardinal de Richelieu.
[NdA] On peut lire les considérations qui terminent la première partie publiée de la belle Histoire d’Angleterre de M.
Théophile Lavallée publie de la maison de Saint-Cyr une Histoire complète et suivie, et qui peut se dire définitive.
Cette partie de la correspondance aujourd’hui publiée est d’un extrême intérêt politique ; quelques-unes de ces lettres de Frédéric à son frère étaient faites pour être vues, les autres n’étaient que pour lui seul.
Gilbert à même de publier cet épisode de la correspondance du marquis de Mirabeau, il a droit aux remerciements de tous.
Je vous prie de ne communiquer à personne ces particularités, qu’on s’imaginerait peut-être que je fais vanité de publier… Telle est la version authentique.
Quoi qu’il en soit du mobile, il fut le principal auteur et acteur dans cette élévation d’un cran et cet anoblissement définitif de la Compagnie ; il obtint que l’Académie eût désormais ses séances dans une salle du Louvre et fût considérée comme un des ornements ou accessoires du trône ; il usa de tout son crédit pour la faire valoir en toute occasion et la maintenir dans l’intégrité de son privilège ; et un jour qu’allant complimenter le roi elle n’avait pas été reçue avec tous les honneurs rendus aux Cours supérieures, il s’en plaignit directement à Sa Majesté, en rappelant « que François Ier, lorsqu’on lui présentait pour la première fois un homme de Lettres, faisait trois pas au-devant de lui. » La querelle engagée entre l’Académie et Furetière intéressait au plus haut degré l’honneur de la Compagnie : « car c’est grand pitié, comme remarque très sensément Legendre, quand des personnes d’un même corps s’acharnent les uns contre les autres, et qu’au lieu de se respecter et de bien vivre ensemble comme doivent faire d’honnêtes gens, elles en viennent à se reprocher ce que l’honneur de la Compagnie et le leur en particulier aurait dû leur faire oublier. » Il s’agissait, au fond, de l’affaire importante de l’Académie, le Dictionnaire, et de savoir si un académicien avait le droit d’en faire un, tandis que l’Académie n’avait pas encore publié le sien.
Il y devint aussi l’écrivain pittoresque, le paysagiste littéraire, parfait et accompli du premier coup, dont les pages, publiées d’abord dans la Revue de Paris 25, puis dans la Revue des Deux Mondes 26, ont charmé tous les lecteurs.
Dans le temps de la seconde démarche de Chimène auprès du roi, quand le monarque se décide à publier le cartel proposé par elle et annonçant qu’à celui qui lui apportera la tête de Rodrigue elle donnera, s’il est noble et son égal, tous ses biens avec sa main, sur ces entrefaites Rodrigue est allé en pèlerinage pour l’expiation de ses péchés à Saint-Jacques de Galice, accompagné de deux écuyers ; et c’est en route que lui arrive une aventure des plus touchantes, léguée de longue main par la tradition, et en apparence des plus étrangères à l’action principale.
Ces lettres de Tessé, qu’on n’a jusqu’ici que morcelées et comme par échantillons, mériteraient qu’on les publiât in extenso ; nous croyons savoir que M.C.
Au moment où se publiaient obscurément les Rêveries, paraissaient aussi les premiers essais d’un talent plus jeune de dix ans que M. de Sénancour, d’un talent analogue au sien en inspirations, sujet à des vicissitudes non moindres, méconnu, oublié par le même public, et qui a finalement tourné, pour le succès comme pour la direction, d’une manière bien diverse.
J’aurais bien fait, dans mes intérêts, de publier, après Lélia, un roman plus rapproché du genre de Walter Scott, mais cette Quintilia était avancée dans mon portefeuille, et le besoin d’argent ne m’a pas permis de l’y garder plus longtemps.
Il n’y a qu’un mot à dire du roman qui a pour titre Une Raillerie de l’Amour, et que Mme Valmore vient de publier ; c’est une heure et demie de lecture légère et gracieuse, qui reporte avec charme au plus beau temps de l’Empire, à cette société éblouie et pleine de fêtes, après Wagram.
Cette Revue a publié, de la plupart des poëtes et romanciers du temps, des portraits qui, eu égard au peintre comme aux modèles, ne peuvent être considérés en général que comme des portraits de jeunesse : Juvenis juvenem pinxit.
On se le demande encore, lorsqu’en 1759 on voit Gresset, sans nécessité, sans prétexte, s’aviser de publier une Lettre sur la Comédie, dans laquelle il déclare à tous son projet de renoncer au théâtre par scrupule de conscience, et d’après la décision qu’il en a reçue de l’évêque d’Amiens : « Je profite de cette occasion, y disait-il, pour rétracter aussi solennellement tout ce que j’ai pu écrire d’un ton peu réfléchi dans les bagatelles rimées dont on a multiplié les éditions, sans que j’aie jamais été dans la confidence d’aucune. » Ces sentiments sont respectables, même dans leur excès ; mais à quoi bon les proclamer ?
Correspondance secrète inédite de 1777 à 1792, publiée par M. de Lescure, II, 351 (8 mai 1789).
3. « L’esprit des lois » L’Esprit des Lois fut publié en 1758.
Cependant les formes y sont au moins virtuellement réunies par une idée commune, ce qu’on ne pourrait dire de la plupart des volumes de vers publiés tous les jours.
Ces pages furent publiées dans la Revue d’art dramatique, à Paris, et dans la Revue blanche, à Liège, livraisons du 1er octobre 1890.
Une telle œuvre ne sera possible que quand huit ou dix existences d’hommes laborieux et du caractère le plus spécial auront publié, traduit ou analysé tous les auteurs arabes dont nous avons les textes ou les traductions rabbiniques.
Œuvres de Barnave, publiées par M.
Je ne regrette point qu’on ait publié ces premières lettres ; il s’y glisse de bonne heure d’excellents conseils.
[NdA] J’ai fait, depuis, un portrait de Saint-Simon plus développé, mais dans les mêmes lignes, pour servir d’introduction à l’édition correcte des Mémoires, publiée par les soins de M.
Dans une brochure qu’il publia alors, et qui avait pour titre : Du 18 Brumaire opposé au système de la Terreur (1802), il posait un principe qui ne pouvait déplaire : « Si le terrorisme n’a été, disait-il, qu’une folie destructive, l’esprit militaire fut, au contraire, à toutes les époques de la Révolution, un moyen de conservation. » Il faisait le procès au Directoire, qu’il accusait de s’être chargé de « régulariser les effets de la Terreur ».
Charles Dreyss, a publié les Mémoires de Louis XIV (2 volumes, 1860), avec une étude critique fort détaillée.
Le petit ouvrage qu’il publia en 1845, intitulé : l’Esprit des institutions militaires, et dont le maréchal Bugeaud disait que tout officier en devait avoir un exemplaire dans son porte-manteau, me le montra tel que ses amis me l’avaient fait entrevoir, mais avec une supériorité de vues et de lumières, une netteté d’exposition, une imagination même et une couleur de parole, tout un ensemble de qualités auxquelles bien peu certes auraient atteint parmi les maréchaux de l’Empire.
Il écoutait ce portrait lu par sa femme devant témoins, comme s’il eût été question d’un tiers, et plus tard il le publia lui-même dans les Mélanges qu’il donna d’elle en 1798.
[NdA] Je tire ce récit non des Souvenirs d’Arnault, mais de sa Vie politique et militaire de Napoléon, publiée en 2 vol. in-folio en 1822 : c’est une histoire en tableaux et faite pour les planches lithographiées ; mais le texte a de l’intérêt et un mérite de rapidité et de concision.
On peut lire, de la première à la dernière ligne, tout ce que nous avons publié, on n’y trouvera point ce mot.
Quand elle est le plus protestante, dans ce livre qu’elle publie aujourd’hui, elle prend la lettre des Écritures et l’invoque et la cite avec une simplicité d’enfant, au lieu de la torturer pour y chercher l’esprit qui n’y est pas, comme tant de protestants dans leurs gloses orgueilleuses.
Elle fut publiée en 1833.
Ils sont tous chimériques, hypothétiques et faux, et il a sur eux l’avantage d’écrire même assez brillamment en français… Du reste, l’Essai qu’on publie aujourd’hui n’entamera en aucune façon son amour-propre ou sa personne, car dans ce Mémoire d’académie, long de 247 pages, M.
Par modestie d’abord, et par justice aussi pour les héros inconnus, je désire que le nom de mon fils soit par vous pieusement gardé sans être publié… Je me conforme à regret à cette volonté ; je tairai le nom du héros, qui occupait une haute charge ; je me borne à analyser le petit dossier que l’on me communique.
Le travail est encore à faire, car les essais publiés jusqu’à présent ne sont guère que matériaux ; mais j’ai pensé qu’il fallait diviser le travail.
Sans vouloir se relire ni se corriger, le poète se hâte de publier le livre frais éclos, avant que l’esprit d’analyse ait pu tarir l’intuition première. […] Je crois pouvoir affirmer qu’ils ne ressemblent en rien à ce qu’on publiait alors. […] L’artiste, doué de cette précieuse faculté de contemplation analytique, a le devoir de publier, dans l’intérêt de tous ses confrères, le résultat de ses opérations. […] Albert Mockel a publié deux livres de vers. […] Beaucoup de poètes s’ignoraient encore à cette date de 1894, et, s’ils avaient publié la meilleure partie de leur œuvre, tâtonnaient pour trouver leur équilibre, le fondement objectif de leur esthétique.
On retrouvera le même procédé appliqué avec autant de largeur et de sûreté dans le volume qu’il vient de publier sur l’Avènement de Bonaparte 1. […] Elle s’était expliquée sur ce point de façon fort nette, quatre ans auparavant, dans le livre : Des circonstances actuelles, que les événements de Brumaire l’avaient empêchée de publier. […] Aux études critiques déjà publiées sur l’œuvre de Taine viennent de s’ajouter deux livres des plus recommandables : un essai sur la Philosophie de Taine 11, dû à M. […] C’est une question à laquelle il est impossible de répondre avec précision, puisque le mouvement réaliste était déjà commencé à l’époque où Taine a publié ses premiers livres, puisqu’il l’a lui-même en partie subi, et que son rôle n’a pu guère consister qu’à donner aux écrivains contemporains une conscience plus nette de leurs propres aspirations. […] C’est ce qui donne sa signification au livre que vient de publier M.
La série des volumes que nous allons publier se composera d’œuvres qui seront nouvelles pour la presque totalité du public. On ne saurait dire qu’elles sont inédites dans le sens absolu du terme, puisque les éléments qui les composent ont déjà paru dans les journaux et dans les revues ; mais, sauf des exceptions extrêmement rares, tous les ouvrages réputés inédits qui sont publiés de nos jours se trouvent dans le même cas. […] En effet, le plus fréquemment il ne procédait point sans un but déterminé, et maint feuilleton qui paraissait au public une production absolument distincte, était la suite d’autres feuilletons publiés à des époques différentes. […] Ses vers, publiés par de Latouche, furent une vraie révélation.
Sauf les rognures de papier manifestement indifférentes, il est très juste de publier tout ce qu’un grand écrivain a écrit. […] Voilà les raisons pour lesquelles j’estime qu’on n’a point mal fait de publier Amy Robsart et les Jumeaux. Que Victor Hugo n’ait jamais voulu publier le premier de ces ouvrages, et n’ait jamais même achevé l’autre, ce n’est pas du tout une objection. […] S’il y a cent volumes inédits de Victor Hugo, il faut les publier, pour que la postérité ait son jugement à elle, que nous n’avons pas le droit de lui dicter, même par voie d’omission. […] Il y a son laboratoire, sous les combles, à la 150e marche — pas d’ascenseur, — Il vient de publier un livre sur la Prophylaxie et la thérapeutique de l’amour, qui a fait grand bruit.
Son premier volume publié, il devint tout d’un coup célèbre. […] Beckford, publié d’abord en français, 1784. […] À Oxford il avait publié une brochure « sur la nécessité de l’athéisme. » 1231.
Ainsi les Français du dix-huitième siècle ont élargi et publié les idées libérales que les Anglais avaient appliquées ou proposées en religion et en politique. […] Un écrit, quel qu’il soit, ne fait que manifester une âme ; si cette âme est sérieuse, si elle est intimement et habituellement ébranlée par les graves pensées qui doivent préoccuper une âme, si elle aime le bien, si elle est dévouée, si elle s’attache de tous ses efforts, sans arrière-pensée d’intérêt ou d’amour-propre, à publier la vérité qui la frappe, elle a touché le but : nous n’avons que faire du talent ; nous n’avons pas besoin d’être flattés par de belles formes ; notre unique objet est de nous trouver face à face avec le sublime ; toute la destinée de l’homme est de sentir l’héroïsme ; la poésie et les arts n’ont pas d’autre emploi ni d’autre mérite. […] Car chaque âge a son théorème ou représentation spirituelle de l’univers. » Ses grandes œuvres poétiques ou pratiques ne font que publier ou appliquer cette idée maîtresse ; l’historien se sert d’elle pour retrouver le sentiment primitif qui les engendre et pour former la conception d’ensemble qui les unit.
Dans le cours de cette même année (1795), Saint-Martin publia sa Lettre à un ami, ou Considérations politiques, philosophiques et religieuses sur la Révolution française, avec cette épigraphe tirée des Nuits d’Young : « Le ciel dispose toutes choses pour le plus grand bien de l’homme. » Cette brochure fut peu lue ; mais, éclairée pour nous aujourd’hui par le livre des Considérations de M. de Maistre, elle a une grande valeur comme indication et comme présage ; il n’en faut point séparer l’Éclair sur l’association humaine, qui parut deux ans après (1797).
Vaugelas, dans ses Remarques publiées en 1647, fait souvent cette observation que, depuis dix ou douze années, tel ou tel usage qu’il estime meilleur s’est introduit et a prévalu : or, ces dix ou douze années en arrière se rapportent parfaitement à la venue du Cid.
J’en juge du moins d’après ce qui a été publié par M.
Le succès des diverses petites Bibliothèques publiées en format dit anglais prouve que de bons livres remplis et peu chers garderaient toutes chances : et encore n’a-t-on pas toujours été scrupuleux dans les choix.
Lorsque l’empire officiel presque tout entier s’agenouillait devant la Croix, un édit d’Honorius, publié en 3995, proscrivait les libations dans les festins, les torches funèbres, les guirlandes d’Hymen et jusqu’à ces dieux Lares tant chantés par les poëtes et si chers aux descendants des Arcadiens et des Pelages.
Cela posé, nous nous garderons d’en faire une sévère application à l’ouvrage plein de recherches et de faits que vient de publier M.
Michaud, alors très-monté pour elle) quelques pensées détachées dans le Mercure ; le rédacteur disait en les annonçant : « Les pensées suivantes sont extraites des manuscrits d’une dame étrangère, qui a bien voulu nous permettre de les publier dans notre journal.
Il en coûte sans doute à s’humilier ; mais la moindre résistance coûterait cent fois davantage à mon cœur. » XXX Le lendemain, il publia une déclaration à ses diocésains, dans laquelle il s’accuse lui-même d’erreur dans son livre des Maximes des Saints. « Nous nous consolons, dit-il dans cette déclaration, de ce qui nous humilie, pourvu que le ministère de la parole que nous avons reçu du Seigneur pour votre sanctification n’en soit pas affaibli, et que l’humiliation du pasteur profite en grâce et en fidélité au troupeau. » Sans doute l’arrêt officiel de Rome ne changea pas au fond de son cœur ses sublimes convictions sur l’amour désintéressé et absolu de Dieu : il ne crut pas s’être trompé dans ce qu’il sentait ; mais il crut s’être égaré dans ce qu’il avait exprimé ; il crut surtout que l’Église voulait imposer le silence sur des subtilités qui peuvent troubler les âmes et embarrasser son gouvernement, et il acquiesça avec bonne foi et avec humilité à ce silence.
Boileau de la Grande Encyclopédie ; l’Esthétique de Boileau, dans la Revue des Deux Mondes du 1er juin 1889 (article destiné à servir de préface à l’édition de luxe des Poésies de Boileau publiée par la librairie Hachette) ; Histoire de l’évolution de la critique, chap.
Puis on publie une grammaire, un dictionnaire, en 1523 deux chants de l’Iliade, en 1528 sept tragédies de Sophocle.
Par cupidité, il publia qu’il lui était né un garçon.
* La gloire de M. de Montesquieu, fondée sur des ouvrages de génie, n’exigeoit pas sans doute qu’on publiât ces fragmens qu’il nous a laissés ; mais ils seront un témoignage éternel de l’intérêt que les grands hommes de la nation prirent à cet ouvrage ; & l’on dira dans les siecles à venir : Voltaire & Montesquieu eurent part aussi à l’Encyclopédie.
La première édition de cet ouvrage ne fut publiée que plusieurs années après la mort de Marguerite, en un temps où les retouches étaient regardées comme des actes de piété envers la mémoire des auteurs.
Dans les vingt dernières années du siècle, une teinte catholique s’impose à toutes les œuvres qui se publient.
Rien n’est plus propre à faire connaître Huet, et par les côtés agréables, que sa correspondance avec Ménage, qui est en bonnes mains, et qui sera, j’espère, publiée un jour.
Ce petit livre de Souvenirs, publié en 1770 avec des notes et une préface de Voltaire, ne semble rien aujourd’hui, parce que toutes ces anecdotes ont passé depuis dans la circulation et qu’on les sait par cœur sans se rappeler d’où on les tient ; mais c’est elle qui les a si bien racontées la première.
Quelques pièces de vers publiées par elle dans ces dernières années nous montrent qu’elle n’est pas encore complètement guérie de cette idée là, et qu’il y a des moments où elle parle comme si elle avait réellement manié dès le berceau l’épée de Charlemagne.
[NdA] Voir le Bulletin du Bibliophile, publié chez Techener, 1830, nº 17, page 611.
Il publia le tout, pêle-mêle et en masse, avec une préface exaltée et délirante qui fit scandale même alors, en 1792.
Qu’il suffise de rappeler qu’Hégésippe Moreau, au moment même où il venait de trouver un éditeur pour ses vers, et où Le Myosotis publié avec luxe (1838) et déjà loué dans les journaux allait lui faire une réputation, entrait sans ressource à l’hospice de la Charité et y mourait le 20 décembre 1838, renouvelant l’exemple lamentable de Gilbert et faisant un pendant trop fidèle au drame émouvant de Chatterton, dont l’impression était encore toute vive sur la jeunesse.
Correspondance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M.
Pendant les quarante-cinq années qui remplissent la vie de Rollin depuis qu’il a terminé ses études jusqu’au moment où il publie son premier écrit en français, que fait-il ?
Charlton Bastian, qu’a publiée la Revue philosophique d’avril 1892, l’auteur soutient d’abord, avec beaucoup de psychologues contemporains, que la volition n’est pas « la faculté primordiale » mais un développement ultérieur de l’attention.
Il faut avouer que ses compliments sont à peu près dans ce goût : « Autrefois, je ne vous connaissais pas, je ne vous lisais pas, je ne rencontrais que des gens qui me disaient du mal de vos romans… Maintenant tout est changé… alors je vous lis, je vous lis avec un grand plaisir… et vous trouve vraiment beaucoup de talent… Mais au fait, on dit que vous avez aussi publié des livres d’histoire très curieux… moi je n’y croyais pas, quand j’ai commencé à lire vos romans… je les ai trouvés si bien, que ça me mettait en défiance contre vos autres livres… Je me disais : ils sont trop romanciers pour être des historiens… » * * * — Voltaire n’a que l’esprit, tout l’esprit d’une vieille femme du xviiie siècle ; mais jamais de son esprit ne jaillit une pensée, ayant la moindre parenté avec une pensée de Pascal, avec une pensée de Bacon, avec n’importe quelle pensée d’une grande cervelle philosophique.
Nous publions aujourd’hui la première ; la seconde, en cours d’impression, paraîtra bientôt.
……………………………………………………………………………………………… Mais, mes frères, ce n’est pas à moi de publier ces merveilles, pendant que le Saint-Esprit nous représente si vivement la joie triomphante de la céleste Jérusalem par la bouche du prophète Isaïe. « Je créerai, dit le Seigneur, un nouveau ciel et une nouvelle terre, et toutes les angoisses seront oubliées, et ne reviendront jamais : mais vous vous réjouirez, et votre âme nagera dans la joie durant toute l’éternité dans les choses que je crée pour votre bonheur : car je ferai que Jérusalem sera toute transportée d’allégresse, et que son peuple sera dans le ravissement : et moi-même je me réjouirai en Jérusalem, et je triompherai de joie dans la félicité de mon peuple219. » Voilà de quelle manière le Saint-Esprit nous représente les joies de ses enfants bienheureux.
Pour satisfaire aux ordres de Sa Majesté et répondre aussi bien que je le pouvais à la confiance dont elle m’honore, j’ai commencé par m’instruire de ce que les hommes les plus éclairés de ma nation ont, autrefois ou récemment, publié sur cette matière.
Je voudrois pouvoir ici publier l’ouvrage tout entier, et pour preuve de ma bonne volonté, je vais donner encore au lecteur deux fragmens d’une lettre écrite par le même auteur à monsieur le prince d’Auvergne.
Ce livre de Souvenirs sur les derniers jours de Shelley et de Byron, publiés à Londres par M.
L’enthousiasme publia fit naître ou perfectionna les talents ; ils se vouèrent tous au plaisir, ou à la grandeur du maître.
Quand Voltaire voulait donner son avis sur une question à la mode, il publiait une brochure ; nous autres, nous publions un article dans une revue ou dans un journal ; mais Voltaire, au bout de l’année, ne recueillait pas en un volume ses diverses brochures ; il les laissait suivre séparément leur destinée. […] Albalat a donc publié un manuel qui s’appelle : l’Art d’écrire enseigné en vingt leçons. […] Ce personnage mythique assume ainsi sur lui seul la vie de trois Denys bien distincts : l’évêque d’Athènes, Denys l’Aréopagite ; saint Denys, martyrisé à Paris à la fin du iiie siècle ; enfin, un écrivain grec du vie siècle qui écrivit des livres de théologie mystique et les publia frauduleusement sous le nom de Denys l’Aréopagite. […] J’ai vu la vente d’un roman sans aucun style coupée net par un article où un journaliste affirmait : « … livre très beau et d’une « écriture » neuve et hardie… » Rien n’était plus faux, mais ce romancier avait publié dans sa jeunesse un premier livre qui autorisait jusqu’à un certain point de telles plaisanteries. […] La Destinée des Langues93 On a publié naguère dans une revue de vulgarisation94 un article orné de ce titre brillant : « La Guerre des langues ».
Il semble que dans les ouvrages publiés durant la première partie du dix-septième siècle, sous le règne du cardinal de Richelieu, on peut reconnaître une physionomie plus grave et plus forte. […] S’il eût été publié avec tranquillité, il aurait eu, en grande partie, sa vraie destination : il aurait été un monument de l’état des sciences à cette époque, et par là serait devenu utile. […] Au reste, Marmontel a depuis publié d’autres contes où il n’a pas essayé de reproduire les nuances passagères du ton de la société, et ils ont plus d’intérêt et de simplicité que les premiers. […] En se multipliant, ils avaient cessé d’être, comme auparavant, un recueil de jugements sérieux sur les sciences et les lettres ; publiés chaque jour ou à de courts intervalles, ils avaient acquis des lecteurs sans nombre ; faits avec plus de facilité, ils étaient lus avec moins de réflexion. […] La censure se refusa à l’insertion de cet article, que nous avons retrouvé et que nous publions pour la première fois.
Les vingt-huit dernières années de sa vie s’étaient écoulées dans un silence méditatif à peine interrompu, en 1853, par des fragments de Poèmes philosophiques, publiés dans la Revue des Deux Mondes : La Mort du loup, La Flûte, etc., etc. ; en 1846, par son discours de réception à l’Académie française, où il remplaça M. […] Ils pensent, et ce n’est pas tout à fait à tort, qu’ils sont les exemplaires privilégiés de l’humanité, et ils se plaisent à faire part au monde entier des découvertes qu’ils ont faites dans cette édition de luxe publiée à grands frais par la nature. […] Il y a une foule de petits livres publiés au lendemain des funérailles, où Béranger n’est que le prétexte sous lequel s’abritent les plus étranges prétentions. […] Ce que je ferai remarquer à propos de ce volume, publié lorsque j’étais attaché aux bureaux de l’instruction publique, c’est qu’il contient le plus grand nombre de couplets qui rappellent les licences un peu cyniques de notre vieille littérature. […] Le petit livre des Destins, publié il y a six ans, sort déjà du cadre ordinaire des poésies de M.
On publia, dans un journal allemand, une très belle lettre où le brevet était renvoyé au gouvernement français et qui était signée tout au long : F. […] Émile Dard — et les Lettres inédites de Choderlos de Laclos publiées par M. […] Il avait publié Les Liaisons dangereuses et créé le type de Valmont. […] À quarante et un ans, il publia son livre, parce qu’il a fini par l’écrire, et très probablement pour jeter un peu de gloire dans une corbeille de mariage que, déjà, il préparait… très activement. […] Lapauze n’a point perdu son temps à en publier, avec une extrême diligence, les documents authentiques et à la résumer, en son excellente introduction, avec autant d’impartialité que de précision lumineuse.
La simple éducation littéraire ne fait que de jolis causeurs, capables d’orner ou de publier des idées qu’ils n’ont pas et que les autres leur fournissent. […] Je suis content de me voir ainsi perpétué ; et comme il n’y a point de production comparable à celle d’une créature humaine, je suis plus fier d’avoir été l’occasion de dix productions aussi glorieuses, que si j’avais bâti à mes frais cent pyramides ou publié cent volumes du plus bel esprit et de la plus belle science918. » Si maintenant vous prenez l’homme hors de sa terre et de son ménage, seul à seul avec lui-même, dans les moments d’oisiveté ou de rêverie, vous le trouverez aussi positif.
L’homme d’affaires de la succession dresse la liste des brevets, nominations, dates et chiffres, et révèle aux lecteurs positifs l’espèce de ses placements et l’histoire de sa fortune ; les arrière-neveux et les petits-cousins publient la description de ses actes de tendresse et le catalogue de ses vertus domestiques. […] Tout ce qu’on sait, ou plutôt tout ce qu’on répète, c’est que Dickens est né en 1812, qu’il est fils d’un sténographe, qu’il fut d’abord sténographe lui-même, qu’il a été pauvre et malheureux dans sa jeunesse, que ses romans publiés par livraisons lui ont acquis une grande fortune et une réputation immense.
Les habitants d’Héliopolis passent pour les plus instruits de tous les Égyptiens dans l’histoire de leur pays ; mon intention n’est pas cependant de publier tout ce que j’ai appris sur la religion des Égyptiens, mais seulement de donner les noms de leurs divinités, parce que je pense qu’ils sont connus généralement de tous. […] « Au récit de cette nouvelle ruse, le roi, frappé d’admiration pour les ressources de l’esprit et l’audace d’un tel homme, fit publier dans toutes les villes de ses États qu’il lui accordait l’impunité, et qu’il lui destinait même de grandes récompenses s’il voulait se montrer.
Le duc de Bourgogne était devenu théologien, témoin le mémoire qu’il avait écrit sur ces matières, et que fit publier Louis XIV après sa mort, pour démentir le bruit, répandu par les jansénistes, que le dauphin était bien disposé pour eux. […] Il fut publié vers 1699, et il eut tout d’abord le malheur d’être trop admiré par les étrangers.
Il contait que son élève devenu avocat, avocat très peu occupé, avait fait un poème, intitulé : « L’art de cracher et de se moucher. » Sur ce, la sœur de Robespierre craignant qu’il ne perdît le peu de clients qu’il avait, s’il publiait son poème, allait trouver Isnard, et lui demandait un moyen pour empêcher la publication. […] » La Révolution prenait Robespierre au milieu de ses retouches, — et le poème n’était pas publié.
Voici ma réponse : « Monsieur, « Vous ignorez sans doute que j’ai publié, en 1882, sous le titre de La Faustin, une étude d’actrice tirée chez Charpentier à 16 000 exemplaires, republiée par Lemerre, et traduite en plusieurs langues, notamment en anglais, un roman enfin, jouissant en Europe, depuis douze ans, d’une certaine notoriété. […] Lundi 17 juillet Nadar, que je trouve, ce matin, dans le cabinet de Daudet, parle de souvenirs, qu’il veut publier sous le titre de : Cahiers de Nadar.
Quicherat, Procès de Jeanne d’Arc, [la référence précise est : Jules-Etienne Quicherat (1814-1882), Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc, dite la Pucelle, publiés la première fois d’après les manuscrits de la Bibliothèque royale, suivis de tous les documents historiques qu’on a pu réunir et accompagnés de notes et d’éclaircissements, Paris, J. […] « Nuit de mai », « Nuit d’août » et Nuit d’octobre » (publiées dans la RDM entre juin 1835 et octobre 1836) sont en effet constituées d’un dialogue entre le poète et la Muse.
Valéry a donné, dans une lettre que publièrent les Marges, une magnifique glose sur Un coup de Dés jamais n’abolira le hasard. […] Après la mort de Mallarmé et même un peu avant, longtemps Valéry cessa d’écrire des vers (quelques articles dans l’Athenœum anglais et le Mercure furent toute sa production littéraire) ; il ne revint à la poésie que vingt ans après, en 1917, quand il publia la Jeune Parque. […] Et la liaison entre l’Album et Charmes, la pérennité du thème poétique que n’a jamais déserté Valéry, le Fragment du Narcisse publié dans Charmes nous en assure à nouveau.
C’est sur cette distinction que repose un livre que nous avons publié il y a tout juste vingt ans, et qui présente du romantisme une notion dont nous n’avons rien à retirer après cette période d’épreuve, tant les contradictions qui l’ont assaillie en ont confirmé la valeur. […] Henri Brémond qui publie un fort beau livre d’études critiques intitulé Pour le romantisme, ce qui veut dire que la défense du romantisme en est le fil conducteur. […] C’est comme un gros armement dont je m’équipe pour défendre Sainte-Beuve contre la pluie de dénigrements infamants que lui valent ses fameux « cahiers » publiés avec une préface délicate et juste de M. […] Cet ouvrage de jeunesse a des faiblesses ; mais il a d’autre part, mieux que des promesses : de grandes beautés pathétiques ; les unes et les autres fort bien discernées par Lekeu lui-même, comme en témoignent les lettres que publie Mlle Lorrain dans la belle et émouvante biographie qui est l’occasion de ces souvenirs.
Weiss eut aussi ses jours de parole ; c’est dans cette salle de l’Athénée qu’il fit ces conférences sur Molière, que nous publions aujourd’hui pour la première fois. […] Telles qu’elles sont, ces pages sur Molière nous ont paru, à plus d’un titre, mériter de voir le jour, et de prendre place à la suite des extraits de chronique théâtrale, de critique du lundi, que nous avons récemment publiés, sous plusieurs titres différents, et dont l’heureuse fortune a répondu à nos soins et à nos vœux d’ami et de légataire intellectuel. […] Dialogues et maximes Dialogues [Avant-propos] Les deux dialogues que nous publions ici, à titre purement de curiosité littéraire, datent, aussi bien que les conférences qui précèdent, de la jeunesse de Weiss, alors que, professeur, il étudiait, avec la curiosité du savant et de l’historien, le génie particulier de ceux qui ont causé, suivant l’expression de Bossuet, « les grands mouvements du monde ». […] Mais quels édits ai-je publiés pour forcer les Romains à croire que je fusse dieu ? […] Paul Mesnard sur Molière publiée en 1889 (dans le dixième volume de la grande édition Hachette) les raisons par lesquelles le consciencieux biographe se croit plus qu’autorisé à douter que la fameuse mademoiselle de Brie ait été pour Molière, après le mariage de celui-ci avec Armande Béjart, autre chose qu’une amie.
Un papyrus découvert en Egypte, acheté par le Bristish Museum et publié en 1891 par M. […] En 1672, il publie un poème sur les Victoires du roi, où il commence par injurier les « Bataves » ; mais, vers la fin, par la volte-face la plus imprévue, il reproche aux Hollandais leur mollesse, en vrai républicain : mouvement sublime en lui-même, absurde en sa place. […] J’ai relu Don Japhet d’Arménie dans un volume utile et curieux, publié il y a quelques années par M. […] Bernardini-Sjœstadt, qui publie dans la Revue hebdomadaire une série d’études consciencieuses et intéressantes sur la littérature scandinave. […] , elle adora un comédien de vingt-cinq ans plus jeune qu’elle, et nous voyons, par des lettres qu’a publiées son historiographe, M.
C’est un poème latin — fort élégant — du médecin Claude Quillet, publié en 1655, sur les moyens d’avoir de beaux enfants : Callipedia, sive de pulchræ prolis habendæ ratione. […] Vous connaissez la Vie de Molière, par Grimarest, publiée en 1705. […] Savez-vous bien qu’il y a eu cent trente-trois éditions de ses différents ouvrages publiées de son vivant ? […] Mais Racine s’est surtout servi de Gautier la Gueule, qui venait de publier deux volumes de ses plaidoyers. […] Pascal sur la religion et quelques autres sujets, publiées en 1670, et, notamment, par les réflexions sur les « divertissements ».
Le fait même que cette œuvre soit encore inconnue — car il ne faut pas considérer comme « œuvre » de ce poëte les pourtant admirables poëmes en vers et en prose qu’il a çà et là publiés, simples cartons d’attente, dans les recueils et les revues — semblerait interdire d’adjoindre le nom de M. […] — Je disais qu’il ne faut point estimer son œuvre les poëmes publiés. […] Cette abstention ainsi motivée, et dût la vie méchante refuser de seconder l’effort, notre respect, et mieux que le respect, notre vénération seule peut lui répondre dignement. — C’est donc par ce que recèlent de futur les poëmes imprimés, par de rares écrits théoriques (en particulier, les mensuelles Notes sur le théâtre que La Revue indépendante publia de décembre 1886 à juillet 1887), et pour des conversations où la joie est d’écouter, que M. […] Il y a de la recherche dans presque tous les livres — j’entends les plus médiocres — qu’on publie depuis dix ans : et c’est triste ! […] Tout leur bruit se borne à publier des livres.
Après les serments de 842, le plus ancien monument un peu étendu de la langue romane, c’est un poëme sur Boëce, publié par l’active érudition de M. […] Il est resté de ces poëtes des recueils immenses, dont la moindre partie publiée forme déjà plusieurs volumes. […] À l’exception des fameux serments de 842, on n’a pas, je crois, publié, jusqu’à ce jour, de texte wallon antérieur à l’an 1000. […] Nous ne pouvons analyser cette foule d’ouvrages encore inédits, ou publiés par fragments. […] Le grand nombre de livres publiés dans ces temps atteste un grand nombre de lecteurs.
Pour avoir une juste idée de Louis XIV et ne plus être tenté d’en parler à la légère, il faut avoir lu au complet le beau Recueil des pièces diplomatiques publiées par M.
On lui doit une collection des Classiques latins ; mais surtout il a publié son Histoire de la Littérature française (1844), à laquelle son Précis d’autrefois n’a servi que comme d’un premier canevas.
L’ouvrage fut publié d’abord en 1770. « La Révolution, dit un des personnages, s’est opérée sans effort, par l’héroïsme d’un grand homme, d’un roi philosophe digne du pouvoir, parce qu’il le dédaignait, etc. » (
(Voir pour les détails la Correspondance des contrôleurs généraux de 1683 à 1698, publiée par M. de Boislisle.) — Or, d’après les mémoires des intendants (Vauban, Dîme royale , chap.
Ficino avait entrepris, pour son usage, ces laborieuses traductions des ouvrages de Platon et de ses disciples, qui furent ensuite achevées et publiées pendant la vie et par les soins généreux de Laurent.
Ailleurs, veut-il se plaindre de l’indiscrétion des femmes, autre scène de comédie : dans un tableau très réaliste, un dialogue vif et fort de la femme et du mari, l’une par ruse, caresse, menace, dépit extorquant le secret qu’elle publiera, l’autre, pauvre niais !
Elle publia ses romans sous le nom de Segrais.Édition :Œuvres complètes de Mmes de la Fayette, de Tencin et de Fontaines, Paris, 1825, 5 vol. in-8, t.
Sans dédaigner les sujets exotiques, Dumas fut le premier à deviner l’attrait que pouvait avoir l’histoire de France pour le public, et le premier se mit à exploiter les vastes recueils de chroniques et de mémoires que Guizot, Buchon, Petitot venaient de publier.
J’ai remarqué l’imitation du Don Juan dans la première partie de l’ouvrage, publiée plusieurs années avant la seconde ; elle cesse complètement dans la suite du poème.
Il est fâcheux que sa correspondance, publiée après sa mort, ait montré sous le sage un homme trop ami de son repos, sous le philosophe qui proteste de son respect pour le christianisme, l’incrédule qui fait assaut de plaisanteries antichrétiennes avec Voltaire et Frédéric II, et qui, pour comble de disgrâce, y est l’instigateur de Voltaire122.
Appendice L’impression de ce volume était achevée quand M. l’abbé Cognat a publié, dans le Correspondant (25 janvier 1883), les lettres que je lui écrivis en 1845 et 1846 26).
Je résume ici à grands traits une longue étude que j’ai publiée dans la Nouvelle Revue du 1er septembre 1888 sous ce titre : Les femmes de la Fronde.
Le Roi, bibliothécaire de la ville de Versailles, a publié, d’après un manuscrit authentique, le Relevé des dépenses de Mme de Pompadour depuis la première année de sa faveur jusqu’à sa mort.
Il va publier bientôt un premier cahier de ses recherches sur le mouvement et la vitesse… Mais il y a pour lui une difficulté personnelle à se faire accepter, à se faire lire.
« On ne peut nier, disait-il dans la deuxième partie de la Démocratie en Amérique, publiée en 1840, que le panthéisme n’ait fait de grands progrès de nos jours. » A peu près vers le même temps, un philosophe de profession, Théodore Jouffroy, disait au contraire que le panthéisme avait peu de chances de succès dans les nations occidentales.
[Conclusion] Quelques mots me restent à ajouter touchant la forme des récits que je publie.
En effet, vous voyez que, par exemple, le Paysan du Danube est de l’actualité, puisque c’est d’un auteur tout récemment publié qu’il le tient.
Tombons d’accord que l’on rencontre, dans cette épopée commencée en 1847 et publiée seulement en 1862, des blasphèmes qui ne sont pas de la première manière du poète, et de mauvais calembours qui furent de toute sa vie.
Elle a paru dans cette langue, sous le titre de Life and Consciousness, dans le Hibbert Journal d’octobre 1911 ; elle a été reproduite dans le volume des Huxley memorial lectures publié en 1914.
Dans les comices par tribus, le peuple continua à voter sur les lois tribunitiennes ou plébiscites [ce qui pendant longtemps n’avait signifié que : lois communiquées au peuple, lois publiées devant les plébéiens, plebi scita ou nota, telle que la loi de l’éternelle expulsion des Tarquins, promulguée par Junius Brutus].
Ce rapport a déjà frappé plus d’un lecteur intelligent ; et il est indiqué dans un des meilleures études publiées de nos jours sur Pindare.
Je n’ai qu’une façon de répondre : réunir mes articles et les publier. […] Examinons d’abord ce qui se passe, lorsqu’un romancier publie un roman et lorsqu’un auteur dramatique fait jouer une pièce. […] On a publié des chiffres qui sont vrais sans doute. […] Dès lors, la Comédie-Française avait mille fois raison de se risquer ; elle partait pour un triomphe, pour le demi-million de recettes qu’on vient de publier. […] J’imagine qu’elle a dû être souvent blessée par ces bons mots d’un goût douteux ; ce qui exclut l’idée qu’elle payait des gens pour les publier.
Cet homme qui rejette les miracles demande un miracle pour savoir s’il doit publier son livre De veritate ; cet homme qui rejette la révélation a besoin d’une révélation pour être rassuré sur sa propre pensée. […] « Un jour d’été où je restai plongé dans ces incertitudes (la question de savoir s’il devait, oui ou non, publier son livre De veritate), pendant que la fenêtre de ma chambre était ouverte au midi, avec un soleil brillant et sans un souffle d’air, je pris mon livre De veritate, et, tombant à genoux, je fis cette prière : “Ô toi, Dieu éternel ! […] Je ne suis pas assez éclairé pour savoir si je dois publier ce livre De veritate ; s’il peut contribuer à ta gloire, je te conjure de m’accorder un signe venant du ciel ; si tu me le refuses, je suis résolu à le supprimer.” […] Il avait promulgué enfin et publié le code d’honneur et de politesse qu’il avait élaboré pendant tout le moyen âge. […] Le petit volume qui est l’objet de ces pages n’est pas un de ses écrits originaux ; c’est une traduction que l’auteur avait en portefeuille depuis longues années et qu’il ne se décida à publier qu’à la fin de 1860.
Renan s’est décidé à publier près d’un demi-siècle après l’avoir écrit1, en le complétant par l’examen des articles de la même époque, et cherchez à vous faire une idée de ce qu’en était l’auteur. […] C’est dans les articles qu’il publia vers cette époque qu’il faut chercher des exemples de la certitude naïve et sereine qu’il promenait sur toutes choses. […] Si l’on avait hésité à identifier l’écrivain avec son œuvre, il aurait suffi d’ouvrir le recueil de vers qu’il publia vers la même époque, sous le titre significatif des Aveux. […] Bourget publiait dans la Vie parisienne — pour un autre public — une « physiologie de l’amour moderne », d’une acuité d’ailleurs saisissante, mais qui nous éloigne beaucoup de l’Idéal (avec une majuscule) dont il est parlé dans la préface. […] Tout ce qu’on en peut conserver, c’est que le comte Tolstoï a renoncé à écrire pour augmenter sa gloire ou sa fortune ; que les ouvrages qu’il publie à présent, dégagés de toute préoccupation littéraire, sont des espèces de « traités », dont le but unique est de répandre la doctrine morale et religieuse à laquelle il s’est rallié ; que, cherchant à être conséquent avec ses nouveaux principes, il a renoncé au luxe, partage les travaux de ses paysans, considère le travail manuel comme le seul qui convienne à la condition humaine.
Le président de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse, M. l’abbé Letteron, publie incessamment des documents d’archives qui permettent aux historiens de ressusciter ce « milieu » bastiais et ajaccien, où le jeune lieutenant Bonaparte, tout enfiévré de patriotisme corse et de jacobinisme français, consacrait ses loisirs à exercer, sur ses compatriotes, cet instinct de commandement, auquel la docilité de la France offrit plus tard un domaine plus étendu. […] Cette conversation lui parut assez mémorable pour mériter d’être publiée, par ses soins et aux frais de la nation, chez un certain Marc Aurel, qui suivait l’armée en qualité d’imprimeur, et distribuait aux soldats des journaux rédigés par les officiers. […] Ce n’est pas sans dessein, j’imagine, que l’on publie en ce moment une nouvelle édition de cette œuvre, gênante peut-être pour ceux qui oublient, mais douce au cœur pour ceux qui se souviennent. […] Surtout, ne laissons pas à d’autres le soin de publier les mérites et de vanter les vertus de cette race fidèle. […] Vos journaux, vos magazines, vos revues publient, à chaque instant, des monographies qui prouvent un sincère désir de comprendre notre caractère et de l’expliquer au reste de l’univers.
Dimanche 24 février Daudet, aussitôt arrivé, me parle de l’importance qu’a prise le banquet, du bruit qu’il fait, des articles qu’il inspire, de la volte-face de la critique, devant la remise demandée par moi, disant que j’aurais publié un chef-d’œuvre, qu’il n’aurait pas amené la centième partie de ce tapage, et constatant avec moi, l’imbécillité des choses productrices du succès, à Paris. […] Mercredi 18 décembre Visite de Bracquemond, en train de se livrer à des impressions artistiques d’étoffes, m’annonçant que la gravure est complètement tuée par la photographie : mort qu’il prédisait dans deux articles, publiés par lui en 1886, mais qu’il croyait être plus tardive, et ne pas le toucher.
La lettre à Havet (20 avril 1864), récemment publiée par M. […] Le marquis de la Grange le publia. […] Publiera-t-il jamais ses sermons, un choix tout au moins ? […] Il y paraît à quelques-unes des idées soutenues dans Nos fils, qu’il publia à soixante et onze ans. […] Impropre à la tâche humaine par trop de complications intimes, de délicatesse souffrante et de faiblesse, apte seulement à ce qu’il nommait l’extase spéculative, son œuvre unique est ce Journal publié après sa mort, qui raconte, heure par heure, l’histoire de sa stérilité.
Cranmer Byng, éditeur d’une toute nouvelle revue anglaise, The Senale, en très grande partie littéraire et artistique, sans parler des très intéressants articles politiques dont l’appréciation n’a d’ailleurs que faire ici, vient de publier, sous le pseudonyme de « Paganus », un volume de vers intitulé Poems of Paganism. […] La presse anglaise, londonienne et provinciale, me fut, dans l’ensemble, favorable, et je voudrais adresser ici mon cordial salut à la rédaction de bien des journaux, notamment le Times, le Pall Mail Gazette, le Star (qui, entre parenthèses, a publié de moi un portrait où je reconnais plutôt mon ami, l’excellent poète breton Le Goffic), la Gazette de Saint-James, le Liverpool Port, le Manchester Guardian, le Sketch, etc…, qui tous ont droit à ma plus chaude gratitude. […] Il laisse, outre le roman inachevé que nous publions aujourd’hui, plusieurs ouvrages inédits, parmi lesquels un volume de vers : Galerie de tableaux et une traduction de Perse avec notes et commentaire, qui montrera le poète latin sous, paraît-il, un jour tout nouveau. […] Il publie au Fin de Siècle le premier volume de ses Confessions.
Le Clavecin est publié en 1932, année de la fameuse « affaire Aragon » qui témoigne des rapports conflictuels entre le groupe surréaliste et le parti communiste. L’année précédente, Aragon avait publié « Front rouge », un poème militant écrit à la gloire de l’URSS qui vaudra à son auteur d’être inculpé en janvier 1932. […] Thaïs est le titre d’un roman d’Anatole France publié en 1890, inspiré du récit de la vie de sainte Thaïs.
Amédée Durande a publié en 1864, dans la collection Hetzel, un joli volume qui se recommande surtout par la suite des lettres d’Horace.
Le recueil de ses observations critiques sera publié au moins quatre fois par an. » L’Académie est loin d’avoir été fidèle aux termes et à l’esprit de cet article fondamental.
« Tout français majeur et jouissant de ses droits civils et politiques peut, sans autorisation préalable, publier un journal ou écrit périodique paraissant soit régulièrement et à jour fixe, soit par livraisons et irrégulièrement. » 58.
Autres faits analogues dans le Dictionnaire d’histoire naturelle, publié par M.
Il s’évade une nuit de son palais, prend la route de Naples, s’arrête à San-Miniato, ville de Toscane, et publie inopinément une lettre aux états florentins.
Chateaubriand (suite) LX Après Atala, il publia dans le Génie du Christianisme le court épisode romanesque, poétique et religieux de René.
Voyez la préface des œuvres de Shakespeare publiées par Johnson.
Le premier poëme qu’il publia, les Larmes de saint Pierre, est imité du Tansille, poëte italien ; toutefois, quelques passages d’un goût vigoureux des expressions fortes et précises, du nombre, je ne sais quel grand air que n’avait pas encore eu la poésie jusque-là, annonçait l’auteur de ces belles odes, les premiers modèles de la haute poésie.
Un jeune feuillant, frère André, avait publié un petit écrit « De la Conformité de l’éloquence de M. de Balzac avec celle des plus grands personnages du temps passé et du présent. » Cet écrit était injuste.
Quel fut mon étonnement le jour où je vis entrer dans ma mansarde un homme à la physionomie intelligente et agréable, qui me fit compliment sur quelques articles que j’avais publiés et m’offrit de les réunir en volumes !
Cet article m’a valu toute une réfutation en règle, qui se trouve en tête d’un petit volume de Chamfort publié par M.
Maury avait perdu un manuscrit et avait renoncé à publier son travail.
Dans une étude publiée dans Le Mercure de France 9, on a envisagé, à la suite de M.
28 octobre M. de Vailly, qui ne nous connaît pas plus que nous ne le connaissons, dans une étude sur nos livres publiée ces jours-ci par L’Illustration, a fait sur nous une prédiction qui pourrait peut-être se réaliser.
Guizot, je pris la liberté d’adresser à l’illustre écrivain quelques objections : ces objections me procurèrent la bonne fortune d’une réponse des plus intéressantes que nous sommes autorisés à publier, et qui peut servir de commentaire à la pensée de l’auteur sur le rôle et la valeur de la science philosophique.
Voyez le Théâtre de Goëthe, que nous avons publié dans notre collection, et dont la traduction est excellente.
V. sur ce point une note que nous avons publiée dans la Revue philosophique (n° de novembre 1893) sur La Définition du socialisme.
[« Une soirée perdue », publiée dans la RDM le 1er août 1840, Musset, Poésies complètes, « Pléiade », op. cit.
Louis Roche, qui vient de publier une biographie de La Fontaine, a eu le bonheur de trouver la pièce authentique.
Le matérialisme actuel de la Bibliothèque de Philosophie scientifique, publiée sous la direction du Dr Gustave LE BON (Flammarion, éditeur).
C’est ce qu’on trouverait peut-être en étudiant le New system of chemical philosophy, que Dalton publia en 1808. […] Revault d’AIlonnes, docteur ès lettres, qui vient de publier dans la bibliothèque de philosophie contemporaine un volume intitulé : Psychologie d’une religion. […] Forcé de donner sa démission, il en profita pour rompre le silence et pour publier une brochure au titre fort explicite : « Première lettre du Christ à son Église. » Guillaume Monod devenait officiellement Dieu. […] Bigamie Je lisais l’autre jour, dans un journal qui a publié d’intéressantes études sur les forçats, que le bibliothécaire du bagne de Nouméa était, il y a quelques années, un ancien gendarme condamné aux travaux forcés pour bigamie, — et, depuis que j’ai lu cela, je rêve. […] Je pense aux chats, parce que l’on vient de publier la biographie d’un chat.
Lorsque Maupassant commença de publier, il était en pleine possession de son talent. […] Faguet avait trente-cinq ans lorsqu’il publia ses premiers livres, vers 1883. […] Faguet passait pour un pamphlétaire auprès de ceux qui croient servir la cause de la liberté on décrétant le culte d’un Voltaire de fantaisie, une Revue dirigée par les Jésuites publiait un article tout exprès pour interdire au livre de M. […] Grâce à M. l’abbé Klein, qui vient de publier sous ce titre : l’Église et le Siècle 61 un recueil de quelques discours de Mgr Ireland, la pensée de l’archevêque de Saint-Paul va commencer d’être connue chez nous. […] L’Église et le Siècle, conférences et discours de Mgr Ireland, publiés par M. l’abbé Félix Klein.
Victor Hugo lui-même, juge si compétent, vient de publier un livre qui fait de Shakespeare non le premier des hommes, mais plus qu’un homme ; mais l’engouement, quelque fondé qu’il soit, est souvent une exagération de l’enthousiasme et une noble manie d’une époque. […] Un tel avis m’oblige ; et, loin de le mal prendre, J’en prétends reconnaître à l’instant la faveur Par un avis aussi qui touche votre honneur ; Et comme je vous vois vous montrer mon amie En m’apprenant les bruits que de moi l’on publie, Je veux suivre, à mon tour, un exemple si doux En vous avertissant de ce qu’on dit de vous.
Kahn publiait ses Palais nomades. […] Comme elles s’encadrent fort bien parmi ces études, on les publie dans leur forme intégrale.
Il publie en 1895 dans la Revue philosophique un compte rendu du livre de Gabriel Séailles, Ernest Renan, essai de biographie psychologique (Perrin, 1895), qui attire l’attention de Louis Liard, alors directeur de l’enseignement supérieur, lequel lui octroie une bourse de deux ans pour un séjour en Allemagne. […] Il publie d’ailleurs dès 1902 au Mercure de France deux essais déjà révélateurs de son positionnement idéologique, Charles Maurras et la Renaissance classique a ainsi que La Morale de Nietzsche où il veut montrer que le philosophe allemand est un esprit classique opposé à toute forme d’anarchisme, comme l’est aussi Maurras duquel il le rapproche à la fin de son premier essai. […] Invité pour une série de conférences à l’université de Buenos Aires, il rentre à Paris atteint d’une congestion pulmonaire et meurt le 7 novembre 1930 en laissant inachevé son grand ouvrage sur La Jeunesse d’Ernest Renan, histoire de la crise religieuse au XIXe siècle auquel il a travaillé douze ans et dont il n’a publié que le premier volume en 1925. […] L’article de Bainville aboutit donc à cette maxime : « Quiconque a pensé avec sa tête et non avec son cœur, quiconque a été antiromantique, a été contre-révolutionnaire » (p. 674) Dans ses « Notes politiques » du 1er avril 1907, publiées dans L’Action française, Henri Vaugeois revient aussi sur cette soutenance, dans laquelle il voit un des signes que dans la lutte qui oppose les « Français demeurés fidèles à la France » à la « République dreyfusienne » une « période décisive » commence, qui marquerait comme un tournant. […] Et soyons sûrs, quoi qu’on en publie, qu’il vaut mieux obéir à un de nos compatriotes riche et éclairé qu’à une multitude ignorante qui nous accablera de tous les maux.
C’est pourquoi on a bien fait de publier, après sa mort, ces articles et ces impressions de voyages, qu’il avait négligé de réunir, et qui nous révèlent clairement les solides notions et les idées précises où était enraciné le patriotisme de ce noble esprit. […] Le romancier Jacques Molan continue à mettre son âme en copie ; il a un franc cinquante par volume ; il thésaurise, et se retirera bientôt après fortune faite, car il ne laisse perdre aucune émotion : il y a quelque temps, voulant séduire par la littérature une femme du monde un peu poétique, il lui adressait une espèce de rêverie, écrite « pour elle seule », ce qui ne l’a pas empêché de publier cette prose dans un recueil vendu à vingt-cinq mille exemplaires, sous ce titre : Tristes nuances. […] Paul Bourget a publiés auparavant, un roman d’analyse. […] Les sept volumes de contes et de légendes publiés par M. […] Un éditeur publia les lettres que le petit Bonaparte, âgé de dix ans, écrivait à sa mère, et l’on vit bien que l’auteur de ces épîtres était condamné d’avance à devenir un mauvais sujet.
En 1829, le libraire Jules Didot publia le texte complet de l’Historia de la monja alferez. […] Antoine de Latour, dans un recueil d’études intitulé Valence et Valladolid, donna une analyse et une traduction partielle du manuscrit publié par Didot. […] Ce recueil, publié le même jour que le Reliquaire de M. […] Il écrivait une Étude sur le rôle de l’accent latin dans la formation du français, une Histoire poétique de Charlemagne, des dissertations sur le Pseudo-Turpin ; il publiait la Vie de saint Alexis ; il fondait la Revue critique et la Romania. […] Un peu plus tard il publiait, dans le Temps et dans la République française, une série de chapitres détachés, qui sont comme autant de stations fort instructives, le long du seizième siècle et du dix-septième.
On a la collection des chansons qu’on y chantait et qui se publiaient par cahier chaque mois, plus ou moins régulièrement, à partir de vendémiaire an v (septembre 1796).
Cet entretien, qui fut publié, courut toute la France.
Il publia, quelques semaines après, une profession de foi conservatrice, où le courage parlait la langue de la raison au peuple.
Nous attendions avec impatience que M. de Vandenborg, ayant achevé son œuvre de critique et d’enthousiasme, publiât enfin les poésies de Clotilde qu’on disait prêtes à voir le jour.
Dans le numéro du 27 mai 1905 du journal provençal L’Aiòli, qu’il publiait alors en Avignon, Mistral, sous son pseudonyme de Gui de Mountpavoun, commenta l’aveu désolé de M.
Et pourquoi ce privilège que réclament vainement ceux qui parlent en publie ?
Ce n’est pas « pour telle vermine de gens ignoramment envieuse » qu’il publie ses vers.
Ses chroniques du Soleil viennent d’être recueillies en volume 1 , et voici le Culte des Idoles, quatre portraits-charges qu’il se proposait de publier en 1902, qui ne parurent jamais ailleurs qu’à la Plume.
Je publierai une invitation s’adressant aux musiciens et choristes et leur demandant de venir pour trois jours à Bayreuth, en nombre et quantité suffisants, pour donner Sous ma direction, dans le bel édifice de l’Opéra, une exécution modèle de la Neuvième Symphonie. »am IV Pose de la première pierre 1° Communication aux Patrons.
» Cette devise des jésuites devrait être celle des livres et des drames une fois publiés.
Il presse son mariage, le contrat est fait, et les bans vont être publiés demain… Elle touche au but, elle va l’atteindre… Oui, mais cette femme si forte commet la très grande faute de rappeler Olivier chez elle, par je ne sais quelle machination mesquine où l’honneur d’une femme est mêlé.
Émile Deschanel vient de publier sur Lamartine deux volumes qui sont, j’imagine, le résumé de son cours du Collège de France. […] Puis, beaucoup sont inconscientes : la preuve, c’est qu’il voulut publier ce Manuscrit de sa mère, où il devait pourtant savoir que ses propres Confidences étaient à chaque instant démenties ou redressées. […] Un moment, il eut l’idée de publier son volume par souscriptions : il était sûr de cinq cents souscripteurs, tous du « monde ».
On estime, et, grâce à la statistique, on est même certain qu’il ne se publie pas en France, bon an mal an, moins de deux cent cinquante à trois cents romans. […] La Rochefoucauld venait de publier son livre des Maximes, où l’égoïsme des passions était si cruellement mis à nu, d’une main si légère ; et Boileau ses premières Satires, où Quinault, et son Astrate, et le mauvais romanesque étaient si bien drapés.
Il n’a été fait aucun changement, assez considérable pour être ici relevé, dans cette édition nouvelle, qui est en réalité la cinquième, puisque, avant les deux éditions de 1853, que celle-ci reproduit, il y en avait une publiée par nous en 1845 et formant le t.
Ce n’est point l’impression que laisse une étude attentive du Journal intime, tel du moins qu’il est actuellement publié. […] Placé de telle sorte que l’intimité qu’il soutenait avec Scherer et avec sa famille lui permettait de consulter à la fois des souvenirs personnels et des notes manuscrites, et de les joindre à la grande trame des livres publiés en les éclairant l’un par l’autre, nul sans doute n’était mieux qualifié pour accomplir cette résurrection. […] Il en rédigea bientôt une seconde, et, préoccupé de saisir le public des considérations qu’il avait fait valoir auprès de quelques-uns, il les publia toutes deux dans une brochure qui a pour titre : La Critique et la Foi 45. […] Les deux volumes publiés ne renferment qu’un choix restreint de fragments.
On traita l’auteur de scélérat, d’athée ; on publia, sous son nom, des livres séditieux ; Bourdaloue tonna même en chaire contre le Tartuffe ; voici ce qu’il dit dans son sermon du septième dimanche d’après Pâques : « Comme la vraie et la fausse dévotion ont je ne sais combien d’actions qui leur sont communes, comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tous semblables, il est non seulement aisé, mais d’une suite presque nécessaire, que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les traits dont on peint celle-ci, défigurent celle-là ; et voilà ce qui est arrivé, lorsque des esprits profanes ont entrepris de censurer l’hypocrisie, en faisant concevoir d’injustes soupçons de la vraie piété par de malignes interprétations de la fausse. […] Molière avait encore à se venger de Cotin, qui l’avait insulté dans un ouvrage intitulé La Critique désintéressée sur les Critiques du temps, et qui, en sortant de la première représentation du Misanthrope, s’empressa de publier que Molière y jouait monsieur de Montausier, il avait à le punir d’être le protecteur de Pradon, le tyran de tous les jeunes littérateurs, et il l’épargna si peu dans Les Femmes savantes, d’abord sous le nom de Trissotin, ensuite sous celui de Trissotin, qu’après la mort du pauvre abbé, l’on fit cette épitaphe : Savez-vous en quoi Cotin Diffère de Trissotin ?
La Collection des auteurs grecs publiée par MM.
Lectures on Mr Darwin’s Philosophy of Language Delivered at the Royal Institution (mars et avril 1853, publiées ensuite dans Fraser’s Magazine, mai 1873).
C’est avec la pointe de ce poignard qu’il devait graver en leur présence les cultes, les crimes, les vertus de l’époque qui ne lui cachait rien ; il prenait des notes en silence sur les événements, il venait de compulser ces notes et d’en publier le contenu dans huit ou dix volumes sur les terroristes et sur les thermidoriens, ces complices et ces vengeurs à la fois de Robespierre.
En 1805, 1806 et 1807, il publie à Berlin ses Tableaux de la nature américaine, base de son Cosmos déjà conçu.
Son livre, sur l’Influence des passions, qu’elle publia alors, ajoute à sa renommée d’écrivain le caractère de moraliste.
Biographie : Adolphe Thiers (1797-1877), né à Marseille, avocat, arriva à Paris en 1820 ou 1821, avec Mignet, son ami de toute la vie ; il écrivit au Constitutionnel et aux Tablettes universelles ; de 1823 à 1827, il publia son Histoire de la Révolution française, œuvre facile et brillante, réhabilitation de l’esprit révolutionnaire contre la réaction légitimiste.
Il reparaît donc avec un volume de vers, Sagesse, qu’il publie chez Victor Palmé, l’éditeur des prêtres.
Mais ils gagnent aussi quelquefois à nous être dévoilés tout entiers ; et c’est singulièrement le cas pour Alfred de Vigny, comme vous le verrez par les Lettres que vient de publier la Revue des Deux Mondes.
Il faut se dépêcher de publier son œuvre.
Cet illustre auteur, dans ses Recherches philosophiques sur les premiers objets de nos connaissances morales, qu’il vient de publier, a fortifié par de nouvelles preuves, par de nouveaux raisonnements, par la discussion des systèmes opposés, la théorie du don primitif de la parole.
L’histoire de la Compagnie de Jésus n’était point publiée.
Witasek publiait un article intéressant et suggestif 65 où la même opération était définie « un passage du non-intuitif à l’intuitif ».
On en peut voir des traces de plus en plus marquées dans les écrits que nous avons publiés depuis 1850. […] Abel Rémusat22 ait publié son grand ouvrage de l’histoire de la religion et de la philosophie de Bouddha, nous sommes forcés de nous en tenir aux données qui sont dans nos mains ; et ces données, scrupuleusement examinées, présentent en général un caractère symbolique et religieux sous lequel paraît un commencement de philosophie.
Quand Marco Polo, revenant à Venise après vingt ans d’absence, raconta à ses compatriotes les choses qu’il avait vues sur l’océan Indien, lorsqu’il publia son Livre des choses merveilleuses, ce ne fut qu’un cri d’étonnement. […] Au commencement de ce siècle, Troia a publié tout un gros volume sur le Veltro allegorico. […] La première édition de l’Iliade, publiée à Florence par le Grec Chalcondyle, est de l’année 1488, par conséquent près de deux siècles après que l’Allighieri avait cessé d’exister. […] À la cour de Berlin, on fermait obstinément l’oreille au beau langage de Wieland, de Klopstock et de Lessing ; Gellert lui-même n’avait pu trouver grâce ; et quand Gœthe publiait son Gœtz von Berlichingen, le roi faisait pleuvoir le sarcasme sur ce qu’il appelait « une imitation détestable des abominables pièces de Shakespeare. » Mais la jeunesse avait pris autrement les choses. […] Les derniers chants de la Messiade paraissent en 1773 ; Kant publiait, en 1781, la Critique de la raison pure.
. — Ampère, sur cette question, cherche à être plus psychologue que Condillac ; mais sa pensée se dégage difficilement ; voir la Philosophie des deux Ampère, publiée par Barth. Saint-Hilaire [référence précise : Jean-Jacques Ampère (1800-1864), Philosophie des deux Ampère publiée par J.
Ç’a été notre refuge après la mort de notre mère, notre refuge après la mort de la vieille Rose, ç’a été le lieu de nos vacances de chaque été, après le travail de l’hiver, après le volume publié au printemps. […] Saint-Victor nous entretient de la correspondance de l’Empereur, qu’on va publier, et sur laquelle Mario Proth, le secrétaire de la commission, lui a donné quelques renseignements. Il existe, à ce qu’il paraît, une lettre d’un nom connu de l’opposition, qui demande à l’Empereur de lui payer 100 000 francs de dettes… — « Très bien, dis-je, si on publie toutes les lettres, et si des connaissances, des relations, des amitiés, n’exemptent pas les uns du déshonneur, infligé aux autres !
Je vois, il est vrai, dans une lettre publiée depuis peu par le plus ardent des évêques adversaires62, je vois que la doctrine de l’école de Montpellier est exceptée de l’anathème lancé contre l’école physiologique ; que dis-je ?
L’amour est le seul titre de la jouissance, comme la faim l’est de la propriété. » (Essai publié en 1780, reproduit en 1782 dans la Bibliothèque du législateur, cité par Buchez et Roux, Histoire parlementaire, XIII, 431).
Je lis dans une des premières lettres de Schiller, qui devint plus tard l’ami de Goethe, ce mot qui exprime son impression à l’aspect d’un seul fragment de cette œuvre : « Je désire passionnément lire ce qui n’est pas encore publié de Faust, car je vous confesse que ce que j’en ai vu est pour moi le torse d’Hercule. » Schiller n’avait lu encore, selon toute apparence, que les grandes contemplations métaphysiques de Faust et de Méphistophélès dans les montagnes ; s’il avait lu les scènes pastorales, naïves, déchirantes, de la séduction de Marguerite et de ses amours à la fenêtre devant la lune, Schiller aurait ajouté au torse d’Hercule le torse de Vénus.
Dans son précédent voyage, publié à Paris, il avait dévoilé les mystères de la Mecque, et décrit en détail les mosquées et le tombeau de Mahomet, qu’il avait été admis à vénérer sous ses habits orientaux.
Ce livre, publié après sa mort, eut sa récompense dans l’engouement du jour, cette contrefaçon courte et fausse de la vraie gloire.
À peine la première reine Marie avait-elle été investie de la régence, qu’il avait publié contre elle un pamphlet de réprobation intitulé : Premier son de la trompette contre le gouvernement des femmes.
C’est ainsi que, sous ses yeux à demi fermés, Lamotte put impunément publier tout un recueil d’odes, des fables, et jusqu’à des églogues imitées des pastorales de Fontenelle, l’oracle et le conseil secret de Perrault.
Le public apprend de temps en temps qu’un conflit s’est élevé entre les bureaux de la Guerre et ceux de la Marine, ou bien que le ministre des Travaux publies juge indispensables des dépenses que le ministre des Finances déclare impossibles.
Sa profonde admiration pour Wagner l’amena à publier les premières traductions du Ring en anglais puis des autres œuvres wagnériennes.
Le petit livre des Destins, publié il y a six ans, sort déjà du cadre ordinaire des poésies de M.
Deux observateurs consciencieux, Kœlreuter et Gærtner, ont consacré leur vie presque entière à l’étude de cette importante question, et il est impossible de lire les divers mémoires ou traités qu’ils ont publiés à ce sujet, sans acquérir la conviction profonde que le plus généralement les croisements entre espèces sont jusqu’à un certain point frappés de stérilité.
Les Frères Zemganno sont de la famille de tous les romans qu’il a déjà publiés.
Enfin ce fut Leibnitz lui-même, protestant aussi, qui, malgré sa haute probité, ayant mis la main sur le Diarium de Burchard reconnut qu’il fourmillait de fautes, et néanmoins le publia !
À son avis cette déclaration réparait tout ; quatre ou cinq pages de conséquences étalent à flots pressés le magnifique torrent de bénédictions et de félicités qui vont couler sur la nation ; un bout de parchemin délivrait le peuple et relevait la monarchie ; rien n’était oublié, sinon cet autre bout de parchemin inévitable, publié par tout roi, huit jours après le premier, annulant le premier comme attentatoire aux droits de la couronne.
Fragments inédits publiés par M.
Aussi ses feuilletons réunis forment-ils un véritable Cours de littérature dramatique, et peut-être le meilleur que nous ayons dans notre langue ; c’est même la persuasion où nous sommes à ce sujet, qui nous a engagé à choisir le titre sous lequel nous avons publié ce recueil. […] Nous avons déjà dit qu’il s’était fait connaître par des articles publiés dans l’Année littéraire et dans l’Ami du Roi. […] Voici la profession de foi qu’il publia en l’an 12, dans un feuilleton sur Alzire. […] Le théâtre du Vaudeville et les parodies surtout ne paraissaient pas indignes de son attention ; plusieurs de ses articles sur ce dernier théâtre paraissent rédigés avec autant d’attention que ceux qu’il publiait sur les plus grands théâtres6. […] Ce talent se fait remarquer dans les feuilletons publiés sur la tragédie d’Hector, par M.
L’assemblage des leçons que je publie sur son art n’est donc pas moins un travail d’instruction qu’un monument en hommage à sa gloire. […] On proscrivit la comédie ancienne ; on publia qu’elle était pernicieuse à la prospérité du peuple, elle qui, pourtant, l’avait éclairé tandis qu’il fondait son gouvernement, et qu’il battait sur terre et sur mer les armées du grand roi de Perse. […] Alors grande révolution : tous les Athéniens voudront s’y rendre et acquérir des ailes ; nos poètes les plus fous y viendront chercher au milieu des vapeurs leurs dithyrambes et leurs odes ; nos magistrats prévaricateurs réclameront l’intendance de la ville du peuple-oiseau ; des prêtres sycophantes lui consacreront un culte et des sacrifices ; des géomètres lui présenteront des formules inintelligibles et les moyens de mesurer le ciel, pour la désoccuper du soin de la terre ; des crieurs d’édits publieront des lois et des arrêts arbitraires vendus argent comptant. […] On admire que dans une république, régularisée par Solon, on souffrit qu’un homme publiât tant de satires générales et personnelles ; mais sans récapituler les raisons que nous avons déduites par l’intervention du poète, il n’est besoin que de considérer ce qui peut autoriser ses comédies dans un état démocratique : là, le crédit se partage entre tous les membres de la cité : ceux-ci ont intérêt qu’on les éclaire sur les fautes de leurs chefs : ceux-là qu’on avertisse le peuple de ses écarts et de ses excès : les grands et les petits sont animés de rivalités nécessaires à maintenir respectivement, dans toutes les classes, une égalité légitime. […] Je n’ai pu résister au plaisir de l’imiter en vers dans une satire autrefois publiée, et dont vous m’avez déjà permis de vous lire un fragment qui touchait notre Aristophane.
Persuadé que ce fut au milieu des traverses du sort qu’il puisa la connaissance de tous les sentiments, je lui fis adresser ce langage par Apollon dans un poème que je publiai en l’honneur de ce roi des poètes : « Reconnais, lui dit-il, les soins d’un dieu qui t’aime. […] Celui qu’il osa publier clandestinement, dans un âge plus mûr, atteste un talent mieux expérimenté, talent dont on regrette qu’il ait perverti l’usage, en violant à la fois les bienséances, la pudeur, et le patriotisme. […] Les Teutatèsv, les Irminsuls, les Odins, ne répandraient dans l’épopée qu’un merveilleux glacial : et si nous parcourions tous les systèmes religieux favorables à ce genre, non seulement nous répéterions que le plus fécond, le plus riche, le plus brillant, fut celui de la mythologie grecque ; mais nous ne pourrions expliquer le charme qu’on crut reconnaître à celui de ces chants qu’un Anglais publia sous le titre de poésies erses, et que le mauvais goût osa comparer aux poésies de l’antiquité.
Diderot : « Ce serait un vice dans un gouvernement qu’un pouvoir trop limité dans le souverain. » D’Alembert : « La liberté est un bien qui n’est pas fait pour le peuple ; car le peuple est un enfant qui tombe et se brise dès qu’on le laisse marcher seul et qui ne se relève que pour battre sa gouvernante. » Diderot : « Personne ne respecte plus que moi l’autorité des lois publiées contre les auteurs dangereux. » Et l’auteur dangereux qui est visé ici est Pascal. […] Ducros, tient la liberté anglaise pour pure licence : « Car ce n’est pas être libre que troubler impunément le repos des citoyens, insulter le souverain, calomnier les ministres et publier des libelles. » On voit qu’en politique les Encyclopédistes rebroussent en deçà même de Montesquieu. […] Lévy-Bruhl a publié avec une grande diligence les lettres qui ont été échangées depuis 1841 jusqu’à 1846 entre Auguste Comte et Stuart Mill. […] Tout compte fait, au point de vue philosophique, il eût été regrettable que cette correspondance n’eût pas été publiée ; mais la perte n’eût pas été immense. […] Stapfer serait le premier à le proclamer) que la brillante esquisse que nous venons d’examiner, très supérieur à tout ce qui a été publié sur Hugo et, très probablement, à tout ce que l’avenir nous réserve sur ce sujet, œuvre qui a les plus grandes chances d’être définitive, le livre de M.
A défaut d’apologies écrites dans le style des Satires. ils publient contre Boileau des libelles diffamatoires, calomnient sa vie, sèment de faux bruits sur sa personne. […] Un vain prétexte, où son amour-propre vit un motif d’honneur, le décida à la publier.
Ces petits épilogues, publiés entre 1910 et 1915, sont réunis ici pour la première fois. […] Louis Weber, vient de publier un gros livre sur le progrès ou sur l’idée de progrès.
La vérité est que notre livre (les Hommes de lettres) a un succès d’estime : il ne se vend pas… Après dix ans de travail, la publication de quinze volumes, tant de veilles, une si persévérante conscience, des succès même, une œuvre historique, après ce roman dans lequel nos ennemis mêmes reconnaissent “une force magistrale”, il n’y a pas une gazette, une revue, petite ou grande, qui soit venue à nous, et nous nous demandons si le prochain roman que nous publierons, nous ne serons pas encore obligés de le publier à nos frais… » etc., etc. […] Émile Zola104 L’auteur des Rougon-Macquart a aujourd’hui passé la cinquantaine ; il a publié trente-cinq volumes ; il est arrivé à ce moment où un écrivain, s’il n’a pas encore terminé son œuvre, n’a pourtant plus guère à nous apprendre. […] En 1864, il publia son premier livre, le recueil des Contes à Ninon ; en 1871, le premier volume de la série des Rougon-Macquart. […] Zola est le romancier dont les livres se vendent le mieux, et il continue d’en publier, en moyenne, un tous les deux ans. — La biographie de M.
Henry Becque publie, en deux volumes, son théâtre complet. […] Il y a quatre ou cinq ans, il avait publié, sous la couverture de « l’homme qui bêche », un mince recueil de vers intitulé les Brumes. […] Son devoir évident est de s’adjoindre une petite brigade d’élèves de l’École normale ou de l’École des hautes études, et de tirer tout cela au clair et, vite, de tout publier ; bref, de se donner un peu de peine pour notre plaisir… Un collectionneur égoïste n’est qu’un receleur distingué.
Au commencement de ce siècle, un physiologiste français, Le Gallois, publiait encore un volume d’expériences : sur le Principe de la vie et sur le siège de ce principe. […] Je me bornerai à rappeler mes recherches sur l’action du curare publiées dans la Revue, et dans lesquelles on peut voir comment la lésion physique d’une extrémité nerveuse motrice retentit successivement sur tous les autres éléments vitaux, et amène des déterminismes secondaires qui vont se compliquant de plus en plus jusqu’à la mort. […] Buffon, Œuvres complètes publiées par Lacépède, t.
Chez nous, quand un homme a une idée, il l’écrit ; une douzaine de personnes la jugent bonne ; et là-dessus tous mettent en commun de l’argent pour la publier ; cela fait une petite association, qui grandit, imprime des traités à bon marché, fait des lectures, puis des pétitions, rallie l’opinion, et enfin apporte un projet au Parlement ; le Parlement refuse, ou remet l’affaire ; cependant le projet prend du poids ; la majorité de la nation pousse, elle force les portes, et voilà une loi faite. » Libre à chacun d’agir ainsi ; les ouvriers peuvent se liguer contre leurs maîtres ; en effet, leurs associations enveloppent toute l’Angleterre ; à Preston, je crois, il y eut une fois une grève qui dura plus de six mois.
XIII Le livre du Prince n’était cependant pas encore publié, mais on en connaissait l’existence et les principes par l’indiscrétion des Médicis.
V De retour en France, Montesquieu se confina, pendant deux ans, dans son château de la Brède, où l’on montre encore, au coin de la cheminée, l’empreinte du pied de ce profond penseur ; il écrivit sesConsidérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains, qu’il publia en 1734.
Paul, le Jupiter est quodcumque vides de Lucain ; ils s’oublient et se nient eux-mêmes, ils publient le Dieu véritable, pour refaire un horizon à jamais dépassé par l’Humanité, comme Lucain aurait pu s’oublier pour refaire, par besoin de forme religieuse, le Styx et l’Achéron des poètes ses devanciers.
J’ai tâché, il y a déjà longtemps, d’étudier de ce point de vue les réalités de la morale dans des articles publiés par la Revue philosophique, sur l’attente et le devoir, le devoir et l’obligation morale, la responsabilité et la sanction.
Ferrier, professeur de morale et d’économie politique à l’Université de Saint-André, a publié des Institutes of Metaphysics en trente-trois propositions : « l’un des plus remarquables livres de notre temps », dit M.
Il vivait, comme on le voit dans l’histoire du Kachmir, dont Wilson a publié des extraits, vers l’année 720, à la cour du souverain d’Agra.
Certes, le vaste champ de la pornographie nous est ouvert et tout le monde a le droit de faire chanter des chansons obscènes par des femmes légèrement vêtues de deux boucles d’oreilles ; mais si nous avions le talent, ce n’est pas la censure qui nous empêcherait de faire jouer Tartuffe et le Mariage de Figaro ou de publier Candide.
Sa description se compose d’une dizaine de phrases : toutes se rencontrent, à peu près telles quelles, dans des observations déjà publiées.
On reconnaît l’homme de parti qui, sur l’extrême penchant de la restauration, quand « toute la multitude était folle du désir d’avoir un roi », publiait « le moyen aisé et tout prêt d’établir une libre république448 », et en décrivait le plan tout au long. […] IV Il vivait dans une petite maison à Londres, ou à la campagne dans le comté de Buckingham, en face d’une haute colline verte, publiait son Histoire d’Angleterre, sa Logique, un Traité de la vraie religion et de l’hérésie, méditait son grand Traité de la doctrine chrétienne ; de toutes les consolations, le travail est la plus fortifiante et la plus saine, parce qu’il soulage l’homme, non en lui apportant des douceurs, mais en lui demandant des efforts.
Ces quatre causeries n’ont jamais été publiées en France. […] Mais tout d’abord, publions ses bienfaits.
Lorsque l’on considère la science contemporaine du dehors et sans être initié à son esprit et à ses tendances, lorsque l’on parcourt les feuilles scientifiques, les comptes rendus des académies, et ces comptes rendus moins sévères que le goût publie recherche aujourd’hui, et qui partagent avec le roman et le théâtre l’honneur du feuilleton ; lorsque d’un autre côté on lit ou du moins l’on consulte les innombrables ouvrages où la science essaie de se rendre populaire et d’expliquer à tous les merveilleuses inventions qu’elle a suscitées, et que tout le monde connaît, lorsqu’enfin l’on voit se produire à la fois tant de faits minutieux et tant de découvertes utiles, on est tenté de croire que les deux caractères les plus saillants des sciences à notre époque sont l’esprit pratique, le goût des applications utiles, dédaigneux de toute tendance spéculative un peu élevée. […] Voyez le Positivisme anglais, étude sur Stuart Mill publiée dans la Bibliothèque de philosophie contemporaine.
Taschereau venait de publier. […] Livet ont chacun, presque en même temps, publié une édition nouvelle des Précieuses ridicules de Molière, l’un chez Garnier frères, l’autre chez Paul Dupont, tous deux avec notes historiques, grammaticales et philologiques. […] Charles Livet, bien connu des lecteurs du Temps, a, dans l’excellente édition qu’il a publiée des Femmes savantes de Molière, longuement insisté sur cette face du rôle.
. — Une conclusion de même nature pouvait, du reste, se généraliser pour la plupart des sciences physiques et naturelles, et les nombreux et excellents rapports publiés par mes collègues avaient mis cette situation en pleine évidence2. […] M. de Candolle21 a publié à ce sujet des recherches très intéressantes. […] L’influence de la dessiccation sur les propriétés physiques des tissus et des substances de l’organisme a été mise en évidence dans un travail fondamental publié en 1819 par M.
Lettre du bailli de Mirabeau, 1760, publiée par M. de Loménie dans le Correspondant, t.
Il n’est hobereau qui ne fasse Contre nous tels bans publier ; Il n’est marmot osant crier Que du loup aussitôt sa mère ne menace.
XII À partir de ce moment, le comte de Maistre ne se retrouve plus que dans le recueil de ses lettres familières, publiées par sa famille.
Cependant on publie, dans Constantinople, que Bradamante sera le prix de celui qui triomphera d’elle.
Crétineau-Joly, vient de publier un livre intitulé : Mémoires du cardinal Consalvi.
Le prince de Musignano (Lucien Bonaparte), que je rencontrai à Philadelphie, m’engagea vivement à publier mes essais, et changea le cours de mes idées : c’était le premier encouragement que l’on me donnait.
Ils publient vos commandements, mais vous aidez à les accomplir.
Il est possible que Renan fasse ici allusion à une pièce de sa première jeunesse intitulée l’Idéal, publiée dans ses œuvres posthumes.
Mais le jour où il publia la première partie de cette œuvre impatiemment attendue, cette gloire s’éclipsa comme par enchantement et le public eut la cruauté de ne jamais réclamer la seconde moitié du manuscrit.
Il me connaît très peu, et c’est le seul homme du dîner de Brébant, qui me cause de mon livre, récemment publié.
Drumont dit quelque part, que lorsque nous avons publié Manette Salomon, le mot d’ordre avait été donné dans la presse juive, de garder à tout jamais le silence sur nos livres.
Nous lui répondrons incessamment entre deux Entretiens littéraires, ou même dans un des Entretiens littéraires que nous publions ; car M.