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1338. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN FACTUM contre ANDRÉ CHÉNIER. » pp. 301-324

e Latouche publia en 1819 les Poésies d’André Chénier, quelques personnes n’auraient pas été fâchées de croire ou de donner à entendre que ces poésies étaient, au moins en partie, du fait du célèbre éditeur ; il est dommage que M. […] remy proteste qu’il ne veut en rien rabaisser sa gloire ; il a l’air de vouloir le louer de ses odes, de ses ïambes et de ses élégies, comme si dans toutes ces parties de son œuvre le poëte faisait autre chose qu’appliquer le même procédé en le dégageant de plus en plus. […] J’ai plutôt plaisir à remarquer qu’il est pour quelque chose dans les meilleurs essais de ces dernières saisons, et que son influence s’y marque sans nuire aux parties originales.

1339. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188

Deux sons peuvent être l’un musical, l’autre non musical, c’est-à-dire que l’un est une sensation continue et dont toutes les parties sont semblables entre elles, tandis que l’autre est une sensation discontinue et composée de parties non semblables entre elles. […] Jacques. — « Pour entendre le bruit de la mer quand on est sur le rivage, il faut bien qu’on entende les parties qui composent le tout, c’est-à-dire le bruit de chaque vague, quoique chacun de ces petits bruits ne se fasse connaître que dans l’assemblage confus de tous les autres ensemble et qu’il ne se remarquerait pas si cette vague qui le fait était seule.

1340. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »

De ces pièces, le Jephté de Buchanan et le Jules César de Muret ont joui au xvie  siècle d’une prodigieuse renommée, que la première justifie parfois en partie. […] Aux exemples de Sénèque s’est jointe la théorie d’Aristote, incomprise dans ses plus hautes et abstraites parties, et d’autant plus servilement adoptée dans ses plus matériels et sensibles détails. […] Faguel a pu citer des parties, des situations, des rôles, où l’instinct scénique apparaît, chez Jean de la Taille surtout et chez Garnier.

1341. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Henry Rabusson »

Or ce rêve est réalisé, du moins en partie, par les héros des romans mondains. […] Etudiez l’espèce de plaisir que vous avez pu prendre quelquefois à ces réunions ; rappelez-vous les bras, les épaules nues, les jeux de l’éventail, les corsages plaqués, la toilette qui exagère toutes les parties expressives du corps féminin : vous reconnaîtrez que ce n’est guère par les grâces de la conversation, volontiers insignifiante, que vous avez été séduit, mais que l’attrait du sexe était pour beaucoup dans votre plaisir. […] Puis, comme le choix est grand dans tout cet étalage, une partie au moins de l’esprit et du cœur reste disponible, prête aux aventures qui peuvent se présenter.

1342. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Pensées, essais, maximes, et correspondance de M. Joubert. (2 vol.) » pp. 159-178

Joubert, déjà marié, et qui passait une partie de l’année à Villeneuve-sur-Yonne, l’avait rencontrée en Bourgogne à la porte d’une chaumière où elle s’était réfugiée. […] Naturellement, la conversation de ces hommes est encore supérieure à ce qu’ils laissent par écrit, et qui n’offre que la moindre partie d’eux-mêmes. […] Ce qu’il faudra faire alors pour maintenir les justes droits de sa renommée, ce sera, en bonne critique comme en bonne guerre, d’abandonner sans difficulté toutes les parties de ce vaste domaine qui ne sont pas vraiment belles ni susceptibles d’être sérieusement défendues, et de se retrancher dans les portions tout à fait supérieures et durables.

1343. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le Livre des rois, par le poète persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules Mohl. (3 vol. in-folio.) » pp. 332-350

Il a raconté lui-même comment, dans les premiers temps de cette entreprise, occupé de rechercher les traditions déjà en partie recueillies, il se tourmentait d’une tristesse jalouse, craignant que sa vie ne fût trop courte pour une telle œuvre et que son trésor ne lui échappât. […] Ce génie, tel qu’il se prononce dans les parties ordinaires et comme dans le récitatif du poème, est tout moral et grave. […] Le poète a eu raison de dire, au début de son livre, en le comparant à un haut cyprès : « Celui qui se tient sous un arbre puissant, sera garanti du mal par son ombre. » Ce sentiment de moralité profonde est égayé, chemin faisant, par des parties brillantes et légères, comme il convenait à un poète nourri dans le pays du pêcher et de la rose.

1344. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162

C’est dans des parties accessoires, dans des pages de rêverie telles qu’en offrent à tout propos les Mémoires de M. de Chateaubriand, qu’il faudrait plutôt chercher là-dessus des révélations vraies et sincères. […] Ainsi, dans cette partie des Mémoires l’homme officiel a tout dérobé, le solennel est venu se mettre au-devant de la mystérieuse folie. […] Il la plaint naïvement de n’être pas venue : « Oui, vous avez perdu une partie de votre gloire en me quittant (c’est-à-dire en ne venant pas) ; il fallait m’aimer, ne fût-ce que par amour de votre talent et intérêt de votre renommée. » Voilà, du moins, qui est sincère.

1345. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mme du Châtelet. Suite de Voltaire à Cirey. » pp. 266-285

Il me suffit, à moi, de raconter et d’exposer fidèlement, de manière que chacun puisse profiter des choses de l’esprit et du bon langage, et soit à même de faire justice des autres parties toutes morales que je n’ai garde de dissimuler. […] Mme du Châtelet ne pouvait réussir à lui rendre le calme et à lui persuader que le bonheur de deux êtres choisis, qui cultivent ensemble la philosophie et les lettres, ne saurait dépendre de misérables insultes parties de si bas. […] Elle avait quarante ans sonnés, et, stoïcienne, géomètre comme elle l’était, elle pouvait se croire au port, lorsqu’étant allée passer avec Voltaire une partie des années 1747 et 1748 à Commercy et à Lunéville, à la petite cour de Lorraine, voici en deux mots ce qui arriva.

1346. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Balzac. » pp. 443-463

Les écrivains de ces âges plus ou moins classiques n’écrivaient qu’avec leur pensée, avec la partie supérieure et tout intellectuelle, avec l’essence de leur être. […] J’aime de son style, dans les parties délicates, cette efflorescence (je ne sais pas trouver un autre mot) par laquelle il donne à tout le sentiment de la vie et fait frissonner la page elle-même. […] La première partie de ce roman (La Cousine Bette) présente des caractères d’une grande vérité, et aussi des exagérations telles qu’en a presque inévitablement l’auteur.

1347. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand. (Berlin, 1846-1850.) » pp. 144-164

La nature l’avait fait avant tout pour régner, pour être roi avec toutes les parties que ce haut emploi commande ; et la guerre étant une de ces parties les plus indispensables, il s’y voua et il la maîtrisa. […] Les Mémoires de Brandebourg sont la seule partie qui ait paru de son vivant.

1348. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Histoire du chancelier d’Aguesseau, par M. Boullée. (1848.) » pp. 407-427

Une autre raison très fine, très judicieuse, et qui va au fond du caractère, c’est que, dans ce long usage du parquet, d’Aguesseau, esprit étendu et lumineux, s’était accoutumé à ramasser, à examiner, à peser et à comparer en tout les raisons des deux parties, « à étaler, dit Saint-Simon, cette espèce de bilan devant les juges avec toutes les grâces et les fleurs de l’éloquence », et de plus, selon la recommandation voulue, « avec tant d’art et d’exactitude, qu’il ne fût rien oublié d’aucune part, et qu’aucun des nombreux auditeurs ne pût augurer de quel avis l’avocat général serait, avant qu’il eût commencé à conclure ». […] On le voyait rougir et se taire dans le même moment, la partie supérieure de son âme laissant passer ce premier feu sans rien dire, pour rétablir aussitôt le calme et la tranquillité dans la partie sensible, qu’une longue habitude rendait toujours également docile aux lois de la raison et de la religion.

1349. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Nouveaux documents sur Montaigne, recueillis et publiés par M. le docteur Payen. (1850.) » pp. 76-96

Notre philosophe dit quelque part (livre II, chapitre xvii) qu’il connaît bien assez d’hommes qui ont diverses parties très belles : l’un, l’esprit ; l’autre, le cœur ; l’autre, l’adresse ; tel la conscience, tel autre la science, plus d’un le langage ; enfin chacun a sa partie : « Mais de grand homme en général, et ayant tant de belles pièces ensemble, ou une en tel degré d’excellence, qu’on le doive admirer ou le comparer à ceux que nous honorons du temps passé, ma fortune ne m’en a fait voir nul… » Il fait bien ensuite une exception pour son ami Étienne de La Boétie, mais c’est là un de ces grands hommes morts en herbe et en promesse, et sans avoir eu le temps de donner. […] Ce style à la Montaigne, si conséquent et si varié dans la suite et l’assortiment des images, exige qu’on crée à la fois une partie du tissu même, pour les porter.

1350. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83

Laure d’Estell, publiée en l’an X (1802) par Madame ***, en trois volumes, n’est pas un bon roman, mais il y a déjà des parties assez distinguées. […] Il y a, je le répète, beaucoup d’art et de nuance dans cette seconde partie du roman. […] » Dans ses dernières années, elle passait régulièrement une partie de la belle saison à Versailles ; elle s’y était fait une société et était parvenue à animer un coin de cette ville de grandeur mélancolique et de solitude.

1351. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — I. » pp. 322-340

Il voit bien, mais par parties ; il a de vives idées, mais elles ne sont ni très variées ni très abondantes : cela devient très sensible quand on le lit de suite et dans sa continuité. […] Sa vie se partage très nettement en deux parties, avant 1815 et après. […] Des personnes, qui ont vu ces pièces, en ont emporté une impression qui est un peu autre, m’assure-t-on, que celle des lecteurs de la brochure ; les simples lecteurs, en effet, qui n’entendent qu’une des parties, ont peine à ne pas donner raison à Courier.

1352. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Jean Richepin »

Il l’a divisé en trois parties : les Gueux des Champs, les Gueux de Paris, et Nous autres Gueux ! […] La verve est une des qualités dominantes de l’auteur de La Chanson des Gueux, et il fallait qu’elle fût de bonne trempe pour avoir résisté au besoin d’effet à tout prix qu’il poursuit avec tant d’acharnement dans tout le cours de son livre, et particulièrement dans la troisième partie intitulée : Nous autres Gueux ! — partie inférieure de ses poésies, trop pantagruélique à mon gré, et dans laquelle non pas seulement l’ivresse, mais l’indigestion est glorifiée.

1353. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Plessis, Frédéric (1851-1942) »

Ils y embrasseront la plus heureuse partie d’une vie, la fleur de quinze années d’études, de rêves et d’amour.

1354. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 426-427

Les immenses Productions qu’on a de lui, prouvent d’abord son amour pour l’étude & son opiniâtreté pour le travail, & c’est déjà beaucoup en faveur de cet Ecrivain ; mais son style toujours diffus & incorrect, la marche de son esprit plus méthodique que subtile, son érudition plus étendue que choisie, sa critique plus minutieuse que profonde, dérobent à ses Ecrits la plus grande partie de la gloire qu’il auroit pu en retirer.

1355. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 176-177

La partie des Sciences, & sur-tout la Physique, a fixé particuliérement ses travaux, sans doute par le désir d’être utile, préféré à celui de n’être qu’agréable.

1356. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 500-501

Poëte Grec, Latin, & même Hébreu, Astronome, Géographe, Chronologiste, Historien, Commentateur, Philosophe, Théologien, il étoit tout, & même supérieur dans presque toutes les parties.

1357. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 517-518

La partie qui comprend le dix-septieme Siecle n’a pas dû couter beaucoup à l’Auteur ; il n’a fait que copier les Extraits du Journal des Savans ; mais comme M. l’Abbé du Pin avoit travaillé long-temps à ce Journal, il peut se faire qu’il n’ait fait que revendiquer un bien qui lui appartenoit.

1358. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — Q. — article » pp. 566-567

Il a cultivé les Arts, l’Erudition, les Lettres, & l’on peut ajouter que ce n’est pas sans succès : dans chacune des parties où il s’est exercé, il s’est montré plein de sagacité, de discernement, & de goût.

1359. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 128-129

Ici c'est l'homme instruit & nourri de la lecture des bons Modeles, le Littérateur éclairé sur toutes les parties de son Art, l'Ecrivain élégant, judicieux, & modeste.

1360. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 169-170

Ses Odes sur-tout, qui forment la principale partie de son Recueil, ne sont, pour la plupart, qu'un amas de grands mots, vides de pensées & de raison.

1361. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Perroneau » p. 172

Le maître de grâces, le maître à danser détruisent le mouvement réel, cet enchaînement si précieux des parties qui se commandent et s’obéissent réciproquement les unes aux autres.

1362. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 48, des estampes et des poëmes en prose » pp. 484-485

Qu’on ne dise point que c’est la partie du coloris qui constituë le peintre, et qu’on n’est peintre qu’autant qu’on sçait colorier.

1363. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Racine et Despréaux accompagnent à merveille le règne de Louis XIV dans toute sa partie jeune, brillante, galante, victorieuse ou sensée. […] C’est lui aussi qui, causant avec Chapelle de la philosophie de Gassendi, leur maître commun, disait, tout en combattant la partie théorique et la chimère des atomes : « Passe encore pour la morale. » Molière était donc simplement, selon moi, de la religion, je ne veux pas dire de don Juan ou d’Épicure, mais de Chrémès dans Térence : Homo sum. […] Molière prit dans ces conférences de Gassendi l’idée de traduire Lucrèce ; il le fit partie en vers et partie en prose, selon la nature des endroits ; mais le manuscrit s’en est perdu. […] Cette pièce est effectivement imitée en partie du Phormion de Térence, et en partie de la Francisquine de Tabarin. […] Il habitait, dans la dernière partie de sa vie, une maison de la rue de Richelieu, à la hauteur et en face de la rue Traversière, vers le n° 34 d’aujourd’hui.

1364. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Auger lit sa définition ; à l’instant la parole lui est enlevée de toutes les parties de la salle. […] C’est qu’elles seront en partie calculées sur les exigences des Français de 1670, et non sur les besoins moraux, sur les passions dominantes du Français de 1824. […] Les ridicules sans bornes ni mesure de l’homme de génie amoureux d’une Française remplissent le troisième acte et une partie du quatrième. […] Préface de la première partie de Racine et Shakspeare. — Bossange, 1823. […] Les jeunes gens ne sont admis à celles de ces places qui deviennent vacantes que sur la présentation des gens âgés qui travaillent dans la même partie.

1365. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Denne-Baron, Pierre-Jacques-René (1780-1854) »

Philarète Chasles Souvent remarqué par les critiques et apprécié de la partie saine du public, ce poète, dont les premiers pas avaient été contrariés par la Révolution, eut à subir en outre les conséquences non moins fatales pour son talent d’un changement de mode littéraire.

1366. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jasmin, Jacques (1798-1864) »

On a donc accepté sans restriction le génie de Jasmin, et, l’engouement de quelques salons se mettant de la partie, peu s’en est fallu qu’on ne le proclamât supérieur à Lamartine et à Victor Hugo.

1367. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lebey, André (1877-1938) »

Ces colonnes, de styles variés, soutiennent les différentes parties de l’édifice ; elles s’ornent d’images, de souvenirs, d’ex-voto, qui racontent l’histoire d’une âme et son voyage du Rêve à la Vie ; car les premiers vers du recueil sont destinés au Piédestal d’une statue du Rêve, les derniers au Piédestal d’une statue de la Vie, et les vers intermédiaires iront décorer les autres colonnes du sanctuaire.

1368. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 322-323

C’en seroit assez pour avertir qu’il ne faudroit pas prendre ce compliment à la lettre, si les talens de M. de Boissi n’étoient propres d’ailleurs à justifier une grande partie de ses éloges.

1369. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 60-61

Il est vrai qu’il ne fut point heureux dans ce genre d’escrime ; la partie étoit trop inégale : le goût & la raison assaisonnés du sel de l’Epigramme, seront toujours les fléaux du médiocre talent ; mais enfin il ne lui vint pas dans l’esprit d’employer le crédit de ses Mécenes, puissans & en grand nombre, pour opprimer ses Censeurs.

1370. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 363-365

Gaillard est chargé de la partie Littéraire du Journal des Savans ; ce qui est certain, c’est que, depuis quelques années, depuis sur-tout que la Philosophie cherche à s’emparer des Tribunaux littéraires, ce Journal est devenu, comme la plupart des autres, un dépôt d’encens pour les Philosophes du jour, ou de critiques injustes à l’égard de ceux qui ne le sont pas.

1371. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 16-17

Belles-Lettres, Langues savantes, Philosophie, Mathématiques, Théologie, Critique, Histoire sacrée & profane, ecclésiastique & littéraire, tout a été de son ressort, & voilà pourquoi il n’a fait qu’effleurer chacune de ces parties.

1372. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 232-233

On sait qu’il a traduit une grande partie des Pseaumes de David en Vers François ; ce n’est pas cet Ouvrage qui l’a rendu célebre.

1373. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre II. De la patrie d’Homère » pp. 258-259

L’auteur de l’Odyssée naquit sans doute dans les parties occidentales de la Grèce, en tirant vers le midi.

1374. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416

Une émule, une héritière de Mme Desbordes-Valmore en poésie comme aussi en souffrance, a dit : « L’amour est une grande duperie : il lui faut toujours une victime, et la victime est toujours la partie aimante et vraie. […] J’ai omis jusqu’ici, j’ai trop laissé dans l’ombre une partie bien essentielle d’elle et de son âme : c’était sa charité active pour tous les souffrants, les faibles, les vaincus, les prisonniers.

1375. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XX. Du dix-huitième siècle, jusqu’en 1789 » pp. 389-405

J’examinerai, dans la seconde Partie de cet ouvrage, si l’on ne peut pas adapter encore à notre théâtre quelques beautés nouvelles, plus rapprochées de l’imitation de la nature ; mais on ne saurait nier que Voltaire n’ait fait faire un pas de plus, sous ce rapport, à l’art dramatique, et que la puissance des effets du théâtre ne s’en soit accrue. […] C’est ce que j’examinerai dans la seconde Partie de cet ouvrage.

1376. (1757) Réflexions sur le goût

Réflexions sur l’usage et sur l’abus de la philosophie dans les matières de goût L’esprit philosophique, si célébré chez une partie de notre nation, et si décrié par l’autre, a produit dans les sciences et dans les belles-lettres des effets contraires. […] Quel écrivain, s’il n’est pas entièrement dépourvu de talent et de goût, n’a pas remarqué que dans la chaleur de la composition, une partie de son esprit reste en quelque manière à l’écart, pour observer celle qui compose et pour lui laisser un libre cours, et qu’elle marque d’avance ce qui doit être effacé ?

1377. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Eugène Pelletan » pp. 203-217

Ce livre, qui joue la pensée et qui met des idées générales sous des noms propres, est divisé en quatre parties : le Pape, l’Antipape, l’Empereur et le Citoyen, correspondant à quatre hommes célèbres qui les expriment : de Maistre, Lamennais, Béranger et Lamartine. […] Le lyrique et l’enthousiaste qui sont encore en lui ont eu horreur de cet antipathique petit bourgeois, de ce Tartufe de libéralisme qui savait jouer sa partie avec l’opinion et gagner, en trichant, la popularité, de ce constructeur de couplets qui mettait de l’habileté jusque dans sa poésie charmante et dont l’imagination froide, madrée et libertine, n’eut jamais une grande et vraie inspiration.

1378. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446

Ces idées, le Dr Athanase Renard, qui les a discutées dans la partie critique de son livre, en a montré le creux et fait voler au loin la poussière. […] Une des plus belles parties du livre en question est l’histoire de ce sens commun et moral que l’auteur appelle : « la philosophie de tout le monde », mais qui n’est la philosophie de tout le monde que quand nulle autre philosophie ne l’a dépravé.

1379. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »

Le livre des Esprits est divisé en deux parties, l’une sur les phénomènes subjectifs (internes), l’autre sur les phénomènes objectifs (externes), et l’intérêt de cette seconde partie est aussi animé que l’intérêt de la première.

1380. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Toujours est-il que ce repas chez la future protectrice de Voltaire fut une des dernières parties de plaisir de Molière, la dernière sans doute. […] La partie de la muraille qu’occupait cet ouvrage de son ami, le célèbre Mignard, est cachée pour le moment derrière des étagères en sapin chargées de boîtes et de chapeaux. […] Qu’il ne doutait nullement que la partie la plus éclairée de la nation française ne contribuât grandement à l’exécution d’un pareil projet. […] « La meilleure partie du génie, disait Goethe, se compose de souvenirs. […] Ils forment l’une des parties intéressantes de cette Bibliothèque Moliéresque, collection unique peut-être et que conserve M. 

1381. (1929) Critique et conférences (Œuvres posthumes III)

Pierre se fiant que Jean dirait au moins une partie de la vérité promit d’atténuer sa plainte et barbotta, comme on vient de le voir). […] Un pluriel, verbe ou substantif ou adjectif et un singulier empruntés à quelque partie du discours que ce soit, lui semblent très nubiles. […] Quelques mots d’explication pour la partie à proprement parler didactique de l’ouvrage. […] Pour ce qui est de ses idées politiques et philosophiques et même littéraires en majeure partie, je dois avouer en dépit de toute mon admiration et de tout mon respect, beaucoup d’entre elles n’ont jamais été ou ne sont plus les miennes. […] Enfant de ton sol, de la partie de ton sol, ô capitale, qui a dû servir d’otage à un futur, peut-être prochain retour d’elle-même à la patrie.

1382. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) I Qu’ai-je dit, en effet, en commençant ce cours littéraire d’une nouvelle espèce ? […] La disproportion est le caractère de cette architecture, auquel la sculpture répond par la monstruosité ; mais l’incohérence, la bizarrerie des parties, disparaissent dans la puissance et la grandeur de la masse, de même que chez les peuples de l’Orient le génie individuel est absorbé par le génie social. […] On voit, par l’énumération que fait Pausanias d’une partie des statues qui décoraient de son temps l’Altis à Olympie, combien le nombre en a dû être considérable. […] que l’artiste infusait de sa propre individualité, de son propre sang, dans les formes, dans les veines des êtres qu’il créait, et que c’est encore une partie de sa vie qu’on voit palpiter dans ces formes vivantes, dans ces membres prêts à se mouvoir, sur ces lèvres prêtes à parler. […] LXV Si on entre sous le péristyle et sous les portiques, on peut se croire encore au moment où l’on achevait l’édifice : les murs intérieurs sont tellement conservés, la face des marbres si luisante et si polie, les colonnes si droites, les parties conservées de l’édifice si admirablement intactes, que tout semble sortir des mains de l’ouvrier ; seulement, le ciel étincelant de lumière est le seul toit du Parthénon, et, à travers les déchirures des pans de murailles, l’œil plonge sur l’immense et lumineux horizon de l’Attique.

1383. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224

Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) I Le onzième tiroir, plein à la fois de choses précieuses et de rebuts, nous ramène à l’idylle de la rue Plumet, ce chef-d’œuvre que désormais les yeux ne quittent plus qu’avec regret. […] Son alcôve est cachée dans la partie sombre de l’idéal ; l’indiscret toucher du regard brutalise cette vague pénombre. […] Cosette, les cheveux dans le soleil, l’âme dans les chimères, éclairée par l’amour au dedans et par l’aurore au dehors, se pencha comme machinalement, et, sans presque oser s’avouer qu’elle pensait en même temps à Marius, se mit à regarder ces oiseaux, cette famille, ce mâle et cette femelle, cette mère et ces petits, avec le profond trouble qu’un nid donne à une vierge. » X Mais ce qui fait de ce livre un livre souvent dangereux pour le peuple, dont il aspire évidemment à être le code, c’est la partie dogmatique, c’est l’erreur de l’économiste à côté de la charité du philosophe ; en un mot, c’est l’excès d’idéal, ou soi-disant tel, versé partout à plein bord, et versé à qui ? à la misère imméritée et quelquefois très méritée des classes inférieures, négligées, oubliées, suspectes, souvent coupables, à la misère de la partie souffrante de la société ; idéal faux, qui, en se présentant à ces misères déplorables, imméritées ou méritées, de l’humanité manuellement laborieuse, présente à ses yeux la société comme une marâtre sans entrailles, qu’il faut haïr et logiquement détruire de fond en comble pour faire place à la société de Dieu. […] Entre ces deux philosophies sociales, il n’y a pas de milieu : ou il faut rêver avec les utopistes actuels, ces Titans de l’absurde, des rêves tels que j’aimerais mieux croire à la quadrature du cercle et aux hallucinations apocalyptiques de Patmos qu’à la réhabilitation de la chair par Saint-Simon, ou à la mer de lait sucré, ou à l’accroissement physique de l’homme par l’allongement de la colonne vertébrale, c’est-à-dire par l’ignoble partie innommable du buste humain ; ou bien, faut-il le dire, à l’immense et universelle félicité de l’être à deux pieds sans plumes, de mon sublime ami Victor Hugo, qui, lui du moins, est hardiment spiritualiste et philosophiquement chrétien.

1384. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79

Voyez comme il la décrit : La partie méridionale de la cité d’Aoste est presque déserte, et paraît n’avoir jamais été fort habitée. […] Je passe des journées entières de la belle saison, immobile sur ce rempart, à jouir de l’air et de la beauté de la nature : toutes mes idées alors sont vagues, indécises ; la tristesse repose dans mon cœur sans l’accabler ; mes regards errent sur cette campagne et sur les rochers qui nous environnent ; ces différents aspects sont tellement empreints dans ma mémoire, qu’ils font, pour ainsi dire, partie de moi-même, et chaque site est un ami que je vois avec plaisir tous les jours. […] Vous voyez ce reste de treillage que j’ai négligé ; c’était alors une haie de houblon que j’entretenais avec soin et qui partageait le jardin en deux parties. […] C’était la chambre qu’avait habitée ma sœur, et je n’y étais plus rentré depuis sa mort : son fauteuil était encore placé comme lorsque je l’en avais retirée pour la dernière fois ; je sentis un frisson de crainte en voyant son voile et quelques parties de ses vêtements épars dans la chambre : les dernières paroles qu’elle avait prononcées avant d’en sortir se retracèrent à ma pensée : « Je ne t’abandonnerai pas en mourant, me disait-elle ; souviens-toi que je serai présente dans tes angoisses. » En posant la lampe sur la table, j’aperçus le cordon de la croix qu’elle portait à son cou, et qu’elle avait placée elle-même entre deux feuillets de sa Bible. […] je ne te quitterai pas en mourant, et je serai présente dans tes angoisses. » Quelques instants après, elle me témoigna le désir d’être transportée hors de la tour, et de faire ses prières dans son bosquet de noisetiers : c’est là qu’elle passait la plus grande partie de la belle saison. « Je veux, disait-elle, mourir en regardant le ciel. » Je ne croyais cependant pas son heure si proche.

1385. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »

Le Pédant joué de Cyrano (1654)384 est une œuvre énorme et disparate, où ressortent des parties d’excellente comédie, et notamment une vigoureuse étude de paysan niais et finaud. […] Ces choses-là sont de celles où il ne faut pas insister : il y a assez d’autres parties à aimer dans Molière, et je viens à son œuvre. […] Molière fait parler chaque caractère selon sa condition ; le style est une partie de la vérité du rôle, et blâmer dans ses pièces le jargon provincial, campagnard ou populaire, c’est reprendre le choix des personnages et des sujets qui exigent ces formes du langage : ce qui change totalement la question. […] La tâche du poêle est donc d’extraire le rire de toutes les parties de la vie qu’il veut présenter, ou de l’y ajouter. […] Emboîter ces réalités individuelles les unes dans les autres, équilibrer les actions et les réactions, établir partout des correspondances si exactes, que, les personnages une fois posés, l’auteur soit seulement le secrétaire de leurs propos, l’enregistreur de leurs actions, voilà peut-être la partie la plus délicate de l’œuvre comique, et où le génie de Molière apparaît le plus.

1386. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »

Le Jardin des plantes ; un atelier de trente élèves ; une ville d’Asie Mineure racontée par un coloriste ; une partie de canotage la nuit ; quelques aperçus sur la cuisine russe ; une vente après décès d’artiste pauvre et malchanceux ; un atelier au crépuscule ; l’ouverture du Salon ; ce qu’on voit en omnibus le soir ; le corps d’un modèle ; une pluie de printemps au Palais-Royal ; une synagogue ; un bal masqué chez un peintre ; les amours d’un bohème et d’un singe ; un petit cochon dans un atelier ; l’auberge de Barbizon ; la forêt de Fontainebleau ; la Bièvre et ses paysages ; la plage de Trouville ; je ne sais quelle rue derrière Saint-Gervais ; une pleine eau, la nuit, dans la Seine, sous les ponts… — le tout mêlé de tirades amusantes et truculentes sur l’École de Rome, sur Ingres et Delacroix, sur les primitifs, sur le bourgeoisisme des artistes..   […] Enfin n’y a-t-il pas dans la nature de Germinie certaines parties délicates qui semblaient devoir la préserver quand même de l’ignominie complète ? […] Cette impression tient peut-être, en partie, à ce caprice de composition qui, comme nous l’avons vu, découpe un livre en tableaux presque toujours indépendants les uns des autres : les vides qui séparent les tableaux se répètent dans le processus des caractères. […] Qui de nous, en y regardant d’un peu près, n’a surpris en soi, ou autour de soi, même chez les personnes qu’il pensait connaître le mieux, des phénomènes qui déroutent, des volontés ou des faiblesses qu’on ne s’explique pas entièrement, des effets dont les causes en partie se dérobent et qui font parler de la fatalité ou des nerfs, deux manières de nommer l’inconnu ? […] J’ai peine, parfois, à aller au-delà de ce sentiment, et j’ai peur que l’œuvre de MM. de Goncourt, dans ses parties excessives, ne soit une brillante erreur littéraire, une méprise fort distinguée sur les limites nécessaires où doit s’arrêter l’effort des mots, sur la nature et la portée de leur puissance expressive.

1387. (1903) Hommes et idées du XIXe siècle

Paul Gautier cette conclusion se dégage et peut-être en est-ce la partie la plus neuve et la plus saisissante. […] Cette vue n’est qu’en partie exacte. […] Reste enfin la question de forme, qui n’est pas le tout de l’art, mais qui en est une partie essentielle. […] « Moi seul, je l’ai connu… C’était la bonne partie de moi-même. […] Giraud, et c’est la partie la plus intéressante de son Essai.

1388. (1896) Écrivains étrangers. Première série

Je vois d’un côté la partie dans l’ombre, où les dormeurs dorment, et de l’autre côté la partie éclairée du Soleil. […] Peut-être aussi l’infériorité de cette seconde partie vient-elle de ce que M.  […] Inglesant tint sa partie dans deux concertos ; après quoi, à la demande générale, il joua seul, sur son violon, une fugue suivant la manière italienne. […] Et j’ai l’idée que, jusqu’au jour où son emploi fut décidément supprimé, cet homme devait en être très fier, et se considérer comme la partie la plus importante de la machine, simplement parce qu’il en était la seule partie rationnelle. » Nous ressemblons tous à cet ouvrier. […] Ce chapitre sert de conclusion à la partie critique du livre de M. 

1389. (1883) Le roman naturaliste

Mais c’est qu’ils travaillent en effet tous trois « dans la partie ». […] Il apparaît clairement dans la disposition même des parties de la phrase, et jusque dans la façon d’amener le trait final. […] C’est mieux que de la rhétorique, c’est une partie de l’éloquence ; et Flaubert l’avait incontestablement. […] Ce sont ses yeux qui se souviennent, et les parties du tableau ne s’associent ensemble qu’autant qu’elles lui rappellent quelque chose de matériellement éprouvé. […] Certes, ce n’est pas à dire qu’il n’y ait dans Middlemarch et dans Daniel Deronda des parties admirables, mais c’est dire seulement qu’il ne s’y trouve que des parties.

1390. (1929) Les livres du Temps. Deuxième série pp. 2-509

Il est stupéfiant qu’une certaine partie du public en ait pu prendre ombrage. […] La première partie de l’étude de M.  […] Taine a voulu définir certaines influences qui expliquent en partie l’œuvre d’un écrivain. […] C’est là une thèse imprévue et hardie : l’auteur va sans doute employer la majeure partie de son livre à la démontrer. […] Cette partie, fort satirique, du livre de M. 

1391. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II

Le pauvre homme paya cher tant d’esprit et de grâce ; il fut mis à la Bastille, puis exilé dans ses terres, où il passa la plus grande partie de sa vie ; ce fut pour lui une rude pénitence, car il aimait bien la cour. […] Mais l’auteur de Zaïre a fait sur Bajazet des prises bien plus importantes ; la partie féroce du caractère d’Orosmane est évidemment empruntée de Roxane ; la sultane est bien réellement trahie par l’objet de son amour et de ses bienfaits ; le soudan croit l’être : c’est un malade imaginaire ; et pour l’effet, c’est la même chose : quant à la partie galante, Voltaire en est l’inventeur. […] De cette faiblesse que M. de La Harpe n’a jamais pu vaincre, même après son abjuration solennelle des nouveaux systèmes, il résulte que la partie du théâtre est manquée totalement dans son ouvrage. […] La femme juge et partie, après s’être longtemps divertie des frayeurs de son mari, se croit assez vengée, et se fait connaître. […] Montfleury, à l’exemple de Molière, osa faire représenter une critique de sa pièce, sous le titre du Procès de la Femme juge et partie.

1392. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mestrallet, Jean-Marie »

Dans la première partie : Une aimée et Jours mauvais, M. 

1393. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 403-404

Original dans son genre, sans exclure aucune des parties essentielles à la véritable Eloquence chrétienne, le P. de Neuville a réuni, dans ses Sermons, les différens caracteres des Hommes célebres qui l’ont précédé dans le Ministere évangélique.

1394. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 222-223

Nous le plaçons parmi les Auteurs François, parce qu’il a passé la plus grande partie de sa vie en France, & que tous ses Ecrits sont dans notre Langue.

1395. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 362-363

le Tourneur a été couronné dans plusieurs Académies ; mais, nous le répéterons toujours, & nous sommes aujourd’hui plus en droit que jamais de le répéter, ces Couronnes ne sont que la moindre partie de la gloire de tout homme de mérite.

1396. (1913) Le bovarysme « Avertissement »

Pourtant, il s’applique à une matière à laquelle les hommes, plus qu’à aucune autre, se croient tenus d’imprimer eux-mêmes une forme : on y traite de l’évolution dans l’humanité, c’est-à-dire des modes du changement dans cette partie du spectacle phénoménal où le fait de la conscience semblé attribuer à l’être qui subit le changement, avec le pouvoir de le causer, le devoir de le diriger.

1397. (1818) Essai sur les institutions sociales « Avertissement de la première édition imprimée en 1818 » pp. 15-16

Au reste, ce qui aurait dû être changé ou modifié dans cet écrit, pour qu’il se trouvât au niveau du moment où il paraît, n’en est ni le fond, ni même une partie essentielle.

1398. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Aurier, Georges-Albert (1865-1892) »

Mais là Aurier pécha moins par omission que par jeunesse, et s’il montra un talent moins sûr que son intelligence, c’est que toutes les facultés de l’âme n’atteignent pas à la même heure leur complet développement ; chez lui, l’intelligence avait fleuri la première et attiré à soi la meilleure partie de la sève.

1399. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Braz, Anatole (1859-1926) »

Il ne fait point partie du « Tout-Paris »… son petit livre a été imprimé en province, chez l’honnête Hyacinthe Caillière, place du Palais, à Rennes.

1400. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 102-104

On joue encore plusieurs de ses Drames lyriques, dont l’accueil est dû en partie à la Musique de Campra.

1401. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 183-184

Il étoit fils d’un Chef d’Escadre, ainsi qu’il le dit lui-même dans l’Epître Dédicatoire de la troisieme Partie de ses Œuvres, où il nous apprend que son pere avoit commandé, pendant vingt-deux ans, une Escadre d’Elisabeth, Reine d’Angleterre, & qu’ayant été pris dans une de ses courses, il resta trois ans prisonnier à Constantinople.

1402. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 256-257

On est en droit d'en dire autant de presque toutes les autres Pieces, & de reconnoître dans le Pere Sautel toutes les parties du Poëte agréable, si on en excepte la précision.

1403. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 438-439

Barbier d’Aucourt ne répondit qu’en plaisantant à cette indécente Diatribe, & le fit, dans la seconde partie des Sentimens de Cléante, avec cette supériorité qui ne s’avilit jamais, & avec une ironie plus piquante que les injures, sur-tout quand la raison lui prête son appui.

1404. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre V. Sculpture. »

À quelques différences près, qui tiennent à la partie technique de l’art, ce que nous avons dit de la peinture s’applique également à la sculpture.

1405. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Amand » p. 279

Si vous ne m’en croyez pas sur les dessins d’Amand, celui où au bas d’une fabrique à droite il y a un groupe de gens qui concertent ; à gauche une statue de Flore sur son piédestal ; à droite un escalier ; au-dessus de l’escalier une fabrique ; plus vers la gauche, sur une partie du massif commun de la fabrique, une cuvette soutenue par des figures, et au-dessous de la cuvette, un bassin qui reçoit les eaux ; revoyez cela, et jugez si j’ai tort de dire que rien n’est plus bizarre, plus dur et plus mauvais.

1406. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

Et si, en ce moment, nous ne nous étendons pas davantage sur cette particularité, sur cette idiosyncrasie bizarre de la seconde moitié de notre siècle, ce sera pour y revenir plus tard et plus longuement, quand les preuves du fait ressortiront déjà, des différentes parties de notre travail. […] Il l’appelle en se réjouissant de ce que la montée de l’escalier va briser une partie des verres que le malheureux porte sur ses épaules. […] Et il ajoute une phrase qui ébranle en partie la thèse soutenue par M.  […] Il s’était placé pour étudier Salammbô à un point de vue absolument détestable, et, s’obstinant à y chercher ce que nous appelons un roman, il avait beau jeu à en relever les points faibles et se faisait la partie trop aisée pour conclure à un échec. […] Une partie nous a été conservée des fragments ainsi découpés et réunis en un dossier formidable, avec leur plan et leur classification.

1407. (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie

C’était un carré de bois jaune, sans rideaux, dont la partie la plus haute, à jours, était formée de petits balustres. […] Elle habitait rue de Rougemont et nous y allions à pied, moi portée, évidemment, une partie du chemin ! […] Son enseignement était divisé en deux parties. […] Et nous nous absorbâmes dans une partie très fantaisiste. […] On se reposait un moment, puis la seconde partie du travail commençait.

1408. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

C’est la partie pittoresque et agréable de ce style lent et vide. […] Un livre que la vénération des siècles a sacré n’est plus un livre ; c’est une partie de la nature. […] Albalat s’étant assimilé la pharmacopée du style descriptif, il passera à là deuxième partie du manuel, et y trouvera dévoilés les mystères du style abstrait. […] Cette partie du livre de M.  […] D’ailleurs, il faut tenir compte de la nature de chacune des parties du nom composé.

1409. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXV » pp. 254-255

Ainsi le danger d’une collision était moindre que les parties intéressées ne le faisaient.

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