M. de Fontanes, dans des articles du Mercure qui avaient fait éclat, avait critiqué et raillé l’ouvrage de madame de Staël sur la Littérature. […] « Je m’imagine que les malheureux qui lisent ce chapitre le parcourent avec cette avidité inquiète que j’ai souvent portée moi-même dans la lecture des moralistes, à l’article des misères humaines, croyant y trouver quelque soulagement.
Cet article sur Béranger a servi de prétexte et de point de départ à un article de M. de Pontmartin, qui a fait du bruit et qui commence ainsi : Je viens de relire les Causeries du lundi… Il y a dans le second volume un chapitre fait, selon moi, pour racheter bien des peccadilles, bien des Chateaubriand romanesque et amoureux, bien des Regrets, bien des versets de la litanie Lespinasse, Geoffrin et Du Deffand.
Depping, dans un article du journal Le Temps (numéro du 29 décembre 1835), a donné, d’après un auteur anglais, quelques détails nouveaux sur Lesage. […] (Voyez la note à la fin de l’article.)
[NdA] Article de M. Cuvillier-Fleury, Journal des débats du 3 novembre, article qui s’est complété par ceux du 24 novembre et du 1er décembre 11.
L’abbé de Choisy fut de tout temps fidèle à ces articles du catéchisme de sa mère, et on le vit jusqu’à la fin idolâtre du roi, courtisan jusqu’à l’indiscrétion, d’ailleurs un modèle de complaisance et de civilité avec tous, et meilleur homme au fond, plus fidèle à ses amis dans la disgrâce qu’on n’eût pu l’attendre d’une pareille discipline. […] Et ce même homme qui est si crédule sur l’article de M.
Mme de Motteville, en répondant à Mademoiselle avec toutes sortes de compliments et en l’appelant tour à tour illustre princesse et belle Amelinte, la raille finement sur cet article d’interdiction matrimoniale qui était le grand point du nouveau code de bergerie, et elle essaie d’insinuer un peu de réalité, un peu de bon sens, dans la peinture de cette république à la fois galante, platonique et chrétienne. […] Il était dit qu’un peu de ridicule se mêlerait à tout ce qui serait de Mademoiselle, même à l’article des funérailles.
Il n’a rien écrit de mieux que ses articles à l’Encyclopédie qu’on a recueillis sous le titre d’Éléments de littérature. […] Il serait injuste de renfermer tout Marmontel (hors des Mémoires) dans ses articles de critique, et de n’y pas joindre, dans un genre tout différent, un très petit nombre de Contes moraux où il fait preuve d’invention et d’une spirituelle analyse.
On a recueilli une suite de textes pris dans ses articles du Mercure, desquels il résulte que jusqu’en 93, et même jusqu’au commencement de 179416, il égala en déclamation extravagante tout ce qu’on pouvait désirer alors. […] Il était dit que jusqu’à la fin, et même à l’article du testament, il y aurait jour à un coin de plaisanterie dans la conduite et le langage de celui qui, en ayant bien des parties du juge, ne vient pourtant qu’au second rang des judicieux17.
Rollin n’est pas dénué de finesse et d’esprit quand il parle en son nom ; mais il faut chercher ces rares endroits où son expression s’anime et s’évertue d’elle-même Après avoir cité quelques passages des Éloges de Fontenelle et les avoir loués, il y remarque un défaut : S’il était permis, dit-il, de chercher quelque tache parmi tant de beautés, on pourrait peut-être en soupçonner quelqu’une dans un certain tour de pensées un peu trop uniforme, quoique les pensées soient fort diversifiées, qui termine la plupart des articles par un trait court et vif en forme de sentence, et qui semble avoir ordre de s’emparer de la fin des périodes comme d’un poste qui lui appartient à l’exclusion de tout autre. […] Et moi j’ai le regret d’observer qu’ici l’homme de parti dissimule un peu ; si l’on prend en effet l’article biographique écrit après la mort de Rollin dans les Nouvelles ecclésiastiques, c’est-à-dire dans la feuille janséniste pure, on lit en propres termes l’aveu qui y est tourné à son honneur : Avant la clôture du cimetière, il y était, dit le biographe, l’un des plus assidus ; et l’on se souvient avec édification de l’y avoir vu fréquemment psalmodier auprès du tombeau, avec les fidèles qui s’y assemblaient.
L’amiral y consentit, et, dans ces journaux qui arrivèrent, on lut des articles de Volney qui étaient dans le sens prochain de l’avenir. Il serait curieux de retrouver ces articles qui apportèrent, dit-on, consolation et espérance.
On revient dîner et la conversation va au livre du Bachelier, de Vallès, sur lequel Zola vient de faire un article dans Le Figaro. Il s’excuse, avec une certaine vivacité, de s’être laissé aller à faire cet article, par un entraînement du premier moment, qu’il ne comprend plus, disant que dans ce livre, tout est blague, mensonge, ajoutant qu’il n’y a aucune étude de l’humanité, et répétant deux ou trois fois, avec une espèce, de colère comique. « Pour moi, Vallès n’est pas plus qu’un grain de chènevis… Oui là, pas plus qu’un grain de chènevis ».
Et si quelque nouvel Omar, fanatisé par les articles de M. […] Monleau, qui ne s’en doute point, passe, rêvant au dîner qu’il fera après la promenade, et à l’article qu’il fera après le dîner.
… Pourquoi n’a-t-il fallu rien moins que les deux volumes que voici : — les Études de critique littéraire, — les Études de littérature et d’histoire, — pour me faire une opinion toute contraire à celle que sur des souvenirs d’articles lus en courant, ici ou là, j’avais gardée de l’écrivain qui, un jour, allongea à la littérature facile ce fameux coup de fouet qui a tant claqué et dont peut-être elle s’est vengée en calomniant son esprit, — en faisant de cet esprit ce qu’il n’était pas2 ? […] Je sais bien que dans l’article de M.
Il y était spirituel comme dans ses articles, beau diseur, trop beau diseur, marivaudant trop. […] L’humouristique Chasles, qu’un jour j’appelai, dans un article consacré à sa mémoire2, le plus élégant des Arlequins littéraires, et qui portait sur son esprit avec tant de souplesse, d’ondulation et de chatoiement, les couleurs d’au moins trente-six littératures, affecte maintenant l’emphatique solennité d’un patriarche ou d’un burgrave.
Jaurès dans un article de la Revue de Paris (1er Décembre 1898, p. 499) : « Le socialisme est l’individualisme logique et complet. […] Nous avons plus longuement exposé la thèse qui leur est commune dans un article de la Revue de Métaphysique et de Morale de janvier 1896 : « Sociologie et Démocratie ».
Cet article fut inséré dans le National le 21 janvier 1833.
Pourtant elle se montre aussi par de bons côtés, et nous essayerons dans un second article de rendre fidèlement l’impression qu’elle fait ici.
Gerfaut, homme célèbre d’aujourd’hui, a tué à la chasse le baron de Bergenheim ce matin ; madame de Bergenheim s’est jetée à rivière ; on a supposé qu’en épouse passionnée elle n’avait pu survivre à son mari, que Gerfaut lui-même était au désespoir de son coup de fusil maladroit : les journaux ont inséré l’article nécrologique en ce sens.
Ainsi, fixation épuration, mise en valeur de la langue française, voilà les trois : articles de la réforme universellement réclamée.
Je vois d’ici son article (permettez-moi un peu de fantaisie) ; « Quel signe du temps, par exemple !
Il allait clore cette trop longue note, lorsque son libraire, au moment d’envoyer l’ouvrage aux journaux, est venu lui demander pour eux quelques petits articles de complaisance sur son propre ouvrage, ajoutant, pour dissiper tous les scrupules de l’auteur, que son écriture ne serait pas compromise, et qu’il les recopierait lui-même.
Cf. les articles de M.
Pour profiter de cette nomenclature, il faut commencer par lire l’article physique.
Très apprécié de Guéroult, qui aima le talent comme les gens qui en ont, Jules Levallois fit régulièrement des articles ; mais le critique militant devint un jour un irrégulier et ce n’était pas étonnant : il se produisit en lui un grand changement, ou du moins une modification profonde… Il devenait ermite, et, au lieu de chercher les petites bêtes dans les œuvres littéraires où il y en a souvent beaucoup, il chercha dans les bois et il étudia les fourmis.
Le livre que cet écrivain vient de publier rappelle trop les articles de revue qu’on doit à sa plume, car il est ce qu’on appelle en Angleterre un excellent reviewer ; mais ce qui suffit pour un travail de revue suffit-il pour un livre, et pour un livre qui, comme le sien, porte dans son titre les plus étranges mystères et les plus horribles obscurités de l’histoire ?
Et Véron, qui nous parle de ses indiscrétions à la page 333 de son livre, Véron, l’homme à la plume familière et facile, qui causait autrefois dans ses articles comme on cause en faisant sa barbe, l’homme du cure-dent à la bouche et de toutes les breloques de l’anecdote et du commérage, Véron ressemblait par là à M. de Retz.
Ces citations sont tirées de l’article de Taine sur Jean Reynaud (Essais de critique et d’histoire, éditions actuelles).
« Je reçois une de vos lettres et j’y réponds article par article. […] Vous lui avez écrit quinze fois en douze semaines, et vous ne voulez m’écrire que douze fois par an. — Comme je me suis fait une loi de répondre à tout ce que vous me dites ou me demandez (loi que j’espère que vous voudrez bien adopter aussi), je relis vos lettres sans ordre et répondrai à chaque article comme il se présente… Vous ne pouvez rien cacher de votre esprit sans y perdre, me dites-vous. […] Nous rejoignons ici le début du piquant article de M. […] (Article sur Mme de Krüdner, dans la Revue des Deux Mondes du 1er juillet 1837, et dans mes Portraits de Femmes.) […] Tant qu’avait duré la tendre relation de Benjamin Constant avec Mme de Charrière, la toilette n’avait guère été un article de rigueur ; elle lui passait volontiers le négligé.
Le plus petit rimailleur a une place dans son livre, & quelquefois un long article. […] in-8°. est mieux fait, & chaque article est renfermé dans les bornes convenables. […] L’on a déja fait connoître Phédre qui l’imita parmi les Latins dans l’article des Poëtes que Rome a produits.
Louis Bertrand, qui ne s’en est pas caché dans un article du Figaro. […] Son article de la Revue indépendante, où il se proclamait boulangiste, et qui eut du retentissement au quartier latin, me fut un scandale. […] C’était avant celle de 1870 que Taine avait publié ce magistral article, recueilli dans les Derniers essais de critique et d’histoire. […] Voyez, par exemple, l’article sur Anatole France, dans ces Quelques témoignages. […] Ce même volume contient toute une gerbe d’hommages à Gide, d’abord une lettre de Valéry, puis des articles de Bernstein, J.
Un de nos premiers articles fut une appréciation des peintures d’Eugène Delacroix à la Chambre des députés. […] Je ne compte pas une quantité innombrable d’articles sur toutes sortes de sujets. […] Personne n’a fait mieux que lui la nouvelle à la main, l’article de petit journal. […] Ce demi-dieu qui se souvenait du ciel fit des romans, des brochures et des articles comme nous. […] Dans un même article, le hasard des représentations peut nous faire passer de la Russie à l’Egypte, de l’antiquité la plus reculée à l’actualité la plus palpitante.
Un article irrité du Constitutionnel, journal anticipé de l’usurpation future, parut le lendemain du jour où j’avais reçu la prière du prince et où j’y avais convenablement condescendu. Cet article me présentait comme un insulteur de la maison d’Orléans, chargé par la monarchie des Bourbons de raviver à son profit les souvenirs sinistres de 1793. Cet article était aussi calomnieux de fond que de forme ; car Charles X était si loin de m’avoir provoqué à écrire le Chant du Sacre, qu’il se récria violemment, à l’apparition de ce poème, sur le langage très libéral que je lui prêtais dans le dialogue. […] Le même courrier m’apportait une lettre de M. de Pansey, président du conseil du duc d’Orléans, sur un ton différent de celui de la prière à laquelle j’avais accédé. « Dites à M. de Lamartine, me faisait écrire le prince, que, s’il persiste à insérer ce passage dans son poème, il saura ce que c’est que le ressentiment du premier prince du sang. » XXIII À la lecture de l’article du Constitutionnel, et surtout à la lecture de cette injonction comminatoire du président du conseil du duc d’Orléans, je sentis que ma concession de la veille serait une lâcheté, et que, si j’avais dû au duc d’Orléans et aux larmes de ma mère d’obtempérer à l’instant à une demande secrète, je me devais à moi-même de révoquer ma concession confidentielle, et de maintenir contre une menace ce que j’avais effacé devant une prière, du moment surtout où la publicité injurieuse du Constitutionnel, qui ne pouvait venir que du Palais-Royal, avait mis le public dans la confidence.
Lemoine, article Hallucination du Dictionnaire des sciences philosophiques, à la fin ; et De la physionomie et de la parole, p. 169. […] Littré, articles Voix (14e sens), Parler (18e sens, en partie seulement), Cri (5e sens), Crier (passim). […] Laura Santone (art. cit., p. 252-253) pense que Freud renvoyant par deux fois à des articles de Egger dans l’Interprétation des rêves, il y a tout lieu de penser que sa référence au Nabab de Daudet à propos des rêveries diurnes et rêves à « yeux ouverts » est à mettre en rapport avec le développement de Egger dans la Parole intérieure sur le personnage de M. […] Revue philosophique, oct. 1879, article sur le sommeil, p. 343.
Le Dictionnaire de la conversation lui doit des articles sans nombre sur les sujets les plus divers.
Reprenant alors le texte même de l’arrêté du 12 octobre 1851, on n’a eu qu’à relire l’article 4, ainsi conçu : “Une prime de cinq mille francs pourra être accordée chaque année à l’auteur d’un ouvrage en cinq ou en quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès à Paris, pendant le cours de l’année, sur tout autre théâtre que le Théâtre-Français…, et qui serait de nature à servir et à l’enseignement des classes laborieuses par la propagation d’idées saines et le spectacle de bons exemples.
(Se rapporte à l’article Vaugelas, page 394).
Et de quel droit voudriez-vous donc en sevrer à jamais l’esprit des jeunes filles et l’immobiliser sur des articles de rhétorique surannée ?
Sa morale n’est qu’un code sous tel article duquel tombe tout acte qualifié arbitrairement immoral.
La première, le vers « bien frappé », le vers proverbe, le vers qu’on répète, le vers que les critiques enchâssent dans la monture en chrysocale de leurs articles et qui suffirait volontiers, selon eux, à jauger un poète.
Dans un article de la Westminster Review, réimprimée dans les Diss. and Discuss.
Terminons cet article par une remarque dont il seroit très-utile pour les jeunes gens de profiter.
Dans un récent article de la Revue blanche, M.
Il se réconcilia sincèrement avec eux : il quitta, pour leur plaire, la comédie & les comédiennes ; deux articles qui furent les préliminaires de la paix.
[Article original paru dans Le Nain jaune, 3 février 1867.]
[Article original paru dans Le Constitutionnel, 12 mai 1873.]
Il s’agit d’être aimable, il s’agit d’être aimé, et de rapporter à la maison, de ses articles, un paquet de réclames pour son livre prochain.
Il s’appuya directement, dès le principe, sur l’article de la Constitution qui déclarait que nul ne pouvait être empêché, en se conformant aux lois, de professer le culte qu’il avait choisi. […] Discutant les conditions essentielles de cette liberté, Camille Jordan en venait à montrer l’iniquité et l’inutilité du serment ; il rappelait ce dilemme si simple et que chacun, disait-il, répétait au-dehors : « Les bons seront fidèles sans serment, les méchants seront rebelles malgré tous les serments. » La loi ne distinguait plus le prêtre du simple citoyen : pourquoi donc l’en distinguer sur ce seul article du serment ? […] Il discute les moyens, il indique les points essentiels et les articles du programme ; il réfute les objections des empressés et des intéressés, des enthousiastes et des ambitieux, de tous les courtisans de la veille, et enfin il présente sans chimère, en homme d’ordre et de liberté, toutes les conditions, selon lui possibles, mais à la fois indispensables, qui eussent été à remplir, de la part du chef illustre que la France s’était donné, pour consommer l’œuvre de la réparation sociale et pour arriver (le mot déjà est de lui) jusqu’au « couronnement de l’édifice115. » Ceux qui ont prétendu et qui prétendent plus que jamais aujourd’hui que l’Empire était implicitement et nécessairement renfermé dans le Consulat, que l’un n’a été que la déduction et, pour ainsi dire, l’épanouissement de l’autre, devraient lire cette brochure de Camille Jordan : ils reconnaîtraient peut-être qu’il y avait en réalité deux issues possibles, que l’esprit du temps et la nature des choses ne commandaient pas l’une plutôt que l’autre, et que ç’a été surtout dans le caractère et la toute-puissante personnalité du chef qu’a été la raison dominante et invincible de la solution qui a prévalu. […] La Revue des Deux Mondes publia cet article le 1er mars 1868. […] Le Publiciste du 17 mai 1810 avait en effet un petit article ainsi conçu : « On lit dans le Journal de Lyon que, dans la dernière séance publique de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de cette ville, M.
Quand il veut se retirer du désespoir, il dresse impartialement, « comme un comptable », le tableau de ses biens et de ses maux, et le divise en deux colonnes, actif et passif, article contre article, en sorte que la balance est à son profit. […] Je crois, je crois, ma petite chérie, que ce dernier article est comme la verge d’Aaron, il avale le reste… Vous plierez on vous romprez, voilà tout, mon enfant1049. » Là-dessus elle va prendre la harpe, et se met à chantonner en s’accompagnant pour montrer son indifférence : « Ma douce sœur Clary ! […] Nous avons beau feuilleter son dictionnaire, ses huit volumes d’essais, ses dix volumes de vies, ses innombrables articles, ses entretiens si précieusement recueillis ; nous bâillons. […] I doubt, I doubt, my little dear, the latter article is like Aaron’s rod, and swallows up the rest… You must therefore bend or break, that was all, child… 1050.
Alors aussi se multipliaient d’innombrables articles de critique. […] Vraisemblablement, il a débattu quelque affaire dans la journée, où sa noblesse native s’est irritée ; il a lu des articles qui l’ont excédé, entendu des paroles qui l’ont écœuré, aperçu des visages qui l’ont dégoûté, deviné des sentiments qui l’ont indigné. […] L’article de Sainte-Beuve dans ses Lundis, celui de Baudelaire dans son Art romantique, restent les monuments d’une surprise qui tout de suite devint féconde et suscita tour à tour les livres des frères de Goncourt, ceux de M. […] Il s’est mal instruit, par bribes et hâtivement, entre deux articles de journaux. […] Caro, lequel déclara, dans un article qui fit du bruit, que ladite critique allait se mourant.
. — On lui parlait un jour de quelque défaut d’un de ses souverains : « Un prince, répondit-il, est ce que le fait la nature ; le meilleur est celui qu’on a. » Il disait encore : « Je voudrais me mettre entre les rois et les peuples, pour dire aux peuples : Les abus valent mieux que les révolutions ; et aux rois : Les abus amènent les révolutions. » A l’article de Rome, il n’a nul doute ; il accorde tout, et plus même que certains Romains ne voudraient204. […] (Comme article essentiel à joindre à celui-ci sur le comte de Maistre, voir ce que j’ai écrit lors de la publication de ses Lettres, au tome IV des Causeries du Lundi ; et sur sa Correspondance diplomatique, un article dans le Moniteur du 3 décembre 1860. […] J’indiquerai encore un sage article de M. […] Quand je parle de Lamennais dans cet article, il va sans dire que c’est toujours du Lamennais d’avant George Sand, d’un Lamennais antédiluvien ; ils lurent en correspondance, de Maistre et lui […] Voilà l’expression humble et vraie d’une sorte d’obscurité humaine jusqu’au sein de la foi ; il en a tenu trop peu de compte dans ses écrits. — Se rappeler pourtant le beau passage assez analogue des Considérations, que j’ai cité au commencement de cet article.
Bossuet commence par être le sujet d’un article pour un auteur de mémoires graveleux, et l’occasion d’une pointe pour un poète à la mode ! […] Frappé des innombrables contradictions que trahissent non seulement ces professions de foi comparées les unes aux autres, mais les différents articles de chacune d’elles, sa première idée fut de les relever et d’en faire la matière d’un discours préliminaire en tête d’une nouvelle édition du traité de l’Exposition. […] Bossuet et les deux prélats, ses confrères, se mirent d’accord sur un certain nombre d’articles qui réglaient toute la matière, et ils en dressèrent un formulaire auquel Fénelon fut invité à souscrire. Il disputa longtemps, faisant des restrictions sur chaque article. […] Bossuet avait expliqué dans un livre les articles du formulaire138.
Traité des Passions, article 211, « Un remède général contre les passions ». […] Encyclopédie, article « Leibniztianisme », Œuvres, XV, 436. […] Encyclopédie, article « Leibniztianisme ». […] Encyclopédie, article « Leibniztianisme ». […] Encyclopédie, article « Leibniztianisme », Œuvres, XV, 457.
Jacques Morland ; des articles d’Albert Sorel, de MM. […] Il s’appuie sur l’article « Patrie » du Dictionnaire philosophique. […] Le sens général de l’article est que tous les citoyens devraient avoir un intérêt à être patriotes. […] Son premier article était intitulé : « Ode au Choléra ». […] Sur cet article, nous lui donnerions volontiers l’absolution.
Exposé par un fabricant d’articles religieux, il montre que l’art nouveau a pénétré jusque dans les sacristies, jusque sur l’autel. […] Autre emploi de l’article. […] Il me semble que l’article particularise ; c’est d’ailleurs son devoir. […] Taine a jugé lui-même cet article : il ne l’a pas recueilli en volume. […] Ecrit à propos d’un livre de Vittorio Pica, Letteratura d’eccezione, et d’un article de M.
Cet article lui a paru former une introduction toute naturelle à ces Nouvelles Pages. […] C’était même, si je ne m’abuse, le titre de son célèbre article : la Littérature brutale. […] Je me souviens d’avoir lu dans le Journal, voici quelques semaines, un très éloquent article de M. […] Certes, il a des partis pris à vaincre parfois, — il est homme, et homme de lettres, — mais lisez l’article qu’il a écrit sur la mort de son pire ennemi, Balzac. […] Les mémoires et les articles où il a ramassé ses observations sont innombrables.
À cela je réponds qu’on peut exercer et étendre la mémoire des enfants aussi facilement et plus utilement avec d’autres connaissances que des mots grecs et latins ; qu’il faut autant de mémoire pour apprendre exactement la chronologie, la géographie et l’histoire, que le dictionnaire et la syntaxe ; que les exemples d’hommes qui n’ont jamais su ni grec ni latin, et dont la mémoire n’en est ni moins fidèle, ni moins étendue, ne sont pas rares ; qu’il est faux qu’on ne puisse tirer parti que de la mémoire des enfants ; qu’ils ont plus de raison que n’en exigent des éléments d’arithmétique, de géométrie et d’histoire ; qu’il est d’expérience qu’ils retiennent tout indistinctement ; que quand ils n’auraient pas cette dose de raison qui convient aux sciences que je viens de nommer, ce n’est point à l’étude des langues qu’il faudrait accorder la préférence, à moins qu’on ne se proposât de les enseigner comme on apprend la langue maternelle, par usage, par un exercice journalier, méthode très avantageuse sans cloute, mais impraticable dans un enseignement public, dans une école mêlée de commensaux et d’externes ; que l’enseignement des langues se fait par des rudiments et d’autres livres ; c’est-à-dire qu’elle y est montrée par principes raisonnes, et que je ne connais pas de science plus épineuse ; que c’est l’application continuelle d’une logique très-fine, d’une métaphysique subtile, que je ne crois pas seulement supérieure à la capacité de l’enfance, mais encore à l’intelligence de la généralité des hommes faits, et la preuve en est consignée dans l’Encyclopédie, à l’article CONSTRUCTION, du célèbre Dumarsais, et à tous les articles de grammaire ; que si les langues sont des connaissances instrumentales, ce n’est pas pour les élèves, mais pour les maîtres ; que c’est mettre à la main d’un apprenti forgeron un marteau dont il ne peut ni empoigner le manche, ni vaincre le poids ; que si ce sont des clefs, ces clefs sont trèsdifficiles à saisir, très-dures à tourner ; qu’elles ne sont à l’usage que d’un très-petit nombre de conditions ; qu’à consulter l’expérience et à interroger les meilleurs étudiants de nos classes, on trouvera que l’étude s’en fait mal dans la jeunesse ; qu’elle excède de fatigue et d’ennui ; qu’elle occupe cinq ou six années, au bout desquelles on n’en entend pas seulement les mots techniques ; que les définitions rigoureuses des termes génitif, ablatif, verbes personnels, impersonnels sont peut-être encore à faire ; que la théorie précise des temps des verbes ne le cède guère en difficulté aux propositions de la philosophie de Newton, et je demande qu’on en fasse l’essai dans l’Encyclopédie, où ce sujet est supérieurement traité à l’article TEMPS ; que les jeunes étudiants ne savent ni le grec ni le latin qu’on leur a si longtemps enseigné, ni les sciences auxquelles on les aurait initiés ; que les plus habiles sont forcés à les réétudier au sortir de l’école, sous peine de les ignorer toute leur vie, et que la peine qu’ils ont endurée en expliquant Virgile, les pleurs dont ils ont trempé les satires plaisantes d’Horace, les ont à tel point dégoûtés de ces auteurs qu’ils ne les regardent plus qu’en frémissant : d’où je puis conclure, ce me semble, que ces langues savantes propres à si peu, si difficiles pour tous, doivent être renvoyées à un temps où l’esprit soit mûr, et placées dans un ordre d’enseignement postérieur à celui d’un grand nombre de connaissances plus généralement utiles et plus aisées, et avec d’autant plus de raison qu’à dix-huit ans on y fait des progrès plus sûrs et plus rapides, et qu’on en sait plus et mieux dans un an et demi, qu’un enfant n’en peut apprendre en six ou sept ans.
En conséquence, et tout naturellement, votre Commission est d’avis à l’unanimité qu’elle ne rentre dans aucun des cas prévus par l’article 26 de la Constitution et que rien ne s’oppose à ce que, si longtemps attendue, préparée, élaborée, passée, si je puis dire, au creuset jusqu’au dernier moment elle soit promulguée et reçoive enfin son application. […] Et d’abord, sans prétendre en rien rouvrir une discussion générale, où tous les arguments de part et d’autre semblent avoir été épuisés, et qui pourtant resterait encore inépuisable, il est impossible de ne pas rappeler devant vous qu’il y a eu (et même dans la Commission dont j’ai l’honneur d’être l’organe) deux manières d’envisager la question des droits d’auteur : l’une qui la généralise et la simplifie, qui la constitue et l’élève à l’état de principe, de droit absolu, de propriété inviolable et sacrée, revendiquant hautement sa place au soleil ; et l’autre manière de voir, plus modeste, plus positive, plus pratique sans doute, qui ne s’est occupée que d’améliorer ce qui avait été fait déjà, de l’étendre aux limites qui semblent le plus raisonnables, en tenant compte des différences de matière et d’objet, en mettant la nouvelle loi en rapport avec les articles qui dans notre Code régissent le mariage, les successions, et en combinant le mieux possible les droits des auteurs et ceux du public.
Scherer, dans un article où il a parfaitement apprécié Tocqueville pour ses mérites, a conclu en disant : « La postérité lui érigera un buste au pied de la statue de Montesquieu. » Mais ici on est loin de Montesquieu, dont les plus grands chagrins, on le sait, ne résistèrent jamais à une heure d’étude et de lecture. […] Dans un article fort spirituel sur ces deux derniers volumes de la Démocratie en Amérique de Tocqueville, qui a paru dans le Journal des Savants (mai 1840), M.
Ainsi montrait-il son « pas naturel et ordinaire, aussi détraqué qu’il est » ; comme, de plus, « la relation et la conformité ne se trouvent point en telles âmes que les nôtres », comme nos actions, toujours « doubles, bigarrées, et à divers lustres », ne se peuvent « attacher les unes aux autres », la vérité voulait qu’il « prononçât sa sentence par articles décousus232 ». […] L’article essentiel de son programme, le blanc où il faut viser, c’est de former un bon jugement : c’est-à-dire une raison qui aille à la vérité, une conscience qui aille au bien.
Au théâtre comme partout, le romantisme se détermine d’abord par opposition au goût classique : le premier article de la doctrine est de prendre le contre-pied de ce qu’on faisait avant. […] Fauriel. trad. duthéâtre de Manzoni(contenant un article de Goethe, un dialogue de H.
Dans la correspondance de Pouchkine, dans les notes de ses ouvrages et dans maint article de journal, on trouve les traces de sa rancune et de son dépit. […] On a de Pouchkine quelques ouvrages en prose, des nouvelles, dont plusieurs sont charmantes, comme la Fille du Capitaine et la Dame de Pique ; beaucoup d’articles de critique littéraire, et un travail historique sur la révolte de Pougatchev.
Plusieurs articles sont remplis de déclamations, paradoxes, idées hasardées, dont le contraire est souvent vrai ; phrases ampoulées, exclamations qu’on sifflerait dans une académie de province, etc. » A quoi d’Alembert répond : « Vous avez bien raison de dire qu’on a employé trop de manœuvres à cet ouvrage… C’est un habit d’arlequin, où il y a quelques morceaux de bonne étoffe et trop de haillons. » Nous le pensions bien ; mais il nous plaît que ce soient les encyclopédistes qui le disent. […] C’est dans ces commencements que d’Alembert écrivait à Mme du Deffand à propos des jésuites : « Nous avons fait patte de velours avec eux dans le premier volume ; mais s’ils ne sont pas reconnaissants, nous avons dans les autres volumes six à sept cents articles à leur service. » 120.
Pour les premières (sermons, pamphlets, articles de polémique, pièces et romans à thèse), animées d’un esprit réformateur et partant idéaliste, les documents du temps révèlent l’accueil qui leur fut fait et souvent l’effet immédiat qu’elles eurent. […] Article « Religion ».
Cuvillier-Fleury, dans les articles qu’il a donnés sur Saint-Just, a très bien relevé ces traces persistantes de l’écolier de rhétorique en lui ; elles se retrouvent chez presque tous les révolutionnaires de l’époque. […] Granier de Cassagnac publiait alors dans Le Constitutionnel, où j’écrivais mes articles, une série de chapitres sur les hommes de la Révolution : de là une relation de voisinage.
Les petits garçons de l’Allemagne le comprendront aussi, quand ils verront le mal que leur empereur fait à son peuple… Et, le 14 décembre 1914, une semaine avant qu’une balle lui brisât le front, il déclarait à ses amis de la Bataille Syndicaliste : J’ai reçu l’article du Vieux de la Vieille sur la Banqueroute frauduleuse de la Sozialdemokratie. […] Arthur Gervais, bien connu dans l’enseignement, m’écrit : « Votre article sur l’œuvre et la vie de mon collègue, l’instituteur syndicaliste Albert Thierry, éclaire singulièrement l’opinion que depuis la guerre, je me suis faite sur la vraie mentalité des instituteurs syndicalistes, que j’ai combattus autrefois.
Et M. d’Argenson, qui est sans gêne dans son tête-à-tête et dont tous les jugements d’ailleurs ne sont pas articles de foi, note dans ce volume de l’abbé de Pons qu’il vient de lire « un petit traité De l’origine des âmes qui est, dit-il, une miniature de métaphysique. » L’abbé Trublet, autorité peu considérable en matière le goût, mais témoin exact des faits, nous dit de son côté : Je n’ai connu personne qui écrivît plus facilement que l’abbé de Pons, quoique d’un style très singulier et en apparence très recherché.
. — Cet article fut inséré dans le National du 31 mai 1833.
Mais la dissolution du Globe n’en résultait pas nécessairement ; l’idée première, la conception fondamentale dont le développement avait dévié en se resserrant dans la politique de la Restauration ; qui pourtant s’était reproduite plus d’une fois dans des applications partielles, dans des pressentiments organiques ; qui, en plus d’une page, à l’occasion de l’union européenne et de la politique de Napoléon, à l’occasion du Comité de salut public et de sa tentative avortée ; qui, plus récemment, au sujet du libéralisme de Benjamin Constant, jugé par le noble et infortuné Farcy, avait percé au point d’offenser dans le journal le principe dominant, et d’y scandaliser les politiques pratiques ; cette idée qui nous en avait inspiré le début ; qui, par le choix intérieur des matières et des faits, en alimentait le fond ; qui, par des renseignements nombreux, par d’amples informés sur l’instruction primaire aux frais de l’État, sur l’émancipation des artisans, sur les essais divers de système coopératif et sur une foule d’autres sujets, avait sourdement lutté contre les doctrines économiques d’indifférence et de laisser-faire professées dans des colonnes plus officielles ; cette idée qu’une plume ingénieuse et délicate avait autrefois effleurée, sans l’entamer, dans un article intitulé de la Critique de la critique, et qui s’était hardiment résumée en Juillet sous ce cri prophétique, bien qu’un peu étrange : Plus de criticisme impuissant ; cette féconde et salutaire idée d’association universelle et d’organisation future restait entière à exploiter ; elle demeurait à nu, dégagée de tous les voiles factices, de toutes les subtilités prestigieuses que la Restauration avait jetées devant.
André Chénier écrivit au Journal de Paris des articles vigoureux, où l’on voit qu’à ses dons de poète il unissait une réelle puissance oratoire.
Kahn (j’ai lu sur le Lys rouge son article et celui de M.
Il s’est déclaré las de cet article qu’il a si parfaitement réussi jadis.
Dans un article : les Symbolistes, il écrivait : « À qui suit de près la jeunesse littéraire et se rend compte de la totalité de son effort, il n’apparaît point que les esprits soient tournés plutôt vers le Symbolisme que vers n’importe quoi.