« Marquer tous les pas de l’Art de guérir, soit qu’ils l’approchent, soit qu’ils l’éloignent de la perfection ; annoncer en quel temps & par qui il fut accéléré ou retardé dans sa marche ; présenter les découvertes vraiment originales, les vûes propres de chaque Inventeur ; disposer les inventions dans l’ordre de leur naissance ; indiquer où elles se trouvent, afin d’épargner au Lecteur qui sait qu’elle existe ; la peine de les chercher, & à celui qui l’ignore, celle de les inventer ; montrer comment une découverte a produit d’autres découvertes ; rapporter les inventions de tout genre à leurs véritables Auteurs ; déterminer le temps, le lieu, & les circonstances qui ont vu naître ces Auteurs, & recueillir les fruits les plus frappans de leur vie ; faire connoître le rang que la Chirurgie a tenu dans tous les temps parmi les autres Arts, le degré d’estime accordé à ceux qui l’ont professée, & le mérite personnel de ses promoteurs » : telle est la tâche étendue & pénible que M.
Le Public, toujours Juge équitable, quoique très-peu attentif à se défier des préjugés, revint enfin à admirer ce qui est vraiment admirable, & réprouva l’Idole absurde qu’on lui avoit présentée.
On y a mis, ils y ont mis non pas plus d’ordre, mais un autre ordre, inverse de l’ancien, très différent aussi de celui qu’on y avait mis au commencement du siècle, un ordre vraiment « encyclopédique », et non plus seulement logique, mais algébrique. […] Nous cependant, qu’elles n’ont pas entretenus, — je veux dire hébergés, meublés et nourris, — et qui ne leur devons donc pas la même reconnaissance que d’Alembert et Marmontel, nous oserons dire que leur rôle, puisqu’il faut bien convenir qu’elles en ont joué vraiment un, a été désastreux. […] Cependant un autre écrivain, un poète, et le seul en son temps qui ait eu le sentiment de l’art, remonte plus haut encore, jusqu’aux origines du classicisme ; et c’est vraiment Ronsard qui revit dans André Chénier. […] C’est à Chateaubriand qu’appartient cet honneur ; c’est avec lui que commence une époque vraiment nouvelle ; et pour une fois dans l’histoire, par le plus grand des hasards, il se trouve que l’ouverture en coïncide avec celle d’un siècle nouveau. […] L’Influence de Buffon. — C’est le moment d’examiner les enseignements qu’il leur a donnés ; — et d’abord, au point de vue purement littéraire, si son Discours sur le style, — qui n’est que son Discours de réception à l’Académie française, — a vraiment la portée qu’on lui attribue quelquefois ?
Mais vraiment les cathédrales sont-elles encore discutées ? […] Vraiment, il n’hésite guère à solliciter les textes. […] Mais il est vraiment grand comme écrivain. […] M. de Monvel est vraiment l’historien introuvable. […] Cela, c’est le côté vraiment faible du grand historien.
Il semble vraiment qu’il n’y ait que faire d’encourager des gens qui déploient une si grande fécondité. […] On le croirait vraiment, à voir l’intérêt qu’il porte à ce jeune rival. […] On n’est vraiment pas si débonnaire que cela entre honnêtes gens ! […] Ce n’est vraiment pas la peine, pour être tout nu, d’emporter tant de manteau dans son vol. […] Il avait vraiment cessé de penser à son bonheur, à son intérêt.
Le cavalier, qui est vraiment d’une beauté angélique, garde dans son attitude toute la solennité et tout le calme des Cieux. […] Niel, propriétaire de la planche, ferait vraiment acte de charité en en faisant tirer de temps en temps quelques épreuves. […] Il faut vraiment que de certaines personnes regorgent de passion pour la pouvoir ainsi mettre partout. […] Je crois vraiment, — pardonnez-moi, vrais amants de la Muse ! […] L’utile, le vrai, le bon, le vraiment aimable, toutes ces choses lui seront inconnues.
Doué d’un tempérament vraiment littéraire, M.