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185. (1761) Salon de 1761 « Peinture — M. Pierre » pp. 122-126

Il a fait le voyage de Rome. […] Sur le devant sont des pâtres prosternés, les mains tournées de son côté et lui souhaitant un heureux voyage.

186. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »

Il accomplirait ainsi un voyage coextensif à sa vie consciente. […] Est-ce à un tel voyage que nous pensons quand nous parlons du Temps impersonnel ? […] Nous substituons tout naturellement au voyage que nous ferions le voyage de toute autre personne, puis un mouvement ininterrompu quelconque qui en serait contemporain. […] Mais si nous l’acceptons, si nous comprenons que ce soit du temps et non pas seulement de l’espace, c’est parce qu’un voyage de notre propre corps est toujours là, virtuel, et qu’il aurait pu être pour nous le déroulement du temps.

187. (1911) Études pp. 9-261

Les Poésies d’André Walter, La Tentative Amoureuse, El Hadj, Le Voyage d’Urien, racontent ses premières découvertes. […] Bohémiens en voyage, p. 104. […] Un Voyage à Cythère, p. 321. […] (Bohémiens en voyage, p. 104.) […] L’Invitation au voyage, p. 167.

188. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »

Cousin, la grande rénovation que l’Allemagne opérait dans presque toutes les sciences historiques, puis les voyages, puis l’ardeur de produire, m’entraînèrent et ne me permirent pas de songer à des années qui étaient déjà loin de moi. […] Je savais bien, avant mon voyage, que la Grèce avait créé la science, l’art, la philosophie, la civilisation ; mais l’échelle me manquait. […] Ils m’apprirent les longues histoires de Cronos, qui a créé le monde, et de son fils, qui a, dit-on, accompli un voyage sur la terre. […] Il me donna le jour, vieux, au retour d’un long voyage. […] Elle prit ma mère, alors enfant, par la main, et elles firent ensemble un voyage de deux lieues, sous un soleil ardent.

189. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Blanc, le fils de Mme Bentzon, de la Revue des Deux Mondes, de ses voyages en Afrique, de son voyage en Sibérie et dans le nord de la Chine, qui a duré un an ; et sa conversation est des plus intéressantes. Dans un voyage en Asie, il a fait la découverte et l’achat d’une soixantaine de manuscrits, parmi lesquels, il y a une « Vie d’Alexandre » non plus écrite cette fois, par ceux que, selon son expression, il avait derrière lui, mais par ceux, qu’il avait devant lui, par ses ennemis. […] Puis revenant à ces quatre années, passées en Afrique — où il n’y a pas cependant l’intérêt historique des voyages d’Asie — il dit que le voyage n’a un charme que dans les pays, où le voyageur rencontre la lumière, la chaleur, la gaîté des soleils levants, et que dans le froid, quelque intérêt qu’ait le voyage, il est toujours triste. […] Il peint l’activité dévorante de cet homme, qui tout à coup, dans un endroit où il paresse inactif, le sollicite de se remuer, de se mettre en route, de faire un voyage, et l’idée du voyage entrée dans sa tête, il a besoin de décamper de suite, disant à son monde : « Le bateau part à quatre heures, il faut un quart d’heure pour y aller… Oh ! […] Ajalbert me conte un petit voyage de quatre jours, fait sur la côte bretonne, dans un grand omnibus, loué par Antoine, contenant une cargaison de cabotins et de cabotines : un voyage à la forte nourriture, et très bon marché, grâce au côté débrouillard d’Antoine, arrivant dans un endroit, et, sans consulter aucun autochtone, faisant toute une revue des auberges, et instinctivement choisissant la meilleure, et installant sa charretée de voyageurs : les prix de tout arrêtés d’avance.

190. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIII. Des panégyriques en vers, composés par Claudien et par Sidoine Apollinaire. Panégyrique de Théodoric, roi des Goths. »

Il se maria, entra dans le clergé du vivant de sa femme, se rendit célèbre dans les lettres, fut évêque de Pavie en 510, entreprit deux voyages en Orient pour réunir les deux Églises, et n’y réussit point. […] Cet ouvrage, comme je l’ai dit, est parvenu jusqu’à nous ; mais ces sortes de lectures ressemblent aux voyages des antiquaires parmi des ruines.

191. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Divers écrits de M. H. Taine — I » pp. 249-267

. — Voyage aux eaux des Pyrénées. — Essai sur Tite-Live. —— Les Philosophes français du xixe  siècle 43. […] Son Voyage aux eaux des Pyrénées (1855), illustré de soixante-cinq vignettes sur bois par Doré, et qui s’accommode très bien de ce dangereux vis-à-vis, rappelle à quelques égards les charmants Voyages de Topffer, et l’on y trouve des pages descriptives qui peuvent se mettre à côté des paysages de montagne tracés par Ramond et par Senancour. […] Dans ce Voyage aux Pyrénées, M. 

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