Mais, en prenant l’esprit humain dans son ensemble, en évaluant le progrès par le mouvement accompli dans les idées, on est amené à dire : « Que la volonté de Dieu soit faite !  […] L’essentiel n’est pas que la volonté du plus grand nombre se fasse, mais que le bien se fasse.

Quelle volonté de rêve ! […] Car ici c’est la volonté de Shakespeare de rêver ; ailleurs il pense.

Sans doute il y a des lois générales, mais ces lois mêmes ne sont elles-mêmes que la volonté toujours agissante du Créateur. Les lois de la nature ne s’imposent pas à la volonté humaine : il y a un domaine où l’homme est maître de ses actes.

De volonté, de réflexion, d’éducation peut-être, M.  […] Ce sont là des idées modernes appliquées rétrospectivement et plus ou moins témérairement à l’histoire, Je ne sais pas si Michel de l’Hôpital eut conscience pleine et volonté entière de la liberté religieuse, telle que l’entendent et que la veulent les philosophes du xixe  siècle, par la seule raison qu’il rédigea le fameux Édit de tolérance qui fut, jusqu’à l’édit de Nantes, le manifeste sans cesse repris des protestants et le prétexte de leurs rébellions obstinées, mais ce que je crois savoir, c’est qu’on n’est pas au-dessus de tous les partis parce qu’on se met entre tous les partis, et ce que je sais certainement, c’est que le portrait de cet homme de juste-milieu, de cette espèce de La Fayette en toge au xvie  siècle a pris, sous le pinceau de M. 

Et voilà du reste son roman, son roman véritable, qui n’est pas l’Orpheline, mais l’adultère interrompu, mais la brebis perdue qui d’elle-même, et avec une énergie et une volonté que n’ont pas d’ordinaire ces brebis de femmes, rentre courageusement au bercail ! […] Il y a enlèvement, non de vive force, mais de volonté, de complicité, d’arrangement calculé.

Nous pourrons donc dire, à volonté, que S′ se meut par rapport à S, ou que S se meut par rapport à S′, ou mieux que S et S′ se meuvent par rapport l’un à l’autre. […] Mais du moment qu’on écarte les deux hypothèses, un système quelconque est en repos ou en mouvement, à volonté.

D’ailleurs une présomption d’irréalité pèse déjà sur ces objets : lorsque, regardant de près à leur genèse on les voit émerger de la sensibilité même du sujet, n’est-on pas tenté de se demander s’ils ne sont pas de simples signes auxquels le moi confère la réalité par un acte de volonté arbitraire ?