Au fond, l’affaire est la même : il s’agit de vivre, et cela seul est déjà féroce. […] Il semblait qu’un tel homme ne dût plus vivre que par l’intelligence. […] Un tel grimaud est indigne d’écrire et de vivre. […] Il faut la vivre. […] L’apostat vécut comme un saint.
N’as-tu pas vécu torturée de remords et d’angoisse ? […] Notre éducation n’a-t-elle point été aussi toute formelle, et n’est-ce pas de mots que nous vivons ? […] Elle épousa en troisièmes noces Jacques d’Aragon, infant de Majorque, qui vécut peu. […] J’ai beaucoup vécu parmi les paysans, parmi la bourgeoisie campagnarde et parmi celle des petites villes. […] Là vivent deux dévotes : la veuve Renaudin et sa sœur, une vieille demoiselle, Noémie Dulac.
Sa Maison d’exil est celle où l’on voudrait vivre, où on aimerait s’isoler avec ses espoirs, ses souvenirs, réalisés dans l’éternelle fiancée. Le monde extérieur et banal n’existerait plus et on vivrait une vie de rêve, d’idéal… et de poète.
» La Bruyère dit encore : « Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir ; il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. » Pascal fait mieux sentir notre néant : « Le dernier acte est toujours sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste.
Du temps où vécut Homère L’âge d’Homère nous est indiqué par les remarques suivantes, tirées de ses poèmes : — 1. […] Il n’est pas si facile d’accorder cette recherche et cette délicatesse dans la manière de vivre, que nous observions tout à l’heure, avec les mœurs sauvages et féroces qu’il attribue à ses héros, particulièrement dans l’Iliade.
Son unité semble être dans ce gros souci fondamental : Vivrai-je ? […] misérable avorton de lettres, tu ne vivras pas. […] Des besognes inférieures le faisaient vivre. […] Il faut espérer la vie éternelle ; mais si nous vivons trente ans, si nous vivons dix ans, si nous vivons deux ans… c’est toujours cela de gagné. […] On a pu cependant extraire du fatras de sa plume quelques morceaux dignes de vivre.
En même temps, il continue à vivre — ce qui, pour lui, était la grosse affaire. […] Laisse-moi vivre ! […] J’avais vécu, j’avais aimé et j’avais beaucoup souffert. […] Par quel miracle sont-ils entraînés à ce point, où l’on peut s’oublier jusqu’à renoncer à vivre ? […] Ainsi vivent un petit nombre d’œuvres privilégiées, fruit du génie ou de la souffrance ; ainsi, plusieurs de celles dont M.