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272. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « À mes élèves de l’université de Lausanne »

En souvenir et en reconnaissance de cette constante harmonie qui m’a rendu facile et douce la carrière de professeur en pays étranger, j’ai voulu laisser à ceux et à celles dont je fus le maître un instrument de travail que j’eusse éprouvé par un long usage et qui leur permit de se passer de moi.

273. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 449

Il a su faire un meilleur usage de ses talens, en les consacrant à donner des vûes pour le soulagement des maux qui affligent l’humanité.

274. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 325

L’ami des Hommes trouvera toujours grace, aux yeux de la sévere Littérature, par le bon usage qu’il a fait de ses talens.

275. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 356

Nous ne pouvons nous empêcher de remarquer, au sujet de ce dernier, qu’à force d’avoir cherché à l’enrichir, on l’a tellement surchargé d’exemples & augmenté de volumes, qu’on en a rendu l’usage aussi difficile que l’acquisition couteuse.

276. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 486

Tel est le titre modeste d’un Ouvrage profond & très-bien discuté, dont le but est de faire connoître le nombre & la qualité des sons, & les diverses articulations qui sont en usage dans notre Langue ; aussi bien que leurs relations avec les signes qu’on emploie pour les représenter sur le papier.

277. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « L’Académie française »

Rien dans nos usages ne l’étonnerait moins ; rien ne lui parlerait mieux. […] Villemain, qui a fait révolution en ce genre et qui s’est piqué de rendre de chaque séance animée un tableau fidèle, il est à regretter que, suivant en cela un ancien usage, il ait évité, à chaque discours ou opinion, d’indiquer le nom de l’académicien qui parle : « Un membre dit… un autre membre répond… » Vous voilà bien avancés, gens du dehors. […] Le Corps, sans être populaire par ses choix, ne ferme pourtant pas tout à fait la porte au souffle du dehors. « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » est un proverbe qui ne semble pas à l’usage de l’Académie. […] Pour cela, elle aurait à tenir au courant et à mettre à jour, — tous les vingt-cinq ans, par exemple, — le Dictionnaire de l’usage qu’elle a laissé par trop s’arriérer, et elle ne devrait pas éviter non plus d’intervenir par un examen motivé dans la plupart des questions ou des œuvres qui émeuvent et partagent l’opinion publique littéraire.

278. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »

Que d’autres, dont l’usage ou plutôt la mode du temps où l’on vit se sont emparés, et dont le sens est étendu à tant de choses qu’il ne désigne plus rien de distinct ? […] Il faut bien en conclure que notre langue a des destinées hors du pays qui la parle, et qu’à la regarder dans les ouvrages de l’esprit, l’usage n’en a pas été borné à la France ni à ses écrivains. Cette simplicité du discours, cette suite et cette logique que nous voulons dans nos écrivains contre notre propre naturel en quelque sorte, lequel n’est ni si austère, ni si conséquent, ni si ennemi de toute parure et coquetterie que notre langue, ne témoignent-elles pas que nous ne la possédons pas pour nous seuls, et que c’est une langue à l’usage de tous, dont nous n’avons que le dépôt ? […] La langue anglaise, si nous comptons les bouches qui la parlent, semble disputer l’universalité à la langue française : mais, regardez-en l’usage, elle n’est que la langue commerciale du monde ; la nôtre en est la langue intellectuelle.

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