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380. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Note »

Comme j’enviais à mon tour d’être le secrétaire et le serviteur des grands hommes ! […] Ainsi je puis dire qu’avec Béranger, comme avec plus d’un personnage célèbre de nos jours, j’ai fait le tour de mon sujet, — et plutôt deux fois qu’une.

381. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période littéraire » pp. 19-25

Il s’ensuit, en d’autres termes, que l’évolution littéraire de la France se divise en grandes périodes, qui se subdivisent à leur tour en périodes de plus en plus petites. […] Il est aisé, en effet d’observer que, de 1815 à 1850 environ, l’idéalisme a dominé en France, et que, de 1850 à 1885 à peu près, la conception réaliste a pris à son tour le dessus.

382. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

Qu’on se figure la multitude de tours, d’images, de mouvements qui ont dû naître de ces conversations, où les sens, l’imagination, le cœur, étaient en jeu ; où l’émulation de plaire et d’étonner excitait les amours-propres ; où la critique n’était pas moins exaltée par les rivalités que le besoin de produire par l’émulation de plaire ! […] Sans doute des mots bizarres, des tours forcés, des locutions étranges, furent hasardés dans les premiers temps ; mais qu’importe ?

383. (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97

Les phrases, en s’enchaînant et en se développant à leur tour, déroulent un plus grand nombre d’idées, de sentiments ou d’images à l’esprit, de manière à communiquer plus fortement à celui qui lit ou qui écoute la pensée ou l’émotion de celui qui lit ou qui parle. […] Ces livres forment avec le temps d’autres dépôts de l’expression humaine, destinés à périr à leur tour.

384. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Bruyère » pp. 111-122

Le style, un style unique de trait, de tour et de mouvement, — le style, cette magie d’Alcine et d’Armide !  […] Nous nous disions qu’il aurait l’admiration révélatrice et féconde, et qu’il sortirait de la tourbe des gens d’esprit qui ont commenté, chacun à son tour, La Bruyère, et qui se sont efforcés — qu’on nous passe le mot en faveur de sa vérité !

385. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « De Cormenin (Timon) » pp. 179-190

Seulement, comme, au bout du compte, dans ce Livre des Orateurs, il faut bien pourtant que le tour des orateurs arrive, on prend patience en traversant ces généralités communes ; mais les orateurs que l’auteur nous amène ne sont pas encore ceux que nous attendions. […] Pas une seule fois il n’est monté d’un vigoureux tour de reins sur cet hippogriffe de pamphlet qui l’affole, et même à propos de ceux-là qui furent le plus directement ses ennemis politiques : Fonfrède, Guizot, Thiers, Odilon Barrot, Dupin, etc., il est toujours plus près de l’histoire que du pamphlet, et de la flatterie que de l’histoire !

386. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214

Antoinette, la spirituelle, la raisonnable, la vertueuse Antoinette, s’éprend d’un adolescent de l’âge de sa fille, qui commence, à son tour, la vie, et c’est cet amour tardif, ce contresens du cœur et de la destinée, ces curiosités d’Eve condamnée à mourir, les espoirs fous qui unissent par une douleur folle, les pudeurs qui deviennent des hontes de toute cette passion forcenée et vulgaire, que M.  […] Paul Deltuf a mise en scène avec une rare énergie et un tour comique et attendri tout ensemble, fait pour étonner, si M. 

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