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1344. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « L’abbé de Choisy. » pp. 428-450

Lorsqu’après avoir doublé ce cap des tempêtes, il en essuie une à son tour, quand il est enveloppé dans le choc des éléments, il ne trouve rien de mieux à dire sinon que la mer a là un autre minois que les jours précédents. […] Mais quelle agréable langue, familière, fine, légère, pleine de ces tours inachevés et de ces négligences qui sont dans le génie même de la conversation et qui entrent mieux, si l’on peut dire, dans les plis de la pensée !

1345. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires de Marmontel. » pp. 515-538

Or, dans ce discours, c’est au nom des mêmes principes de tolérance, professés dans Bélisaire en faveur des cultes dissidents, que Marmontel réclame pour la religion catholique, à son tour proscrite, la liberté des rites, des cérémonies, des solennités même, le réveil des cloches dans les campagnes et la réapparition du signe de la Croix. […] Menacé de ruine à son tour et voyant sa fortune crouler avec l’ancien ordre de choses, il songea à s’abriter dans quelque asile champêtre pour continuer d’y vaquer à l’éducation de ses enfants.

1346. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — II. (Suite.) » pp. 220-241

Beaumarchais y allait plus à cœur ouvert ; et, en même temps, il avait le genre de plaisanterie moderne, ce tour et ce trait aiguisé qu’on aimait à la pensée depuis Voltaire ; il avait la saillie, le pétillement continuel. […] Les scènes de Rosine et du docteur au second acte, dans lesquelles la plus innocente, prise sur le fait, réussit à son tour à faire prendre le change au jaloux ; celle de Bartholo qu’on rase pendant le duo de musique au troisième acte ; l’excellente scène de stupéfaction de Bazile survenant à l’improviste et que chacun s’accorde à renvoyer en lui criant qu’il a la fièvre, si bien que le plat hypocrite s’éloigne en murmurant entre ses dents : « Qui diable est-ce donc qu’on trompe ici ? 

1347. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — I. » pp. 389-410

Je voudrais, à mon tour, repasser sur quelques points et marquer, comme je l’entends, les traits de cette sèche, exacte et assez haute figure. […] Ce fut le lendemain seulement que Volney, qui avait parlé d’abord de sacrifier de préférence sa position de député, écrivit une lettre par laquelle il se démettait à son tour de la commission qu’il avait reçue du gouvernement.

1348. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — II. (Fin.) » pp. 411-433

» Franchement, on comprend peu, si le Génie ne l’expliquait ensuite, quelles peuvent être ces leçons qui sortent si visiblement des ruines, sinon une leçon d’humilité profonde : À mon retour d’Asie, écrivait Servius Sulpicius à Cicéron qu’il voulait consoler de la mort de sa fille, comme je faisais voile d’Égine vers Mégare, je me mis à considérer les contrées qui étaient de toutes parts à l’en tour. […] Dureau de La Malle, un jour qu’il allait se rendre à une séance du Sénat, faisant avec le nouveau possesseur le tour du jardin, il aperçut un vieux râteau qui avait été oublié par mégarde ; il le prit sous son bras et l’emporta.

1349. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »

Un centre n’est sensoriel que parce qu’il est moteur : la sensation implique un mouvement transmis à un centre qui oppose à l’action une réaction en sens contraire ; le centre mû meut à son tour : s’il n’y avait pas d’autres centres en question, le coup donné par le mouvement centripète produirait en réponse un mouvement centrifuge sur la même ligne. […] Quant à l’impulsion première, elle est donnée dans et avec la représentation même du mouvement que nous désirons effectuer, et cette représentation à son tour, ne peut être dominante sans que, préalablement, le mouvement corrélatif soit dominant.

1350. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Histoire » pp. 179-240

L’architecte qui construisit la tour de Pharos, grava son nom dans la pierre, et le recouvrit d’un enduit de plâtre sur lequel il écrivit le nom du roi qui régnait alors. […] Mais c’est le tour et l’esprit de Sophie Arnould, et son ton et son accent.

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