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525. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. —  première partie  » pp. 126-268

Tourmenté de cette idée, j’ai écrit au citoyen Cantwell pour lui demander, comme une grâce, de m’éviter le malheur de paraître ingrat ; je le supplie de vous voir et de vous dire, s’il est possible, à quel point je suis touché de votre singulier mérite. […] Quoi qu’il en soit, nous devons en toucher quelque chose en passant. […] Si ce dernier s’essaya jamais à toucher au sein de l’autre un coin de cette chose, à ses yeux la plus importante, ce dut être avec une discrétion bien tendre. […] Je fais toucher du doigt le lien et le nœud. […] Quelques mots seulement sont à toucher ici d’une autre branche de relations qu’entretint notre auteur avec un célèbre critique étranger, avec Guillaume de Schlegel.

526. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

On voyait que l’escrime était un art, mais non une menace, chez lui ; quand il se fendait en tierce ou en quarte, et qu’après avoir d’un coup d’œil infaillible ramassé le fleuret de son adversaire, écarté son épée et touché sa poitrine d’un coup qui faisait plier le fer dans sa main, il s’abaissait aux applaudissements des spectateurs et rougissait de son adresse au lieu de s’en glorifier. […] Bonne place à l’entrée dans la vie, où l’on reçoit une éducation libérale, où l’on ne méprise personne, parce qu’on touche à tous, où l’on n’est dédaigné de personne, parce qu’on n’accepte pas le dédain. […] Il eut le même succès : le cynisme et le comique s’y touchaient, l’un était de l’Aristophane, l’autre du Plaute. […] Ce fut cette fâcheuse situation qui toucha Molière ; il s’applaudit d’être en état de faire du bien à un jeune homme qui paraissait avoir toutes les qualités nécessaires pour profiter du soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendre du côté du bon esprit, de manquer une occasion si favorable d’assurer sa troupe en y faisant entrer le petit Baron. […] Le soir, elle eut un grand dégoût, Et ne put, au souper, toucher à rien du tout.

527. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Arnaud, Simone (1850-1901) »

Delaunay est venu annoncer le nom de l’auteur, l’applaudissement a presque touché à l’acclamation.

528. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dupuy, Ernest (1849-1918) »

Le corps n’est pas gisant depuis une journée Que, dans ses profondeurs, la vie est ramenée ; Les ferments ont trahi leur sourde invasion ; Le cadavre s’émeut, frappé par la lumière, Et l’on voit s’altérer sa majesté première Sous le labeur hideux d’une autre vision… ………………………………………………… Et ce débris boueux qui fut la créature, Touché par l’aquilon brûlant de la nature, Au lieu de reposer s’évertue à pourrir.

529. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Magre, André (1873-1949) »

Je n’ai pas vu tes yeux, je n’ai pas vu ta bouche ; N’allume pas la lampe au moins, il serait fou De ne plus te trouver alors que je te touche.

530. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Miłosz, Oskar Wladisław de Lubicz (1877-1939) »

Voici de beaux vers : Jette cet or de deuil où tes lèvres touchèrent, dans le miroir du sang, le reflet de leur fleur mélodieuse et douce à blesser !

531. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 421-422

Ta plume, Gomberville, a touché les Savans, Dont le goût épuré connoît les bonnes choses.

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