Nous ne parlerons point de ses Ouvrages sur des matieres de Religion, que nous ne connoissons que par le titre.
Il a pour titre : L'Honneur François, ou Histoire des Vertus & des Exploits de notre Nation, depuis l'établissement de la Monarchie jusqu'à nos jours.
Ce ne seroit pas un titre pour prétendre à la célébrité, s'il n'eût composé plusieurs autres Ouvrages qui font honneur à sa plume.
Préface Le vrai titre de cet ouvrage serait : À propos de Shakespeare.
Le fameux article qui fit tant de bruit quand il parut, en 1858, dans Le Réveil, sous ce titre : Le Roi des Bohèmes !
Thomas, quel plus beau titre de gloire ! […] à quel titre ? […] D’autres (& j’en ai connus) traînent hardiment dans plusieurs maisons le titre d’hommes de lettres pour mieux voiler leur nullité, leur insuffisance, leur paresse, ou même pour exercer, à l’abri de ce nom, de vils métiers ; & plus le titre qu’ils usurpent écarte d’idées défavorables, plus ils se livrent à une obscure & basse avidité. […] Pourquoi faire une Comédie pour un titre ? […] Le titre est noir & sanglant.
Buloz, avec ce titre : les Fleurs du Mal. […] Pour peu que vous ayez fait jouer une comédie ou un vaudeville, vous tenez à votre titre d’auteur dramatique. — Homme de lettres ! […] Et puis à quoi bon ce titre, qui a le tort de promettre cent fois plus qu’il ne doit tenir ? […] En revanche, — s’il a déserté le beau thème qui lui était indiqué par son titre, — il a triomphalement abordé et résolu les problèmes les plus impossibles de la phraséologie du burlesque. […] Peut-être trouverait-il dans le ventre de son stradivarius la poésie qui ne foisonne pas précisément dans son livre, et notre génération reconnaissante lui décernerait le titre glorieux d’Orphée de l’école réaliste.