C’est un observateur, c’est un moraliste, c’est un inventeur à tout autre titre qu’au titre de poète, c’est un historien, c’est un romancier, c’est enfin un de ces esprits marqués du caractère essentiellement moderne, qui ont fait vibrer sous leur main un grand nombre de faits, de sentiments et d’idées, et chez qui l’imagination est devenue encyclopédique comme la mémoire.
Henri Mürger, ce bohême — car on peut lui donner ce nom dont il a fait son titre — M. […] Mürger a écrit ses poésies sous le nom de Nuits d’hiver, mais ce n’est pas un chétif rapport de titres qui me fait conclure à l’imitation, l’insupportable imitation, qui donne deux fois la même note, en l’affaiblissant !
Voilà, je crois, ce qui s’appelle un titre ! […] Excepté le nom de cette marquise, dont il n’y a jamais que le titre singulier dans les œuvres de Corneille et qui n’était autre, à ce qu’il paraît, qu’une actrice, mademoiselle du Parc, je ne vois rien de bien nouveau dans la biographie de M.
Eugène Crépet Le titre de l’unique recueil publié par M.
Henri Mazel « La poésie, a dit Stuart Merrill, est d’une saine et suave jeunesse parée de fleurs un peu pâles et alanguies d’une mélancolie à laquelle il faut croire sans trop s’apitoyer. » C’est bien, en effet, ce, qu’indique le titre de son premier volume, à la fois riant et plaintif, les Ariettes douloureuses, contrepartie de la sérénade de Don Juan où les pizzicati de la mandoline enguirlandent et gouaillent le sentimental du chant d’amour.
Tous ces titres ne l’empêchent pas d’être un Auteur médiocre.
Sa Traduction en vers de l’Ode Latine de l’Abbé Boutard, qui a pour titre Description de Trianon, conserve encore quelques suffrages.