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366. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47

Baïf, le poète de Henri III, sous le titre de secrétaire de la chambre. Desportes lui avait succédé, sous le titre de lecteur.

367. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire des ducs de Normandie avant la conquête de l’Angleterre »

I Il est beaucoup de gens qui, sur le titre, renverraient probablement un tel livre au Journal des Savants ou à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. […] Nous avons, sur le simple titre de l’ouvrage, ressenti une forte et involontaire sympathie pour un homme qui, par ce temps de civilisation économique, écrit un livre sur les vieux iarls scandinaves, les pères oubliés des éleveurs de la vallée d’Auge et des herbagers du Cotentin.

368. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Henri Rochefort » pp. 269-279

Je sais bien que l’Histoire des Français de la décadence est un titre plus grand que le livre qui ose le porter, mais, en somme, il y a dans ce livre un aigu de regard et un nerveux de poignet que rien n’a faussé ni fait faiblir. […] L’Histoire des Français de la décadence deviendra-t-elle l’égale de son titre ?

369. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Meurice » pp. 231-241

Son livre, qui n’est, du reste, que le commencement d’une série de romans à publier sous ce titre : Les Chevaliers de l’Esprit, n’est point, comme on pourrait le croire, une œuvre d’art et de nature humaine désintéressée : c’est un livre d’apostolat et de propagande. L’auteur de Césara 25, le prêtre de l’Église Hugo, est aussi, par la même occurrence, l’apôtre de cette autre Église humanitaire qui flambe neuf et va remplacer incessamment la vieille religion divine qui avait suffi jusque-là aux plus forts et aux plus nobles esprits, mais qui ne suffit plus maintenant, même aux plus imbéciles… Or, c’est dans les intérêts de cette religion humanitaire que l’auteur de Fanfan la Tulipe, laissant là les amusettes du théâtre où il s’est oublié si longtemps, s’est mis à écrire cette grande pancarte, qui aura plusieurs cartons, et qu’il appelle Les Chevaliers de l’Esprit, titre un peu vague.

370. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVII. De l’éloquence au temps de Dioclétien. Des orateurs des Gaules. Panégyriques en l’honneur de Maximien et de Constance Chlore. »

C’est à la même idée que tenait l’apothéose de leurs prédécesseurs ; la fantaisie de se faire adorer de leur vivant ; les temples qu’on leur élevait dans toutes les parties de l’empire ; la multitude énorme de statues d’or et d’argent, de colonnes et d’arcs de triomphe ; le caractère sacré imprimé à leurs images et jusqu’à leurs monnaies ; le titre de seigneur et de maître que Tibère même avait rejeté avec horreur, et qui fut commun sous Domitien ; la formule des officiers de l’empereur, qui écrivaient, voici ce qu’ordonne notre Seigneur et notre Dieu 50 ; et quand les princes, par les longs séjours et les guerres qui les retenaient en Orient, furent accoutumés à l’esprit de ces climats ; la servitude des mœurs, l’habitude de se prosterner, consacrée par l’usage et ordonnée par la loi. […] Il est adressé à un gouverneur de province, que l’orateur ne manque pas d’appeler vir perfectissime, c’est-à-dire, homme très parfait ; ce titre d’honneur était apparemment une leçon adroite, donnée, sous le voile du respect, à un homme puissant.

371. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre V. Du gouvernement de la famille, ou économie, dans les âges poétiques » pp. 174-185

De là Jupiter reçut le titre d’hospitalier. […] Ils assuraient toutes les obligations, en employant la main, soit en réalité, soit par fiction en ajoutant à l’acte la garantie des stipulations solennelles ; de là ce titre célèbre dans la loi des douze tables : Si quis nexum faciet mancipiumque, uti linguâ nuncupassit, ita jus esto .

372. (1876) Romanciers contemporains

En revanche, le Mot de l’énigme n’a d’intéressant que son titre trompeur. […] Il est original à un double titre, et par son style et par la nature des sujets qu’il a traités. […] Le titre ne nous plaît pas. […] Seul le titre est alléchant et digne des romans de Gaboriau. Mais l’explication de ce titre à grand effet est mystique.

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