Je tiens à entendre une belle œuvre, parce qu’elle m’est agréable à entendre et que je ne vois pas pourquoi l’on viendrait me déranger dans mon plaisir. […] Mon cher ami, Je suis mise aujourd’hui en cause par les wagnériens, qui me cessent de tenir des conciliabules mystérieux et concluent qu’il faut me démasquer. […] Boulanger a parlé comme il suit à notre collaborateur : « — Il y a eu beaucoup d’exagération dans les propos qui ont été tenus sur mon compte, en ce qui concerne la représentation de Lohengrin. […] Aussi, en présence de l’exaspération qui s’est emparée de beaucoup de gens lorsque ceux-ci ont vu que le directeur de l’Opéra-Comique ne tenait pas compte de leurs plaintes, ai-je résolu de me tenir à l’écart. […] Elle a des programmes variés et intéressants, où l’École française tient la première place, un orchestre d’élite, des exécutions soignées, le tout soutenu par de grands et louables efforts, par d’importants sacrifices de temps et d’argent.
Je tiens ce détail de Dinah Félix. […] » À la fin, impatienté, Augier ne put se tenir de lui dire : « Je ne vous le conseille pas ! […] Je ne sais plus quel vieil auteur, tout près d’être centenaire, tenait des propos abominablement réactionnaires, dans le foyer des Variétés. […] Elle était si atrocement flambée, qu’elle semblait une négresse, et quand Larrey la vit, elle pouvait seulement se tenir dans son lit, à quatre pattes, sur la paume des mains et sur l’extrémité des genoux. […] De la scène, mes yeux vont à la loge en face, où est le président Grévy, et de là dans l’avant-scène au-dessous, où se tient dans l’ombre, Hugo, son immense front voilé de sa large main.
Tenez, mon ami, je suis tout prêt à croire que ce maudit lien conjugal que vous prêchez, comme un certain fou de Genève prêche le suicide, sans vous y empiéger, abaisse l’âme et l’esprit. […] Tenez, monsieur, vous ressemblez comme deux gouttes d’eau à un certain Christ de Brenet qui est maintenant au sallon… — Et l’autre tout courroucé : parlez donc, monsieur, est-ce que vous me prenez pour un jean-foutre ?
N’étoient-ils pas gens à se tenir toûjours sur leurs gardes ? […] Il faut avoüer que ces instincts ont quelque chose de flateur pour les hommes, et c’est par ce côté-là qu’ils y tiennent. […] Il devoit s’en tenir là : la raison n’en demandoit pas davantage : mais il va plus loin. […] Nous n’en saurions que mieux à quoi nous en tenir ; et les vers demeureroient tranquilles dans leur possession. […] Le novateur, enhardi par son succès, ne s’en tint pas là.
Il leur supposait même d’abord une maturité d’âge qu’il mesurait à l’étendue de leurs jugements, tandis que cette étendue tenait bien plutôt chez eux au libre et hardi coup d’œil de la jeunesse. […] Il tint cette difficile balance sans la laisser osciller. […] La soirée me plut ; partout régnaient l’aisance et la liberté : on se tenait debout, on s’asseyait, on plaisantait, on riait, on parlait avec l’un, avec l’autre, chacun suivant sa fantaisie. […] On jugera combien je m’estimai heureux quand je la tins sous mes yeux. […] L’Empereur est assis à une grande table ronde et déjeune ; à sa droite, un peu éloigné de la table, se tient debout Talleyrand ; à sa gauche, assez près de lui, est Daru, avec lequel il cause de la question des contributions de guerre.
Qui ne risque enfin quelque malheur comme le château fort de Jalousie et la vieille qui tient sous clefs Bel-Accueil ? […] Pour ce qui regarde l’Église, je n’ai remarqué que deux ou trois traits de satire timide et détournée contre les moines, ces plastrons, pendant près de cinq siècles, de tout ce qui tenait une plume en France, prosateur ou poète. […] Jean de Meung tenait pour l’Université ; c’était la cause des libres penseurs. […] Pendant deux cents ans, sauf de très-rares exemples d’indépendance, l’imagination des poëtes s’en tint à son merveilleux, aujourd’hui si grotesque, et n’osa pas détrôner les dieux de son Olympe allégorique. […] Toutefois, il garda jusqu’à la fin les goûts délicats qu’il tenait de Valentine de Milan, sa mère, et ce tour d’esprit, plus léger que vif, qui le portait à rimer tous les incidents de sa vie.
Si le roi Auguste, sévèrement jugé en 1731, est presque innocent en 1750, c’est que Voltaire tient à n’être pas mal avec son fils, le maréchal de Saxe. […] Aussi, continuons-nous à le tenir pour un des nôtres, même à son pire moment, par la certitude que son naturel finira par l’emporter sur ses mœurs. […] Faire des chrétiens avec des livres païens est la tâche des sociétés modernes, surtout dans notre pays qui en tient la tête. […] Il ne tient pas ce qu’il promet. […] Sa traduction s’adresse à l’esprit, non aux yeux ni aux oreilles ; il tient plus à faire rassortir la leçon du maître que la physionomie de l’auteur.