Pour une description, pour un tableau, pour un récit où les événements n’ont pas à se presser, c’est d’ordinaire le grand vers de douze syllabes.
Olier avait fait faire dans son église un tableau où saint Sulpice établissait la règle fondamentale de ses clercs : Habentes alimenta et quibus tegamur, his contenti sumus.
» Dans une publication d’alors, à laquelle il prit part (les Tableaux historiques de la Révolution), remarquant que peu d’hommes, parmi ceux qui avaient commencé, avaient été en état de suivre jusqu’au bout le mouvement, il ajoute : « C’est un plaisir qui n’est pas indigne d’un philosophe, d’observer à quelle période de la Révolution chacun d’eux l’a délaissée ou a pris parti contre elle. » Et il note le moment où s’arrêta La Fayette, celui où s’arrêta Barnave : « Que dire, s’écrie-t-il, en voyant La Fayette, après la nuit du 6 octobre, se vouer à Marie-Antoinette, et cette même Marie-Antoinette, arrêtée à Varennes avec son époux, ramenée dans la capitale, et faisant aux Tuileries la partie de whist du jeune Barnave ?
La plupart des commerçants, des politiciens, des médecins, choisissent les livres, les tableaux, les morceaux de musique opposés de ton et de tendance aux dispositions dont ils doivent user dans leur vie active.
Elles l’encouragent, elles le consolent, elles lui présentent le tableau idéal d’une perfection qui rendrait la critique même l’égale des choses inventées, par la raison que dit encore La Bruyère : « Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindre.
L’occasion de ce portrait, grand comme un tableau, — car il devait renfermer plus que Virgile, il devait renfermer l’Énéide, — avait été un cours public, malheureusement interrompu.
Capefigue, dans ce tableau sincèrement flatté du règne de Louis XV, ne montra que le côté qui lui plaît, le côté brillant, étincelant, élégant, pourpré, d’une société qui avait sur le front les reflets encore chauds du grand siècle et dans le cœur, cette chose qui chez nous ne meurt point, quelles que soient les souillures de l’autel, le feu de Vesta du courage !