Aux pages 136 et suivantes de son histoire, il cite, d’après Tempesti, une lettre envoyée au pape Sixte-Quint par Henri de Béarn, frappé d’excommunication, et dans laquelle « il assurait Sa Sainteté qu’il avait toujours été vrai catholique et qu’il voulait mourir dans la vraie foi, mais que les trames des ligueurs l’avaient contraint à suivre la marche qu’il avait prise ».
Doublet, a été faite suivant une méthode, et le livre des Philosophes français nous donne, pour conclusion, la sienne, sans avoir l’air d’y tenir plus qu’à tout le reste, ce singulier livre.
., n’a-t-il pas écrit la phrase suivante : « Supposer que le monde est vide de Dieu et que Dieu est séparé du monde, c’est une abstraction insupportable et presque impossible. » Ainsi, il aura été panthéiste comme il aura été tout !
C’est un procès-verbal immense dans lequel rien n’est oublié, depuis les fails les moins connus, comme ceux, par exemple, du presbytère de Cideville en 1851, que l’auteur rapporte avec les détails d’un témoin qui les a lui-même observés, jusqu’à ceux qui bouleversent en ce moment l’Amérique, où, suivant les paroles d’un journal anglais, « 500, 000 sectateurs entretiennent avec les esprits tout un système de relations, fonctionnant comme une institution nationale ».
C’eût été beau D’emporter un effroi de ces choses sacrées, Comme un enfant, suivant des routes égarées, Qui passe devant un tombeau.
Dans le suivant, on commença à mieux écrire ; on vit en France saint Bernard, qui par ses talents s’éleva au-dessus de son siècle, et par sa considération fut presque au-dessus des papes et des rois ; et l’amant d’Héloïse, bien plus célèbre aujourd’hui par ses amours et ses malheurs, que par ses ouvrages.
Pour la période suivante, l’autorité de Sainte-Beuve décroît singulièrement, et cela à mesure que les années s’avancent. […] Suivant son tempérament et suivant son développement physique et moral, il y a un maximum de bonheur que l’homme ne peut dépasser. […] Le moyen âge et le seizième siècle nous ont laissé beaucoup d’objets usuels où l’on sent le goût de la perfection ; mais ce sont les deux siècles suivants qui ont vraiment réalisé cette tendance, toujours vivante dans l’esprit français. […] Stendhal dit quelque part : « Je ne savais jamais en dictant un chapitre ce qui arriverait au chapitre suivant. » C’est intéressant, cela, avoué par l’auteur de trois ou quatre chefs-d’œuvre. […] La régularisation de l’orthographe, qui s’est dessinée très nettement au dix-septième siècle, qui s’est affirmée au dix-huitième, et que le siècle suivant a vu complètement respectée, a été un grand bienfait pour la langue française.