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1262. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »

Sans dire même où elle a passé la nuit, il lui suffisait tout d’abord de protester qu’elle ne l’avait point passée dans l’appartement, pour tranquilliser le chevalier.

1263. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — George Sand. Cosima. »

Quand on met des finesses dans une pièce de théâtre, ce ne doit pas être comme dans un livre, où il suffit qu’elles soient en leur lieu et place ; il faut qu’à la scène elles soient développées, éclairées et symétrisées d’une certaine façon, afin qu’on ait le moment de les goûter et que les plus grossiers n’en perdent rien.

1264. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XI. De la littérature du Nord » pp. 256-269

Mallet ; et il suffira de lire la traduction de quelques odes du neuvième siècle qui y sont transcrites, celle du roi Régner-Lodbrog, de Harald-le-Vaillant, etc., pour se convaincre que ces poètes scandinaves chantaient les mêmes idées religieuses, se servaient des mêmes images guerrières, avaient le même culte pour les femmes que le barde d’Ossian, qui vivait près de cinq siècles avant eux.

1265. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »

Mais le peintre est sincère, le portrait est vivant, et cela suffit à faire un morceau exquis.

1266. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316

Il ne vous a pas suffi de contester, comme vous le pouviez, dans quelque journal ou dans quelque brochure, la justesse de mes critiques ; vous avez prétendu me confondre dans cette Revue même, et vous avez voulu m’y discréditer par des insinuations désobligeantes sur des faits entièrement étrangers à notre différend : j’entends mes relations personnelles avec la Comédie-Française.

1267. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Cela n’eût pas suffi toutefois pour empêcher la confusion de s’introduire dans la comédie, si les péripéties n’en avaient été réglées d’avance.

1268. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Il suffit de lire l’analyse que donnent de ce scénario les auteurs de l’Histoire de l’ancien théâtre italien, pour se convaincre que les traits de ressemblance qu’il présente avec la fameuse comédie sont d’abord tout à fait insignifiants, qu’en outre ils ne tiennent nullement, dans la farce italienne, au fond du sujet et y semblent au contraire introduits après coup ; d’où l’on peut conclure à peu près certainement que Il Basilico di Bernagasso s’est enrichi de ces traits aux dépens du Tartuffe.

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