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749. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Paul Bourget »

L’Enfant sublime n’était qu’un enfant· Celui qui, dans l’ordre de la Poésie, représente le mieux la jeunesse interrompue d’Achille, Byron lui-même, Byron dont je viens de tant parler, n’a pas été poète du soir au matin.

750. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Ranc » pp. 243-254

Rochereuil a eu la preuve de la complicité du geôlier avec les voleurs de la ville, et, comme il l’a menacé de le dénoncer s’il ne lui obéissait pas, il a exigé de lui des sorties que le geôlier épouvanté lui accorde toujours… C’est ainsi que Rochereuil et son ami l’abbé Goujet, qui ont des complices parmi les ministres et les maréchaux de l’Empereur, peuvent partir un soir pour l’assassiner, à la tête de son armée.

751. (1882) Autour de la table (nouv. éd.) pp. 1-376

Que ferait-on sans elle, bon Dieu, même tes soirs d’été, quand l’orage emplit le ciel et que la pluie précipite au dedans de la maison les hôtes et les papillons de nuit ? […] Il me tardait, ce soir-là, d’être seul et de lire l’ouvrage en entier. […] Julie. — Vous avez, ce soir, d’abominables historiettes. […] … Et le chant dit : « Moi, je viendrai un soir, je mordrai mes frères, mes compatriotes. […] Un soir que j’étais dans ma mansarde.

752. (1925) Les écrivains. Première série (1884-1894)

Son nom n’est jamais cité parmi ceux qui ornent les théâtres, les soirs des premières, et les foules illustres, les jours des grands enterrements. […] On voyait le pauvre diable venir tous les matins au palais et repartir tous les soirs sans que M.  […] Et je songe avec mélancolie aux acclamés du jour qui, tous les soirs, s’endorment au son berceur de leur immortalité. […] Le sujet de La Princesse Maleine est pareil au sujet des contes que content, le soir, aux petits enfants, les nourrices. […] Le soir même, sous le coup de l’émotion, j’écrivis « La Maison du philosophe ».

753. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410

Demain soir, nous serons assis dans le ciel. » Sous de telles angoisses, le corps fléchit. […] Il y a un autre lieu de prière, aussi peu décoré et non moins vénéré, le foyer domestique, où chaque soir le père de famille, devant ses serviteurs et ses enfants, fait tout haut la prière et lit l’Écriture. […] Tâchez, pour comprendre ce grand changement, de vous représenter ces yeomen, ces boutiquiers qui, le soir, étalent cette Bible sur leur table, et la tête nue, avec vénération, écoutent ou lisent un de ses chapitres. […] Des exercices religieux étaient établis dans les familles privées, comme lire l’Écriture, prier en famille, répéter des sermons, chanter des psaumes ; et cela était si universel que vous auriez pu parcourir toute la ville de Londres, le dimanche soir, sans voir une personne oisive ou sans entendre autre chose que le son des prières ou des cantiques qui sortait des églises et des maisons publiques403. […] Soir et matin, le marteau machinal berce de ses notes assourdissantes la même pensée incessamment ramenée et reployée sur elle-même.

754. (1895) La vie et les livres. Deuxième série pp. -364

Une patte ou une aile cassée font de lui une proie pour le soir. […] Ébloui et apaisé, il s’attardait à regarder la riche et vaste campagne au soleil, à goûter la douceur du couchant, les soirs d’été, lorsque les plantes rafraîchies se relèvent, et que le soleil, calme au bord du ciel, enveloppe dans un réseau de rayons roses les bois et les prairies. […] C’est, du matin au soir, sur la colline de Fiesole, un perpétuel caquet de volière enragée et ingénieuse. […] Durtal entra, le soir, à huit heures, à Saint-Sulpice. […] Douceur du soir !

755. (1905) Études et portraits. Sociologie et littérature. Tome 3.

» conclut-il. « Le soir même, j’ai reçu mon congé… » Et en route, hors de la place où son orgueil et sa sensualité saignent trop fort, pour aboutir, à travers des années de quotidienne colère, au matin sinistre du 18 mars 1871. « Allons, c’est la Révolution ! […] Qu’il était loin encore dans ces pièces de début, la Causerie au bal, le Soir de ma jeunesse, le Calme, le Rendez-vous, Ma muse, la Veillée, Rose, A Alfred de Musset ! […] Il ajoute :‌ Et je pense, ô mon Dieu, qu’il sera bientôt soir !‌ […] Il appelle le poète :‌ J’y cours, adieu, vierges au cou de cygne,‌ Et, tout le soir, je lorgne un maroquin. […] Je le vois encore, nous racontant cette misère, un soir d’été, dans le jardin verdoyant de M. 

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