Il ne s’agit donc pas d’avoir reçu de la société mission de faire tels ou tels actes. […] Légitime, l’amour est l’élément premier de la famille, partant des vertus que la famille exige, partant de la société entière, dans ce que cette société a de réel et de solide. […] c’est notre société, c’est toute société peut-être, c’est la nature elle-même, au cœur de laquelle se cache un principe inguérissable de péché, de douleur et de mort. […] La société se pacifie peu à peu. […] En un mot, nous appartenons à une société et nous possédons un caractère.
Cette société apparaîtra formée d’une quantité de petites sociétés fermées les unes aux autres ou n’ayant guère entre elles que des rapports ou de soumission ou de répulsion. […] Elles seront toutes également bienfaisantes, au contraire, dans la société fouriériste, dont le nom est harmonie. Il les divise en trois catégories, selon leurs rapports avec le monde matériel, avec les individus, avec la société. […] C’est le sperme universel sans quoi les sociétés humaines demeurent des matrices vides. […] La morale est un talent de société.
Pour combien d’années encore en a cette société ? […] Mais ce sont de telles ardeurs irréfléchies qui précipitent les sociétés à leur décadence. […] Il s’éveille avec le sens critique, à l’âge critique des sociétés, pour brider en elles la spontanéité de la faculté créatrice. […] Mais Balzac vivifie ces principes par cette pensée synthétique de l’unité de composition du monde et des ressemblances de la société avec la nature. […] C’est, dis-je, le mal des fins de société, et je ne sache presque personne, aujourd’hui, qui n’en soit atteint.
Il rêvait une société capable d’accepter le vrai en cherchant le beau, et de vivre en harmonie avec les lois éternelles. […] La société contemporaine est un laboratoire où d’âcres ambitions s’amalgament, se combinent, se neutralisent en une singulière et terrible chimie. […] Comment ces hommes et ces sociétés sont-ils arrivés à l’existence ? […] Comment naissent, croissent et meurent les littératures, les religions, les arts, les sociétés politiques ? […] Il proclame que le travail, le bon sens, la raison, la société, le mariage, la famille sont « des choses utiles, salutaires et nécessaires ».
C’est pour cela que le culte des héros est à cette heure et à toutes les heures la puissance vivifiante de la vie humaine ; la religion est fondée dessus ; toute société s’y appuie. […] L’idée du devoir, l’esprit religieux, le gouvernement de soi-même, l’autorité de la conscience austère, peuvent seuls, à son gré, réformer une société gâtée, et rien de tout cela ne se rencontrait dans la société française1464. […] Ces logiciens ne fondaient la société que sur la justice, et risquaient leur vie plutôt que de renoncer à un théorème établi. […] Ils ont combattu le mal dans la société comme vos puritains dans l’âme. […] La société et l’esprit que Carlyle propose en modèles à la nature humaine n’ont duré qu’une heure, et ne pouvaient pas durer plus longtemps.
Et dans ce garni, d’étranges déclassés de tous les sexes : une vieille femme de la société, une absintheuse, se mettant sous la peau, dans un jour vingt-deux absinthes, de cette terrible absinthe, colorée avec du sulfate de zinc, une sexagénaire que son fils, avocat à la cour d’appel, n’a jamais pu faire sortir de là ; et qui, d’après la légende du quartier, se serait tué de désespoir et de honte. […] Je ne citerai que la censure théâtrale… Quant au bon marché de la vie, l’existence à Paris, et même en province, a presque décuplé depuis Louis-Philippe, en grande partie par la grande prépondérance donnée par le gouvernement à la société juive, et cela parallèlement à la diminution de la rente, à la baisse des fermages : les deux capitaux et les deux revenus des Français, qui ne sont pas juifs, qui ne sont pas tripoteurs d’argent. […] Elle veut bien me dire le plaisir qu’elle éprouve à me lire, et son étonnement de la résistance à l’admiration pour mes livres, dans sa société. […] Elle ajoute, que je devrais bien faire dans un roman une femme de la société, une femme de la grande société, la femme qui n’a encore été faite par personne, ni par Feuillet, ni par Maupassant, ni par qui que ce soit, et que moi seul — c’est la comtesse qui parle — je pourrais faire, et que je n’ai pas faite dans Chérie ; parce que Chérie est une jeune fille de la société de l’Empire, une jeune fille de cette société bourgeoise, aux femmes, les coudes ramassés contre le corps… et la comtesse me fait joliment la caricature du geste non naturel et contraint, avec lequel les femmes croient faire de la dignité, disant que lorsqu’elle voit faire ce geste à une femme, elle sait d’avance ce qu’elle pense, ce qu’elle va dire. […] Mercredi 27 mai La Slave, la Russe, c’est à la fois la sauvagesse des sociétés qui commencent, et la névrosée des sociétés qui finissent.
Elle passe sa vie dans la haute société hollandaise, ses étés à la campagne, à Voorn, à Heer, à Arnhem ; elle écrit à sa mère toujours en français, et du plus leste : c’est sa vraie langue de nourrice. […] Si tu l’épouses, vous aurez de la complaisance l’un pour l’autre, vous vous serez une société agréable. […] La moindre circonstance de société, une lecture, une conversation du soir, fait naître un opuscule de quelques matinées, et qui s’achève à peine : ainsi se succèdent sous sa plume les petites comédies, les contes, les diminutifs de romans. […] Ame forte et fière, comme on l’a pu voir par un fragment de lettre cité au commencement, et qui se rapporte à sa fin, elle s’était faite aux nécessités diverses de la société ou de la nature. […] D’alors, et, dans tout ce qui suit, je prie de remarquer que je n’entends parler avec Mme de Charrière que du passé ; la société actuelle de La Haye est, m’assure-t-on, des plus désirables.