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599. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Nouvelle correspondance inédite de M. de Tocqueville (suite et fin.) »

Ne saurait-on être fermes, forts et préparés à tout, sans jactance et sans menace ? […] Or savez-vous l’impression que me firent ces articles ? […] Quand il ne s’agit que de soi, on sait peut-être mieux ce dont on a le droit d’être content. […] Mais ici même je ne sais si je serais juste. Ne dois-je pas admirer qu’étant, en somme, peu sympathique à l’homme, vous ayez su être si équitable envers ses œuvres ?

600. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271

C’est qu’une femme ne saurait décemment aimer son mari et qu’un mari ne doit pas avoir le mauvais goût d’aimer sa femme. […] Ils ne savent que soupirer en se dérobant plaintivement au meurtre qu’on réclame de leur obéissance. […] Savez-vous ce qu’il me dit en me quittant ? […] Il ne possède plus rien, que des créanciers qui sont de deux espèces : « Les uns ne savent pas qu’il leur doit ; les autres le savent et le sauront longtemps. » Il va dès lors au hasard, gardant pour l’argent, surtout pour l’argent jaune, une passion qui n’est pas payée de retour ; sa poche n’est qu’une auberge où les écus passent et ne séjournent pas. […] Savez-vous bien que vous me feriez peur, sans votre physionomie d’honnête homme ? 

601. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — I. (Dialogues inédits.) » pp. 1-28

Je connaissais le personnage, et je savais mieux que vous combien il pouvait vous nuire. […] On sait gré de la timidité ; elle donne à deviner et n’inspire point de méfiance. […] S’il m’attaque, je sais me défendre, et son crime retombera sur sa tête ; mais il ne m’attaquera point, et j’aurai vos lettres. […] Vous n’êtes que pour un moment à Pontarlier, et je ne sais point aimer pour un moment. […] si vous saviez comme la complaisance vous embellit, vous ne me résisteriez jamais.

602. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

Cependant les ménétriers savent faire danser les foules, et tout le monde n’en sait pas faire autant. […] Voilà pourquoi le roman-feuilleton ne saurait être confondu avec le roman populaire. […] Nous aurions donc excité l’universel désir de savoir pour ne pas le satisfaire ? […] Je ne sais pas s’il le fera. […] Je ne sais quel serment d’amour vibrait dans la longue cantilène qu’ils psalmodiaient ensemble.

603. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance »

Et en effet, esprit essentiellement moderne, Sismondi n’aura rien de l’art antique ; il appréciera peu ce je ne sais quoi qui fait la finesse rare et la simplicité exquise des anciens. […] Il faut savoir que Sismondi avait ou aura les yeux fort mauvais, des yeux impossibles pour un peintre ; il ne distinguait que de près et imparfaitement. […] Tant il est vrai qu’il n’est que de parler de ce qu’on sait et de ce qu’on sent ; on arrive parfois à le peindre. […] Que je suis curieuse de savoir comment elle se tirera de la société de ce pays ! […] » dit Werner ; Voigt hésitait et ne savait pas trop ce qu’il devait nommer. — « C’est Dieu ! 

604. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »

Je ne sais, mais cette journée-là fut longue, sérieuse, et nous la passâmes presque tous à dormir sous la tente. […] On sait le per amica silentia lunæ de Virgile. […] « Qui sait ? […] C’était, on le sait, l’idée d’Horace Vernet : M.  […] Nous, nous ne pouvons tout au plus que résumer ; heureux quand nous le savons faire !

605. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de La Mennais »

Je ne sais si d’autres articles m’ont échappé, mais je ne vois que M.  […] On sait combien il était petit de taille, faible, vif, nerveux et grêle. […] Savez-vous que cet extrait d’homme était un ferrailleur redoutable ? […] Je ne saurais ni étudier, ni composer, ni agir, ni ne rien faire. […] Il savait le grec très mal et n’avait eu pour guide que Gail, et encore par correspondance.

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