Seulement, c’était la proscription, l’exil, la confiscation, que ces grands hommes et ces grands Saints autorisaient ; ce n’était pas la mort : parce qu’il fallait donner au coupable la possibilité de sauver son âme !
» Car le Christianisme et ses formes saintes sont pour ces hommes, qui ne croient qu’à la religion du tréteau, une mine d’insolentes métaphores.
La colère qui y monte comme une flamme, qui y saisit tout, qui y éclaire tout, — mais qui y décompose tout aussi quelquefois, — la colère, qui n’a pas encore cessé dans la plus grande partie de ces deux volumes d’être une sainte colère, est le caractère dominant de cette fulgurante Correspondance, qui fait penser au mot profond des Écritures, quand elles parlent de « la colère de l’Agneau ».
disait-il, comme sainte Thérèse disait du Diable : Le malheureux !
Que le plus grand saint du catholicisme lui pardonne !
En regard et en contraste, d’un autre côté, je pourrais citer, avant tout, pour prouver ce que j’ose appeler le catholicisme inné des facultés de Dargaud, cette sereine figure du curé et celle plus divine encore de la vieille tante Berthe, deux anges captifs dans des corps de vieillards, deux adorables têtes de saints comme le catholicisme seul en peut produire et le sentiment deviné du catholicisme en peut seul exprimer !
Malheureux par la famille, et malgré les passions et les entraînements de sa vie, ayant gardé dans son cœur brisé, que les autres et lui-même peut-être déchirèrent, ce besoin primitif et inaliénable des saintes affections du foyer, le poète de Colombes et Couleuvres a répété le cri d’angoisse qu’avait jeté déjà lord Byron, et il ne l’a point énervé, en le répétant.