À gauche de celui qui regarde le tableau, le préteur et ses assistants élevés sur une estrade ; au-dessous du même côté, le sacrificateur, son dieu et son autel renversé ; à côté vers le milieu, le jeune acolyte ; vers la droite le St debout, et lié ; derrière le saint les soldats qui l’ont amené. […] Le saint a les bras élevés, la tête renversée et les regards tournés vers le ciel. […] Il faut voir après cela, les détails ; les têtes de ces satellites ; leurs actions ; le caractère du préteur et de ses assistants ; toute la figure du saint ; tout le mouvement de la scène. […] La Sainte Anne faisant lire la Ste Vierge ; ce n’est pas cela. La Ste Anne fait une lecture et la Ste Vierge l’écoute.
Et ce n’était pas pour le saint qui est au ciel et qui a laissé sur la terre des œuvres vivantes, lesquelles disent mieux ce qu’il fut qu’aucune plume d’homme ou de génie, ce n’était pas pour le saint qu’il fallait regretter cette lacune. […] Les saints se passent très bien de la gloire du monde. […] c’est non seulement relever l’adorable saint méconnu, ce qui est une justice, mais c’est encore relever la Sainteté elle-même, ce qui est une leçon ! […] La grande sainte Thérèse elle-même, la carmélite brûlante, la fondatrice de tant de couvents, a autant d’amour que Vincent, mais n’a pas son humilité. […] D’autres viendront peut-être encore qui lui reprocheront d’avoir fait perler la goutte de sainte lumière qu’il y jette sur la politique de Richelieu et de Mazarin.
Pourquoi ce Livre d’Or d’une noblesse recherchée et retrouvée dans cette foule, que le poète Barbier appelle une sainte canaille, et qui est bien au-dessus de tous les blasons du génie, de la gloire et du caractère, privilèges insolents de toutes les grandes personnalités de l’Histoire ? […] Michelet, malgré sa dévotion pour les Saintes révolutionnaires dont il écrit la légende, a mieux aimé (peut-être n’était-il pas libre dans ce choix) se répéter et se recopier que de penser et d’écrire à neuf. […] Pour Michelet, pour cet hagiographe de la Révolution française, les saintes de la Révolution ne sont pas toutes à la même place dans le ciel, et les très grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte Condorcet, il fait ce qu’il peut pour la placer très haut dans le paradis jacobin et philosophique entr’ouvert à ses mystiques regards au-dessus de la tête de la déesse de la Raison, et ce n’est pas sa faute, à lui, si elle n’y a pas une des plus splendides auréoles : « Elle ressemblait — dit-il — à l’ange de la métaphysique. » Apparemment, un des anges du paradis en question ! […] Mais, pour sainte de Staël, c’est bien différent ; on voit l’instant où la canonisation va se trouver impossible.
Mais si au Roi vous ajoutez le Saint, si le nimbe entoure la couronne, oh ! […] Les papes qui étaient presque des saints, et les empereurs qui étaient des scélérats et des brigands. […] bien grand dans Saint Louis, mais il l’est bien moins que le Saint. […] Mais cette étrange et surnaturelle grandeur du Saint dans le Roi, on ne l’a vue qu’une fois, et cela n’a jamais recommencé. […] S’il avait vu davantage le Saint dans le grand homme, son histoire aurait pris un bien autre aspect. — Mais la plume de M.
Malgré son sujet et son titre (une vie de Sainte !) […] disons ce que c’est que le livre qu’il a intitulé Sainte Marie-Madeleine ; disons-le bien vite, ne fût-ce que pour être cru ! […] C’est l’histoire intime et interprétée des sentiments humains de sainte Madeleine pour N. […] Elle vient de la déclamation foncière de l’auteur dans ce livre faux de Sainte Marie-Madeleine. […] Sainte Marie-Madeleine, par le R.
« Roi des saints ! […] conduis-nous, saint roi de la chaste enfance ! […] si la force me revenait comme jadis, Trinité sainte ! […] ô loi sainte ! […] Qu’elle a suive de préférence la loi d’un saint hymen, inviolable et pur, inaccessible à tout criminel désir !
Joinville : relation de son œuvre aux vies de saints. — 3. […] Chroniques et vies de saints du xiiie siècle. […] L’Histoire de saint Louis est une vie de saint. […] » au saint jeudi, ou d’aimer mieux avoir fait cent péchés mortels que d’être lépreux. […] Il a assez de bien en lui, pour être à l’aise avec ce saint, et ne pas se sentir condamné par tant de vertu.