Voici un Apologue d’un ton propre à bannir le sérieux du précédent.
La partie la plus sérieuse de l’institution d’un prêtre est celle qui concerne les mœurs et le caractère qui lui conviennent.
Moraliste, c’est-à-dire sensualiste, comme le sont la plupart des femmes qui ne voient le but de la vie que dans cette misère du bonheur terrestre, Mme Gay n’a regardé le ridicule que par son côté extérieur, et peut-être ai-je appelé trop vite une mystification ce qui est pour elle le sérieux de la vie : mais si cela est, Mme Sophie Gay est encore plus médiocre que tout à l’heure je ne le supposais, et c’est le doute dans lequel elle jette l’intelligence de son lecteur, qui est la meilleure raison à donner contre son livre.
En rééditant leurs histoires avec un impayable sérieux, en les accompagnant d’une introduction animée, d’un enthousiasme presque tendre, en devenant mélancolique lorsque son livre finit et qu’il est obligé de renoncer à cette douce familiarité avec des hommes l’orgueil, à juste titre, de la littérature, Livet, qui a quêté partout des annotations pour la plus grande gloire de l’Académie, a cru évidemment que cette assemblée discoureuse, fondée pour discourir et ouvrir ou fermer la porte aux mots nouveaux qui se risqueraient dans la langue, enfin que cet hôtel de Rambouillet sans femmes avait le privilège de créer véritablement des grands hommes, parce qu’il pouvait, pour le récompenser de son zèle, le faire un jour académicien, lui, Livet !
C’est un habit de forme sérieuse, taillé sur le patron des grands modèles, mais moins grandement porté, hélas !
Son physique, cette chose frivole et si sérieuse pour les ambitieux, parce qu’il influe dans les affaires, était peu sympathique.
I Dans la préface, d’un ton fort sérieux, qui précède le livre intitulé Laïs de Corinthe et Ninon de Lenclos 15, Debay nous apprend qu’il habitait la Grèce en 1828, et que de 1828 à 1834 il avait visité avec fruit toutes les ruines du Péloponèse.